Translate

Affichage des articles dont le libellé est gaz. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gaz. Afficher tous les articles

mercredi 12 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Ce que savait François Hollande §2

À dire vrai, je ne regarde jamais la télévision, ou alors d'un œil, l'autre étant rivé sur l'écran d'un ordinateur. Le fait est que je reçois la télévision sur un écran... d'ordinateur !

Ça vous étonne ? Alors, je m'en vais vous livrer un petit aspect de ma vie privée (mais c'est la dernière fois !).

Donc, face au robinet de merde que la télévision (française) est devenue, j'ai décidé de me séparer de mon encombrant écran plat pour le remplacer par plusieurs écrans d'ordinateurs (même si les nouveaux modèles sont tout à fait compatibles, via la fiche HDMI). Le fait est que j'ai résilié mon abonnement ADSL chez SFR (je vois que je n'étais pas le seul à avoir des problèmes avec ces enfoirés !), dont j'étais un très bon client (un abonnement de base à 24,90 euros, qui est rapidement passé à près de 100 euros mensuels à cause de la musique classique, du jazz, des bouquets étrangers [allemand, lusitanien, espagnol, portugais, africain...]), peut-être pas assez regardant sur les factures, dès lors que je laissais faire le prélèvement automatique... Un jour, j'examine d'un peu plus près un relevé bancaire, lorsque je constate que le montant de l'abonnement avait sensiblement augmenté, sans que j'en sois informé. Demande d'explications, aucune réponse, avec toutes ces hotlines de m... qui vous font poireauter des heures. Dans ces conditions, je mets fin au prélèvement automatique, et voilà que les premiers courriers de menace tombent... Et je vais continuer de recevoir des menaces d'huissiers - qui finiront, toutes, à la poubelle - longtemps après avoir résilié.

Chat échaudé craignant l'eau froide, je vais réfléchir un peu avant d'opter pour un nouveau fournisseur d'accès à l'ADSL. En attendant, il reste ce pauvre paysage audiovisuel français, un des plus bas de gamme d'Europe. Pensez donc : une émission d'un niveau un peu supérieur à la moyenne, en clair, ayant un contenu plutôt culturel, n'a que peu d'espérance de vie, la "cheap TV" ayant tout envahi : des jeux, des jeux, et encore des jeux, ou alors ces "talk shows" de sous-préfecture consistant à rassembler quelques gugusses autour d'un animateur ou d'une animatrice, et de s'envoyer des vannes (cf. pour les non-francophones, on dirait en anglais "stupid joke").

Donc, j'ai viré la télé, mais acheté, en lieu et place, un petit bijou de technologie, de la taille d'une clé USB, permettant de recevoir la TNT sur son ordinateur, mais surtout, d'enregistrer tout ce qu'on veut, programmation incluse. Du coup, il n'y a que deux types d'émissions : celles que je ne regarde pas (99 %), et celles que j'enregistre, au besoin en mon absence. Autre avantage de ce petit boîtier : comme ce n'est pas un téléviseur, je n'ai absolument aucune raison d'en déclarer ! 

Donc, l'autre jour, je suis devant un de mes ordinateurs, et jette de temps à autre un œil sur l'écran d'à côté, affichant (son coupé) une chaîne d'information "continue" (en fait en boucle !) lorsque j'aperçois quelque chose d'intéressant sur le menu déroulant. Le temps de me retourner, l'info a disparu. Et elle ne réapparaîtra plus du tout, cette après-midi-là, sur cet écran-là. Qu'à cela ne tienne, je vais voir sur les autres chaînes, et puis..., la voilà de nouveau. Vite, je fais une capture d'écran.


François Hollande dixit : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa population, c'est un crime de guerre."

Dans un précédent chapitre, je me suis livré à un certain nombre de cogitations à ce sujet.

Détail intéressant : la déclaration de François Hollande a rapidement et totalement disparu des écrans de télévision, puisque je n'ai pu la retrouver sur aucune autre chaîne hormis celle mentionnée ci-dessus. Mais elle était bel et bien présente sur l'Internet, comme indiqué au chapitre précédent.

Et moi de me demander pour quelle raison cette déclaration avait été "sucrée" si tôt des antennes !

Par parenthèse, il semble que Vladimir Poutine insiste désormais auprès de l'ONU pour qu'une enquête sérieuse soit menée à ce propos, et là, nous ne pouvons que l'encourager à surtout ne pas laisser passer cette nouvelle barbouzardise qui appelle un certain nombre de remarques, outre celles que j'ai déjà formulées ailleurs.

Nous savons, donc, de la bouche du président français, que l'épandage de gaz létal intervenu, il y a peu, près d'Idleb, en Syrie, a été réalisé à l'aide de bonbonnes.

Le quotidien parisien Libération est absolument certain de l'identité des auteurs du gazage, après ce qu'il appelle "un examen précis des faits" :


Pour ma part, je me suis lancé dans la confrontation des comptes-rendus, notamment sur l'Internet.


Source : RFI (les mises en exergue sont de mon fait.)

Citant des témoins oculaires et des secouristes, l’AFP rapporte que « les victimes ont les pupilles dilatées, des convulsions et de la mousse sortant de la bouche ». L’hôpital où sont soignées les victimes a été gravement endommagé par des raids aériens (1), provoquant la fuite des médecins.

Un témoin raconte à RFI

Selon un contact de RFI sur place le premier bombardement (1) surprend la population dans son sommeil. Il est 6h du matin, le village de Khan Cheikhoun dort encore lorsque l’aviation lâche ses bombes (1). Au sol un gaz toxique se répand (2) rapidement. Des dizaines de personnes sont tuées sur le coup.

« Ce mardi matin vers 6h30 locale, il y a eu plusieurs bombardements aériens (1), raconte Abou El Haythem el Hour, militant de l’opposition syrienne (3) basé dans la province d’Idlib, contacté par RFI. La ville de Khan Chaykhoun a été ciblée par l’aviation du régime de Bachar al-Assad. Du gaz toxique a été utilisé (2)...». Plusieurs personnes sont rapidement décédées, mais il y a eu aussi des centaines de « civils intoxiqués par ce gaz qu’ils ont respiré ».

« Toutes ces victimes sont conduites vers les hôpitaux. Le bilan devrait évoluer. Les gens ont été intoxiqués au gaz sarin (4) », poursuit Abou El Haythem el Hour.

Nouveau raid aérien sur l'hôpital

Des centaines d’autres personnes n’arrivent plus à respirer. La protection civile, les secouristes des Casques blancs interviennent, ils évacuent les victimes vers un hôpital de cette région, sous contrôle rebelle. (3)

Quelques heures s’écoulent les avions de combat sont de nouveau dans le ciel (1) de la province d’Idlib. L’hôpital où sont soignées les victimes est à son tour ciblé.

Toujours selon notre contact sur place, un militant de l’opposition syrienne (3), le gaz utilisé serait extrêmement toxique (2). Il affirme - catégorique : « Ce n’est pas du chlore. Les attaques au chlore on connaît ici en Syrie... C’est probablement du gaz sarin (4) ». 

Une information impossible à vérifier pour le moment, mais les photos des victimes qui circulent déjà sur Internet montrent des personnes à terre avec de l’écume blanche qui leur sort de la bouche.

L'OSDH indiquait de son côté que les personnes sont décédées en raison des effets du gaz (5), notamment par suffocation, mais qu'elle n'était pas non plus en mesure de donner la nature de ce gaz (4). Des sources médicales dans la ville ont notamment fait état d'évanouissements, de vomissements et de présence de mousse dans la bouche des victimes.

Observations : si j'ai bien lu le reportage...

(1) Le doute ne devrait pas être permis : il y a (présent de l'indicatif !) concomitance entre le survol des avions, la chute d'obus au sol et l'épandage de gaz. C'est tellement vrai que les avions ont dû s'y reprendre à plusieurs fois.

(2) Dès que les avions lâchent leurs bombes, du gaz toxique se répand, tuant plusieurs personnes instantanément. Il s'agit d'un gaz extrêmement toxique. 

(3) Les connaisseurs en question ne sont pas des quidams lambda, mais des militants de l'"opposition syrienne". Observons que RFI a beaucoup de chance d'être tombée pile-poil sur les "bons" informateurs. Et s'il y a des "djihadistes", voire des "terroristes" en Syrie, ce n'est certainement pas dans la région d'Idlib, qui ne renferme que des opposants à Bachar el-Assad.

(4) L'officine OSDH n'est sûre de rien ; néanmoins, de fins connaisseurs (pas des médecins ni des pharmaciens, ni des toxicologues) : de simples opposants au régime syrien, semblent avoir reconnu le sarin.

(5) Les décès n'ont été provoqués que par le gaz ; en clair, les bombes elles-mêmes n'ont tué personne.

Donc, si j'ai bien compris, les bombes larguées par les avions n'ont provoqué aucune destruction, puisque personne n'a été tué par un quelconque effet "mécanique". Il faut en déduire qu'aucun dommage ne devrait être visible sur les constructions. Voilà quelque chose qu'une commission d'enquête, voire de simples photos aériennes, devraient permettre d'éclaircir.

Cela dit, sans être un expert en balistique, ni toxicologue, quand on voit le nuage - forcément toxique - généré par les avions, on s'étonne que le nombre de morts puisse être aussi faible, comme cela aurait été le cas face à un épandage "artisanal". Surtout lorsqu'on nous dit que les avions s'y sont repris à plusieurs reprises, y compris sur l'hôpital, et surtout lorsqu'on affirme qu'il s'agit d'un gaz extrêmement toxique !


En clair, compte tenu des conditions aérologiques du jour, toute la zone "sous le vent" [ci-dessus : un brouillard d'hiver, pas tout à fait jaune, pas tout à fait blanc...] du secteur bombardé aurait dû voir ses habitants - animaux inclus ! - tomber comme des mouches, autant dire que hors hypothèse de vent nul, on aurait dû avoir là des milliers, voire dizaines de milliers de morts et non pas seulement une centaine ! Si l'image ci-dessous est authentique, il est indéniable que la zone de largage des "bombes au gaz sarin" est densément peuplée !


Observons, en passant, que des "opposants au régime d'Assad" ont reconnu le gaz sarin, que les médecins des hôpitaux turcs ayant recueilli des blessés mettront bien plus longtemps à identifier !

En fait, s'agissant de simples opposants, il suffit de lire la suite de l'article pour apprendre que...

La province d'Idlib, largement contrôlée par une alliance de rebelles et de jihadistes, est régulièrement la cible de frappes du régime et de l'aviation russe. Elle a également été touchée par des raids de la coalition anti-jihadistes dirigée par les Etats-Unis.

Il y aurait, donc, à Idleb, des "rebelles", mais aussi des "jihadistes", dont beaucoup viennent des secteurs d'Alep dernièrement libérés par l'armée régulière syrienne ; on nous parle même d'"alliance" !

Entre nous, je doute que l'auteur de l'article ait été en mesure de dire si tel ou tel de interlocuteur était un "rebelle" ou un "jihadiste" !

On se rappellera simplement des efforts démesurés et désespérés déployés par la France (cf. Jean-Marc Ayrault) pour obtenir moult "cesser-le-feu" au profit de ces fameux groupes.

Et voilà François Hollande qui nous explique que c'est le régime de Bachar el-Assad qui a bombardé sa propre population, affirmant que la chose s'est faite à l'aide de bonbonnes de gaz, ce qui ne colle pas tout à fait, voire pas du tout, avec le reportage reproduit ci-dessus !

Du coup, je réitère mon interrogation : mais d'où François Hollande a-t-il bien pu apprendre que le gaz provenait de bonbonnes et non d'obus tirés depuis des avions, à la suite de plusieurs raids ??????

Le fait est que personne n'a vu des bonbonnes de gaz tomber des avions ! Mais on a déjà vu des bonbonnes de gaz ailleurs... (source



Voilà un autre type de bonbonne de gaz, d'un format plus petit que celui présenté au chapitre précédent. Ce qu'on peut constater, en tout cas, c'est que le réservoir n'est pas du tout aplati, comme preuve que la bonbonne n'a pas été larguée de très haut. Voyons par exemple, sur l'image qui suit, la trace d'un des obus (apparemment) tombés sur Idleb après le passage des avions de Bachar el-Assad :


On voit bien l'impact de l'obus sur le bitume, et la fusion partielle de l'emballage de l'obus. Maintenant, on imagine sans mal que les témoins auront soigneusement collecté les débris, afin de les faire expertiser par une commission d'enquête. De toute évidence, la comparaison entre les deux images précédentes montre clairement que, sur la première, la bonbonne de gaz n'est pas tombée de bien haut ; en clair, elle n'a pas été larguée depuis un aéronef !

Du reste, les avions intervenant à Idleb auraient été des Sukhoï22, à en croire le quotidien parisien Libération. Et les Sukhoi ont tiré, non pas des bonbonnes de gaz, mais des missiles !


Pour mémoire, le Sukhoi 22 est un avion d'attaque au sol dont l'habitacle est à peine plus large que celui d'une Formule1, c'est dire s'il est peu envisageable d'y emporter quelque bonbonne de gaz que ce soit !


En clair, si la bonbonne de gaz aperçue plus haut est si peu déformée, c'est qu'elle a dû être éjectée à l'aide d'un engin artisanal, comme celui déjà reproduit dans le précédent chapitre et éjectant une bonbonne d'un format plus important.


Il se trouve simplement que l'image qui précède, que l'on doit aux "rebelles" syriens eux-mêmes, qui n'ont pas hésité à l'afficher sur un site de propagande, démontre amplement que les soi-disant "opposants" à Assad détiennent des systèmes artisanaux d'épandage de gaz toxique, ce qui fut démontré en diverses occasions.

Des experts en armes chimiques ont conclu que du gaz moutarde avait été utilisé lors de combats entre groupes rebelles en Syrie en août. Le gaz a été utilisé à Marea, une ville de la province d'Alep le 21 août, ont précisé les experts de l'OIAC, soulignant qu'il s'agit de la première confirmation de l'utilisation de gaz moutarde dans le pays. (Source)

Du gaz moutarde utilisé lors de combats entre groupes rebelles...

Chose que François Hollande ne pouvait ignorer !

Autre chose ? Il faut vraiment que François Hollande soit devenu amnésique - et il n'est, apparemment, pas le seul à faire semblant ! - pour avoir oublié ça :


Un attentat au gaz tout à fait artisanal : 13 morts, 6000 blessés.

Alors que les trains convergent vers le cœur administratif de Tokyo, les membres de la secte Aum Vérité suprême laissent tomber à terre leurs paquets mortels et les percent avec la pointe de leur parapluie, avant de descendre du métro. Vers 8h15 du matin, de nombreux passagers commencent à ressentir les effets du gaz, respirant difficilement et saignant par le nez et par la bouche. L’attentat fera 13 morts et plus de 6.000 blessés parmi les passagers et les employés des transports, dont certains en portent toujours les séquelles aujourd’hui.

Moralité ? Nul besoin de disposer d'avions pour larguer du sarin quelque part. 




Lectures : 1  -  2 

  





vendredi 7 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Que savait François Hollande?


Préambule : il me semble qu'une certaine approche de la guerre en Syrie, telle que présentée ici (voir le lien qui suit), pourrait constituer une bonne introduction à mon propre article. (Lire)

Lu sur le site voltairenet.org de l'excellent Thierry Meyssan :
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ? (source)

Voilà quelque temps que Meyssan joue les voyants extra-lucides, dès lors qu'il était persuadé que quelque chose allait survenir incessamment en Syrie, sous la forme d'une diversion censée permettre aux vrais parrains de l'organisation dénommée "Daesh" d'offrir à leurs marionnettes des échappatoires face aux assauts annoncés.

Mais, pour l'heure, j'aimerais évoquer autre chose, sans quitter notre sujet.

Il se trouve qu'à la suite d'une attaque au gaz, il y a quelques jours, dans la région d'Idleb, en Syrie, François Hollande, président de la République Française, a dénoncé l'envoi de bonbonnes de gaz sur des populations civiles, tout en pointant du doigt les autorités légales syriennes.

Et là, je vous avoue avoir littéralement sauté au plafond ! 


Les versions varient : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa pop(ulation), c'est un crime de guerre" (Hollande). Voilà ce que j'ai découvert à la télévision.

Et puis l'après-midi se déroule, mais l'information reproduite ci-dessus ne réapparaît plus. J'ai eu beau balayer tout le spectre des chaînes d'information continue (ou répétitive), plus rien. Qu'à cela ne tienne ! Je jette un œil sur l'Internet.




 "Envoyer des bonbonnes de gaz sur des populations, c'est un crime de guerre." (Sic) 

Pourquoi je saute au plafond ? Parce que je me demande instantanément ce qui autorise le président français à évoquer des "bonbonnes de gaz", dès lors qu'il y a mille et une autre manières de balancer du gaz de combat sur un site. Par parenthèse, pourquoi des bonbonnes et non des bouteilles, des flacons, des poches en plastique, des roquettes, des obus..., cette dernière option étant fortement suggérée par les bombardements aériens censés être responsables de cet épandage de gaz ?

À en croire la propagande occidentale, l'aviation syrienne aurait largué des obus (les télévisions nous ont montré les colonnes de fumée) sur la zone concernée. Et pourquoi, dans ces conditions, larguer le gaz en se servant de bonbonnes ?, me suis-je demandé.

Et, surtout, cette question lancinante : 

D'où François Hollande tient-il cette information, à savoir que le gaz léthal aurait été contenu dans des BONBONNES ??????

Vous voulez savoir ce qui m'a fait le plus sursauter en entendant François Hollande ?

Une archive vieille de plus de quatre ans, et que je stockais dans le disque dur de mon ordinateur. 


L'image ci-dessus, je l'ai dénichée sur un site anglophone (le Guardian ou Presstv), soit peu après l'attaque au gaz de 2013 qui avait suscité tant d'émois dans les chancelleries : l'ONU envoie en Syrie une équipe d'enquêteurs et, 24 heures avant leur arrivée, Bachar el Assad ne trouve rien de mieux à faire que de massacrer des dizaines de ses concitoyens au gaz. Ce fut, en tout cas, la thèse "officielle" dans la quasi-totalité des pays satellites des Etats-Unis, dont le grand chef, Barak Obama, a décidé, au tout dernier moment, de renoncer aux frappes sur la Syrie tant espérées par un certain... François Hollande.

Seulement voilà : l'image qui précède émane de ladite 'Free Syrian Army', vous savez ? les fameux rebelles "modérés" sponsorisés par l'OTAN, lesquels ne se cachaient pas du tout de détenir des lanceurs artisanaux de bombes chimiques.

Des bombes chimiques faites à base de BONBONNES !

Ce matin-même, je retourne sur l'Internet, à la recherche de l'information d'il y a quatre ans, et voici ce que je trouve :






Il ressort de ce qui précède que si quelqu'un, en Syrie, utilise - et ce dès 2013 à la Ghouta ! - des BONBONNES DE GAZ toxique comme armes chimiques contre les populations, c'est la "rébellion anti-Assad", comme on l'appelle dans la grande presse.

Et si moi, modeste blogueur, je possède cette archive depuis plusieurs années, à qui le président de la République française, François Hollande, va-t-il faire croire que les armes chimiques contenues dans des BONBONNES DE GAZ sont confectionnées par le régime syrien et non par les gangsters armés visibles plus haut et soutenus par les occidentaux ?

Vous voulez que je vous dise ? Ce qui s'est passé en 2013, dans la Ghouta (une opération sous fausse bannière, dans l'unique but de déclencher des frappes américaines contre la Syrie), était déjà très grave, mais ce qui vient de se reproduire près d'Idleb (une deuxième opération sous faux drapeau) est encore plus grave, dans la mesure où les barbouzes basées en Syrie n'ont pu réitérer leur crime que parce qu'ils/elles se savent couvert(e)s, donc protégé(e)s par de soi-disant grandes puissances, ce qui explique, par parenthèse, que la CPI s'intéresse à Laurent Gbagbo, mais pas à ces marionnettes que sont DAESH et Boko Haram !

Pour ma part, j'invite instamment les "grands" journalistes français à se précipiter au palais de l'Elysée, afin d'y interroger le président François Hollande sur le lapsus qu'il a (involontairement, s'entend, comme c'est toujours le cas dans les lapsus !) commis en vendant la mèche, sans se douter qu'en évoquant des BONBONNES DE GAZ, il disculpait automatiquement le régime syrien !!!!!!!

Par parenthèse, l'immunité pénale du président François Hollande s'éteint dans un mois !


Lectures :   01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06


Paroles de citoyen des Etats-Unis et un de ses plus influents blogueurs :
America’s sordid history reflects addiction to endless wars. The business of America is warmaking, raping and destroying one sovereign independent country after another ... (Stephen Lendmann ; source ci-dessus) [L'histoire sordide des Etas-Unis d'Amérique se nourrit d'une addiction pour les guerres sans fin. Le business (cf. la raison d'être) des États-Unis est basé sur l'industrie des armes, l'agression et la destruction d'États souverains les uns après les autres...].

mardi 27 août 2013

Pourquoi Hollande va y regarder à deux fois avant de nous (re)faire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein...


Comme un cinglant aveu !

"Ce conflit a déjà fait plus de cent mille morts et se propage désormais à l'ensemble de la région, au Liban par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l'afflux des réfugiés, en Irak par le déchaînement de violences meurtrières", a souligné M. Hollande. Pour le président de la République, ce conflit menace "aujourd'hui la paix du monde". Aussi, a-t-il poursuivi, "j'ai décidé d'accroître notre soutien militaire à l'opposition syrienne", rappelant que "la France fut la première à reconnaitre la Coalition nationale syrienne comme représentante légitime du peuple syrien".

Déclaration de François Hollande, président de la République française, telle que rapportée par lemonde.fr.

On ne saurait être plus clair !

Seulement voilà : ce "soutien militaire", qui ne s'est jamais démenti depuis des mois, malgré les attentats à la bombe, malgré les enlèvements de prêtres, malgré les persécutions de chrétiens, malgré les actes de cannibalisme diffusés sur Internet, cette aide, donc, a fini par créer chez les mercenaires internationaux officiant en Syrie un véritable sentiment d'impunité qui en dit long sur les vrais auteurs du dernier gazage près de Damas. Ce sentiment d'impunité, en voici un des résultats : ci-dessous, un lanceur d'obus chimiques, en anglais : "home made", autrement dit : de fabrication artisanale.

Et ces engins "home made" ont précisément tué des civils non par centaines mais par milliers en Syrie, notamment dans les camps palestiniens, ce que les enquêteurs de l'ONU vont bien finir par apprendre, malgré le silence assourdissant d'une presse internationale en pleine décomposition !

Seulement voilà : il y a désormais l'Internet !

Mai 2013. Voilà ce que l'Obamafia internationale espère pouvoir tenter de dissimuler aux regards, en torpillant l'enquête onusienne en cours. Mais cette fois, ça va être plus difficile !

Il se trouve simplement que ce sont des obus du même acabit qui se sont abattus sur la banlieue de Damas il y a une semaine.

Et on en connaît les sponsors ! 

Est-ce pour cela que les parrains internationaux de l'Obamafia semblent brusquement pris de panique et s'imaginent pouvoir nous refaire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein, ou des dizaines de milliers de morts de Kadhafi ?

Aller bombader la Syrie, pour faire disparaître des pièces à conviction compromettantes ?

Trop tard !

En tout cas, s'il lui venait l'envie, à son tour, de nous prendre pour des cons, le capitaine de pédalo pourrait bien être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause d'"impeachment" décidé par le peuple et motivé par une condamnation pour complicité voire pilotage (parrainage) de crime contre l'Humanité.

L'Obamafia tremble ; comme on la comprend ! 





Post Scriptum


Bon, je vais peut-être me répéter mais je ne suis pas vraiment  un forcené de l'auto-contemplation, puisque je peux passer des mois sans consulter un seul de mes blogs. Mais enfin, bravo à ceux qui trouvent néanmoins quelque intérêt à ma prose... Voyez ci-dessous :




Date : 3 septembre 2013 au matin. J'ai la curiosité de taper quelques mots-clés dans un moteur de recherche bien connu, et voilà ce que je découvre, à savoir que, sur 1.2 million de réponses, je suis positionné sur les deux premières pages, parmi les Huffington Post, Libération, Nouvel Observateur, Le Point... et autres sites de grands médias. 

Je sais bien que le "page-ranking", ça va, ça vient, en fonction des mots-clés et de l'actualité. Il se trouve simplement que je ne paie pas un centime pour me faire classer ! De même que je n'affiche aucun compteur de visites car je trouve ça débile : c'est comme si MacDonalds prétendait être un meilleur restaurant que Boccuse, tout simplement parce qu'il aurait plus de clients ! 

Voilà en tout cas qui vous rend tout à fait humble, mais surtout, vous oblige à faire preuve de rigueur dans ce que vous osez présenter à un public aussi nombreux.

Ben bravo, messieurs-mesdames les internautes, et surtout, ne nous laissons plus couillonner comme au temps des Staline et autre Goebbels !

dimanche 25 août 2013

Gaz sarin en Syrie : que savaient Hollande et Fabius ?



Commençons par féliciter les valeureux internautes qui me font l'honneur de visiter ce blog bien plus souvent que je ne le fais moi-même. La raison de cette rareté ? Contrairement à pas mal de gens, je ne passe pas mon temps sur l'Internet ! Et puis surtout, il me semble que ce que j'ai écrit il y a plusieurs mois tient toujours, non ? Alors pourquoi devrais-je me répéter, au risque de radoter ?

Vous savez quoi ?

François Hollande sera peut-être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause de destitution.

Rien que ça !

Vous croyez que je plaisante ?

Ce qui vient de se produire en Syrie est d'une exceptionnelle gravité : le massacre de sang froid de femmes et d'enfants, j'allais dire "sans défense", mais ce serait un pléonasme.

Ces gens ont été massacrés de sang froid, et contrairement aux balivernes proférées par François Hollande, la probabilité que ce soient les troupes régulières qui aient réalisé ce massacre est à peu près nulle.

Autant dire que ce sont les marionnettes manipulées par les Occidentaux qui sont derrière cette ignominie. Et l'on comprend la panique qui s'est emparée de leurs parrains !

Entre nous, tous ceux qui connaissent ce blog connaissent le peu de considération que m'inspire l'actuel président français, cet apparatchik terne et gris parvenu, on ne sait trop par quel concours de circonstance - oh que si, on le sait très bien ! - à chausser des pantoufles bien trop grandes pour lui : je veux parler des savates abandonnées au pied de la cheminée par l'inventeur - bonapartiste - de la Cinquième République française.

Il se trouve que, depuis quelques jours, l'apparatchik terne et gris, ainsi que son âme damnée, le ci-devant ministre de la propagande, s'agitent frénétiquement autour de cette fameuse attaque chimique dans la banlieue de Damas.

24.08.2013. Soupçons d'attaque chimique en Syrie : F. Hollande appelle l'ONU à se rendre sur les lieux (gouvernement)

25.08.2013. "Tout conduit à considérer le régime syrien comme le responsable" de l'attaque chimique de mercredi (F. Hollande)

Voilà les Français dotés d'un président de la République "extra-lucide" !

À moins qu'il n'y ait une autre explication à cette agitation.

J'ai déjà posé la question ailleurs : que savaient Hollande et Fabius des préparatifs, par les mercenaires qu'ils manipulent et équipent au grand jour, d'une attaque au gaz dans la banlieue de Damas ?

Voilà ce que pourrait leur demander une commission d'enquête, si la France avait été une vraie démocratie, à moins qu'ils aient à s'expliquer devant la Haute Cour, pour... complicité de crime contre l'Humanité !

La question est maintenant de savoir si les élus de l'opposition de droite auront des couilles pour, au minimum, convoquer une commission d'enquête parlementaire sur l'implication de la France dans la réalisation de ce crime ignoble commis de sang froid sur des populations civiles en Syrie.