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mardi 27 mars 2018

Affaire Skripal : retour sur une bien étrange pantalonnade


Nouvelle mise à jour du 17.05.2018


Le BND (Bundesnachrichtendienst, office central chargé de la sécurité du pays à l'instar d'organismes du type CIA/KGB...) s'est procuré des échantillons du Novitchok dès les années 90. (Source)
Dans les années 90, un transfuge des services secrets soviétiques a rapporté en Allemagne un échantillon de Novitchok, l'épisode plongeant le gouvernement Kohl dans le plus grand embarras. (Source)


Texte daté du 27.03.2018, mis à jour le 06.04.2018 (voir en fin d'article)

Vous connaissez la nouvelle ? Les Etats-Unis vont procéder à la plus importante expulsion de diplomates russes de l'histoire, soit plus de diplomates russes expulsés d'un seul coup que de diplomates soviétiques au temps de ladite "guerre froide", et ce, alors même que les faits incriminés ne concernent en rien les Etats-Unis ! Et voilà les comparses (surtout de l'OTAN !) qui se mettent au garde-à-vous... Et là, quiconque a un peu, voire beaucoup plus de trente ans, donc est né avant l'effondrement du Pacte de Varsovie, ne peut que s'écrier : "Ma parole, ils sont devenus fous !".

Y compris Angela Merkel, la seule, parmi les dirigeants occidentaux, qui jouisse d'une forte culture scientifique ! Car Merkel est une physicienne - qui ne vit, par parenthèse, qu'avec des scientifiques de haut rang : son ex, M. Merkel, est physicien ou chimiste ; son actuel conjoint, M. J. Sauer, est chimiste ou physicien.

Donc, cette dame connaît la chanson ! Cela dit, depuis qu'elle fait de la politique, s'éloignant ainsi de ses laboratoires, je me demande si la mère Merkel a encore le temps de consulter des travaux et autres thèses scientifiques voire si elle serait encore capable de résoudre un petit exercice de physique ou de chimie de niveau BAC (en Allemand : Matura ou Abitur.) !

Tiens, par parenthèse, avez-vous entendu (radio-télé) ou lu une seule interview d'un expert (docteur ès Sciences, ingénieur chimiste...) concernant cette affaire Skripal ? Et ne trouvez-vous pas étrange le silence radio des gens qui savent ? Je veux parler, pour la France, du CNRS, de l'Ecole Supérieure de Chimie, qui hébergea longtemps feu le professeur et prix Nobel Pierre-Gilles de Gennes, de l'Ecole Normale Supérieure... pour n'évoquer que ces instutitions-là.

Des tombereaux de commentaires dans la presse, écrite, audiovisuelle, et pas le moindre expert venant expliquer ce qui a pu se produire.

Vous voulez savoir pourquoi notre grande presse zappe les experts ?

Parce que, dans leur écrasante majorité, les experts savent que la probabilité que les Russes  - des espions bien maladroits et incompétents - aient empoisonné Skripal et sa fille est à peu près nulle. Disons extrêmement faible ou, pour adopter un ton plus neutre, que n'importe quel pays disposant d'importants laboratoires de recherche aurait pu faire le coup.

Et voilà comment, fort de ma petite culture scientifique (quelques années passées à l'ULP, Université Louis Pasteur, à Strasbourg), j'ai eu comme une envie de me livrer à une petite revue de presse (en ligne ! je ne lis plus les journaux du commerce depuis la boucherie de l'Otan en Libye.).

Cela dit, n'importe quel élève à partir de la Seconde n'ayant pas séché ses cours de chimie au lycée sait ce que c'est que la synthèse chimique.

Prenez un sirop au goût de fraise, ou un yaourt aromatisé à la framboise. On parie combien qu'ils ne contiennent pas une molécule de vraie fraise ni de vraie framboise, mais simplement une sorte de succédané de la substance naturelle, que l'on s'est contenté de synthétiser en laboratoire ?

C'est sur le même principe que l'industrie chimique produit de l'acrylique imitant la laine, ou du skaï imitant le cuir...

Question : comment les Britanniques ont-ils cru pouvoir pointer le doigt sur les Russes sans connaître la nature du produit toxique incriminé ?

Affirmer : "c'est tel produit", suppose que l'on dispose du produit dans une base de données, non ? Ou alors, je n'ai pas bien suivi les cours de chimie à la FAC !

Petit quiz à l'attention de nos élèves de Seconde : tout bon lycéen connaît le groupe méthyle : CH3 (un atome de carbone et trois atomes d'hydrogène) ; il y a aussi le fameux groupe hydroxyle : OH ;  et on peut faire beaucoup plus compliqué, comme ci-dessous, par exemple, pour produire de l'aspirine :



Vous avez compris que quiconque connaît la formule de l'aspirine est théoriquement en mesure de la synthétiser ?

D'où une nouvelle question : comment les Britanniques ont-ils pu identifier une substance toxique - et être si péremptoires sur son origine russe - qui n'était pas connue d'eux ?

Réponse : pour dire la vérité, les Britanniques connaissaient parfaitement la substance en question, et pour cause !!!!

Et pour répondre à la question : "Mais quelle est l'opinion des experts sur l'affaire Skripal ?", je me suis, donc, livré à une petite revue de presse sur le réseau mondial. Pour être honnête, on ne trouve quasiment rien de consistant, hormis les vasouillardises de la presse "standard". Or, moi, je cherchais du consistant, provenant de scientifiques patentés.

N-2-diethyl-amino-methyl-aceto-amido-methyl-phosphoro-fluoridate ; ça se lit (la formule chimique) comme l'hébreu ou l'arabe, de droite à gauche ; ce serait la dénomination du fameux produit ayant servi à l'attentat contre Skripal et sa fille. Un produit hyper-sophistiqué, à la formule étrangement simple ! Où l'on retrouve le fameux groupe méthyl (deux fois), mais pas le groupe hydroxyle, lequel sert souvent à assurer les liaisons entre atomes ou entre molécules, comme ci-dessous, avec la formation d'un dipeptide à partir de deux acides aminés.



Extrait d'une des rares interviewes intéressantes disponibles en ligne :

"Les Britanniques ont pu empoisonner Skripal » Interview de RIA Novosti avec le professeur Léonid Rink."

— Les médias occidentaux désignent le chimiste Vil Marzayanov, qui a immigré aux États-Unis, comme le concepteur de cette arme. A-t-il participé à sa mise au point ?— Non, et, d’ailleurs, lui même l’écrit en toute honnêteté. Il était juste chromatographiste (chimiste qui s’occupe de la séparation et de l’analyse de différents mélanges – NDLR). Il n’avait même rien à voir avec les travaux analytiques dans ce domaine. Mais il dirigeait le service de lutte contre les services de renseignements techniques étrangers, il protégeait nos études, et c’est pour cela qu’il avait tous les accès. Il ne participait pas aux discussions sur les systèmes en projet, et n’avait rien à voir avec leur conception. Malgré tout, dans la mesure où les scientifiques parlent de tout entre eux, il était au courant.
Mirzayanov était le directeur scientifique de certains de nos chromatographistes à Chikhany, c’est pourquoi il venait parfois chez nous à la maison, nous faisions du ski ensemble et nous nous sommes liés d’amitié. Qu’on l’ait laissé sortir du pays et qu’il ait alors commencé à divulguer les secrets qu’il connaissait, c’est la faute de ceux qui l’ont laissé partir.
— Le gouvernement britannique accuse la Russie…— La Russie n’a aucun mobile, c’est évident. D’une part, monsieur Skripal a été littéralement “essoré” par les deux parties, c’est-à-dire qu’il a livré aux Russes tous ses contacts anglais, et aux Anglais tout ce qu’il savait en URSS. Il ne présentait aucun intérêt pour Moscou. D’autre part, c’est un moment vraiment très malvenu pour la Russie. À quelques jours des élections, et peu avant le Championnat du monde de football.
De plus, étant donné que tous les acteurs de cet incident sont encore en vie, il est difficile de croire que les Russes sont impliqués : une telle incompétence de la part des prétendus agents est tout simplement risible et inacceptable. Et, le plus important, même le plus incompétent des agents russes n’ira pas utiliser le seul poison d’origine russe avec un nom russe, de surcroit. Il y a plein d’autres produits bien plus adaptés pour ça. Tirer sur un homme inutile avec une fusée surpuissante, et en plus le rater, c’est le summum de la bêtise. (...) 
— Est-il possible d’identifier de quel produit il s’agit ?— Bien sûr, tout peut être identifié. Et il est absolument certain que ce genre de spécialistes existe en Grande-Bretagne. Ce sont justement eux, selon moi, qui auraient pu traiter les affaires de Skripal et de sa fille. 
Ou bien certaines choses au cimetière. Naturellement, on devait savoir là-bas que ces jours-ci Skripal irait au cimetière. Cela aurait facilement pu être fait par les Britanniques eux-mêmes. 
— Ont-ils accès à cette technologie ?— Évidemment. Elle est facilement accessible à des professionnels ! Pour n’importe quel pays qui possède des armes de destruction massive, pour la Grande-Bretagne, les États-Unis, la Chine et tous les pays développés qui ont un minimum de “chimie”, créer une telle arme ne pose aucun problème ! Pourquoi les Britanniques ne donnent-ils pas un échantillon à Moscou ? Parce que malgré tous les efforts des spécialistes, la technologie sera toujours un peu différente. C’est une sorte de “signature”. On verra tout de suite qu’il ne s’agit pas de technologie russe. Certes, les taux de concentration des composants peuvent être extrêmement faibles et les composants légers, qui sont nombreux, se sont probablement déjà volatilisés. Ils ne pouvaient pas connaître toutes les finesses du système, la teneur de nombreux composants. 
Cela même Vil Mirzayanov ne pouvait pas le savoir. C’est pour cela qu’un échantillon de Salisbury – c’est comme une empreinte digitale pour un criminaliste. On peut tout de suite dire que ça n’a pas été “cuisiné” en Russie. 
— Pourquoi les Britanniques ne donnent-ils pas un échantillon à Moscou ? Parce que malgré tous les efforts des spécialistes, la technologie sera toujours un peu différente. 
Pour le moment, tout le monde est en vie. Cela veut dire que soit ce n’est pas notre système, soit il a été mal préparé ou sa mise en application bâclée. Ou alors, les Anglais ont utilisé un antidote juste après l’empoisonnement, mais pour cela, il fallait savoir exactement avec quoi on empoisonne. (...)
— Si cette technologie est maintenant publique, pourquoi Londres a-t-il eu besoin d’affirmer publiquement qu’il s’agit précisément du “Novitchok” ?Parce qu’à lui seul, ce nom mène à la Russie, plus exactement à l’URSS. Pour un spécialiste, l’implication de Moscou sur cette base est absurde, mais cela peut avoir un impact sur l’habitant occidental moyen, et c’est le but. (Source)

Mise à jour au 06.04.2018

Lecture 01 (notamment pour le courrier des lecteurs, plutôt gratiné : Skripal détenait des animaux de compagnie, que les enquêteurs n'ont pas vus!!!!!!)
"Cats have amazing recovery and bounce back abilities, and if it is breathing it has a chance to live. Ask any vet experienced in treating cats.The first vet I took my cat to would not even treat it, said there ws no hope. The second vet I took it to, liked cats, treated it and saved its life and the cat is still strong and healthy today.The UK authorities had no right to euthanise a pet cat . This Scripal case is becoming more and more odious by the day."
Lecture 02 (de quoi inciter bien des dirigeants occidentaux à se faire hara-kiri, de honte... Wait and see!!!)

Lecture 03

Lecture 04

Lecture 05




dimanche 25 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 4/5


Commençons par une petite revue de la presse française (Le Monde et Libération).

Ai-je besoin de préciser que, conformément à la thèse ambiante, les malheurs des habitants de ce quartier de Damas n'ont qu'un coupable : le régime dictatorial de Bachar el-Assad ?

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Par parenthèse, les lecteurs de Libération connaissent la puissance désinformatrice de Madame Hala Kodmani, personnage jouant, en France, un rôle - toutes proportions gardées - comparable à celui des Harkis durant la guerre d'indépendance algérienne (le traitement de texte et l'ordinateur ayant remplacé les fusils dont étaient équipés les Harkis) ; un personnage dont la prose justifierait largement la rédaction d'une thèse universitaire (cela viendra peut-être un jour). Mais là, franchement, elle a fait très fort dans la désinformation, comme la suite va nous en fournir la preuve.
Un premier convoi de treize camions transportant de la nourriture a pu enfin accéder vendredi à Douma, la principale ville de la Ghouta orientale. Des aides alimentaires ont été distribuées aux habitants assiégés dans la partie rebelle, malgré les bombardements du régime qui ont fait 100 morts ces dernières quarante-huit heures. Oum Samih, 53 ans, est cuisinière à Mesraba dans la partie sud de cette zone, où elle a installé depuis le début du siège en 2013 un local pour fournir des repas aux personnes dans le besoin. Blessée jeudi soir par plusieurs éclats d’obus qui ont détruit sa cuisine, sa vie n’est pas en danger. Deux jours avant, elle nous avait livré ce témoignage par messages vocaux via WhatsApp. 
«Les bombardements ne m’effraient pas toujours. Quand je suis en train de travailler par exemple, je ne les entends presque pas. Et s’ils s’intensifient, je me mets à travailler plus vite. Je me concentre sur le travail parce que je me sens responsable des gens. Je ne permets pas à Bachar al-Assad, ni aux Russes, ni à qui que ce soit d’humilier les Syriens en les affamant. J’aimerais pouvoir nourrir tous les habitants de la Ghouta. Lundi on a travaillé de 5 heures du matin jusqu’à 19 heures en continu. Je n’ai même pas senti la fatigue. J’étais une vraie machine. C’est quand je finis par m’asseoir que je sens l’épuisement. Dans la journée, pas le temps d’avoir peur. Ni d’être fatiguée. Il faut oublier son humanité. On ne garde plus de sentiments. On ne pense plus qu’on est une femme ou un homme, ou n’importe quoi. On devient complètement neutre. Juste un outil pour aider les gens. On fixe l’objectif et on fonce. 
«En fait, je combats Bachar et le monde, mais de façon pacifique. J’ai toujours été contre les armes. On m’en a proposé pour me protéger quand je me déplace. J’ai refusé. Ce n’est pas à 53 ans et deux mois que je vais m’y mettre.  
«On est bloqué dans un coin, comme des rats. Ils font quoi dans ce cas ? Ils vous sautent dessus. Alors quand on est frappé avec des missiles Eléphant [de gros calibre, ndlr], quand les avions russes se baladent dans le ciel comme des fous, qu’ils balancent des bombes à souffle ou à fragmentation ou au napalm, et qu’on ne sait pas où aller… on finit par envoyer un obus sur Damas (contrôlé par régime). Alors là, c’est la fin du monde : si jamais il y a un mort, c’est le tollé. Alors que nous, démunis, nos enfants, nos femmes, nos hommes sont tués en nombre et personne ne réagit.
Confrontons maintenant ce qui précède avec le reportage réalisé in situ par les reporters de la chaîne RT France.

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Précision utile : dans la quasi-totalité des reportages, RT s'est appliquée à laisser audible la voix des personnes interrogées, se contentant d'afficher la traduction du discours, comme on peut le voir sur la dernière image.

Autant dire qu'à peu près tout ce que les médias "meanstream" nous racontent depuis des semaines sur la Ghouta orientale, relayé par quelques dirigeants occidentaux bien imprudents, pour rester poli (la vérité finissant toujours par se faire jour), n'était que foutaises et balivernes !

Ces gens étaient bel et bien séquestrées par les fameux "rebelles" si chers à Madame Kodmani et à ses comparses qui se prennent pour des journalistes, et face à l'émergence de la vérité toute crue, toute cette petite clique de désinformateurs professionnels devrait tout simplement se faire hara kiri, mais pour ça, encore faudrait-il qu'ils aient le sens de l'honneur !

Un qui ne doit pas l'avoir placé très haut, malgré son "serment d'Hippocrate", mais peut-être faudrait-il dire d'Hypocrite, c'est ce médecin qui ose tout : "la Ghouta, c'est pire qu'Alep !".
"Les aviations syrienne et russe se sont acharnées mardi sur une enclave rebelle proche de Damas. Médecin de guerre, le Pr Raphaël Pitti estime que cette campagne est la pire jamais menée par le régime. (...) Au moins 250 civils, dont près de 60 enfants, ont été tués depuis dimanche dans d'intenses bombardements, menés par le régime syrien et la Russie, sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale. "La journée d'hier a été une journée effroyable. Il y a eu plus de 137 attaques aériennes, 47 jets de barils à partir d'hélicoptères, 90 missiles tirés sur la zone de la Ghouta. Jamais les Syriens n'ont eu à supporter une telle attaque", déplore sur Europe 1 le professeur Raphaël Pitti, médecin de guerre, qui s'est rendu en Syrie plus de vingt fois."
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Où l'on a vu réapparaître le bobard des barils d'explosifs balancés depuis des hélicoptères, et que personne n'a toujours pu photographier une fois tombés au sol, alors même que tout le monde ou presque, même dans la Ghouta, dispose d'un smartphone ! (Lire)

Médecin au service des "djihadistes" et agent de propagande, nous on dit : "Bravo toubib !"

Extrait du courrier des lecteurs accompagnant l'interview de notre médecin :


Cette guerre n'a jamais été une guerre civile, c'est une guerre internationale. Dés 2011 les "rebelles" ont bénéficié d'un soutien occidental (notamment médiatique et financier) pour en finir avec le régime Syrien, trop allié à l'Iran et à la Russie au goût de nos dirigeants. Même Hollande a avoué face aux journalistes avoir livré des armes aux rebelles à partir de 2012 malgré l'embargo.... En même temps, en 2012, la Defense Intelligence Agency (une des dix-sept agences de renseignement US) produisait un rapport qui expliquait que les principales forces derrière les insurgés étaient les islamistes, et qu'on risquait de voir un état salafiste s'établir entre l'Iraq et la Syrie (ce qui s'est produit peu après). Ce même rapport soulignait que les rebelles étaient soutenus par les occidentaux, les pays du golfe, et la Turquie, et que le gouvernement était de son côté soutenu par l'Iran et la Russie. Ce rapport explosif a été déclassifié par l'ong judicial watch grâce à la loi FOIA, et n'a été médiatisé par presque personne (puisque ça ne va pas dans le sens de la "narrative" officielle..) : http://www.judicialwatch.org/wp-content/uploads/2015/05/Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10-final-version11.pdf Pour note, dés le début du conflit, et même lors du conflit en Libye, un politique Français (absent des médias,) appelait à la retenue et à respecter la souveraineté de chaque pays. Il s'agit de F. Asselineau de l'UPR, dont les arguments souvent pertinents ne sont hélas audibles qu'en conférences ou sur le site de son parti.


Lecture 01

Lecture 02


jeudi 22 mars 2018

Quand Johnny Hallyday s'engageait pour la lutte contre le... cancer


Je tombe, l'autre jour, sur l'information qui suit :


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On y apprend notamment ceci :
Au moment de l'enregistrement de ce message vidéo, Johnny Hallyday était déjà engagé dans un rude combat contre la maladie. Le soutien de sa communauté de fans lui paraissait alors essentiel dans sa noble démarche : "Venez nombreux car tous les bénéfices de cette soirée permettront de financer l'institut Rafael et une future maison du cancer et de l'après-cancer...
Je rassure tout le monde : c'est probablement la dernière fois que j'évoque feu Johnny Hallyday sur ce blog. Il est vrai que j'ai été le tout premier à taper sur l'ex-idole des jeunes fraîchement disparue. Rendez-vous compte ! Alors que de partout montaient les clameurs des fans éplorés, quelqu'un a osé s'en prendre à l'inconséquence d'un quidam pris en flagrant délit de mensonge, disons d'auto-parjure, dans la mesure où notre grand chanteur avait, face caméra, quelque part sur une piste africaine, juré ses grands dieux qu'il allait arrêter de fumer... (Lire). J'observe simplement que, depuis mon "papier", le monde entier a découvert dans quel univers de laisser-aller, de désinvolture et d'incohérences naviguait notre grand rocker. 

Le fait est que, si j'avais été un proche d'Hallyday, je l'aurais convaincu de tenir sa promesse : arrêter de fumer, voire ne pas s'adonner du tout à ce vice. Il se trouve simplement que dans ma famille, personne ne fume. 

Tiens, à ce propos, au sein de notre petite famille, basée quelque part, sur la côte atlantique africaine, il y a quelqu'un qui a eu 99 (quatre-vingt-dix-neuf) ans en février 2017, et qui a passé le cap des cent ans il y a quelques semaines. Par parenthèse, cette personne n'a jamais fumé.

Cent ans, dans un pays où l'espérance de vie des hommes frise les cinquante ans, celle des femmes culminant autour de 60. Autant dire que, dans ce pays, voire dans toute l'Afrique centrale, occidentale, australe, orientale..., les centenaires doivent se compter sur les doigts de la main.

Et je suis en mesure d'affirmer, ici, qu'une telle longévité ne doit rien au hasard. C'est, pour l'essentiel, une question de prophylaxie ! (1)

Cent ans, ça s'arrose, non !?

En ce qui me concerne, une pratique méthodique de la prophylaxie se traduit par zéro rhume sur les quatre dernières années (même pas en hiver !) ; et sur les trente dernières années, j'en suis à zéro bronchite (moi qui ai énormément toussé dans mon enfance), zéro gastro-entérite, zéro constipation, zéro mal de dos, zéro grippe (mais aussi zéro vaccination contre la grippe), zéro migraine (dont j'ai énormément souffert dans mon adolescence), zéro lunettes de vue... Le fait est que, là, maintenant, dans mon "armoire à pharmacie", hormis les préservatifs, le mercurochrome, le dentifrice et du sparadrap, il y a zéro médicament ; pas même une aspirine, substance dont j'ai été un intense consommateur dans mes jeunes années.

Et quand je pense, par exemple, à tous ces jeunes irresponsables, qui continuent de se laisser contaminer par le sida, encore maintenant, malgré les Sidactions, les festivals Solidays et autres campagnes vasouillardes à la télévision, je ne puis m'empêcher de penser : "Ah, les cons !" (Lire)

Mes condoléances aux enfants de Johnny Hallyday !


(1) Première condition pour vivre centenaire, ne pas prendre la mauvaise habitude de se "shooter" aux médicaments voire à quoi que ce soit de chimique. Et comme j'ai la ferme intention de franchir ce cap, disons dans quelques décennies, je m'y prépare activement... C'est ainsi que ma dernière visite dans le cabinet d'un médecin (hors dentisterie) remonte à 1997 et mon dernier passage chez un pharmacien à la mi- juillet 2014 (du sirop pectoral à 2,86 euros le flacon, que j'ai consommé à titre prophylactique après avoir passé trois jours entiers à avaler la poussière soulevée par les chevaux lors d'une compétition de saut d'obstacles). 


Comme on peut le constater, les sabots d'un cheval, ça soulève de la poussière, en fonction du sol et de la météo. Et quand vous avez des centaines de sabots sur un paddock...


Juillet 2014. Elle c'est Louise R... Ce jour-là, je croise le grand acteur français Jean R. en train de déguster une glace en compagnie d'une dame qui devait être son épouse. Bonjour Monsieur R., bonjour Madame ; dites donc, est-ce que Louise R. est une de vos parentes ? Bien sûr, rétorque Jean Rochefort, c'est notre fille !



Petit supplément :




mercredi 21 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 3/5


Vous connaissez la nouvelle ? Il paraît que de "grands" dirigeants occidentaux ont fixé une ligne rouge censée sanctionner toute velléité d'usage d'armes chimiques contre les populations civiles en Syrie.

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Ce qui amène un certain nombre d'observations :

1. Constatons, en passant, que les inventeurs de ces "lignes rouges" supposées protéger les populations civiles des attaques au gaz ne sont pas très au fait du droit international, lequel proscrit l'usage d'armes chimiques dans tous les cas, et pas uniquement contre des civils (cela concerne, en tout cas, les pays ayant ratifié les traités en vigueur, cf. l'OIAC. Lire) ! Cela dit, l'histoire récente nous a montré qu'on pouvait diriger un (grand) pays et être inculte en matière de droits : droit des peuples, droit international, de la propriété industrielle, des affaires, etc. 

Un exemple entre mille ? Arracher (!!!) un soi-disant accord sur le nucléaire iranien, moyennant des actes de piraterie économique comme la séquestration d'avoirs dont l'Iran devrait pouvoir disposer librement, le tout en se substituant à l'AIEA, seule habilitée à contrôler le respect par l'Iran de ses engagements en matière de prolifération nucléaire, constitue un ensemble de violations des droits de l'Etat iranien... Je renvoie ceux que ça intéresse à la théorie des vices du consentement, que l'on enseigne dans toutes les facs de droit du monde dès la première année ! En bon français, on ne signe pas un contrat sous la contrainte ; et ce fait justifierait largement qu'un jour prochain, peut-être, l'Iran dénonce purement et simplement le pseudo-accord sur le nucléaire qui lui a été imposé par qui vous savez !

2. Les inventeurs des lignes rouges susmentionnées ont simplement omis de nous expliquer pourquoi ces menaces ne s'appliquent qu'à la Syrie !? Par ailleurs, ils se gardent bien de préciser si ce qu'ils appellent des "représailles" ou une "riposte" (voyez le sens de ces mots dans un dictionnaire) vise un (seul) camp ou l'ensemble des camps en belligérance en Syrie ! 

En clair, on bombarde si l'on a la preuve que c'est (seulement) le camp de Bachar el-Assad, qui a fait le coup, ou l'on bombarde quiconque aura fait le coup ? Si l'on opte pour la première solution, cela signifie-t-il que si ce sont les "rebelles" qui ont usé de l'arme chimique, on ne bombarde pas ? Ce serait un formidable aveu, n'est-il pas ? de la collusion de nos "grands" stratèges avec les mercenaires qu'ils sponsorisent en Syrie !

3. Sur la capture d'écran ci-dessus, il faut bien comprendre que "USA accuses Syria..." veut dire que les Etats-Unis accusent le gouvernement syrien, pas les "rebelles"...

Lors de la réception de Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron a réitéré ses propos sur la "ligne rouge", en précisant bien qu'elle concernait les utilisateurs d'armes chimiques, quels qu'ils soient...
Comme pour Barack Obama, la menace de la ligne rouge en Syrie va-t-elle hanter Emmanuel Macron? Le 29 mai, alors qu'il est président de la République depuis deux semaines, le chef d'Etat français reçoit Vladimir Poutine au Château de Versailles. Devant le leader russe, le Président affirme que "toute utilisation d'armes chimiques (en Syrie) fera l'objet d'une riposte immédiate" de la France. "J'ai indiqué qu'une ligne rouge très claire existe de notre côté : l'utilisation d'une arme chimique par qui que ce soit", ce qui fera "l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français", explique-t-il. (source)
Dans les faits, lorsqu'on tend un peu l'oreille, il semble que les choses soient tout à fait claires, enfin, pas vraiment :

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Frapper les utilisateurs (quels qu'ils soient) d'armes chimiques contre les (seuls) civils , mais..., non, enfin, pas vraiment, c'est-à-dire qu'on frappera LA Syrie, entendez, le régime...

Voilà qui est clair, non ? Si ce sont les "rebelles" qui ont balancé les armes chimiques, on ne frappe pas !

Mais lisez donc ce qui suit : extrait d'un article paru sur le site de l'agence Reuters (2015) :
A confidential Oct. 29 report by the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW), a summary of which was shown to Reuters, concluded “with the utmost confidence that at least two people were exposed to sulfur mustard” in the town of Marea, north of Aleppo, on Aug. 21. 
“It is very likely that the effects of sulfur mustard resulted in the death of a baby,” it said. 
The findings provide the first official confirmation of use of sulfur mustard, commonly known as mustard gas, in Syria since it agreed to destroy its chemical weapons stockpile, which included sulfur mustard. 
The report did not mention Islamic State, as the fact-finding mission was not mandated to assign blame, but diplomatic sources said the chemical had been used in the clashes between Islamic State and another rebel group taking place in the town at the time. 
“It raises the major question of where the sulfur mustard came from,” one source said. “Either they (IS) gained the ability to make it themselves, or it may have come from an undeclared stockpile overtaken by IS. Both are worrying options.” (source)
Et voilà ! Cela fait des années maintenant qu'à peu près tout le monde sait que les "djihadistes" possèdent des armes chimiques, ce qui n'empêche nullement quelques nigauds de toujours insister sur la seule origine "gouvernementale" des substances chimiques utilisées en Iraq, Syrie, etc. (source)

En ce qui nous concerne, ça fait quelque temps que nous avons publié, ici même, l'image suivante, dénichée sur un site "djihadiste" sur lequel les mercenaires exposaient fièrement leur arsenal. (source)

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De nouveau, on s'interroge : mais à quoi peuvent bien servir les armées de conseillers censés assister nos "grands" dirigeants ?

Mais peut-être que nos "grands" dirigeants agissent en parfaite connaissance de cause, en encourageant implicitement, voire explicitement, les "rebelles" syriens de recourir aux armes chimiques, dès lors que les présumées lignes rouges ne concernent que le seul régime syrien !

Seulement voilà : par chance pour nous autres, il n'y a pas que les médias "meanstream", façon (pour la France, en tout cas) Libération, Le Figaro, Le Monde, France Inter, France Info, France 24, France Intox et autres officines gouvernementales ou privées spécialisées dans la désinformation massive.

Le fait est que ce qui suit n'a été repris par aucun "grand" organe occidental d'information. Il y est question de la découverte, par les forces régulières syriennes, d'un laboratoire de production d'armes chimiques et de leurs vecteurs (pour le transport) : des obus et des roquettes .  

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Körnerstrasse 34, D-2000 Hamburg... Importé d'Allemagne, donc.

Il reste maintenant aux autorités syriennes de faire expertiser ce laboratoire par les spécialistes de l'Agence Internationale contre la prolifération des armes chimiques...

Bien évidemment, tout cet arsenal chimique avait besoin d'être transporté sur zone par des roquettes ad hoc, avec fabrication maison des lanceurs...


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Mais, fort curieusement, voilà nos grands médias d'information subitement frappés de mutisme, à l'instar de quelques "grands" dirigeants occidentaux, adeptes de "lignes rouges".

By the way, soit dit en passant, serait-ce la découverte de ces sites de production d'armes chimiques qui a donné à certains l'idée de lancer, en catastrophe, l'opération Skripal, à Salisbury, histoire de créer un rideau de fumée destiné à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale de la collusion de certaines puissances occidentales avec les "rebelles" syriens, dont nous savons maintenant, de la manière la plus irréfragable, qu'ils sont derrière la totalité des attaques chimiques opérées en Syrie et injustement attribuées au régime de Bachar el-Assad ?

Rappelons quelques déclarations du président français :
Dans une interview au Figaro datant de juin dernier, Emmanuel Macron allait même encore plus loin : "Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d'être faible. Ce n'est pas mon choix. S'il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance, alors la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d'armes chimiques identifiés." (source)

Détruire les stocks d'armes ? En voilà une drôle d'idée ! Ne serait-ce pas plus judicieux de les faire expertiser par des spécialistes de la question ? Il faudra procéder à une traçabilité des matériels en identifiant les fournisseurs (ex. l'Allemagne), les commanditaires (qui a signé les chèques ?), etc. 

Détruire les stocks d'armes chimiques..., de si précieuses pièces à conviction ! Et puis, entre nous, bombarder des stocks de produits chimiques, avec tous les risques de voir ces substances toxiques se répandre dans l'atmosphère et contaminer des populations entières, je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent !

De toutes façons, il est trop tard ! À l'heure qu'il est, j'imagine que Assad et Poutine ont entrepris de mettre tout ce matériel en sécurité !

En attendant, j'en connais qui vont devoir présenter leurs plus plates excuses à Bachar el-Assad, pour l'avoir accusé à tort d'avoir usé de l'arme chimique contre son peuple... Et comme ces accusateurs imprudents ont conscience du poids des opinions publiques, j'imagine qu'ils vont mettre un point d'honneur à faire amende... honorable.

Oui, mais pour ça, il faut avoir un certain sens, voire un sens certain, de l'honneur...

Wait and see!