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dimanche 29 décembre 2013

François Hollande : un désastre français


Décidément, cet homme est une catastrophe !

Mâtin quel désastre !


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On résume la situation ?

Le ci-devant président de la République française, je veux dire le dernier monarque élu de la Cinquième République, s'en est allé faire des courbettes - ça se passe une fois par an - devant l'officine appelée CRIJF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) et il a sauté sur l'occasion pour se livrer à des allusions salaces ou à peu près sur l'Algérie.

Et là, on pense immédiatement : "Mais il est fou !". 

Le problème est qu'il n'est pas fou... C'est bien pire que ça ! Parce que, bien évidemment, ce triste individu ne connaît pas l'histoire récente de l'Algérie française, ni les rapports particuliers (!) entre Juifs et Arabes, et encore moins le rôle de l'officine citée plus haut dans la défense de la politique de colonisation juive en Palestine !

Alors, je vois bien qu'il y en a qui ironisent, se gaussent..., et découvrent, un peu tard, la nullité du guignol que les Français ont élu comme président, après avoir élu un autre guignol cinq ans plus tôt. 

En ce qui me concerne, je rassure tout le monde : il y a fort peu de chance que vous me voyiez consacrer encore un papier à ce triste individu. Il se trouve que, contrairement à pas mal d'autres, j'ai écrit ici, et plutôt dix fois qu'une, tout le mal que je pensais de cet apparatchik terne et gris... Mais bon, à l'époque, j'étais minoritaire ; notre homme cartonnait dans les sondages et l'emportait largement lors de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle...

Décidément..., pauvre France !

By the way, soit dit en passant, je suis toujours un peu estomaqué de voir le nombre de gens qui persistent à consulter un blog dont l'auteur est si souvent aux abonnés absents. Je tiens, donc, à féliciter tout ce petit monde... Mais à mon attitude, il y a de bonnes raisons : entre nous, pourquoi diable irai-je tous les jours sur l'Internet répéter les mêmes salades ?


Ce que j'ai pu écrire il y a un, deux ans voire plus est toujours valable aujourd'hui. Alors, pourquoi radoter ? Il va donc falloir que vous vous habituiez à me lire moins souvent, ce qui n'empêche pas les nombreuses consultations des archives...



Memento :

* archive 1

* archive 2




mardi 24 décembre 2013

Le dernier secrétaire ou la triste histoire de l'homme qui se prenait pour François Mitterrand

Respecte les femmes ; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.

(Précepte extrait du Code maçonnique, 1778)


"Moi je ne conseille, ni ne déconseille à personne de porter plainte quand il se passe un évenement de nature de violence personnelle. Donc si j'ai pu être là au courant d'un incident, je n'ai jamais formulé quoi que ce soit, un conseil ou une interdiction."

"Ce n'est pas au premier sécrétaire de l'époque de savoir ce qu'il y a lieu de faire lorsqu'il se passe un incident supposé ou réel."

"Je n'en sais rien, et ce que j'ai dit, et ce que je continuerai de dire : quand il y a une affaire personnelle, c'est devant les tribunaux que ca se passe et nulle part ailleurs."

Par ailleurs, interrogé par des journalistes, François Hollande a également déclaré :

"Huit ans après, une plainte est déposée par rapport à un incident supposé dont moi je n'ai pas connaissance dans le détail. (...) Sa mère, Anne Mansouret, avait évoqué un incident qui se serait passé, je n'en savais pas plus."

"Je tiens à dire que je n'ai jamais eu une plainte qui aurait été déposée auprès de moi. Pourquoi auprès de moi ? Comme premier secrétaire ? C'est pas le lieu auprès duquel on dépose plainte quand il se passe un incident", a-t-il ajouté.

"Moi je n'ai eu qu'une seule attitude par rapport à cet incident supposé : [dire que] s'il doit y avoir un dépôt de plainte, il doit se faire immédiatement", a-t-il poursuivi.

"Je veux absolument mettre un terme à toutes ces polémiques, rumeurs ou colportages", a-t-il ajouté, estimant que "cela commence à être absolument détestable".


lefigaro.fr

En 2003, Aurélie Filipetti racontait notamment à Anne Mansouret comment elle avait refusé de se rendre à un rendez-vous avec DSK, «à cette fameuse adresse» où Tristane Banon affirme avoir été agressée. 

Des e-mails entre les deux élues PS évoquent un homme «dangereux pour les femmes». La députée est entendue vendredi par les policiers en charge de l'affaire Banon-DSK.

Aurélie Filippetti se montre attentive à ses interlocutrices. Même si les choses «ne sont pas allées aussi loin» pour elle, précise-t-elle, elle répond dans la foulée: «Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes.» «Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si besoin», ajoute-t-elle. Puis, à l'attention de Tristane Banon et de sa volonté de se tourner vers la justice: «Transmettez-lui mes félicitations.»


Extraits du site pasidupes...

(...) Aurélie Filippetti tente de se donner le beau rôle :

"Je pense qu'aussi bien François Hollande que moi-même avons eu une attitude juste , digne et qui convenait face à quelqu'un qui se dit victime d'une agression sexuelle, à savoir conseiller à cette personne de porter plainte", a récité l'élue à l'issue de son audition, affirmant avoir dit ce dont elle se souvenait. La porte ouverte à toutes sortes d'oublis et omissions involontaires, donc.

La socialiste juge donc la plaignante.

La députée PS a également déploré des "fuites" sur l'enquête.

Elle a même le sentiment qu'elles viseraient à polluer la campagne de la primaire socialiste.

La presse n'a le droit d'informer qu'à la satisfaction du PS. "Le Figaro utilise des extraits de certaines dépositions pour tenter de polluer la campagne, notamment celle de François Hollande. Ça, je le déplore ", a polémiqué la transfuge des Verts au PS et de l'équipe Royal au clan Hollande.

Dans les courriels dont disposent les enquêteurs et dont Le Figaro révèle vendredi l'existence, Anne Mansouret avait écrit à Aurélie Filippetti: " Je souhaitais vous dire que ma fille cadette, âgée de 24 ans, s'apprêtait à déposer une plainte pénale contre un quinqua malheureusement étiqueté PS " dont les initiales sont " tristement célèbres ". Un langage codé dont tout le parti possède les clés !

Aurélie Filippetti répond : "Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes. Je pense qu'il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui."


lemonde.fr

François Hollande a été entendu à sa demande dans l'affaire Dominique Strauss-Kahn/Tristane Banon, mercredi 20 juillet. Il a dénoncé une "opération politique visant à mettre (son) nom dans la presse", mettant notamment en cause Le Figaro. A l'issue d'une brève audition par la police, il a menacé de se tourner vers la justice si on tentait de l'impliquer de nouveau. "Si je suis cité ou impliqué par qui que ce soit, et si quoi que ce soit est fait pour me mettre en cause, je me réserve la possibilité de poursuivre" en justice, a menacé l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, promettant dans un entretien à l'AFP accordé après son audition, "une grande fermeté" contre "toute manipulation politique".

Sur le fond, François Hollande a répété à l'AFP qu'il avait été "informé d'un incident" par Anne Mansouret. Mais "je n'ai pas eu de détails", a-t-il ajouté. "Mon rôle n'est ni d'encourager ni de décourager une plainte", a-t-il poursuivi. "Cette affaire ne me concerne pas, ni le PS", a-t-il insisté.


Hé ben dites donc ! Quel méli-mélo autour de cet "incident supposé" relaté par Tristane Banon !

Entre nous, quelqu'un peut-il me dire, là, ce que François Hollande a fait exactement ? Parce qu'à entendre ses déclarations, comme je les ai entendues dans radios et télévisions en juillet, et à lire ce qui en a été imprimé dans la presse, j'en suis venu à me demander si Hollande ne cherchait pas un peu trop à ressembler au benêt croqué par les marionnettes de Canal Plus ?

"Moi je ne conseille, ni ne déconseille, à personne de porter plainte quand il se passe un évenement de nature de violence personnelle. Donc si j'ai pu être là au courant d'un incident, je n'ai jamais formulé quoi que ce soit, un conseil ou une interdiction."


Admirez l'entourloupe : si j'ai pu être là au courant d'un incident...

Ça veut dire qu'il était au courant ou qu'il ne l'était pas ?

"Je n'ai jamais formulé quoi que ce soit, un conseil ou une interdiction."

Ah bon ?! Aucune formulation quelconque ? Mais alors, comment faut-il comprendre ceci ?

"Moi je n'ai eu qu'une seule attitude par rapport à cet incident supposé : [dire que] s'il doit y avoir un dépôt de plainte, il doit se faire immédiatement", a-t-il poursuivi.

"S'il doit y avoir un dépôt de plainte..., immédiatement...", donc il était au courant de faits suffisamment graves pour justifier une plainte. Enfin, c'est que, vous comprenez, Hollande ne sait pas trop lui-même :

Hollande a répété à l'AFP qu'il avait été "informé d'un incident" par Anne Mansouret. Mais "je n'ai pas eu de détails", a-t-il ajouté. "Mon rôle n'est ni d'encourager ni de décourager une plainte"... 

"Mon rôle n'est ni d'encourager, ni de décourager..."

Vous avez compris que François Hollande n'était pas François Mitterrand, même s'il se prend souvent, en meeting, à singer son mentor, avec ce tic consistant à s'accouder alternativement à gauche, puis à droite... Le fait est que, dans l'art du mensonge - protégé par l'infortuné Commandant Prouteau, entre autres gogos - Mitterrand était un as, comme il nous l'a montré lors de cette fameuse interview assurée par un journaliste belge, et l'autre qui lui explique en le regardant droit dans les yeux, que des écoutes téléphoniques à l'Elysée, non mais vous n'êtes pas sérieux, mon bon monsieur, et puis, au point où nous en sommes, je vais interrompre cette interview !

Et c'est là qu'on voit que la politique, c'est quand même un métier !

Non mais franchement, vous ne le trouvez pas pitoyable, Hollande ? Il faut dire que sans ses conseillers en COM lui soufflant des consignes, le politicard patauge dans la choucroute, allant jusqu'à dire une chose et son contraire.

François Hollande, c'est bien le gugusse qui voudrait devenir président de la République ?

Est-ce pour le sauver de la noyade qu'Aurélie Filippetti a choisi de voler au secours de celui qu'elle a décidé de soutenir en vue de la primaire ? Et là, on pense : "Pauvre Mademoiselle Filippetti !"

Je pense qu'aussi bien François Hollande que moi-même avons eu une attitude juste, digne et qui convenait face à quelqu'un qui se dit victime d'une agression sexuelle, à savoir conseiller à cette personne de porter plainte", a récité l'élue.

Donc, si j'ai bien compris Filippetti, l'attitude juste et digne est celle qui consistait à conseiller Banon de déposer plainte, et ce, d'autant plus que Filippetti, dans un premier mouvement - et c'est là qu'elle est crédible - motive son geste, montrant par-là même qu'elle avait trouvé Banon tout à fait crédible :

"Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes. Je pense qu'il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui."

Je dois dire qu'à ce stade du récit, j'avais trouvé Aurélie Filippetti tout à fait honnête, elle qui ne pouvait en rien être tenue pour responsable de l'inconsistance des familiers de Tristane Banon, dont la mère, Anne Mansouret, aurait mérité le pompon de l'incohérence !

Malheureusement, derrière la femme, la féministe sans doute, et aussi la quasi-victime de l'autre pervers, qui dit ne plus vouloir se retrouver seule avec lui nulle part, donc, derrière la Filippetti qui agit en conscience en donnant à Banon le bon conseil, il y a maintenant la politicienne, alliée de François Hollande, dont elle va constater de façon dévastatrice l'inconsistance et la duplicité.

Et là, on se redit tout bas : "Pauvre Aurélie Filippetti !"

Mais on se dit aussi, au même moment, que la France est un bien pauvre pays, qui manque si cruellement d'analystes politiques !

Parce que voilà des semaines, voire des mois, qu'on nous bassine avec celui qui est, comme par enchantement, devenu le favori des sondages à gauche, sans que personne n'analyse rien !

Même pas sous-secrétaire d'État ! Bon, député, président de Conseil général, mais quand même : même pas le moindre sous-marocain ministériel, c'est un peu juste non ?

Ségolène Royal a dû faire rire pas mal de monde quand elle a évoqué l'absence de propositions fortes émanant de François Hollande au cours des trente dernières années. Pour ma part, je me contenterai du Premier Secrétaire du Parti Socialiste durant une décennie.

Et moi de me demander ce que Hollande avait bien pu faire de concret au poste de premier secrétaire du P.S. Mais lui-même ne semble plus trop le savoir : 

"Mon rôle n'est ni d'encourager, ni de décourager..."

On a compris que Hollande était un adepte de l'immobilisme, mais ça, ce n'est pas un scoop ! Mais il y a plus grave, lorsque l'ex-premier secrétaire d'un parti de gauche déclare ceci :

"Je n'en sais rien, et ce que j'ai dit, et ce que je continuerai de dire : quand il y a une affaire personnelle, c'est devant les tribunaux que ca se passe et nulle part ailleurs."

Devant les tribunaux et nulle part ailleurs...

Non, mais vous avez lu ou entendu ça ?

Il y a là un avocat, le dénommé Robert Bourgi, qui se voit convoqué par le barreau pour s'expliquer sur des questions de déontologie. Parce que les avocats, comme les médecins, les magistrats..., les jurés d'assise, etc., sont soumis à quelque chose qui s'appelle la DÉONTOLOGIE, un mot dont François Hollande ignore visiblement tout.

Ce qui explique pourquoi j'ai fait chou blanc lorsque j'ai entrepris de rechercher un page "déontologie" sur le site du Parti socialiste.

Question : un escroc ou un violeur peut-il être membre du parti socialiste ? Et c'est écrit où que c'est interdit ?

Nous avons eu, donc, dans l'ordre ou le désordre, Mitterrand, Jospin, Emmanuelli, Hollande, Aubry, et maintenant Désir, par intérim, tous Premiers secrétaires, et aucun pour initier un quelconque code de déontologie, pas même Arnaud Montebourg, qu'on croyait pur et dur et dont on attendait monts et merveilles lorsqu'il a été chargé de la modernisation du parti.

Donc, pas de déontologie chez les socialos ! Prenons Mitterrand. Vous imaginez le PS, sous Mitterrand, édictant le principe interdisant à l'un de ses membres d'entretenir un deuxième bureau (maîtresse et enfant adultérin) aux frais du contribuable ?

Quant à Emmanuelli, il a bien été condamné, ès qualité, pour des histoires de financement occulte de parti politique. Alors, imagine-t-on ce grand donneur de leçons d'Emmanuelli instaurant une interdiction du financement occulte du parti dans un code de déontologie ?

Et Rocard ? N'entend-on pas, ici ou là, qu'il fait partie des gens de gauche qui auraient bénéficié de l'argent sale des Bongo et autres Sassou Nguesso ?

On comprend mieux, dès lors, que personne au PS n'ait émis l'idée d'instaurer un quelconque code de déontologie...

Imaginons maintenant qu'en 2003, en réaction aux confidences de Banon et de sa mère, le premier secrétaire de l'époque ait réagi comme on aurait pu l'attendre d'une personne responsable et ait entrepris de faire inscrire, noir sur blanc, dans les statuts du PS, que les violeurs et autres harceleurs de femmes n'auraient pas leur place au parti, y aurait-il eu une affaire du Sofitel de New York ?

Mais qu'est-ce que je raconte ? C'est pourtant clair, non ? Il suffit d'entendre Hollande qui, alors même qu'il n'est plus au premier secrétariat, n'en déclare pas moins ceci :

"Ce n'est pas au premier sécrétaire de l'époque de savoir ce qu'il y a lieu de faire lorsqu'il se passe un incident supposé ou réel."

Pourquoi auprès de moi ? Comme premier secrétaire ? C'est pas le lieu auprès duquel on dépose plainte quand il se passe un incident"...

"Mon rôle n'est ni d'encourager ni de décourager une plainte", a-t-il poursuivi. "Cette affaire ne me concerne pas, ni le PS", a-t-il insisté. 

Cette affaire ne me concerne pas, ni le PS. Et là, on se dit : "Fichtre, diantre !" Et l'on s'étonne du silence du premier secrétaire par intérim, qui voit un candidat à la primaire parler au nom du parti, on se demande sur la base de quelle délégation !

Et puis, tout d'un coup, les ennuis de Georges Frêche vous remontent en mémoire...  

Il se trouve que, pour des déclarations qui ne lui ont valu aucune condamnation pénale ni civile, Georges Frêche va être mis à l'Index par le parti socialiste ; oui, mais sur la base de quel code de déontologie ?

Ça...


À suivre...

samedi 7 septembre 2013

François Hollande et le syndrome marseillais


Chers amis internautes qui ne connaissez pas la France, sachez que Marseille, la deuxième ville du pays, connaît en ce moment une véritable épidémie de meurtres - on en est à quinze depuis le début de l'année - touchant généralement des hommes jeunes à très jeunes. Le dernier en date - au moment où j'écris ces lignes - n'est autre que le fils du manager de l'équipe de football locale.

Imaginez le fils du manager du principal club de football de...  Liverpool, Hamburg, Bologna, Bilbao se faisant tirer comme un lapin par des gangsters !

Mais il n'y a pas que ça : une des dernières attaques survenues à Marseille concernait un jeune homme massacré par un groupe d'autres jeunes, dont l'un a dû se blesser dans la bagarre est est allé se faire soigner dans un hôpital, dont le groupe n'a pas hésité à agresser le personnel soignant qui avait commis l'inimaginable bourde de leur demander leurs papiers !

Ben oui, quoi, pour consulter un médecin ou acheter des médicaments dans une pharmacie, on vous demande votre carte d'affilié à la sécurité sociale. Enfin, c'était le cas jusqu'à présent !

Mais il y a eu aussi, et pas qu'à Marseille, des jeunes sortant d'une discothèque et furieux du traitement qu'ils y avaient subi, qui sont rentrés chez eux pour revenir à la discothèque avec une kalashnikov...

Il arrive assez souvent, à Marseille et ailleurs, que des bandes rivales se massacrent littéralement pour un regard de travers, ou à cause d'une histoire de filles. Un véritable massacre de ce type a eu lieu il y a quelques mois dans une banlieue de Grenoble. Pour ceux que ça intéresse, c'est non loin des stations de ski de Chamonix ou Val d'Isère.

Vous vous demandez sans doute ce qui m'a inspiré le titre ?

Ben c'est tout simple : à l'instar de nos jeunes loubards des quartiers chauds, capables de se tirer une balle dans le coeur ou la tête juste à cause d'un mauvais regard, nous avons là un Président de la République, qui nous parle d'aller "punir" Assad, et qui ne connaît apparemment rien d'autre en matière de règlement des litiges que les canons et les missiles.

À cela, les férus d'histoire internationale me feront observer que ce n'est pas vraiment nouveau.

Pensez aux guerres de l'Opium, qui ont vu l'empereur de Chine arraisonner des cargaisons d'opium importées depuis l'Inde par des narcotrafiquants soutenus par la couronne britannique. Eh ben, la France et l'Angleterre ayant décidé de faire de la Chine une zone de libre distribution de l'opium ont volé au secours des narcotrafiquants, ce qui s'est traduit par la destruction, entre autres - il y eut plusieurs "guerres de l'opium" !, du palais d'été de l'empereur, et a débouché sur le fameux traité de Nankin, qui vit Hong Kong passer sous contrôle britannique pour plus d'un siècle (à l'origine, il était question de perpétuité !).

The Government of Her Britannic Majesty having been obliged to send out an expedition to demand and obtain redress for the violent and unjust proceedings of the Chinese High Authorities towards Her Britannic Majesty's officer and subjects, the Emperor of China agrees to pay the sum of Twelve Millions of dollars, on account of the expenses incurred; and Her Britannic Majesty's Plenipotentiary voluntarily agrees, on behalf of Her Majesty, to deduct from the said amount of Twelve Millions of dollars, any sums which may have been received by Her Majesty's combined forces, as ransom for cities and towns in China, subsequent to the 1st day of August, 1841.

Nous croyions être définitivement débarrassés de ces moeurs impérialistes relevant de régimes qu'on qualifiait autrefois de coloniaux.

Et voilà que des agités, des apprentis dirigeants, de soi-disant "grands de ce monde", à qui on donne du "Monsieur le Président", voudraient nous ramener quelques décennies voire siècles en arrière : l'agression en Syrie ne sera finalement que la cinquième expédition "punitive" à laquelle seraient mêlés des soldats français au cours de la dernière décennie, avec l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, la Libye et le Mali.

Nous avons là une forme de psychopathie qui ne dit pas son nom, et qui voit des gens à qui on donne du "Monsieur le Président" passer le clair de leur temps à envoyer des soldats envahir le territoire des autres.

Pour mémoire, la France n'a été envahie ces derniers temps par aucun soldat afghan, ni ivoirien, ni libyen, et que je sache, aucun obus syrien ne s'est jamais abattu sur le sol français.

Le fait est qu'avant d'aller expliquer aux loubards de Marseille et d'ailleurs que ce n'est pas bien de se massacrer à coups de Kalashnikov juste pour un mauvais regard ou pour un refus de cigarette, certains "Monsieur le Président" seraient bien inspirés de donner l'exemple !

Pour finir, je rappellerais volontiers à quelques "présidents stagiaires" que depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les gros bras occidentaux ont mené une multitude de guerres au sein du Tiers-monde, qu'ils ont toutes perdues politiquement, et ce, malgré la supériorité des armes. Demandez donc aux responsables de l'armée américano-israélienne qui occupe actuellement la Palestine et le Golan combien ils ont perdu d'officiers supérieurs au Sud Liban (je ne parle pas des soldats, seulement des officiers supérieurs !). Quant à la France, il faut croire que certains guignols ont déjà oublié la fameuse cuvette de Diên Biên Phu ou le retour  en catastrophe des Pieds Noirs d'Algérie !


N.B. Pour mémoire, à l'époque de l'expédition criminelle franco-britannique vers la Chine, il s'est trouvé un homme pour dénoncer l'ignominie : Victor Hugo, dont le "J'accuse"  reste un des plus grands pamphlets de l'histoire politique.

Vous savez quoi ? La France manque cruellement de personnalités de la trempe de "Victor Hugo" !



mardi 27 août 2013

Pourquoi Hollande va y regarder à deux fois avant de nous (re)faire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein...


Comme un cinglant aveu !

"Ce conflit a déjà fait plus de cent mille morts et se propage désormais à l'ensemble de la région, au Liban par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l'afflux des réfugiés, en Irak par le déchaînement de violences meurtrières", a souligné M. Hollande. Pour le président de la République, ce conflit menace "aujourd'hui la paix du monde". Aussi, a-t-il poursuivi, "j'ai décidé d'accroître notre soutien militaire à l'opposition syrienne", rappelant que "la France fut la première à reconnaitre la Coalition nationale syrienne comme représentante légitime du peuple syrien".

Déclaration de François Hollande, président de la République française, telle que rapportée par lemonde.fr.

On ne saurait être plus clair !

Seulement voilà : ce "soutien militaire", qui ne s'est jamais démenti depuis des mois, malgré les attentats à la bombe, malgré les enlèvements de prêtres, malgré les persécutions de chrétiens, malgré les actes de cannibalisme diffusés sur Internet, cette aide, donc, a fini par créer chez les mercenaires internationaux officiant en Syrie un véritable sentiment d'impunité qui en dit long sur les vrais auteurs du dernier gazage près de Damas. Ce sentiment d'impunité, en voici un des résultats : ci-dessous, un lanceur d'obus chimiques, en anglais : "home made", autrement dit : de fabrication artisanale.

Et ces engins "home made" ont précisément tué des civils non par centaines mais par milliers en Syrie, notamment dans les camps palestiniens, ce que les enquêteurs de l'ONU vont bien finir par apprendre, malgré le silence assourdissant d'une presse internationale en pleine décomposition !

Seulement voilà : il y a désormais l'Internet !

Mai 2013. Voilà ce que l'Obamafia internationale espère pouvoir tenter de dissimuler aux regards, en torpillant l'enquête onusienne en cours. Mais cette fois, ça va être plus difficile !

Il se trouve simplement que ce sont des obus du même acabit qui se sont abattus sur la banlieue de Damas il y a une semaine.

Et on en connaît les sponsors ! 

Est-ce pour cela que les parrains internationaux de l'Obamafia semblent brusquement pris de panique et s'imaginent pouvoir nous refaire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein, ou des dizaines de milliers de morts de Kadhafi ?

Aller bombader la Syrie, pour faire disparaître des pièces à conviction compromettantes ?

Trop tard !

En tout cas, s'il lui venait l'envie, à son tour, de nous prendre pour des cons, le capitaine de pédalo pourrait bien être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause d'"impeachment" décidé par le peuple et motivé par une condamnation pour complicité voire pilotage (parrainage) de crime contre l'Humanité.

L'Obamafia tremble ; comme on la comprend ! 





Post Scriptum


Bon, je vais peut-être me répéter mais je ne suis pas vraiment  un forcené de l'auto-contemplation, puisque je peux passer des mois sans consulter un seul de mes blogs. Mais enfin, bravo à ceux qui trouvent néanmoins quelque intérêt à ma prose... Voyez ci-dessous :




Date : 3 septembre 2013 au matin. J'ai la curiosité de taper quelques mots-clés dans un moteur de recherche bien connu, et voilà ce que je découvre, à savoir que, sur 1.2 million de réponses, je suis positionné sur les deux premières pages, parmi les Huffington Post, Libération, Nouvel Observateur, Le Point... et autres sites de grands médias. 

Je sais bien que le "page-ranking", ça va, ça vient, en fonction des mots-clés et de l'actualité. Il se trouve simplement que je ne paie pas un centime pour me faire classer ! De même que je n'affiche aucun compteur de visites car je trouve ça débile : c'est comme si MacDonalds prétendait être un meilleur restaurant que Boccuse, tout simplement parce qu'il aurait plus de clients ! 

Voilà en tout cas qui vous rend tout à fait humble, mais surtout, vous oblige à faire preuve de rigueur dans ce que vous osez présenter à un public aussi nombreux.

Ben bravo, messieurs-mesdames les internautes, et surtout, ne nous laissons plus couillonner comme au temps des Staline et autre Goebbels !

dimanche 25 août 2013

Gaz sarin en Syrie : que savaient Hollande et Fabius ?



Commençons par féliciter les valeureux internautes qui me font l'honneur de visiter ce blog bien plus souvent que je ne le fais moi-même. La raison de cette rareté ? Contrairement à pas mal de gens, je ne passe pas mon temps sur l'Internet ! Et puis surtout, il me semble que ce que j'ai écrit il y a plusieurs mois tient toujours, non ? Alors pourquoi devrais-je me répéter, au risque de radoter ?

Vous savez quoi ?

François Hollande sera peut-être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause de destitution.

Rien que ça !

Vous croyez que je plaisante ?

Ce qui vient de se produire en Syrie est d'une exceptionnelle gravité : le massacre de sang froid de femmes et d'enfants, j'allais dire "sans défense", mais ce serait un pléonasme.

Ces gens ont été massacrés de sang froid, et contrairement aux balivernes proférées par François Hollande, la probabilité que ce soient les troupes régulières qui aient réalisé ce massacre est à peu près nulle.

Autant dire que ce sont les marionnettes manipulées par les Occidentaux qui sont derrière cette ignominie. Et l'on comprend la panique qui s'est emparée de leurs parrains !

Entre nous, tous ceux qui connaissent ce blog connaissent le peu de considération que m'inspire l'actuel président français, cet apparatchik terne et gris parvenu, on ne sait trop par quel concours de circonstance - oh que si, on le sait très bien ! - à chausser des pantoufles bien trop grandes pour lui : je veux parler des savates abandonnées au pied de la cheminée par l'inventeur - bonapartiste - de la Cinquième République française.

Il se trouve que, depuis quelques jours, l'apparatchik terne et gris, ainsi que son âme damnée, le ci-devant ministre de la propagande, s'agitent frénétiquement autour de cette fameuse attaque chimique dans la banlieue de Damas.

24.08.2013. Soupçons d'attaque chimique en Syrie : F. Hollande appelle l'ONU à se rendre sur les lieux (gouvernement)

25.08.2013. "Tout conduit à considérer le régime syrien comme le responsable" de l'attaque chimique de mercredi (F. Hollande)

Voilà les Français dotés d'un président de la République "extra-lucide" !

À moins qu'il n'y ait une autre explication à cette agitation.

J'ai déjà posé la question ailleurs : que savaient Hollande et Fabius des préparatifs, par les mercenaires qu'ils manipulent et équipent au grand jour, d'une attaque au gaz dans la banlieue de Damas ?

Voilà ce que pourrait leur demander une commission d'enquête, si la France avait été une vraie démocratie, à moins qu'ils aient à s'expliquer devant la Haute Cour, pour... complicité de crime contre l'Humanité !

La question est maintenant de savoir si les élus de l'opposition de droite auront des couilles pour, au minimum, convoquer une commission d'enquête parlementaire sur l'implication de la France dans la réalisation de ce crime ignoble commis de sang froid sur des populations civiles en Syrie.