Psychopathologie du crétin. Moron's psychopathology

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Il est une catégorie d'individus dont la France s'est fait une spécialité. On les appelle des "philosophes". Traditionnellement, cette catégorie comprend des figures antiques comme les Socrate, Platon, Démocrite... Plus récemment, on a inventé, et c'est en cela que c'est une spécificité française, une catégorie de gens baptisés "nouveaux philosophes", en fait de bien piètres déclamateurs de phrases fort prisés par les médias, et de ce fait, installés au sommet de ce qui est censé constituer l'intelligentsia.

Le fait est que ces "nouveaux philosophes", qui sont d'abord et surtout des "nouveaux philologues" : des amoureux du discours, n'ont strictement rien inventé ni formulé de bien original, sinon des positions essentiellement politiques et allant toujours dans le même sens, celui d'un anti-communisme mal digéré, qui s'est enrichi, depuis, d'une israélophilie militante teintée, on l'imagine aisément, d'un anti-islamisme particulièrement virulent.

Et il faut bien admettre que le plus médiatisé de ces "nouveaux philologues" reste l'inénarrable Bernard-Henri Lévy, qui s'est démené comme un beau diable pour obtenir la libération d'une femme iranienne reconnue coupable de meurtre sur son mari. Mais comme, visiblement, la croisade pro-Sakineh semble avoir fait long feu, voilà notre agité du bocal parti pour une nouvelle croisade, bien plus criminelle, celle-là, aux côtés d'insurgés dont on nous dit qu'ils sont copieusement infiltrés - je vous le donne en mille - par des islamistes de la pire espèce : des alliés d'Al Qaeda implantés dans l'est de la Libye !

Voir le très israélophile Lévy aux côtés des très israélophobes militants d'Al Qaeda Maghreb Islamique, la chose pourrait paraître fort hilarante, si elle n'était pas proprement tragique.

Depuis le début de la croisade de monsieur Lévy, le chef militaire des harkis de Benghazi a été assassiné par des gens de son propre camp. On comprend la panique qui s'est emparée du camp des croisés occidentaux.

Mais qu'à cela ne tienne ! Il faut communiquer, conformément à une méthode popularisée, de son temps, par Josef Goebbels.

Donc, Monsieur Lévy communique : Kadhafi va tomber !, lance-t-il en prenant ses désirs pour des réalités.

Source : le parisien

Bigre, fichtre, diantre !

Souvenez-vous : le même Lévy plastronnait un soir, à la télévision française, pour y expliquer le bon usage de la "no fly zone" instaurée par la résolution onusienne 1973... Source.

Laquelle résolution onusienne n'évoquait nulle part un quelconque départ de Kadhafi. 

Mais, surtout, ce pauvre crétin de nouveau philologue semble prendre un plaisir tout particulier à faire la guerre avec le sang d'autrui. Ne l'a-t-on pas entendu, il y a peu, déclarer qu'avec un peu d'armes, les gens de Misrata pourraient atteindre Tripoli en quelques jours ? Source

Mais au fait, si vous suivez les "news", vous avez dû apprendre par Le Monde, Le Figaro, Libération, Jeune Afrique, CNN, Al Jazeera et tutti quanti, que les rebelles avaient repris la ville de Brega ?! (Source01 - Source02) Ha ! Ha ! Ha ! 

Aux dernières nouvelles, Brega n'est toujours pas tombée entre les mains des rebelles ! Mais au fait, pourquoi diable les rebelles et leurs parrains de l'OTAN ont-ils besoin de batailler pour reprendre des villes qui devraient logiquement se soulever contre l'occupation qui leur est imposée par les troupes du dictateur ? Vous ne trouvez pas ça étrange que les criminels de l'OTAN et leurs supplétifs de Benghazi se donnent autant de mal pour faire tomber un dictateur tellement détesté par son peuple, à en croire la propagande ?

Il est vrai que le crétin adore faire la guerre avec le sang des autres ! Ce qui explique que depuis plusieurs mois, le crétin Lévy se batte contre Kadhafi par larbins interposés, c'est tellement plus facile. Un autre de ses compères a été plus courageux, Régis Debray, qui a risqué sa peau dans la jungle amazonienne aux côtés de Che Guevara. Non mais, vous voyez Lévy prenant le risque de salir sa chemise blanche dans le désert libyen ?

Voici quelque temps que les nouvelles du front de Benghazi ne sont pas bonnes du tout, notamment depuis l'assassinat du traître Younes par ses propres comparses. Ce qui n'a pas empêché certain crétin de se raccrocher aux branches. On appelle ça la méthode Coué.

Entre nous, comment ne pas être admiratif devant cette formule : Kadhafi va tomber ! C'est comme si l'on avait dit aux Egyptiens, il y a quelques mois : Mubarak va tomber ! Ou aux Tunisiens : Ben Ali va tomber ! 

Oui, Ben Ali et Mubarak sont bien tombés, et alors ? Le bonheur règne de nouveau en Tunisie et en Egypte ?

Le propre du crétin c'est toujours de confondre structure et conjoncture et de croire qu'on règle des questions structurelles comme celles relatives à la démocratie ou à la dictature à coup de solutions purement conjoncturelles comme le simple départ d'un dictateur éventuel.

Il faudrait donc expliquer à ce crétin de pseudo-philosophe, et à d'autres de son camp, que les hommes ne font que passer mais que les sociétés restent, les hommes n'étant que des entités conjoncturelles : ils vieillissent et meurent, tandis que les sociétés sont des organisations faites pour durer. Il ne suffit donc pas de changer un homme pour régler les problèmes de toute une société, et surtout pas de faire passer celle-ci d'un état de dictature à un état de démocratie, alors même qu'on nous raconte, par ailleurs, que Kadhafi est là depuis 42 ans !

Imagine-t-on quelqu'un déclarer, entre 1933 et 1945 : Hitler doit partir ? Faut-il être stupide pour croire que le seul départ d'Hitler d'Allemagne eût pu suffire à régler la question du nazisme, ce régime tentaculaire qui reposait sur la mise sous coupe réglée de toute une société, sur tous les plans : administratif, législatif, judiciaire, éducatif ?

Imagine-t-on, donc, que le seul départ d'Hitler eût pu suffire à régler la question de la nazification de la société allemande entre 1933 et 1945, de son système judiciaire, de son administration, de son armée, de sa police, de sa jeunesse (hitlérienne), etc ?

En clair, en s'accrochant à ce point à la seule question du  départ de Kadhafi, les guignols de la coalition occidentale ne reconnaissent-ils pas leur déroute, en se contentant de réclamer à corps et à cris l'effacement d'une seule personne, faute d'obtenir l'éradication d'un régime - administratif, militaire, policier, judiciaire... - mis en place par Kadhafi depuis quatre décennies ?

Kadhafi doit partir !, c'est la devise de pauvres crétins qui ont compris qu'ils avaient perdu la guerre en Libye, et qui en sont à se contenter de réclamer à leur vainqueur une petite faveur : S'il te plaît, Kadhafi, quitte le pouvoir ou en tout cas, fais juste semblant de t'en aller, pour que nous ne perdions pas complètement la face !

Le fait est que ces misérables criminels sentent qu'ils vont, bientôt, devoir rendre des comptes à la communauté internationale, la vraie, pour l'ensemble de leurs crimes dans un pays souverain, qu'ils ont tenté de détruire sciemment, pour y installer au pouvoir des fous furieux (cf. 38 agents spéciaux américains et afghans morts dans un crash d'hélicoptère provoqué par une roquette d'Al Qaeda ces derniers jours. Source 01 - Source 02).

Le fait est qu'il va bien falloir qu'Obama et ses supplétifs rendent des comptes aux familles de tous ces soldats massacrés par Al Qaeda et ses alliés en Afghanistan, au moment même où Américains et Européens aident d'autres alliés d'Al Qaeda à prendre le pouvoir en Libye. 

Quant à Bernard-Henri Lévy, gageons que si sa prédiction (Kadhafi va tomber) ne se réalisait pas, il n'aurait d'autre issue que de se faire hara kiri, prenant exemple sur le code d'honneur des samouraïs. Mais ça, c'est un voeu pieux ! Aucune chance que Lévy se fasse jamais hara kiri.

Il faut dire qu'en japonais, "samouraï" veut dire "celui qui a des couilles" !

Cocu mais content ?

Mais d'où me vient donc cette curieuse impression que Henri Emmanuelli a une belle tête de cocu, je veux dire de cocu politique. Il n'est que de regarder la triste mine qu'il affiche, notamment à cette..., comment déjà ?, fête de la Rose ? Ça pour une fête, ce fut une fête !

... "On nous a fait la même chose avec Ségolène Royal en 2007. La vérité, c'est qu'à gauche, c'est Martine Aubry la plus populaire."

Ce pauvre Emmanuelli ! Devoir s'abriter derrière la popularité supposée de Martine Aubry ! Parce que lui-même n'est pas populaire ? Quant à elle (Aubry), elle est populaire depuis combien de temps ? Je pense à cette élection législative perdue en 2002 dans son "fief" lillois. Tout comme je me remémore la manière, pas très sportive, je veux dire pas très courageuse, avec laquelle elle a capitulé en 2007.

Source : lefigaro.fr :

Martine Aubry avait été battue au cours de la dernière élection en 2002 dans la 5e circonscription, qui s'étend sur des communes de la banlieue sud de Lille, en dehors de la ville. Les 3e et 4e sont détenues par l'UMP.
Le maire de Lille avait demandé à se présenter dans la 2e circonscription (Lille-est), dans laquelle le député PS sortant Bernard Derosier – également président du conseil général du Nord – s'est à nouveau porté candidat avec le soutien de la plupart des responsables socialistes nordistes.
Le vote des militants devrait donc selon toute probabilité désigner le 14 juin Bernard Derosier. Selon Gilles Pargneaux, «il ne semble pas que ce vote puisse être contredit par une décision autoritaire» du bureau national du PS, qui a le dernier mot sur cette question. Martine Aubry a toujours souligné qu'elle ne souhaite pas être candidate hors de sa ville, car elle ne fait «pas partie de ceux qui cumulent les mandats pour les cumuler».

Je dois avouer que je n'éprouve aucune animosité personnelle à l'égard de Martine Aubry, moi qui ne suis pas socialiste. J'estime simplement, sur la base de faits incontestables, qu'elle n'est pas taillée pour le costume que d'aucuns aimeraient la voir porter, à savoir celui de président(e) de la République. Je me contente, pour affirmer cela, d'observer son comportement plus que défaitiste lors des législatives de 2007, où elle a eu simplement la trouille d'aller au combat, en récupérant, par exemple, le siège qu'elle avait "offert" à l'UMP en 2002. Par ailleurs, que dire de la méthode consistant à lorgner sur une circonscription facilement gagnable, car détenue par un collègue socialiste ? À qui Martine Aubry et ses zélateurs vont-ils faire croire qu'une personnalité de premier plan, qui se dégonfle dans une petite course de 1500 mètres, face à un élu lambda de l'UMP, serait la plus qualifiée pour affronter le marathon d'une élection présidentielle ?

Quant à l'autre champion, le grand vizir basé à Washington, il me semble qu'il a quelque peu tremblé avant le second tour de la législative de 2007, face à une Sylvie Noachovitch qui s'est avérée bien plus coriace que prévu. En tout cas, les Sarcellois se souviennent encore du passage de Ségolène Royal pour y soutenir ce pauvre Dominique Strauss-Kahn !

Car, pour sa part, et quels que soient ses défauts, que j'ai, moi-même, tancés ici, force est de reconnaître que Ségolène Royal est d'une toute autre trempe, qui, pour sa première confrontation électorale, s'en est allée arracher à la droite une circonscription réputée ingagnable, le tout, avant de gagner la région Poitou-Charentes, un fief de Jean-Pierre Raffarin !

Dans ces conditions, vouloir faire passer Ségolène Royal pour une nunuche ou une incompétente, je veux bien, mais sur quelles bases, quand je vois qu'elle est la seule des "grands" candidats socialistes à avoir toujours démontré qu'elle n'avait pas peur de l'adversité. Allez demander à Dominique Bussereau ou à Jean-Pierre Raffarin si Ségolène Royal est une bécassine.

Mais revenons à notre "cocu" des Landes. Tout le monde voit bien qu'il y a bisbille entre Aubry et Strauss-Kahn, lesquels, contrairement à d'autres, sont conscients de la puissance de frappe de Ségolène Royal, laquelle, du reste, a déjà envoyé Strauss-Kahn au tapis ! Du coup, comment ne pas être attendri devant la sollicitude toute mielleuse avec laquelle Henri Emmanuelli entoure cette brave Martine Aubry, en feignant de reconnaître qu'il y a anguille sous roche ?

Question : il fait comment, le bon Emmanuelli, le jour où il apprend que Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn ont bel et bien conclu un pacte anti-Royal ? Il saute au plafond de joie, ou il se fait hara-kiri ?

Wait and see!

P.S. Tout cet émoi était parti d'une déclaration de l'ex-fabiusien Claude Bartolone. Le pauvre homme, orphelin de son parrain, Laurent Fabius, se retrouve dans la position de ces gens qui ne savent pas faire autrement que de retrouver leurs vieux réflexes de... larbins ! Donc, le voilà au service de..., de qui déjà ? Strauss-Kahn, l'ennemi intime de Fabius ? Martine Aubry, dont on ne sait pas trop si elle ne va pas encore se dégonfler, comme en 2007, à Lille ?

Mais il y a un élément qui pourrait expliquer la fébrilité, voire la panique subite qui s'est emparée de Claude Bartolone. Il se trouve que, quelques jours plus tôt, il était passé par la fête de la fraternité de Ségolène Royal. Et là, il a dû être proprement subjugué par l'enthousiasme et l'allégresse des militants de Désirs d'Avenir, et Bartolone de se dire : "Hou la la, c'est qu'ils ont la pêche par ici ; le problème c'est qu'on n'a pas ça en rayon ; on n'a pas ça (la fraternité) chez nous ! Il faut alerter les autres, sinon, on va encore se faire bouffer !".

Le fait est qu'à la fête des amis de Ségolène Royal, les caméras se sont promenées au milieu de militants remontés à bloc et visiblement heureux d'être là, ce qui tranchait terriblement avec la morosité, voire la sinistrose caractérisant les autres rassemblements, du côté des Montebourg, Hamon et autre Emmanuelli...

La fête de la Rose, chez Henri Emmanuelli... Ça vous a un air d'oxymore !

Lobby or not lobby?

Les lecteurs de Harakiri Hebdo, devenu Charlie Hebdo, se souviennent sans doute de la rubrique "Les couvertures auxquelles vous avez échappé !". Dans le même ordre d'idées, voici "La campagne de lobbying à laquelle vous avez échappé !"

À vrai dire, l'une de ces annonces est fausse ; ben oui, quoi, mettez-vous à la place de ces messieurs-dames ; ils n'ont pas trop le temps de s'occuper de tout le monde ; alors, il a fallu faire des choix dans l'indignation. Du coup, l'une de ces femmes n'a pas eu l'honneur de compter Bernard-Henri Lévy, Elisabeth Badinter, Isabelle Adjani... et autres Carla Bruni parmi ses supporters. Voilà ce que c'est que d'avoir 72 de Q.I. !

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