Épisode §22. Le saviez-vous ? La fameuse attaque chimique sur la Douma, près de Damas, aurait bel et bien été un "fake" !
Imaginez simplement que la chose se confirme, alors j'en connais qui risquent d'en avaler leur chapeau, à moins qu'ils ne préfèrent s'enfoncer six pieds sous terre !
Souvenez-vous : tout portait à croire que l'"ignoble Bachar el-Assad" avait franchi la fameuse "ligne rouge" que des suzerains autoproclamés lui auraient fixée.
Vous n'avez pas oublié ces images de gamins sur lesquels on déversait de l'eau, comme si l'on pouvait laver du gaz toxique entré dans les poumons avec un simple jet d'eau ! Nous fûmes alors quelques-uns à flairer l'embrouille.
Des experts russes ont enquêté sur l'attaque chimique présumée
à Douma. Ils affirment n'avoir trouvé aucune trace d'utilisation
d'armes chimiques. Moscou et Damas craignent la fabrication d'un
événement pour prétexter un regain de tension.
Le ministère russe de la Défense a assuré le 9 avril n'avoir
décelé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques, après
avoir inspecté certaines parties de la Douma, poche tenue par des
rebelles islamistes suspectée d'avoir été le théâtre d'une
attaque le 7 avril. Moscou a par ailleurs affirmé que les photos de
victimes de l'attaque chimique présumée, publiées par
l'organisation controversée des Casques blancs, étaient des faux.
Des experts en matière de guerre radiologique, chimique et
biologique, ainsi que des médecins, ont inspecté le 9 avril cette
zone de la Ghouta, l'un des derniers bastions des groupes djihadistes
en Syrie.
Selon un communiqué du Centre russe pour la réconciliation
des parties en conflit en Syrie, les spécialistes «n'ont trouvé
aucune trace de l'utilisation d'agents chimiques». Les spécialistes
médicaux du Centre ont également visité un hôpital local mais
n'ont trouvé aucun patient présentant des signes d'intoxication aux
armes chimiques. «Tous ces faits montrent [...] qu'aucune arme
chimique n'a été utilisée dans la ville de Douma, contrairement à
ce qui a été prétendu par les Casques blancs», fait savoir le
communiqué, faisant référence au groupe de «protection civile»
controversé qui a été parmi les premiers à avoir fait état d'une
prétendue attaque chimique à Douma. (
Source)
Et pourtant, voilà des missiles pleuvant sur la Syrie, en "représailles" (cf. voir le sens exact de ce mot dans un dictionnaire), puisque, nous affirmait-on, seul Bachar el-Assad était supposé avoir fait le coup.
Or ne voilà-t-il pas que ce que nous étions quelques-uns à imaginer, à savoir une opération sous faux drapeau, concoctée par des marionnettes pilotées depuis l'étranger par des ennemis de la Syrie, semble prendre forme ?
Citation :
Depuis
le début, le rôle de l’OIAC en Syrie était clairement de fournir
un prétexte aux États-Unis pour une intervention militaire directe.
Malgré
cet objectif évident, et parce que de nombreux membres du personnel
de l’OIAC sont des professionnels ayant des principes, comme le
montrent les actes des lanceurs d’alerte, l’OIAC a eu recours à
des méthodes très subtiles pour déformer les résultats de ses
rapports et formuler ses conclusions de manière à ce que les médias
puissent combler les lacunes ou l’ambiguïté des rapports pour
lesquelles l’organisation n’osait pas directement mentir.
Malgré
les informations contenues dans leurs propres rapports, qui réfutent
incontestablement les allégations selon lesquelles le gouvernement
syrien aurait utilisé des armes chimiques ou qui admettent qu’aucune
allégation fondée sur des faits ne pouvait même être faite alors
que les enquêteurs ne se rendaient souvent jamais sur les lieux des
attaques présumées, l’OIAC publiera plusieurs conclusions à
motivation politique qui nourriront directement la propagande de
guerre américaine.
La
présumée attaque chimique de Douma en 2018 en est
peut-être l’exemple
le plus pertinent,
les détails de l’attaque présumée étant clairsemés et peu
convaincants et le rapport final de l’OIAC comprenant même une
photo prise dans une usine d’armes des militants où un cylindre
semblable à ceux qui avaient servi à l’attaque a été trouvé
parmi des munitions en cours de préparation.
Le
rapport contient également des photographies des trous qui auraient
été faits sur les toits par ce que l’on prétendait être des
munitions chimiques, mais notait que les bâtiments adjacents avaient
des cratères et des trous similaires qui n’étaient manifestement
pas dus à des munitions chimiques. En d’autres termes, tout porte
à croire que les récipients de gaz ont probablement été mis en
place en tirant parti des trous et des cratères créés par des
armes classiques.
En
dépit de ces preuves suggérant que l’attaque n’était qu’une
mise en scène, l’OIAC a choisi de les supprimer ou de les
minimiser et d’utiliser un langage ambigu pour permettre aux
sources médiatiques occidentales de présenter le rapport comme
une « confirmation » que
non seulement une attaque a eu lieu, mais que c’est le gouvernement
syrien qui en était à l’origine... (Source : Le Saker francophone)
La question est maintenant de savoir, si l'information se confirme, à savoir la contestation par des "insiders", soit de l'intérieur même de l'OIAC, de la crédibilité des rapports rendus par leur propre organisation, combien de média "mainstream" vont s'appliquer à la rendre publique - info déjà vieille de deux bonnes semaines ! -, et partant, combien de dirigeants occidentaux, accusateurs de Bachar el-Assad naguère, vont se faire hara-kiri ou s'enfoncer six pieds sous terre, de honte.
Wait and see !