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mardi 20 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 2/5


Petit retour en arrière : depuis quelques mois, l'armée régulière syrienne a entrepris de crever l'abcès que constitue ladite "enclave rebelle" située en Ghouta orientale, soit à quelques encablures de la capitale Damas.

Il faut croire qu'il y a des dirigeants, notamment en Occident, qui trouveraient normal que des obus de mortier tombent régulièrement sur les faubourgs de leur capitale, disons Londres, Washington, voire... Paris, ce qui nous a valu ce genre d'intervention :

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Et voilà nos "grands" dirigeants occidentaux obsédés par la volonté - sournoise ou sincère, c'est selon ; pour notre part, nous n'avons pas oublié la formule "to protect civilians" brandie lors du vote de la résolution 1973 qui allait conduire à la destruction de centaines de milliers de vies humaines en Libye, ce qui nous a rendus fort méfiants ! - de voler au secours des populations (civiles) suppliciées en Ghouta orientale par l'"ignoble dictateur Bachar el-Assad" ! 

Et il semble que notre méfiance fût justifiée : en effet, grâce à des médias honnêtes et performants, à l'instar de ce bon RT (vous savez ? Russia Today, que d'aucuns veulent faire passer pour un medium complotiste, simplement parce qu'il fait du bon boulot dont eux-mêmes sont incapables), voici une série de reportages fort édifiants que l'on doit à Wafaa Shabrouni, depuis la Ghouta précisément.

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"La population est bombardée ; les Etats-Unis restent muets..." ; bien évidemment, ce journaliste "complotiste" exagère ! En fait, il aurait pu ajouter la France, le Royaume-Uni, l'Union Européenne, l'ONU..., toutes autorités sourdes et muettes dont le silence assourdissant fut dénoncé par Serguei Lavrov.

Tiens, justement, regardez l'info apparue ce soir-là, sous la photo du ministre russe, info confirmée par des images de la télévision syrienne :

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Cette fois, le doute n'est plus permis : il y  avait bien des mercenaires non syriens, encore baptisés "djihadistes", au milieu des "rebelles" de la Ghouta orientale.

Ceux-là ont choisi l'exfiltration, sur la base de la trêve suggérée par le Conseil de Sécurité, mais aux conditions imposées par le régime de Damas. Et l'on peut raisonnablement supposer qu'aucun de ces hommes en cours d'évacuation vers Idlib ne parle l'arabe, ou alors avec un fort accent exotique permettant d'en déduire leur origine extra-syrienne, toutes choses que la presse "meanstream" persiste à passer sous silence.

Et s'il n'y avait que ça... 

C'est encore RT qui nous livre un autre visage de la réalité en Ghouta orientale, avec l'histoire poignante de ces deux bambins sortis sains et saufs de l'enfer, après avoir perdu leurs parents en cours de route sous le feu nourri des "rebelles".

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"Avec nos parents, nous avons essayé de nous échapper, lorsque des hommes (entendez des "rebelles" chers à nos "grands" médias "libres") se sont mis à nous tirer dessus. Nos parents nous ont dit alors de courir et nous les avons perdus de vue."

Le frère et la sœur sont ainsi parvenus sains et saufs dans un secteur contrôlé par l'armée régulière ; et tout au long de ce sauvetage, on pouvait entendre les détonations des armes à feu en provenance du camp "rebelle", toutes choses n'ayant pas empêché certains de nos "grands" dirigeants occidentaux de se noyer dans leurs propres immondices en laissant entendre que c'est le régime de Bachar el-Assad qui menacerait la trêve décidée par le Conseil de Sécurité.

Quand je vous disais que les masques étaient en train de tomber ! 

Tiens, juste pour rire, entendez : tout est de la faute du régime...



Autre chose ? Voyez ce que le grand quotidien parisien Le Monde dit des forces en présence dans la Ghouta :



   

jeudi 15 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 1/5


Ce blog s'intitule "Com' ils disent" et il se trouve qu'entre autres formations, j'ai appris le métier d'enseignant. Et comme, par ailleurs, la majorité de mes lecteurs habitent hors de France, notamment dans des pays non francophones, il me semble utile, de temps à autre, d'endosser la blouse du pédagogue.

Parlons de sémantique du français : je me suis amusé (!) à puiser dans mes archives récentes les captures d'écran qui suivent (issues de chaînes de télévision françaises  ; cf.: une chaîne de télévision, des chaînes de télévision...) :   


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Entre nous, vous n'êtes pas intrigués par quelque chose d'étrange ? 

Vous ne voyez pas ce qu'il y a d'étrange dans ce qui précède ?

Peut-être y verrez-vous plus clair si je traduis le tout premier texte en anglais :

Syria. In the rebel stronghold of Eastern Ghouta the raids of the Syrian regime killed in seven days five hundred civilians, including one hundred and twenty-one children (NGO).

Alors, vous y voyez plus clair ? Le fait est que, quelle que soit la langue utilisée, le problème reste le même !

Devant une classe de collégiens, voire de lycéens, je procéderais ainsi : d'abord, je condense le message en une poignée de mots-clés ; j'en vois quatre : rebelle(s) - raids - victimes - civils. Prenons-les dans cet ordre :

- rebelle(s) : on nous parle, en effet, tantôt d'un fief, tantôt d'une enclave... rebelle. Or, un "rebelle", ce n'est pas un simple opposant, mais quelqu'un qui a choisi de s'exprimer par le biais des armes. C'est, donc, un combattant, j'allais dire "armé" mais ce serait un malheureux pléonasme.

Donc, nous avons des hommes - et peut-être aussi des femmes - en armes, et ces armes sont censées tirer sur des gens, et faire des victimes !

- raid(s) : il nous est dit, ici, qu'il s'agit de raids du régime ; sous -entendu : "les autres, entendez les 'rebelles', ne conduisent aucun raid" !

- victime(s) : bien évidemment, aux yeux de nos "informateurs", ce sont les raids du régime et eux seuls qui sont à l'origine des centaines de victimes (par parenthèse : comptabilise-t-on les morts et les blessés ou seulement les morts ? Nul ne le sait !). Ce qui revient à dire que les armes des rebelles ne sont pas actionnées ? On ne sait pas ! En tout cas, c'est loin d'être clair. Toujours est-il que les "rebelles" ne font aucune victime, à moins que...

- civil(e)s : avez-vous remarqué qu'il n'est question, ici, que de victimes "civiles", toutes affectées par les raids du seul régime ? Autrement dit, les bombes et les obus balancés par les forces du régime ne tuent que des civils !

Si j'ai bien compris :

1. les armes des rebelles ne tirent aucune balle...
2. les bombes du régime évitent de tomber sur la tête des rebelles, ne s'abattant que sur des civils...

En anglais, on dirait : Isn't it incredible?

Vous comprenez maintenant pourquoi j'étais tellement intrigué tout à l'heure ?

Le fait est que les informations qui précèdent sont fournies aux "grands" médias par une officine (cf. la mention 'ONG') baptisée "OSDH" (Office Syrien des Droits de l'Homme), mais peut-être devrait-on dire "Office Syrien de la Désinformation Hasardeuse", un obscur groupuscule basé au... Royaume-Uni et qui, par conséquent, dresse ses statistiques hasardeuses à quelque 5000 km de distance, réussissant à comptabiliser les victimes "civiles" et jamais les victimes "militaires" provoquées par le régime, tout en étant étrangement discret sur les dégâts générés par les armements des "rebelles".

En fait, de deux choses l'une :

- ou bien les statistiques concernant les victimes "civiles" sont exactes, et l'on ne peut que s'interroger sur la dissimulation par l'OSDH du nombre de victimes "non civiles", en clair, dans les rangs des "rebelles"...

- ou bien ce sont toutes les statistiques fournies par l'OSDH qui sont fausses et relèvent de l'escroquerie.

Dans le premier cas, l'OSDH travaille visiblement pour le compte des "rebelles", s'appliquant à considérer leurs pertes éventuelles comme un secret militaire à ne pas divulguer à l'ennemi (le régime).

Dans le second cas, l'OSDH balance des chiffres imaginaires et n'est qu'une officine de désinformation et de propagande, dont le programme manifeste consiste à apitoyer l'opinion publique sur le sort de ces malheureux civils suppliciés par la seule armée de Bachar-el-Assad.

Dans un cas comme dans l'autre, cette officine s'est manifestement et totalement disqualifiée.

Le problème, c'est de voir que les élucubrations de l'OSDH sont relayées par la grande presse sans la moindre vérification ni la moindre distance critique, de même que c'est sur la base des balivernes colportées par ladite officine que d'aucuns ont choisi de fonder leur diplomatie dans la région, à l'exemple du ministre français cité plus bas :

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Visiblement, le ministre russe des Affaires Étrangères disposait d'informations ayant échappé à son confrère français, lequel semblait considérer que seul le régime syrien faisait obstacle à la trêve réclamée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Et ne voilà-t-il pas que l'on apprend, toujours des mêmes médias "mainstream", qu'il n'y avait pas que des "rebelles" dans la Ghouta !!!!!

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"Expulser les jihadistes en contrepartie de la trêve"..., non mais, sans blague !

C'était donc ça : il y avait bel et bien des "jihadistes" au milieu des "rebelles", et l'on se demande comment les seconds vont s'y prendre pour évincer les premiers (puissamment équipés par des puissances étrangères), mais, surtout, on s'interroge sur les manigances de ce monsieur Le Drian !

Question : Jean-Yves Le Drian était-il au courant de la présence, dans la Ghouta, de mercenaires (les soi-disant "jihadistes" étant, dans leur quasi-totalité, des mercenaires non concernés par l'éventuelle guerre civile syrienne) ? Dans la négative, le ministre français et l'ensemble de son gouvernement se couvrent de ridicule ; dans l'affirmative, on est en présence d'une tentative délibérée de protéger des criminels !

Question subséquente : en insistant si lourdement -moyennant moult déplacements à l'étranger, notamment à Moscou et Téhéran - pour obtenir un cessez-le-feu de la part du seul régime syrien, le ministre français entendait-il sauver des civils innocents ou plutôt offrir une porte de sortie à tout un tas de mercenaires, notamment étrangers, rhabillés en "rebelles" ? 

Tout le monde se rappelle l'insistance lourde avec laquelle un autre ministre des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault, a tenté d'obtenir, lui aussi, un cessez-le-feu à Alep, avant que l'on n'apprenne que, là encore, les fameux rebelles n'étaient que des mercenaires opérant sous la bannière de l'Etat dit Islamique !

Le fait est que, malgré la découverte du pot-aux-roses, à savoir la présence dans la Ghouta de diverses franchises d'Al Qaeda et de Daech, la presse "mainstream" continue d'user des mots-clés répertoriés plus haut : "rebelles, raids du régime, victimes, civils".

Ceux-là croient que nous n'avons qu'eux comme sources d'information ! 

Pauvres imbéciles !

Ironie du sort : pendant que d'aucuns volent au secours des barbouzes officiant dans la Ghouta, des soldats français tombent régulièrement dans le Sahel, victimes des mêmes "rebelles" !

Reviens De Gaulle, ils sont devenus fous !!!!!!




vendredi 7 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Que savait François Hollande?


Préambule : il me semble qu'une certaine approche de la guerre en Syrie, telle que présentée ici (voir le lien qui suit), pourrait constituer une bonne introduction à mon propre article. (Lire)

Lu sur le site voltairenet.org de l'excellent Thierry Meyssan :
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ? (source)

Voilà quelque temps que Meyssan joue les voyants extra-lucides, dès lors qu'il était persuadé que quelque chose allait survenir incessamment en Syrie, sous la forme d'une diversion censée permettre aux vrais parrains de l'organisation dénommée "Daesh" d'offrir à leurs marionnettes des échappatoires face aux assauts annoncés.

Mais, pour l'heure, j'aimerais évoquer autre chose, sans quitter notre sujet.

Il se trouve qu'à la suite d'une attaque au gaz, il y a quelques jours, dans la région d'Idleb, en Syrie, François Hollande, président de la République Française, a dénoncé l'envoi de bonbonnes de gaz sur des populations civiles, tout en pointant du doigt les autorités légales syriennes.

Et là, je vous avoue avoir littéralement sauté au plafond ! 


Les versions varient : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa pop(ulation), c'est un crime de guerre" (Hollande). Voilà ce que j'ai découvert à la télévision.

Et puis l'après-midi se déroule, mais l'information reproduite ci-dessus ne réapparaît plus. J'ai eu beau balayer tout le spectre des chaînes d'information continue (ou répétitive), plus rien. Qu'à cela ne tienne ! Je jette un œil sur l'Internet.




 "Envoyer des bonbonnes de gaz sur des populations, c'est un crime de guerre." (Sic) 

Pourquoi je saute au plafond ? Parce que je me demande instantanément ce qui autorise le président français à évoquer des "bonbonnes de gaz", dès lors qu'il y a mille et une autre manières de balancer du gaz de combat sur un site. Par parenthèse, pourquoi des bonbonnes et non des bouteilles, des flacons, des poches en plastique, des roquettes, des obus..., cette dernière option étant fortement suggérée par les bombardements aériens censés être responsables de cet épandage de gaz ?

À en croire la propagande occidentale, l'aviation syrienne aurait largué des obus (les télévisions nous ont montré les colonnes de fumée) sur la zone concernée. Et pourquoi, dans ces conditions, larguer le gaz en se servant de bonbonnes ?, me suis-je demandé.

Et, surtout, cette question lancinante : 

D'où François Hollande tient-il cette information, à savoir que le gaz léthal aurait été contenu dans des BONBONNES ??????

Vous voulez savoir ce qui m'a fait le plus sursauter en entendant François Hollande ?

Une archive vieille de plus de quatre ans, et que je stockais dans le disque dur de mon ordinateur. 


L'image ci-dessus, je l'ai dénichée sur un site anglophone (le Guardian ou Presstv), soit peu après l'attaque au gaz de 2013 qui avait suscité tant d'émois dans les chancelleries : l'ONU envoie en Syrie une équipe d'enquêteurs et, 24 heures avant leur arrivée, Bachar el Assad ne trouve rien de mieux à faire que de massacrer des dizaines de ses concitoyens au gaz. Ce fut, en tout cas, la thèse "officielle" dans la quasi-totalité des pays satellites des Etats-Unis, dont le grand chef, Barak Obama, a décidé, au tout dernier moment, de renoncer aux frappes sur la Syrie tant espérées par un certain... François Hollande.

Seulement voilà : l'image qui précède émane de ladite 'Free Syrian Army', vous savez ? les fameux rebelles "modérés" sponsorisés par l'OTAN, lesquels ne se cachaient pas du tout de détenir des lanceurs artisanaux de bombes chimiques.

Des bombes chimiques faites à base de BONBONNES !

Ce matin-même, je retourne sur l'Internet, à la recherche de l'information d'il y a quatre ans, et voici ce que je trouve :






Il ressort de ce qui précède que si quelqu'un, en Syrie, utilise - et ce dès 2013 à la Ghouta ! - des BONBONNES DE GAZ toxique comme armes chimiques contre les populations, c'est la "rébellion anti-Assad", comme on l'appelle dans la grande presse.

Et si moi, modeste blogueur, je possède cette archive depuis plusieurs années, à qui le président de la République française, François Hollande, va-t-il faire croire que les armes chimiques contenues dans des BONBONNES DE GAZ sont confectionnées par le régime syrien et non par les gangsters armés visibles plus haut et soutenus par les occidentaux ?

Vous voulez que je vous dise ? Ce qui s'est passé en 2013, dans la Ghouta (une opération sous fausse bannière, dans l'unique but de déclencher des frappes américaines contre la Syrie), était déjà très grave, mais ce qui vient de se reproduire près d'Idleb (une deuxième opération sous faux drapeau) est encore plus grave, dans la mesure où les barbouzes basées en Syrie n'ont pu réitérer leur crime que parce qu'ils/elles se savent couvert(e)s, donc protégé(e)s par de soi-disant grandes puissances, ce qui explique, par parenthèse, que la CPI s'intéresse à Laurent Gbagbo, mais pas à ces marionnettes que sont DAESH et Boko Haram !

Pour ma part, j'invite instamment les "grands" journalistes français à se précipiter au palais de l'Elysée, afin d'y interroger le président François Hollande sur le lapsus qu'il a (involontairement, s'entend, comme c'est toujours le cas dans les lapsus !) commis en vendant la mèche, sans se douter qu'en évoquant des BONBONNES DE GAZ, il disculpait automatiquement le régime syrien !!!!!!!

Par parenthèse, l'immunité pénale du président François Hollande s'éteint dans un mois !


Lectures :   01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06


Paroles de citoyen des Etats-Unis et un de ses plus influents blogueurs :
America’s sordid history reflects addiction to endless wars. The business of America is warmaking, raping and destroying one sovereign independent country after another ... (Stephen Lendmann ; source ci-dessus) [L'histoire sordide des Etas-Unis d'Amérique se nourrit d'une addiction pour les guerres sans fin. Le business (cf. la raison d'être) des États-Unis est basé sur l'industrie des armes, l'agression et la destruction d'États souverains les uns après les autres...].