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mardi 20 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 2/5


Petit retour en arrière : depuis quelques mois, l'armée régulière syrienne a entrepris de crever l'abcès que constitue ladite "enclave rebelle" située en Ghouta orientale, soit à quelques encablures de la capitale Damas.

Il faut croire qu'il y a des dirigeants, notamment en Occident, qui trouveraient normal que des obus de mortier tombent régulièrement sur les faubourgs de leur capitale, disons Londres, Washington, voire... Paris, ce qui nous a valu ce genre d'intervention :

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Et voilà nos "grands" dirigeants occidentaux obsédés par la volonté - sournoise ou sincère, c'est selon ; pour notre part, nous n'avons pas oublié la formule "to protect civilians" brandie lors du vote de la résolution 1973 qui allait conduire à la destruction de centaines de milliers de vies humaines en Libye, ce qui nous a rendus fort méfiants ! - de voler au secours des populations (civiles) suppliciées en Ghouta orientale par l'"ignoble dictateur Bachar el-Assad" ! 

Et il semble que notre méfiance fût justifiée : en effet, grâce à des médias honnêtes et performants, à l'instar de ce bon RT (vous savez ? Russia Today, que d'aucuns veulent faire passer pour un medium complotiste, simplement parce qu'il fait du bon boulot dont eux-mêmes sont incapables), voici une série de reportages fort édifiants que l'on doit à Wafaa Shabrouni, depuis la Ghouta précisément.

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"La population est bombardée ; les Etats-Unis restent muets..." ; bien évidemment, ce journaliste "complotiste" exagère ! En fait, il aurait pu ajouter la France, le Royaume-Uni, l'Union Européenne, l'ONU..., toutes autorités sourdes et muettes dont le silence assourdissant fut dénoncé par Serguei Lavrov.

Tiens, justement, regardez l'info apparue ce soir-là, sous la photo du ministre russe, info confirmée par des images de la télévision syrienne :

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Cette fois, le doute n'est plus permis : il y  avait bien des mercenaires non syriens, encore baptisés "djihadistes", au milieu des "rebelles" de la Ghouta orientale.

Ceux-là ont choisi l'exfiltration, sur la base de la trêve suggérée par le Conseil de Sécurité, mais aux conditions imposées par le régime de Damas. Et l'on peut raisonnablement supposer qu'aucun de ces hommes en cours d'évacuation vers Idlib ne parle l'arabe, ou alors avec un fort accent exotique permettant d'en déduire leur origine extra-syrienne, toutes choses que la presse "meanstream" persiste à passer sous silence.

Et s'il n'y avait que ça... 

C'est encore RT qui nous livre un autre visage de la réalité en Ghouta orientale, avec l'histoire poignante de ces deux bambins sortis sains et saufs de l'enfer, après avoir perdu leurs parents en cours de route sous le feu nourri des "rebelles".

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"Avec nos parents, nous avons essayé de nous échapper, lorsque des hommes (entendez des "rebelles" chers à nos "grands" médias "libres") se sont mis à nous tirer dessus. Nos parents nous ont dit alors de courir et nous les avons perdus de vue."

Le frère et la sœur sont ainsi parvenus sains et saufs dans un secteur contrôlé par l'armée régulière ; et tout au long de ce sauvetage, on pouvait entendre les détonations des armes à feu en provenance du camp "rebelle", toutes choses n'ayant pas empêché certains de nos "grands" dirigeants occidentaux de se noyer dans leurs propres immondices en laissant entendre que c'est le régime de Bachar el-Assad qui menacerait la trêve décidée par le Conseil de Sécurité.

Quand je vous disais que les masques étaient en train de tomber ! 

Tiens, juste pour rire, entendez : tout est de la faute du régime...



Autre chose ? Voyez ce que le grand quotidien parisien Le Monde dit des forces en présence dans la Ghouta :



   

vendredi 1 décembre 2017

Dans notre rubrique "Les actualités auxquelles vous avez échappé..."


Les visiteurs assidus de ce blog connaissent le peu de considération que m'inspirent les médias dits "mainstream", que je m'évertue à qualifier de "meanstream" (de l'anglais 'mean' : grossier, vulgaire).

Cet ostracisme, que j'assume totalement, se trouve régulièrement renforcé par le constat que, décidément, nos grands journaleux et grandes journaleuses, soit ne travaillent pas beaucoup, soit sont vraiment nuls ! Voyez mes papiers sur Ségolène Royal à Cuba, et le fait que, depuis, nous savons de source sûre (une barbouze cubaine stipendiée par la CIA) que, pour l'essentiel, la mauvaise réputation de Cuba en matière de "droits de l'Homme" fut basée sur des  manipulations et une désinformation orchestrées par le régime états-unien, allié de la mafia américano-sicilienne ! (Lecture).

Et dire qu'il suffisait de s'informer un peu !

Cette fois-ci, il s'agit d'un domaine tout aussi pitoyablement couvert par nos "grands" moyens d'information : l'occupation israélienne en Palestine.  

Ce qui suit est une relation (du verbe "relater", pour les non francophones) sur le vote d'une résolution onusienne complètement passée sous silence par nos "grands et petits" médias, article paru sur le site iranien "presstv". 

Je me suis contenté de traduire cet article (in extenso) pour les lecteurs francophones.

/.../ 

L'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré nulle toute mesure israélienne visant à exercer sa juridiction sur Jérusalem-Al Qods, quelques jours avant que le président américain Donald Trump ne décide de transférer l'ambassade américaine dans la ville occupée. Lors d’une rare manifestation d'unité contre le régime de Tel-Aviv, 151 pays ont voté, ce jeudi, l’adoption d’une résolution dénonçant Israël comme "puissance occupante" de Jérusalem-Al Qods, une ville sainte pour les musulmans, les chrétiens et les juifs.

"Toute mesure prise par Israël, la puissance occupante, pour imposer ses lois, sa juridiction et son administration à la ville sainte de Jérusalem est illégale et donc nulle et non avenue, et partant, n'a aucune validité", peut-on lire dans la résolution.    

Les membres de l'ONU ont également exhorté Tel Aviv à "respecter le statu quo historique sur les lieux saints de Jérusalem, y compris le Haram al-Sharif, en paroles et en pratique", référence faite à une colline de Jérusalem-al-Qods sur laquelle la mosquée est située. 

Israël revendique l'intégralité de Jérusalem-Al Qods comme sa "capitale", tandis que les Palestiniens veulent que sa partie orientale soit la capitale d'un futur Etat pour eux-mêmes.  

La ville a connu des tensions depuis 2015, lorsque l'armée israélienne a imposé des restrictions sur l'entrée des fidèles palestiniens dans la mosquée al-Aqsa - le troisième site le plus sacré de l'islam.  

Depuis lors, plus de 300 Palestiniens ont perdu la vie du fait des soldats israéliens.  

L'année dernière, il a été rapporté qu'Israël avait omis sur des cartes de la ville d'importants sites sacrés musulmans et chrétiens, ainsi que des zones entières de la région, tout en mettant en évidence des dizaines de sites d'une importance historique douteuse.  

Seuls cinq pays - les États-Unis, le Canada, les Îles Marshall, la Micronésie et Nauru - se sont opposés à la résolution de jeudi à l'ONU, qui a également été rejetée par le représentant israélien. Neuf pays se sont également abstenus. 

Délocalisation de l'ambassade américaine 

La ferme déclaration de l'ONU est intervenue quelques jours avant que Trump ne se décide à déménager l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. 

Depuis que le Congrès américain a décidé, en 1995, que l'ambassade devait être transférée de Tel Aviv, les présidents successifs ont reporté cette difficile décision à plus stard. La loi contient une clause qui permet au président de renouveler, tous les six mois, une renonciation à la décision. 

Trump a signé sa première échéance en juin, conformément à une de ses promesses majeures, à la grande satisfaction d’Israël. 

Le vice-président américain Mike Pence a déclaré, plus tôt cette semaine, que Trump réfléchissait à "quand et comment" déplacer l'ambassade américaine.

Le gouvernement israélien oublie (systématiquement) de mentionner les lieux saints musulmans et chrétiens sur ce qu'il appelle la carte de la vieille ville de (Jérusalem)Al Qods

dimanche 21 août 2011

Goebbels' alumni and the propaganda in Libya. Quand l'ONU-OTAN se hisse au niveau d'Hitler !



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Nouvelle livraison captée sur le blog de Leonor, cette courageuse Espagnole qui nous informe depuis Tripoli. Et maintenant, lisez bien ce qui va suivre, à propos du comportement des représentants des grands médias basés à Tripoli même, et dont les organes disent le contraire de ce que leurs correspondants voient !


Article datant du 21.08.2011

Cuando los medios dicen que "los rebeldes avanzan" deberían decir "la otan bombardea".

Todo lo que ocurre en libia es una operación de la OTAN que bombardea los check points, los hospitales, la TV, los sistemas de comunicación, las torres de alta tensión, asedia a la población... Toda la agresión a Libia y al pueblo libio está totalmente dirigida y realizada por la OTAN.

La media internacional y en particular la mayoría de periodistas que se encuentran ahora en el hotel Rixos de Tripoli, son parte de la maquinaria de la OTAN para agredir y mantener la gran obra de teatro que encubre la realidad.

Ayer el gobierno libio llevó a toda la media internacional al aeropuerto de Trípoli para que mostraran al mundo que no era cierto que estuviera tomado por los mercenarios de la OTAN. Todos los periodistas de los medios internacionales estuvieron allí, fotografiaron, hablaron con la gente del aeropuerto, y sin embargo, ¿En cuantos periódicos se ha desmentido la información?. 

Si alguien escucha o lee la TV de Aljazira, parece una obra de teatro, me cuesta comprender como los empleados de esta cadena se prestan a este juego. Es un gran desprestigio para la profesión periodística.


Enhorabuena para los pocos periodistas que a pesar de esta corrupción tan generalizada, han logrado ser consecuentes consigo mismos y responsables con su profesión. En especial enhorabuena a Rolando Segura que se merece todo mi respeto y admiración.




Traduction française


Lorsque les médias parlent de "l'avancée des rebelles", il faudrait lire (entendre) "les bombardements de l'OTAN." Tout ce qui arrive aujourd'hui en Libye est une opération de l'OTAN qui bombarde les checkpoints, les hôpitaux, la télévision, les systèmes de communication, les pylônes de haute tension, aux fins de faire souffrir la population... 

Toute l'agression contre la Libye et le peuple libyen est totalement dirigée et menée par l'OTAN. Les médias internationaux et en particulier la plupart des journalistes actuellement présents à l'Hôtel Rixos à Tripoli font partie de la machinerie d'agression de l'OTAN, tout en jouant un grand jeu destiné à masquer la réalité sur le terrain .

Hier, le gouvernement libyen a convié la moitié des représentants de la presse pour visiter l'aéroport international de Tripoli et montrer au monde que ce n'était pas vrai que les mercenaires de l'OTAN se soient emparés du site. Tous les journalistes des médias internationaux étaient là ; ils ont photographié, ont parlé aux gens dans l'aéroport ; cependant, combien de ces mêmes médias ont réfuté la thèse de l'arrivée des mercenaires (de l'OTAN) ? 

Si quelqu'un entend ou écoute la télévision Aljazira, il aura l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Je peux difficilement comprendre comment les employés de cette chaîne se prêtent à ce jeu. C'est un grand déshonneur pour le journalisme. 

Félicitations aux quelques journalistes qui, malgré cette corruption tellement généralisée, ont réussi à rester cohérents avec eux-mêmes et responsables de leur profession. En particulier Rolando Segura, que je félicite et qui mérite tout mon respect et toute mon admiration.


Lien: tiens, à tout hasard : un mercenaire occidental (apparemment français), capturé en Libye alors qu'il prêtait main forte aux harkis de Benghazi... Le blog de Leonor fourmille de liens...

Autre lien : Thierry Meyssan depuis la Libye, à lire absolument !

mercredi 3 août 2011

Ce pauvre monsieur Juppé !

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Souvenez-vous : en Libye, tout a commencé par un texte rédigé en France, comme projet à la résolution 1973, et que le nouveau ministre français des affaires étrangères, j'ai nommé Alain Juppé, s'est dépêché d'aller présenter au Conseil de Sécurité pour cette session du 17 mars 2011.

Ci-dessous, les mots de présentation du président chinois de la séance, ainsi que l'intégralité du discours d'Alain Juppé. Sans commentaires, ou presque (je me suis contenté de mettre quelques passages en évidence.).

La nouveauté ? Cette fois-ci, nous allons imaginer ce brave Monsieur Juppé intervenant au Conseil de sécurité à propos des événements de... Bahrein ? Du Yémen ? En Palestine occupée ou en... Syrie ?

Dans le discours du ministre français des Affaires étrangères en appui à l'initiative sur la Libye dans le cadre de la résolution 1973, j'ai eu l'idée de remplacer Libye par Syrie, mais on aurait pu opérer le remplacement par pas mal d'autres pays. 





Compte-rendu de la 6498e séance du Conseil de sécurité (17 mars 2011)

Le Président M. Li Baodong (Chine) (parle en chinois) : Le Conseil de sécurité va maintenant aborder l’examen de la question inscrite à son ordre du jour.

Les membres du Conseil sont saisis du document S/2011/142, qui contient le texte d’un projet de résolution présenté par les États-Unis d’Amérique, la France, le Liban et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

Je salue la présence à cette séance de la Vice-Secrétaire générale, S. E. Mme Asha-Rose Migiro.

Je félicite S. E. M. Alain Juppé pour son accession au poste de Ministre des affaires étrangères de la France. En ma qualité de Président du Conseil, je souhaite, au nom de ce dernier, une chaleureuse bienvenue à M. Juppé et le remercie de sa participation à la présente séance.

Je crois comprendre que le Conseil de sécurité est prêt à voter sur le projet de résolution dont il est saisi.

Je donne maintenant la parole aux membres qui souhaitent faire une déclaration avant le vote.


M. Juppé (France) : Monsieur le Président, permettez-moi d’abord de vous remercier de vos chaleureuses paroles de bienvenue auxquelles j’ai été très sensible.

Le monde est en train de vivre l’une de ces grandes révolutions qui changent le cours de l’histoire : de l’Afrique du Nord au golfe Persique, les peuples arabes clament leur aspiration à la liberté et à la démocratie. En Tunisie, avec la Révolution du jasmin, en Égypte avec la journée du 25 janvier, un grand espoir s’est levé : la transition démocratique est engagée dans un esprit de maturité et de responsabilité.

Au Maroc, dans un discours courageux et visionnaire, le Roi Mohammed VI a annoncé la mise en place d’une monarchie constitutionnelle. Ce nouveau printemps arabe est pour nous tous, j’en suis sûr, une bonne nouvelle. Notre devoir et notre intérêt nous commandent de l’accompagner avec confiance et disponibilité, non point pour donner à quiconque des leçons ou des modèles mais pour aider chaque peuple à construire lui-même son avenir.

En Syrie, hélas, depuis plusieurs semaines, la volonté populaire est foulée au pied par le régime du dictateur Assad, qui mène une répression meurtrière contre ses propres citoyens. C’est la raison pour laquelle, l’Assemblée générale des Nations Unies, sur recommandation du Conseil des droits de l’homme le 25 février dernier, a suspendu la Syrie de ce conseil. C’est pourquoi le 26 février, le Conseil de sécurité a estimé, je le cite, que « les attaques systématiques et généralisées (…) commises (…) contre la population civile pourraient constituer des crimes contre l’humanité » [résolution 1970 (2011)].

Par sa résolution 1970 (2011) adoptée à l’unanimité, il a rappelé que les autorités syriennes ont la responsabilité de protéger le peuple syrien. Il a également exigé qu’il soit immédiatement mis fin à la violence. Il a souhaité que les responsables de ces crimes soient renvoyés devant la Cour pénale internationale dont il a saisi le Procureur. Il a sanctionné le dirigeant de ce pays, ses proches et ses affidés. Il a enfin décidé un embargo sur les armes à destination de la Syrie.

Ces mesures n’ont pas été suffisantes. Dans tout le pays, les violences perpétrées contre les populations civiles n’ont fait que redoubler. Face à ces provocations intolérables, la communauté internationale a réagi dans une quasi-unanimité. L’Union européenne l’a fait lors du Conseil européen exceptionnel du 11 mars dernier. Les pays du G-8 l’ont fait mardi dernier à Paris. Les organisations régionales se sont également exprimées avec force. Je pense avant tout à la Ligue arabe qui, dans sa résolution du 12 mars, en a appelé au Conseil de sécurité en demandant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne. Je voudrais aussi saluer l’engagement des pays de la région, qui ont appelé à l’arrêt des violences contre les civils.

Malgré ces appels à la paix, la situation en Syrie est aujourd’hui plus alarmante que jamais. Au moment même où je vous parle, les troupes du dictateur poursuivent la reconquête violente des villes et des territoires qui s’étaient libérés. Nous ne pouvons pas laisser faire les fauteurs de guerre. Nous ne pouvons abandonner à leur sort des populations civiles victimes d’une brutale répression. Nous ne pouvons laisser bafouer la légalité et la morale internationales. C’est pourquoi la France a voulu contribuer de toutes ses forces au sursaut de la communauté internationale en travaillant, avec la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique et d’autres, à l’élaboration du projet de résolution qui nous est soumis.

Avec ce projet de résolution, nous nous donnons les moyens de protéger les populations civiles syriennes  d’abord en mettant en place une zone d’exclusion aérienne et en autorisant les membres de la Ligue arabe et les États Membres qui le souhaitent à prendre les mesures nécessaires pour sa mise en œuvre ; ensuite en autorisant ces mêmes États à prendre, outre la zone d’exclusion aérienne, toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations et les territoires, y compris Damas, qui sont sous la menace d’une attaque des forces du régime. Enfin, en renforçant les sanctions adoptées à l’encontre de ce régime, qu’il s’agisse de la mise en œuvre de l’embargo sur les armes, du gel des avoirs des autorités de Damas ou de l’interdiction de vol des compagnies aériennes syriennes.

La France appelle solennellement tous les membres du Conseil de sécurité à soutenir cette initiative et à adopter cette résolution. Si ce mandat est voté, elle est prête à agir, avec les États Membres, notamment arabes, qui le souhaiteront.

Nous n’avons plus beaucoup de temps. C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures. Chaque jour, chaque heure qui passe, resserre l’étau des forces de la répression autour des populations civiles éprises de liberté, et notamment de la population de Damas. Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d’arriver trop tard ! Ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Syrie la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression.

Le Président (parle en chinois) : Je vais maintenant mettre aux voix le projet de résolution.

Il est procédé au vote à main levée.

Votent pour :

Bosnie-Herzégovine, Colombie, France, Gabon, Liban, Nigéria, Portugal, Afrique du Sud, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États- Unis d’Amérique

Votent contre : Néant

S’abstiennent :

Brésil, Chine, Allemagne, Inde, Fédération de Russie.

Vous connaissez la formule ? Toute ressemblance avec des faits ou des évènements survenus ou ayant existé...

Autre chose : vous vous ennuyez et voulez vous offrir une petite séquence de fou rire ? Lisez donc ce que déclarait Alain Juppé sur la Libye ce jeudi 4 août 2011 à la télévision française (Lien 1), et rapprochez-le de son discours du 17 mars 2011 à New York. Même Goebbels, oui, Josef Goebbels en personne, n'aurait pas osé mentir publiquement avec autant d'aplomb !!!! Mais je vous rassure : il y a beaucoup plus intéressant que la prose soporifique du ministre français de la propagande (Lien 2). Particulièrement édifiant, cet avis d'un ressortissant américain tout à fait qualifié, qui juge (annonce !) la déroute en Libye de la coalition occidentale (Lien 3, en anglais). Et puis, contrairement à d'autres, qui assimilent l'Internet à une scène de théâtre où l'on vient s'exposer et donner libre cours à son exhibitionnisme, moi j'aime bien attirer l'attention sur ce que d'autres ont d'intéressant à dire, comme cet intéressant contributeur, qui nous dresse un assez bon résumé de la situation en Libye (Lien 4, en français). Bon, cela dit, je ne l'aurais pas écrit comme ça, mais c'est son avis et je le partage à 90 % !


Lien 1 - Lien 2 - Lien 3 - Lien 4

jeudi 5 mai 2011

Human Development Index. Libya: first in Africa. IDH. La Libye, première en Afrique



Vous savez quoi ? Face à la propagande, surtout lorsqu'elle est orchestrée par deux "syndicats" aussi pourvus de moyens que l'ONU et l'OTAN, rien ne vaut l'information brute, incontestable, celle qui se passe presque de commentaires.

Alors je suis allé chercher quelques statistiques, comme celles relatives à l'indice de développement humain, dont on dit qu'il est bien plus révélateur du niveau de développement d'un pays que le seul produit intérieur brut.

Le fait est que la Libye y occupe une place de choix, en tête du continent africain, abstraction faite de l'archipel des Seychelles.

Il se trouve que trois pays africains ont cru bon de se liguer avec le "syndicat" onusien lors du vote de la résolution 1973, trois pays, forcément bien moins classés à l'IDH que la Libye. Trois pays qui, malgré leur soumission obséquieuse face à l'ONU, n'ont tout de même pas poussé le bouchon jusqu'à aller reconnaître les Harkis de Benghazi, contrairement à la Gambie, ce pays mis sous coupe réglée par les proxénètes internationaux, qui en ont fait une destination de choix pour les touristes sexuels !

You know what? Against the propaganda, especially when it's orchestrated by two big Syndicates as those we have got with the UN and NATO, there is nothing more accurate than raw information, speaking for itself.

So I got some statistics like those concerning the Human Development Index, which is said to be much more indicative of the development level of a country than just the Gross Domestic Product.

The fact is that Libya occupies a prominent place at the head of the African continent, apart from the Seychelles archipelago.

Moreover, there were three African countries which dared to unite with the U.N. "Syndicate" on Resolution 1973, three countries with a worse HDI ranking than Libya. Three countries which, despite their obsequious submission to the aggressors, still didn't dare to recognize the Harkis of Benghazi, unlike Gambia, this country ruled by international pimps who made it an important resort for sex tourists!


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La Libye, 53ème mondiale, a le meilleur indice de développement humain du Maghreb


Selon le 20ème rapport 2010 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur l'indice de développement humain (IDH), la Libye est le pays maghrébin le mieux classé mondialement (53ème position), avec un indice de 0,755. Elle est suivie de la Tunisie, 81ème, avec un indice de 0,683, et de l’Algérie, 84ème, avec un indice de 0,677. Le Maroc est à la 114ème place avec un indice de 0,567. La Mauritanie ferme la marche maghrébine, en 136ème position, avec un indice de seulement 0,433. 


Libya, 53th in the world, has the highest human development index of Maghreb countries

According to the 2010 Human Development Index (HDI) report of the 20th United Nations Program for Development (UNDP) , Libya is the Northern African country with the best ranking (53rd position), with an index of 0.755, followed by Tunisia, 81st, with an index of 0.683, and Algeria, 84th, with an index of 0.677. Morocco is at the 114th place with a 0.567 index. Mauritania, at the 136th position, is bottom of the class with an index of only 0.433. 





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À propos :




Tripoli: "Le premier mandat d'arrêt contre Ben Laden a été émis par la Libye"


Le premier mandat d'arrêt émis contre Oussama Ben Laden, en 1998, ne l'a pas été par Washington mais pas le gouvernement de Mouammar Kadhafi, a rappelé hier un officiel libyen au Washington Post, dans ce que le journal américain a qualfié de "tentative de se présenter comme un allié dans le combat contre Al Qaida". Le mandat qui avait été approuvé par Interpol, a été émis après que deux agents allemands des "services anti-terroristes" ont été abattus dans la ville libyenne de Syrte en 1994. Cinq mois après que ce mandat a été émis, Al Qaida avait mené les attentats à la bombes coordonnés contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, tuant plus de 200 personnes.  "A l'époque, ils ne nous ont pas écoutés, parce que personne n'écoutait la Libye à ce moment là", a encore affirmé cet officiel libyen au Washington Post.


Tripoli: "The first arrest warrant against Bin Laden was issued by Libya"

The first arrest warrant against Osama bin Laden has not been issued by the U.S. administration but in 1998 by the government of Muammar Gaddafi, a Libyan official said yesterday at the Washington Post, what the American newspaper qualfied as an "attempt to present himself as an ally in the fight against Al Qaeda." The mandate had been approved by Interpol and was issued after two German anti-terrorism and intelligence agents had been killed in the Libyan city of Sirte in 1994. Five months after the warrant was issued, Al Qaeda carried out the coordinated bombings against U.S. embassies in Kenya and Tanzania, killing over 200 people. "They didn't listen to us, because nobody listened to Libya at that time," the Libyan official said.


The Washington Post

bin laden



vendredi 29 avril 2011

From Guantánamo to Benghazi: Obama's fuzzy policy

Avertissement : pour l'essentiel, ce document ne contient que des passages en anglais. Et soit dit entre nous, ce n'est pas de la mauvaise volonté mais je n'ai franchement pas trop de temps en ce moment, donc, j'invite les francophones et les non-anglophones à faire usage d'un traducteur en ligne. Ce n'est pas parfait, mais ça aide [on sélectionne quelques paragraphes à la souris, puis l'on copie (touches 'ctrl' puis 'C'), on colle ('ctrl' - V) et la traduction se fait toute seule, ou presque.]


Barack Obama, Anno dazumal! 


This German phrase should mean: B.O., long, very long ago!, or: B.O...., how time flies!

Remember: not so long ago...

obama


obama
obama
obama
obama
obama



À propos, can "the divine surprise" lose the coming election? 

Yes, he can! 

The reason?

For having disappointed his most ardent supporters!

Do you think that Black America, Latin America, Poor America, Middle Class America..., and especially the American Youth will trust him again?

Remember Guantánamo!


Council on foreign relations

The Candidates on Military Tribunals and Guantánamo Bay

The Democratic candidates have called for Guantanamo’s closure, saying the camp violates civil liberties and the Geneva Conventions. The Republican candidates have, with a few exceptions, reasserted their support for the activities at Guantanamo as legitimate for the country’s counterterrorism struggle. The 2006 Military Commissions Act divided the presidential contenders down party lines. That legislation, which passed, allows prosecution of Guantánamo prisoners in a military court, and abolishes habeas corpus for “enemy combatants.” The Democratic candidates in Congress voted across the board against the act, while nearly all of the Republican candidates serving in Congress voted to pass it. Meanwhile, the Bush administration has been steadily reducing the number of detainees and has been seeking to return dozens of cleared prisoners to their countries of origin. It has also considered closing Guantanamo and moving the prisoners to other detention centers.



Announcing the closure of the controversial detention facility would be among the most potent signals the incoming administration could send of its sharp break with the Bush era, according to the advisers, who spoke on the condition of anonymity because they are not authorized to speak for the president-elect. They believe the move would create a global wave of diplomatic and popular goodwill that could accelerate the transfer of some detainees to other countries. But the advisers, as well as outside national security and legal experts, said the new administration will face a thicket of legal, diplomatic, political and logistical challenges to closing the prison and prosecuting the most serious offenders in the United States - an effort that could take many months or longer. Among the thorniest issues will be how to build effective cases without using evidence obtained by torture, an issue that attorneys for the detainees will almost certainly seek to exploit.
(...)
Although as a candidate Obama publicly expressed his desire to close the detention facility, his transition team stressed this week that the president-elect has not assembled his national security and legal team and that no decisions have been made "about where and how to try the detainees," Denis McDonough, an Obama foreign policy adviser, said in a statement issued Monday.
(...)
The incoming administration will also have to prepare military or federal prisons where it plans to hold those it intends to prosecute and must assuage state and local concerns about housing the detainees. The Obama administration is also likely to use its diplomatic leverage to seek guarantees that some transferred detainees will be closely monitored, commitments that the Bush administration has found wanting in the case of countries such as Yemen. Approximately 100 Yemeni prisoners remain at Guantanamo Bay. Human rights advocates and some advisers expect the new administration to outlaw torture and enhanced interrogation techniques, detain people seized on the battlefield in Iraq and Afghanistan under the traditional laws of war, and insist on criminal prosecution against terrorism suspects seized elsewhere.







Le président américain revient sur ses engagements et autorise la reprise des procès. Il n’y avait pas de meilleur critique du système de Guantánamo que Barack Obama. "Notre système judiciaire ne peut pas être basé sur la décision d’un seul homme", disait-il il y a quelques mois, en promettant notamment de mettre fin à la détention sans jugement mise en place par George Bush. Or, le président démocrate n’est pas seulement revenu sur son engagement de fermer la base militaire. Lundi soir, il annonçait la reprise des procès militaires d’exception, interrompus depuis deux ans. Le triomphe du "pragmatisme". Barack Obama reste déterminé à fermer Guantanamo. Il reste convaincu que la justice ordinaire des Etats-Unis est "un élément clé» pour juger les terroristes «de manière cohérente avec notre sécurité et nos valeurs". Il n’en reste pas moins que, en renouant avec le principe des commissions militaires pour des dizaines de détenus et en relançant la procédure de détention sans jugement pour une quarantaine d’autres, le président américain finit de faire une croix sur l’essentiel de ses engagements à propos de Guantánamo.




Guantánamo: Obama's final climb down

U.S. President goes back on his commitments and allows the resumption of trials.
(...)
There was no better criticism of the Guantánamo's system than Barack Obama. "Our judicial system cannot be based on the decision of one man," he said a few months ago, promising in particular to end the detentions without trials set up by George Bush. But the Democratic president not only went back on his promise to close the military base. Monday night, he announced the resumption of emergency military trials, that had been suspended for two years. The triumph of "pragmatism". Barack Obama remains committed to closing Guantanamo. He remains convinced that the ordinary courts of the United States are a "key element" to judge terrorists "consistently with our security and our values.".
(...)
Nevertheless, reestablishing the principle of military commissions for dozens of inmates, and restarting the procedure for detention without any trial for about forty others, the U.S. president finally gave up his main commitments about Guantánamo.



And now Benghazi!

McCain wants Obama to recognize Libyan rebel council






Senator Mc Cain


"We discussed the question of U.S. recognition and the question of U.S. help to the alliance in protecting civilians who are subjected to a true humanitarian tragedy," Jalil told the Qatar-based Al Jazeera television, monitored in Cairo. McCain, the top Republican on the U.S. Senate Armed Services Committee, also said he was worried the battle between Gaddafi's troops and rebel forces was reaching a stalemate that could "open the door to radical Islamic fundamentalism." He said NATO should intensify its air campaign, particularly in the besieged city of Misrata, the largest rebel bastion in western Libya. "It is still incredibly puzzling to me that the two most accurate close air support weapons systems, the A-10 and the AC-130, have been taken out of the fight," he said.


Hey, let me ask a question, er...; no, two, er..., no, three questions :

1. "John Mac Cain wants Obama to recognize Libyan rebel council...", including Al Qaeda members actually present in Eastern Libya, according to Wikileaks?

2. State Secr. Hillary Clinton should have apparently disappeared from the surface of the Earth. Can anybody tell us where is Ms Clinton presently? I wonder why it is Senator Mac Cain who visited the new friends of Barack Obama in Eastern Libya, instead of Ms Clinton! 

3. Is it true that the American Republicans are presently urging Obama's government to budget cuts in Washington, according to this?...



But this time Republicans are holding us all hostage to their demands, saying, “We’ll shut down the government if you don’t agree to big, big changes” that are made outside of the normal budget process. They want dramatic cuts in the things We, the People (government) do for each other, such as investment in infrastructure, unemployment benefits, research, disease control, transportation programs, etc. They are even cutting the Social Security Administration -- the people who get you on the list when you are 65 and send out the checks! They are demanding that no compromises be made, they want the government gutted or shutted.


... And this:... 

"How can Democrats have an honest discussion and work toward a compromise when the other side is not so secretly hoping for a government shutdown because of their uncompromising, extremist views. Democrats widely support working toward a compromise while Republicans are strongly opposed to any kind of deal that doesn't allow them everything they want. They are like the kid on the playground who threatens to take the football home if he doesn't get to play the position he wants."




How funny are some comments on the Internet!

libya






À propos : sharing water with neighbours...




Source : Webistan