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lundi 22 mai 2023

Quand Kim Dotcom nous livre une nouvelle "bombe" sur le sabotage de Nordstream

 

C'est nouveau, ça vient de sortir. Déniché et traduit à partir du compte Twitter de Kim Dotcom, qui nous livre une nouvelle couche sur le sabotage de NordStream allant dans le sens des premières révélations faites par Seymour Hersh. Les éléments factuels et potentiellement vérifiables vont rendre la position de Joe Biden et du DeepState US rapidement intenable, surtout si l'on pense que ce lanceur d'alerte-ci n'est pas celui qui a informé Hersh. Autant dire que nous sommes partis pour avoir une série de témoignages concordants qui, en bonne logique, devraient conduire les parlementaires et, accessoirement, le peuple des États-Unis, à exiger une enquête approfondie sur cet acte de terrorisme inqualifiable. Par parenthèse, ceux et celles qui ne savent pas qui est Kim Dotcom feraient bien de combler leurs lacunes : l'homme est tout sauf un affabulateur et des biscuits, il doit en avoir plein les poches.

 

Révision en cours

 

EXCLUSIF. De la part  d'un lanceur d'alerte  au sujet du sabotage sur Nordstream2.

Je vous écris en tant que citoyen éveillé du monde, souhaitant une résolution pacifique du conflit en Ukraine. Mon identité n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est le partage de mon histoire afin que le monde puisse comprendre la vérité sur le sabotage du NordStream, de manière à progresser en évitant les  mensonges et les inexactitudes. 

Comme beaucoup d'entre vous le savent peut-être, une série d'attentats clandestins à la bombe et de fuites de gaz sous-marines se sont produites sur les gazoducs Nord-Stream-1 et Nord-Stream-2, le 26 septembre 2022. Comme il y a eu beaucoup de spéculations sur la nature de ce sabotage, je vais m'appliquer à fournir des détails et des faits supplémentaires qui livreront une image plus claire de la situation.  

Avant les attentats du 11 septembre 2001, j'ai commencé à travailler avec des sous-traitants au Johns Hopkins Applied Physics Lab dans le Maryland. Nous travaillions sur l'Advanced Seal Delivery System (ASDS), un mini-sous-marin secret conçu pour les Navy Seals afin d'effectuer des missions clandestines furtives. Ce sous-marin est transporté à dos de sous-marins nucléaires et se détache pour exécuter ses missions. J'ai été choisi pour travailler sur ce projet, et mon rôle était d'aider à la programmation du simulateur grandeur nature à température contrôlée pour le sous-marin sur lequel les Navy Seals allaient s'entraîner. 

Le simulateur comportait des écrans qui affichaient une simulation 3D du désamarrage de l'ASDS d'un sous-marin nucléaire, pour aller exécuter sa mission, puis retourner à quai. J'ai passé d'innombrables heures dans le simulateur, m'assurant que tout fonctionnait comme prévu. J'ai piloté le simulateur lors de missions simulées, tout comme les pilotes Navy Seal le feraient avant leurs missions réelles. Même en 2001, nous avions la capacité de programmer une variété de scénarios, y compris le sabotage de pipelines.  

Bien que je n'aie pas piloté de mission simulée spécifiquement pour les pipelines Nord-Stream, j'ai simulé des scénarios de sabotage clandestin de pipelines. Je peux confirmer que les États-Unis ont cette capacité depuis des décennies, et l'ASDS est dans l'inventaire américain, entièrement capable d'exécuter le sabotage du Nord-Stream. Des enregistrements de radars accessibles ici ( flightradar24.com) devraient aider le public à faire la lumière sur la manière dont le sabotage de Nordstream a été mené. 

Comme l'a exposé Seymour Hersh, les explosifs ont été posés lors des exercices maritimes Baltops 22. Bien que la spéculation demeure quant à la méthode exacte de placement des explosifs, je crois que le Advanced Seal Delivery System (ASDS) a été utilisé par les plongeurs de la Marine. Cela reflète la façon dont j'aurais mené la mission dans le simulateur.

Une fois les explosifs posés, ils pouvaient être  déclenchés par une bouée acoustique. Le 25 septembre, vers 22 h 52 UTC (1), un Sikorsky MH-60R Seahawk de la marine américaine est apparu sur un radar en mer Baltique, à l'est de l'île de Bornholm. Les données radar indiquent que cet hélicoptère à la pointe de la haute technologie et équipé d'une bouée acoustique est  resté en vol stationnaire pendant une durée indéterminée. À portée du site de l'explosion, le Sikorsky américain est visible sur le radar avant, pendant et après l'explosion, jusqu'à environ 1h43 UTC, lorsqu'il disparaît du radar dans la Baltique, après avoir plané pendant plus de trois heures dans l'obscurité. Cet hélicoptère était présent sur les lieux de l'explosion avant, pendant et après l'événement, équipé d'une bouée acoustique capable de déclencher l'explosion.

Par ailleurs, le 25 septembre (2022), vers 23h28 UTC, un Boeing P-8A Poseidon de l'US Navy équipé d'une bouée acoustique et de No-Callsign (sans immatriculation ou indicatif d'appel)  est apparu sur le radar à l'est des îles Féroé. Ce Boeing P-8A Poseidon s'est dirigé directement vers le site de la première explosion du NordStream près de l'île de Bornholm, atteignant un point d'observation à 1h08 UTC le 26 septembre, un peu plus d'une heure après la première explosion à 00h03 UTC. 

Important : Le P-8A Poseidon a décollé >AVANT< la première explosion et se dirigeait vers les coordonnées où l'explosion allait se produire.

À ce stade, le Poséidon avait terminé la première partie de sa mission, confirmant la détonation des explosifs. Il a ensuite survolé la terre près de Miastko et a rencontré un Boeing KC-135R Stratotanker de l'US Air Force pour un ravitaillement en vol à 1h20 UTC le 26 septembre. Le Poséidon a tourné avec le Stratotanker jusqu'à 2h28 UTC, après quoi il était prêt à accomplir la deuxième partie de sa mission. Il est retourné au premier site d'explosion pour observation à 02h42 UTC. Il a ensuite effectué une boucle serrée à basse altitude, vers 24000 pieds, à l'aplomb du site de l'explosion pour une observation optimale. Ensuite, il est descendu à une altitude très basse de 7275 pieds en boucles serrées jusqu'à ce qu'il disparaisse du radar à environ 3h05 UTC. À ce stade, le Poséidon a probablement largué une bouée acoustique pour lancer le compte à rebours de la deuxième vague d'explosions. Le même Boeing P-8A Poseidon de l'US Navy sans indicatif d'appel est réapparu sur le radar à 6 h 22 UTC le 26 septembre, à l'est de l'île de Bornholm. Il s'est rendu sur le site de la première explosion pour une seconde inspection à 7h00 UTC, puis est reparti et a disparu du radar vers 9h04 UTC à l'est des îles Féroé.

Après la deuxième vague d'explosions à 17h03 UTC, le 26 septembre, le Sikorsky MH-60R Seahawk original de la marine américaine a réapparu sur le radar dans la Baltique vers 18h42 UTC. Il a ensuite plané pendant plus de deux heures jusqu'à environ 20h50 UTC, moment auquel il est sorti du radar. Pendant ce temps, il a pu observer les conséquences de la deuxième vague d'explosions.

Comment les États-Unis ont-ils fait sauter les pipelines Nordstream (Preuves Radar). J'exhorte le public à examiner par lui-même les données radar accessibles au public et à assister aux événements au fur et à mesure qu'ils se déroulent, car ils sont facilement vérifiables. - Ingénieur ASDS (

 

Mon commentaire (Kim Dotcom) : J'ai été contacté par ce lanceur d'alerte qui m'a demandé de publier ce fil. J'ai examiné les preuves radar et cela semble bien confirmer que le gouvernement américain ait fait exploser les pipelines NordStream. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Joe Biden a ordonné cet acte de terrorisme.

 

Source

N. B. : on peut toujours consulter mes trois précédentes traductions sur le même sujet  - 1 - 2 - 3

(1) Le temps universel coordonné ou UTC (en anglais : coordinated universal time) est une échelle de temps adoptée comme base du temps civil international par la majorité des pays du globe. (Wikipedia)

 

 

mardi 8 novembre 2022

Kim Dot Com sur Twitter. À propos du sabotage du pipeline Nordstream II et d'un tweet de Liz Truss

Ce qui suit est ma traduction d'un long "thread" (ils sont souvent très long, les threads) de Kim Dot Com sur Twitter. Et comme l'homme a des choses à dire, j'ai pris la liberté de traduire le présent texte à l'attention d'un public francophone peu à l'aise avec la langue anglaise, et je compte bien récidiver, comme avec d'autres, sur ce blog. Il est question, ici, du fameux "It's done" : "C'est fait" de Liz Truss, premier ministre britannique, au secrétaire d'État américain, juste après le sabotage des oléoducs Nord Stream.

Révision en cours

It's done. C'est fait.

Sergey Naryshkin, le chef des espions russes, a révélé qu'il avait la "confirmation indirecte" que le message "C'est fait" de l'ancien Premier ministre britannique Liz Truss à Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain, a été envoyé peu après l'explosion des pipelines Nord Stream. Voyons ce que signifie "indirect".

Le scénario le plus probable est que la Chine a fourni les informations à la Russie et à d'autres pays. Les capacités cybernétiques de la Chine d'aujourd'hui n'ont rien à envier à celles des États-Unis. Tout ce dont vous entendez parler ces jours-ci, c'est que les États-Unis se plaignent d'énormes pertes de données dues aux cyberattaques chinoises. Il suffit de voir la peur que les États-Unis ont de Huawei.

Après les fuites sur l'arsenal d'espionnage numérique et les méthodes cybernétiques des États-Unis, avec des milliers de documents publiés par Edward Snowden  et Wikikeaks, une course mondiale aux cyber-armes a commencé. Les concurrents des services de renseignement américains ont considérablement amélioré leurs capacités. Résultat : la Chine domine désormais cet espace.

Une attaque contre les installations du gouvernement britannique et les comptes sur le "cloud" qui y sont liés est banale pour les pirates du gouvernement chinois. Ils contrôlent désormais le plus grand arsenal de procédés de type "zero-day" (jour-zéro), permettant un accès par porte dérobée à la plupart des appareils et serveurs connectés à Internet. Plus de détails ici (1).

"Qui a fait sauter les pipelines Nord Stream ?" était la plus grande question qu'on s'est posée dans les milieux du renseignement depuis les attentats du 11 septembre. À tel point que, lorsque la réponse a été trouvée, une onde de choc a émané des agences d'espionnage sur la stupidité des auteurs de l'attentat. Ils ont été surpris par deux mots : "C'est fait."

Nous avons maintenant la confirmation du chef des espions russes que ce "C'est fait" est bien réel. Peut-être est-il plus crédible que ses homologues américains, qui ont été pris en flagrant délit de mensonge au public à maintes reprises ? La prochaine grande question est de savoir comment la Russie va réagir. Le plus intelligent est de ne rien faire. Pourquoi ?

Parce que la Russie est en train de gagner (la guerre). Les médias ne vous le disent pas, mais des experts militaires indépendants s'accordent à dire qu'après la prochaine offensive d'hiver, avec de nouveaux renforts russes, l'Ukraine pliera, quelle que soit la quantité d'armes que les États-Unis et l'OTAN enverront à ce qui reste de l'armée ukrainienne.

La meilleure riposte pour Nord Stream est de ne pas riposter. Tout le monde sait qui l'a fait. La Russie et la Chine sont de plus en plus considérées comme des acteurs prudents et rationnels par les nations non occidentales. L'alliance BRICS+ gagne en soutiens. Un ordre multipolaire avec un nouveau système financier semble inévitable.

Plus les États-Unis intensifieront le conflit avec la Russie et la Chine au sujet de la "domination mondiale", plus ils accélèreront leur propre disparition. La plupart des nations aiment l'idée d'avoir leur mot à dire dans les affaires mondiales, dans un ordre multipolaire et avec une monnaie de réserve multinationale adossée à des actifs réels.

La question ultime est la suivante : les États-Unis accepteront-ils le fait qu'ils ne peuvent plus diriger le monde et qu'ils doivent partager la prospérité avec toutes les nations ou, dans un dernier acte d'arrogance, détruiront-ils le monde parce qu'ils ne peuvent pas accepter que les jours où ils vivaient aux dépens des autres sont terminés.

 

Source

 

(1) Le "thread" (tweet en plusieurs éléments) ci-dessus comportait un lien envoyant vers un autre texte que voici.

 

Les secrets détenus par les gouvernements ne sont des secrets que pour l'homme de la rue, pas pour les nations engagées dans la cyber-guerre mondiale. Les dirigeants des 20 premières nations espionnes savent qui a fait sauter le gazoduc Nord Stream. Laissez-moi vous expliquer la réalité du monde d'espionnage hyper transparent (qui a accès à presque tout) dans lequel nous vivons aujourd'hui.

"Top secret" ne signifie rien pour les meilleures agences d'espionnage du monde. Le secret existe pour garder les citoyens dans l'ignorance. La Russie et la Chine savent exactement qui a fait sauter les pipelines Nord Stream, car dans le monde d'aujourd'hui, il est impossible qu'une telle opération ne laisse aucune trace. Laissez-moi vous expliquer.

Toutes les grandes bases de données technologiques sont surveillées par toutes les grandes agences d'espionnage. Chaque smartphone est un micro ouvert pour eux. Chaque ordinateur qui est connecté au réseau est grand ouvert. Toutes les puces majeures et la plupart des matériels sont trojanisés (2). Toutes les données qu'une agence d'espionnage collecte sont volées par les autres.

Tous les dirigeants des nations sont ciblés par les technologies d'espionnage et pas un seul d'entre eux, pas même le président des États-Unis, n'est pas espionné avec succès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par de multiples agences étrangères et nationales. Même les appareils cryptés que les agences d'espionnage donnent à leurs dirigeants sont faillibles (3). C'est la réalité.

Les conversations privées occasionnelles dans des environnements sans technologie sont possibles mais constituent une exception. Une attaque comme celle du Nord Stream implique des centaines de personnes de l'armée, des agences et des dirigeants de plusieurs pays. Impossible de ne pas avoir de maillon faible dans un tel scénario.

Les auteurs d'événements majeurs comprennent que leurs adversaires savent exactement qui est le coupable et c'est un jeu qu'ils jouent l'un contre l'autre aux dépens des gens ordinaires qui deviennent les victimes de stupides concours du type "qui a la plus grosse bite". C'est une guerre secrète qui dure depuis des décennies.

J'ai eu un passé de pirate informatique, puis de consultant en sécurité des données ; j'ai engagé les meilleurs pirates du monde et j'ai été payé par des entreprises cotées pour les pirater. Nous n'avons jamais eu de client que nous n'avons pas piraté avec succès. C'est la vérité. Il n'y a pas du tout de sécurité efficace des données. Tout est grand ouvert.

Les agences d'espionnage disposant de budgets de plusieurs milliards de dollars ont des codeurs dans toutes les grandes entreprises technologiques qui mettent en place des portes dérobées. Il est impossible de les garder secrètes. Les agences concurrentes, les cybercriminels et les analystes spécialistes de la sécurité les trouvent. C'est pourquoi vous devez constamment installer de nouveaux correctifs de sécurité.

Je comprends exactement comment tout cela fonctionne et lorsque la NSA a coopéré avec son agence partenaire néo-zélandaise GCSB pour espionner mes appareils (dans une affaire de droits d'auteur), je les ai surpris, je les ai dénoncés, je les ai traînés en justice, j'ai forcé un changement de loi et le Premier ministre a dû me présenter des excuses.

Lorsque je partage des informations sur l'espionnage avec vous, je ne vous fais pas perdre votre temps comme les 50 chefs de l'espionnage américain, qui ont demandé à leurs journalistes de vous raconter des mensonges sur le fait que l'ordinateur portable de Hunter Biden relevait d'une désinformation russe ou que la Russie avait piraté le DNC (4) et donné les données concernant Hillary Clinton à Wikileaks.

 Source

 

(2) Trojan renvoie à des virus infectant des systèmes informatiques à la manière du cheval de Troie.

(3) Backdoor : porte dérobée (située à l'arrière d'une pièce), par laquelle un intrus peut s'introduire dans un bâtiment ; c'est le cas des "failles" de sécurité en informatique.

(4) DNC : il doit s'agir du Democratic National Commitee chargé de superviser la campagne présidentielle du Parti Démocrate (2016).

mercredi 17 octobre 2012

Vincent Peillon and Co pris de diarrhée verbale, ou les dérives de la Com


Quel jour sommes-nous déjà ? Le 17 octobre ? Comme c'est bizarre !

Bizarre parce que le quotidien Le Monde se fend d'une interview du ci-devant président de la République française, ce qui va finir par ressembler à du radotage, dans la mesure où il me semble qu'il y avait déjà eu une interview du même il y a un petit mois.

On vérifie ?

Citation n° 1 (8 septembre 2012)

Il se voulait un président "normal", par opposition à l'activisme qu'il reprochait à Nicolas Sarkozy. Mais face à l'ampleur de la crise, François Hollande est appelé de toutes parts à agir. Vite. Des demandes entendues par le chef de l'Etat, qui doit s'exprimer ce dimanche sur TF1 : il sera interrogé pendant une vingtaine de minutes par Claire Chazal dans le cadre du journal de 20 heures. Et avant ce rendez-vous télévisé, nécessairement très attendu, il s'efforce d'expliquer quel est le cap pris par son gouvernement, dans les colonnes du Monde.

Citation n° 2 (17 octobre 2012)

A la veille du conseil européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles, le président François Hollande a répondu, à l'Elysée, aux questions des six journaux, dont Le Monde, qui réalisent conjointement le supplément Europa.

Et blablabli et blablabla...

Mais il y a plus intéressant : le ci-devant ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon, vient de nouveau de provoquer le "buzz" en évoquant, pour se déjuger peu de temps après, l'éventualité d'une dépennalisation de l'usage du cannabis.

Il faut croire que Peillon est atteint d'un sérieux syndrome de "diarrhée verbale" ; vous savez ? Quand il faut que ça sorte..., on ne peut pas s'en empêcher ! Il faut croire que cet homme est littéralement grisé par la vue d'un micro ou d'une caméra !

Et puisqu'on en est tous à radoter, voilà ce que j'écrivais il y a un peu plus d'un mois ; c'est simple : c'est le tout dernier papier en date que j'avais signé sur ce blog.

Ça commençait comme ça :
Vincent Peillon, le ci-devant ministre français de l'Éducation Nationale, est quoi déjà ?, agrégé ou docteur en philo... logie ? En grec, "philos", "logos", ça veut dire "amour du discours", ou de la parlotte ? Je ne sais pas ce qu'ils ont, mais les ministres de ce gouvernement adorent s'écouter parler. C'est simple : il ne se passe pas une journée sans qu'une bonne escouade d'entre eux se retrouvent dans les divers studios de radio et de télévision, à croire qu'ils n'ont que ça à faire : causer dans le poste, ou dans les médias ? Et sur ce plan, le changement, ce n'est vraiment pas maintenant !
Par parenthèse, j'étais en Allemagne lors de l'arrivée à la chancellerie d'Helmut Kohl, et je crois pouvoir affirmer que les apparitions de Kohl dans les studios de radio ou de télévision pouvaient se compter sur un ou deux doigt(s) d'une main par an (ex. le 31 décembre au soir). Et la règle est toujours d'actualité aujourd'hui, sous Angela Merkel. 
Et pendant ce temps, en France... Il faut dire qu'en Allemagne, il n'y a pas tous ces sondages de popularité...
Voyez le fraîchement élu Roi de France : les sondages sont mauvais ? Vite, vite, il faut réagir : samedi, il cause dans Le Monde, et comme, apparemment, il n'y a pas dit grand chose, voilà qu'il remet ça le lendemain (dimanche) sur TF1, et dans deux jours, voire moins, vous le verrez en déplacement ici ou là, et à raison de deux ou trois déplacements par semaine, avec les reportages qui vont avec, le successeur de l'autre agité nous rejoue le coup de l'omniprésence médiatique.
Comme quoi !
...

La suite ?

Vivement un antidote à la diarrhée verbale dont semblent souffrir quelques membres de la nouvelle équipe au pouvoir.

À voir le temps que ces gens passent à causer dans les micros et devant les caméras, on se demande sérieusement où peuvent-ils trouver le temps de gouverner la France !

Entre nous, ça commence (déjà) à devenir lassant !

dimanche 19 août 2012

Syrie : un histoire sans paroles, avec l'aide de Photoshop


Vu sur le site bild.de de la Bild Zeitung, une photo représentant deux femmes syriennes, dans une localité près d'Alep.

Petite colle : cette photo est reproduite ci-dessous ; sauriez-vous l'identifier ? Parce que, bien entendu, l'une des photos est fausse, à moins que les deux ne soient bidonnées, à vous de voir !