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mardi 4 septembre 2012

Lettre ouverte à un imbécile : le maire de La Rochelle, France


Monsieur le Maire,

Vous êtes un imbécile, mais peut-être préférez-vous que je dise crétin ? Alors, va pour crétin

Je tombe récemment sur cette dépêche, publiée par un journal en ligne :




Dans un jugement rendu le 31 août, le tribunal condamne la société d'économie mixte gérant la salle à verser 20 000 euros à la société de spectacles de Dieudonné, Bonnie Productions, «en réparation du préjudice tenant à l’impossibilité de donner une représentation dans la ville de La Rochelle depuis 2009».
Comme le révèle le quotidien Sud Ouest, elle condamne également cette société à lui verser 12 316 euros «en réparation du préjudice financier issu de la non vente des places du spectacle», à 10 000 euros de versement au titre «du préjudice d’atteinte à l’image et à la notoriété artistique» et enfin à 1 170 euros «en réparation du préjudice financier issu de la non vente de DVD à l’issue du spectacle». 
Le maire (PS) de la ville Maxime Bono a pour sa part précisé que la ville ferait appel de cette décision, jugeant inacceptable la condamnation liée à l’atteinte à l’image de Dieudonné. 
«Cette condamnation de la ville de La Rochelle pour "préjudice moral" à l'égard de monsieur Dieudonné est inadmissible, puisque le préjudice c’est bien lui qui nous le fait subir en banalisant des idées nauséabondes», a-t-il déclaré. 
«Dans la ville qui a connu un maire comme Léonce Vieljeux exécuté à 84 ans au Struthof en déportation (...) on ne peut pas admettre qu’on ait demandé un tonnerre d’applaudissements comme l’avait fait Dieudonné à l'égard de monsieur Faurisson dans un spectacle où un technicien portant une tenue rayée de déporté juif venait remettre à Monsieur Robert Faurisson (l’historien révisionniste) la médaille de l’insolence.»

Alors, comme ça, vous allez faire appel de la condamnation de première instance ? Grand bien vous fasse. Mais on voit bien que ce n'est pas votre argent que vous mettez en jeu, en cas d'alourdissement probable de la sanction.
- le préjudice, c'est bien lui qui nous le fait en banalisant des idées nauséabondes ;
- on ne peut pas admettre qu'on ait demandé un tonnerre d'applaudissements comme l'avait fait Dieudonné à l'égard de M. R.F. dans un spectacle...
Bien évidemment, ces deux affirmations sont aussi stupides et mensongères l'une que l'autre, et surtout, elles tentent de réhabiliter une conception de la vie sociale que l'on croyait révolue : le procès d'intention voire par anticipation, puisqu'on prétend interdire un spectacle qui n'a pas encore eu lieu !
Que je sache, aucune loi n'interdit à quiconque de serrer la main de Robert Faurisson. Quant au fait de le faire monter sur une scène, dans le cadre d'un spectacle, je rappelle simplement qu'il y a des pays - totalitaires - où les spectacles sont sévèrement encadrés - il fut un temps où les artistes de scène devaient prendre des pseudonymes pour pouvoir échapper à la maréchaussée -, au point que des policiers en civil montent sur scène pour interrompre les activités subversives de quelques agitateurs. Libre, donc, à la France, d'avoir ses nostalgiques de l'Ancien Régime ou de se ranger aux côtés de l'Albanie d'Henver Hodja, de l'Afghanistan des Talibans ou de la Corée du Nord !
Et comme les c..., ça ose tout, comme proférait un personnage de Michel Audiard, on ose invoquer l'âme d'un mort pour justifier une infâmie ; on ose se réclamer d'un résistant, donc de quelqu'un qui a tenu debout, là où tant d'autres auraient d'abord pensé à se coucher. Et l'on veut  nous faire croire que l'on défend l'esprit de résistance, tout en appliquant les mêmes recettes nauséabondes que celles qui valurent à des résistants comme Vieljeux de finir au Struthof. Un comble !  
Au Struthof-Natzweiler, il n'y avait que des résistants et des militants antifascistes, dont une forte proportion de N. N. (Nacht und Nebel) : ceux qui étaient destinés à disparaître, "entre nuit et brouillard", sans laisser de trace.
Ça tombe bien : Struthof-Natzweiler n'ayant pas été un lieu de détention pour Juifs, ne voilà-t-il pas que les faussaires de la Shoah ont choisi de l'ignorer, voire tenté de l'effacer des tablettes ? De quoi alimenter la prose de Robert Faurisson. Ne sont-ce pas ces mêmes faussaires qui ont soigneusement tenté, dans un premier temps, de "zapper" les ratissages commis, dès 1941, par les Einsatzgruppen en territoire soviétique, dès lors que, dans la logorrhée "officielle", il n'y en avait que pour les fameuses "chambres à gaz" ?
Du coup, j'aimerais que quelqu'un me dise, qui, de Robert Faurisson ou des exploitants du fonds de commerce de la "Shoah" et de l'"Holocauste", devrait comparaître devant les tribunaux pour négationnisme !
Tiens, puisqu'on en parle, essayez donc d'interroger vos amis historiens du dimanche, spécialistes de la "Shoah" et de l'"Holocauste", ce qu'il est advenu de la chambre à gaz du Struthof-Natzweiler (cf. un bien étrange incendie survenu en 1954).
Ne me dites pas que vous ne savez pas qu'il y avait une chambre à gaz à Natzweiler, laquelle a servi à gazer des déportés !
Hé oui, les nazis ont procédé à des gazages en France, et cela s'est produit dans une chambre à gaz, ce qui tendrait à anéantir les allégations contraires de Robert Faurisson. Mais alors, dans ces conditions, comment expliquer qu'une pièce à conviction de cette importance ait été complètement "zappée" par nos grands historiens de la "Shoah" et de l'"Holocauste" ?
J'ai ma petite idée sur la réponse. Mais pour l'heure, j'ai d'autres préoccupations. En attendant, je vous refile un petit indice : en allemand, "Kammer" veut dire littéralement "petit" ; cf. "die Kammermusik" : la musique de "chambre" : Corelli, Albinoni, Tartini, Telemann..., avec des orchestres d'une vingtaine de membres.
Et la "Gaskammer" du Struthof-Natzweiler avait toutes les chances de ressembler, comme un clone, à toutes les autres "Gaskammer" installées par les nazis dans les autres camps de concentration. Et c'est là que Faurisson se plante, car, au lieu de s'élever un peu stupidement contre le principe des "chambres à gaz homicides", dès lors qu'à Natzweiler, le doute n'est pas permis, il aurait été plus judicieux de sa part de se pencher sur la destinée de cette fameuse chambre à gaz, dont la dissimulation par les historiens du dimanche n'avait qu'un but : faire disparaître une pièce à conviction qui aurait permis de démontrer ce que tous les scientifiques savent : un local ne peut être saturé de gaz de manière efficace qu'à la condition d'être DE PETITE TAILLE ; sinon, le gazage prendrait trop de temps !
Et voilà comment les faussaires et autres escrocs du "shoah-holocauste-business" ont tout fait pour effacer des tablettes cette preuve de leur forfaiture : en raison de leur petite taille, les "Gaskammer" n'ont pas pu servir à des massacres de masse, ou alors, il aurait fallu en construire des centaines, voire des milliers !
Et voilà aussi l'explication pour laquelle l'on n'a pas été en mesure de conserver une seule de ces fameuses chambres à gaz, toutes mystérieusement rayées de la carte, sans qu'on sache trop comment !
Autre chose : savez-vous, monsieur le pseudo-historien donneur de leçons, que les savants nazis avaient accumulé une grande expérience en matière de sauts en parachute à haute altitude comme en matière de gaz de combats, deux activités qu'ils avaient eu le temps d'expérimenter et de simuler sur des cobayes humains, et ce, dans des... chambres à gaz ?
Comme preuve que ces petits locaux ont servi à bien des choses, comme à transporter des troupes ou du matériel (cf. les camionnettes dites "à gaz") ou comme laboratoires. C'est dire qu'elles n'étaient pas dédiées à une seule et unique activité. Pour en revenir au Struthof-Natzweiler, tous les (vrais) historiens connaissent l'histoire du chargement commandé par le professeur Hirt, de la Faculté d'Anatomie de Strasbourg, chargement comportant une centaine de déportés, gazés en deux temps dans la chambre à gaz évoquée ci-dessus, ce qui en dit long sur sa contenance !
Ce que je déduis de ce qui précède ? Que Faurisson n'a pas toujours raison, mais pas toujours tort non plus, s'agissant de sa méfiance systématique envers les exploitants du thème des gazages de masse dans de minuscules chambres à gaz.

En tout cas, le jugement précité devrait en appeler d'autres, ce qui devrait permettre d'en finir avec les agissements de tous ces petits et grands staliniens, déguisés en maires, qui s'abritent derrière une soi-disant défense de la bienséance pour assouvir de bien bas instincts qui rappellent la funeste chasse aux sorcières orchestrée aux Etats-Unis par le fameux MacCarthy !
Et comme je vois que notre ami Dieudonné, le meilleur humoriste français, se voit - encore et toujours - accusé de banalisation d'idées nauséabondes, je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre ces idées... d'un grand écrivain français, je veux dire un des plus grands ! À charge pour vous de l'identifier. 
« Il est certain que la nation juive est la plus singulière qui jamais ait été dans le monde. Quoiqu’elle soit la plus méprisable aux yeux de la politique, elle est, à bien des égards, considérable aux yeux de la philosophie.» 
(...)
« Nous avons les Juifs en horreur, et nous voulons que tout ce qui a été écrit par eux et recueilli par nous porte l’empreinte de la Divinité. Il n’y a jamais eu de contradiction si palpable. » 
(...) 
Retournez en Judée le plus tôt que vous pourrez. Je vous demande seulement deux ou trois familles hébraïques pour établir au mont Krapack, où je demeure, un petit commerce nécessaire. Car si vous êtes de très ridicules théologiens (et nous aussi), vous êtes des commerçants très intelligens, ce que nous ne sommes pas. »
(...) 
« Notre sainte Église, qui a les Juifs en horreur, nous apprend que les livres juifs ont été dictés par le Dieu créateur et père de tous les hommes ; je ne puis en former aucun doute, ni me permettre même le moindre raisonnement. » 
(...) 
« Enfin vous ne trouverez en eux (les Juifs) qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. “Il ne faut pourtant pas les brûler.” »

« (Lettre) à M. Pinto, Juif portugais... 
Les lignes dont vous vous plaignez, monsieur, sont violentes et injustes. Il y a parmi vous des hommes très instruits et très respectables ; votre lettre m’en convainc assez. J’aurai soin de faire un carton dans la nouvelle édition. Quand on a un tort, il faut le réparer ; et j’ai eu tort d’attribuer à toute une nation les vices de plusieurs particuliers. 
Je vous dirai, en toute franchise, que bien des gens ne peuvent souffrir ni vos lois, ni vos livres, ni vos superstitions. Ils disent que votre nation s’est fait de tout temps beaucoup de mal à elle-même, et en a fait au genre humain. Si vous êtes philosophe comme vous paraissez l’être, vous pensez comme ces messieurs, mais vous ne le direz pas. La superstition est le plus abominable fléau de la terre ; c’est elle qui, de tous les temps, a fait égorger tant de juifs et tant de chrétiens ; c’est elle qui vous envoie encore au bûcher chez des peuples d’ailleurs estimables. Il y a des aspects sous lesquels la nature humaine est la nature infernale. On sécherait d’horreur si on la regardait toujours par ces côtés ; mais les honnêtes gens, en passant par la Grève où l’on roue, ordonnent à leur cocher d’aller vite, et vont se distraire à l’Opéra du spectacle affreux qu’ils ont vu sur leur chemin. 
Je pourrais disputer avec vous sur les sciences que vous attribuez aux anciens Juifs, et vous montrer qu’ils n’en savaient pas plus que les Français du temps de Chilpéric ; je pourrais vous faire convenir que le jargon d’une petite province, mêlé de chaldéen, de phénicien et d’arabe, était une langue indigente et aussi rude que notre ancien gaulois ; mais je vous fâcherais peut-être, et vous me paraissez trop galant homme pour que je veuille vous déplaire. Restez Juifs, puisque vous l’êtes ; vous n’égorgerez point quarante-deux mille hommes pour n’avoir pas prononcé shiboleth, ni vingt-quatre mille pour avoir couché avec des Madianites ; mais soyez philosophe, c’est tout ce que je peux vous souhaiter de mieux dans cette courte vie. 
J’ai l’honneur d’être monsieur, avec tous les sentiments qui vous sont dus, votre très humble, etc. 
X., chrétien, et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi très chrétien »
C'est toujours au même auteur que nous devons les lignes qui suivent et qui concernent la "police des spectacles", et je dois dire que le style est si brillant que tout bon élève de classe de Seconde devrait sans peine identifier cet auteur.
     On excommuniait autrefois les rois de France, et, depuis Philippe Ier jusqu’à Louis VIII, tous l’ont été solennellement, de même que tous les empereurs depuis Henri IV jusqu’à Louis de Bavière inclusivement. Les rois d’Angleterre ont eu aussi une part très honnête à ces présents de la cour de Rome. C’était la folie du temps, et cette folie coûta la vie à cinq ou six cent mille hommes. Actuellement on se contente d’excommunier les représentants des monarques : ce n’est pas les ambassadeurs que je veux dire, mais les comédiens, qui sont rois et empereurs trois ou quatre fois par semaine, et qui gouvernent l’univers pour gagner leur vie.

        Je ne connais guère que leur profession et celle des sorciers à qui on fasse aujourd’hui cet honneur. Mais comme il n’y a plus de sorciers depuis environ soixante à quatre-vingts ans, que la bonne philosophie a été connue des hommes, il ne reste plus pour victimes qu’Alexandre, César, Athalie, Polyeucte, Andromaque, Brutus, Zaïre, et Arlequin.


       La grande raison qu’on en apporte, c’est que ces messieurs et ces dames représentent des passions. Mais, si la peinture du cœur humain mérite une si horrible flétrissure, on devrait donc user d’une plus grande rigueur avec les peintres et les statuaires. Il y a beaucoup de tableaux licencieux qu’on vend publiquement, au lieu qu’on ne représente pas un seul poème dramatique qui ne soit dans la plus exacte bienséance. La Vénus du Titien et celle du Corrége sont toutes nues, et sont dangereuses en tout temps pour notre jeunesse modeste ; mais les comédiens ne récitent les vers admirables de Cinna que pendant environ deux heures, et avec l’approbation du magistrat, sous l’autorité royale. Pourquoi donc ces personnages vivants sur le théâtre sont-ils plus condamnés que ces comédiens muets sur la toile ? Ut mictura poesis erit.Qu’auraient dit les Sophocle et les Euripide, s’ils avaient pu prévoir qu’un peuple qui n’a cessé d’être barbare qu’en les imitant imprimerait un jour cette tache au théâtre, qui reçut de leur temps une si haute gloire ?


(…)           

     Rome, de qui nous avons appris notre cathéchisme, n’en use point comme nous ; elle a su toujours tempérer les lois selon les temps et selon les besoins ; elle a su distinguer les bateleurs effrontés, qu’on censurait autrefois avec raison, d’avec les pièces de théâtre du Trissin et de plusieurs évêques et cardinaux qui ont aidé à ressusciter la tragédie. Aujourd’hui même on représente à Rome publiquement des comédies dans des maisons religieuses. Les dames y vont sans scandale ; on ne croit point que des dialogues récités sur des planches soient une infamie diabolique. On a vu jusqu’à la pièce de George Dandin exécutée à Rome par des religieuses en présence d’une foule d’ecclésiastiques et de dames. Les sages Romains se gardent bien surtout d’excommunier ces messieurs qui chantent le dessus dans les opéras italiens ; car, en vérité, c’est bien assez d’être châtré dans ce monde, sans être encore damné dans l’autre.
(…) 
    Qui seront après cela les visigoths qui voudront traiter d’empoisonneurs Rodrigue et Chimène ? Plût au ciel que ces barbares, ennemis du plus beau des arts, eussent la piété de Polyeucte, la clémence d’Auguste, la vertu de Burrhus, et qu’ils finissent comme le mari d’Alzire !

Je suppose, monsieur le maire, que lorsque vous aurez identifié notre auteur aux idées tellement "nauséabondes", vous vous précipiterez dans vos bibliothèques et médiathèques municipales pour faire mettre les ouvrages de ce quidam à la poubelle, à moins que vous ne préfériez l'autodafé ? 

Lecture :
Les premiers camions à gaz sont mis en service à la fin de novembre ou au début de décembre 1941. La première utilisation attestée d’un camion à gaz à lieu dans le domaine d’intervention de l’Einsatzgruppe C à Poltawa et est le fait du Sonderkommando 4a. La mise en œuvre de camions à gaz par un commando déjà connu, le Spezialkommando Lange, est attestée pour la date du 8 décembre à Chelmno, où deux « camions de petite taille » sont mis en service. Gustav Laabs, le chauffeur d’un de ces camions déclara dans sa déposition : « J’ai constaté plus tard que ces camions étaient des 3 tonnes de fabrication américaine... L’intérieur de la superstructure de ces camions était, comme j’ai pu le voir plus tard de 4m de long sur 2m de large... Dans le camion que je conduisais, 50 personnes environ sont mortes gazées ».
 (…)
 C’est donc le Referat II D3a qui est responsable du fonctionnement des camions à gaz. Sur ordre de Rauff, le SS-Untersturmführer August Becker rend visite aux Einzatzgruppen pour contrôler le fonctionnement des camions et remédier aux problèmes qui se présentent. Ces déplacements l’occupent de la mi-janvier à septembre 1942. Becker est le « spécialiste » allemand de la mise à mort des être humains par gaz dans le cadre de l'opération dite d'Euthanasie (action T 4) au cour de laquelle des dizaines de milliers de malades mentaux et d'handicapés furent assassinés. A la fin de sa mission dans le cadre de l'action T 4, il est affecté aux questions techniques des gazages à l'Est.
 Cependant, les camions à gaz n’offrent pas la solution idéale : non seulement la méthode était lente, mais, selon Otto Ohlendorf, elle n'est pas appréciée par ses hommes parce que « décharger les cadavres constituait une tension psychologique inutile ». Enfin, par mauvais temps, les camion Saurer s’embourbent très facilement et sont pratiquement inutilisables. Aussi l’utilisation des camions à gaz reste une solution certes régulièrement utilisée, mais de bien moindre envergure que les fusillades, qui demeurent la technique la plus courante. (Source)

Comme preuve qu'un gazage n'a pas l'efficacité d'une fusillade, voyez Babi Yar, Marzabotto, Erntefest..., le fameux Block 11 à... Auschwitz !

Suggestion : j'invite ceux et celles que ça intéresse à (re)visionner le film Shoah, de qui vous savez, et à y dénombrer les occurrences de noms ou toponymes comme ceux figurant au paragraphe précédent.


mercredi 15 août 2012

Hommage à Roger Garaudy


Roger Garaudy (1913-2012) est l'un des plus grands penseurs français de la période contemporaine. Un authentique penseur ; je veux dire pas un de ces vulgaires "agrégés de philo...logie" qui se font passer pour les philosophes qu'ils ne sont pas ! Et parce qu'il fut un authentique penseur, et pas un vulgaire compilateur de la pensée des autres ni un de ces cuistres de studio de radio ou de plateau de télévision, qui passent le clair de leur temps à s'entendre causer, Garaudy se vit blackboulé - comme on dit chez les françs-maçons - par les médias officiels, interdit d'antenne un peu partout, personne n'ayant les c... pour oser l'affronter en débat contradictoire, à l'instar de ce qui arrive actuellement au meilleur humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala.

Et voilà la France se découvrant inquisitoriale, ou stalinienne, à l'instar d'une vulgaire dictature albanaise ou nord-coréenne, au point de ne même pas oser évoquer dans les médias la récente disparition de Garaudy . Mais des médias aux ordres de qui ? De quel chef d'orchestre ? Il faut croire qu'ils sont puissants, les ordonnateurs occultes qui dictent aux médias leur ligne de conduite. Autrefois, c'était l'Église catholique qui avait le pouvoir de vous traîner sur un bûcher pour un mot de travers. À l'époque, on se réclamait du droit divin et tout blasphème était passible de la peine de mort. Aujourd'hui, nous sommes censés baigner dans un univers de félicité et de liberté de penser et de s'exprimer, ce qui explique que nos grands inquisiteurs rasent les murs et agissent en catimini.

Roger Garaudy a disparu le 13 juin 2012 et je m'étais promis de lui consacrer quelques lignes, en attendant une étude plus détaillée sur laquelle je travaille actuellement. Il se trouve simplement que les principales thèses contenues dans son fameux pamphlet sur "Les mythes fondateurs...", qui lui a valu d'être effacé des tablettes officielles par les tenants du stalinisme, ont été - les thèses - largement reprises ailleurs, notamment dans des ouvrages fameux de Norman Finkelstein et Shlomo Sand, lesquels n'ont eu droit - allez savoir pourquoi - à aucun procès ni à aucun autodafé de leurs ouvrages.

Mais qu'importe la couardise de la grande presse et des médias "officiels". Grâce à l'Internet, nous vivons une révolution culturelle aussi décisive que la prise en main de l'imprimerie par les paysans allemands - les premiers paysans lettrés de l'Histoire et inventeurs des tout premiers tracts (en allemand : Flugblatt ; plur. Flugblätter) -, qui allait conduire à la victoire des idées de Luther dans l'espace germanique. Et force est d'admettre que l'Internet est devenu un espace d'expression démocratique à nul autre pareil.

La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, s'amuse à répéter le Canard Enchaîné ; et entre nous, je ne vois pas très bien qui pourrait venir, là maintenant, décider à ma place de ce que je devrais dire ou ne pas dire, penser ou ne pas penser, écrire ou ne pas écrire !

En guise d'hommage à ce grand homme qu'était Garaudy, j'ai choisi de reproduire un extrait de la préface des "Mythes fondateurs...", ouvrage largement accessible sur l'Internet comme l'essentiel de la production du philosophe.




POURQUOI CE LIVRE ? 

Les intégrismes, générateurs de violences et de guerres, sont une maladie mortelle de notre temps. 

Ce livre fait partie d'une trilogie que j'ai consacrée à les combattre :  Grandeur et décadence de l'Islam, dans lequel je dénonce l'épicentre de l'intégrisme musulman : l'Arabie Saoudite. J'y ai désigné le Roi Fahd, complice de l'invasion américaine au Moyen-Orient, comme "prostituée politique", qui fait de l'islamisme une maladie de l'Islam. 

Deux ouvrages consacrés à l'intégrisme catholique romain qui, tout en prétendant "défendre la vie", disserte sur l'embryon, mais se tait lorsque 13 millions et demi d'enfants meurent chaque année de malnutrition et de faim, victimes du "monothéisme du marché" imposé par la domination américaine. Ces ouvrages s'intitulent : Avons-nous besoin de Dieu ? et Vers une guerre de religion ? (contre le monothéisme du marché). 

Le troisième volet du triptyque: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, dénonce l'hérésie du sionisme politique qui consiste à substituer au Dieu d'Israël l'Etat d'Israël, porte-avions nucléaire et insubmersible des provisoires maîtres du monde : Les Etats-Unis, qui entendent s'approprier les pétroles du Moyen-Orient, nerf de la croissance à l'occidentale. (Modèle de "croissance" qui, par le truchement du F.M.I., coûte au Tiers Monde l'équivalent en morts d'un Hiroshima tous les deux jours). 

Depuis Lord Balfour, déclarant, lorsqu'il livrait aux sionistes un pays qui ne lui appartenait pas : "Peu importe le système mis en œuvre pour que nous conservions le pétrole du Moyen-Orient. Il est essentiel que ce pétrole demeure accessible." (Kimhe John, Palestine et Israël, Ed. Albin Michel, 1973, p. 27), jusqu'au secrétaire d'Etat américain, Cordell Hull : "Il faut bien comprendre que le pétrole d'Arabie Saoudite constitue l'un des plus puissants leviers du monde" (ibidem, p. 240), une même politique assigne la même mission aux dirigeants sionistes israéliens, celle qu'a définie Joseph Luns, ancien secrétaire général de l'O.T.A.N. : "Israël a été le mercenaire le moins coûteux de notre époque moderne." (Nadav Shragaï, Haaretz du 13 mars 1992). 

Un mercenaire pourtant bien payé puisque, par exemple, de 1951 à 1959, deux millions d'Israéliens ont reçu, par tête, cent fois plus que deux milliards d'habitants du Tiers Monde ; et surtout mercenaire bien protégé: de 1972 à 1996, les Etats-Unis ont opposé trente fois leur veto, aux Nations Unies, à toute condamnation d'Israël, alors que ses dirigeants appliquaient leur programme de désintégration de tous les Etats du Moyen-Orient, programme exposé par la revue Kivounim (Orientations) , février 1982, p. 50 à 59, à l'époque de l'invasion du Liban. Cette politique repose, grâce à l'appui inconditionnel des Etats-Unis, sur l'idée que la loi internationale est un "chiffon de papier" (Ben Gourion), et que par exemple, les résolutions 242 et 338 des Nations Unies, qui exigent qu'Israël se retire de la Cisjordanie et du Golan, sont destinées à rester lettre morte, de même que la condamnation unanime de l'annexion de Jérusalem, que même les Etats-Unis votèrent, mais en excluant toute sanction. 

Une politique aussi inavouable en son fond exige le camouflage que mon livre a pour objet de dévoiler. 

D'abord, une prétendue justification "théologique" des agressions par une lecture intégriste des textes révélés, transformant le mythe en histoire : le grandiose symbole de la soumission inconditionnelle d'Abraham à la volonté de Dieu, et sa bénédiction de "toutes les familles de la terre", transformé en son contraire tribal : la terre conquise devenant "terre promise", comme chez tous les peuples du Moyen-Orient, de la Mésopotamie aux Hittites et à l'Egypte. 

Il en est de même pour l'Exode, cet éternel symbole de la libération des peuples contre l'oppression et la tyrannie, invoqué aussi bien par le Coran (XLIV, 31-32) que par les actuels "théologiens de la libération". Alors qu'il s'adresse à tous les peuples fidèles à la volonté d'un Dieu Universel, il devient un miracle unique, et le privilège qu'aurait accordé un Dieu partiel et partial à un peuple élu, comme dans toutes les religions tribales et tous les nationalismes, qui prétendent être le peuple élu dont la mission serait d'accomplir la volonté de Dieu: Gesta Dei pert Francos, pour les Français, Gott mit uns, pour les Allemands, Faire Christ Roi, pour Franco, In God We Trust, blasphème inscrit sur chaque dollar, dieu tout puissant du monothéisme de l'argent et du marché. 

Et puis une mythologie plus moderne: celle de l'Etat d'Israël qui serait "la réponse de Dieu à l'Holocauste", comme si Israël était le seul refuge des victimes de la barbarie de Hitler, alors qu'Itzhak Shamir lui-même (qui offrait son alliance à Hitler jusqu'à son arrestation par les Anglais, pour collaboration avec l'ennemi et terrorisme) écrit : "Contrairement à l'opinion commune, la plupart des immigrants israéliens n'étaient pas les restes survivants de l'Holocauste, mais des Juifs de pays arabes, indigènes à la région." (Itzhak Shamir, Looking Back,Looking Ahead, 1987, p. 574). 

Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque commémorative du monument d'Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu'en 1994 : quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd'hui : "environ un million et demi". Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que l'humanité avait assisté là "au plus grand génocide de l'histoire", en oubliant 60 millions d'indiens d'Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif), oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves, comme si l'hitlérisme n'avait été qu'un vaste pogrom et non pas un crime contre l'humanité entière. Serait-on antisémite pour dire que les Juifs ont été très durement frappés, mais qu'ils ne furent pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres ? 

En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique : "Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus. 

Notre livre n'a d'autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d'une politique, pour empêcher qu'on la confonde avec la grande tradition des prophètes d'Israël. Avec mon ami Bernard Lecache, fondateur de la L.I.C.A. (devenue la L.I.CR.A.) déporté dans le même camp de concentration que moi, nous apprenions, en des cours du soir, à nos compagnons, la grandeur, l'universalisme, et la puissance libératrice de ces prophètes juifs. 

A ce message prophétique, je n'ai jamais cessé d'être fidèle, même lorsqu'après 35 ans de militantisme au Parti communiste, et membre de son Bureau politique, j'en étais exclu, en 1970, pour avoir dit, dés 1968 : "L'Union soviétique n'est pas un pays socialiste". Comme je dis aujourd'hui : La théologie de la domination de la Curie romaine n'est pas fidèle au Christ, l'Islamisme trahit l'Islam, et le sionisme politique est aux antipodes du grand prophétisme juif. 

Déjà, lorsqu'au temps de la guerre du Liban, en 1982, avec le Père Lelong, le Pasteur Matthiot, et Jacques Fauvet, nous étions traduits en justice par la L.I.CR.A. pour avoir montré, dans Le Monde du 17 juin 1982, avec la bienveillance de son directeur, que l'invasion du Liban était dans la logique du sionisme politique, le tribunal de Paris par jugement du 24 mars 1983, confirmé en appel, puis définitivement par la Cour de Cassation, "considérant qu'il s'agit de la critique licite de la politique d'un Etat et de l'idéologie qui l'inspire, et non de provocation raciale... la déboute [la L.I.CR.A.] de toutes ses demandes, et la condamne aux dépens." 

Le présent livre est strictement fidèle à notre critique politique et idéologique d'alors, même si la loi scélérate du "communiste" Gayssot a voulu renforcer, depuis lors, la répression contre la liberté d'expression en faisant du jugement de Nuremberg le critère de la vérité historique et en instituant un "délit d'opinion". Ce projet de loi fut combattu à l'Assemblée Nationale d'alors par l'actuel ministre de la Justice. 

Nous pensons apporter une contribution à la lutte pour une paix véritable, fondée sur le respect de la vérité et de la loi internationale. 

Courageusement, en Israël même, des Juifs fidèles à leurs prophètes, de "nouveaux historiens" de l'Université hébraïque de Jérusalem, et les partisans israéliens d'une paix juste, après la révélation de leur malfaisance, pour l'Etat d'Israël lui-même, et pour la paix du monde, s'interrogent sur les "mythes" du sionisme politique qui ont conduit aux assassinats commis par Baruch Goldstein à Hébron, et par Ygal Amir contre le Premier ministre Ytzhak Rabin. 
  
La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. 

Le terrorisme intellectuel d'un "lobby" déjà dénoncé par le Général de Gaulle pour "son influence excessive sur l'information" m'a conduit, en France, à procéder à une pré-publication de ce texte dans un numéro spécial hors commerce, réservé aux abonnés, d'une revue. Ce fait, expression de la situation en France, semble avoir beaucoup plus retenu l'attention des commentateurs que le contenu de mon texte. 

Je le publie donc aujourd'hui moi-même, sous ma seule responsabilité, sous forme de Samizdat, au sens strict de ce terme qui signifie en russe : "édité par soi-même". 

Ce livre est déjà traduit et en cours de publication aux États-Unis, en Italie, au Liban, en Turquie, au Brésil. Il est en cours de traduction en allemand et en russe. 

Le texte français est accessible sur le réseau télématique Internet. 

Contre les mythologies dévoyées, ce sera une nouvelle contribution à l'histoire critique du monde contemporain. 


Fin de l'extrait de la préface de Roger Garaudy




Citations :

Norman Finkelstein [On the misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History, Los Angeles, U. of California Press, 2005, 345 p.]
I examined how the Nazi holocaust has been fashioned into an ideological weapon to immunize Israel from legitimate criticism. In this book I look at a variant of this Holocaust card, namely, the "new anti-Semitism." In fact, the allegation of a new anti-Semitism is neither new nor about anti-Semitism. Whenever Israel comes under renewed international pressure to withdraw from occupied territories, its apologists mount yet another meticulously orchestrated media extravaganza alleging that the world is awash in anti-Semitism.
Je me suis penché sur la manière dont l'holocauste nazi a été instrumentalisé en une arme idéologique pour immuniser Israël de toute critique. Dans ce livre, j'examine une variante de cet instrument de l'Holocauste, à savoir, le « nouvel antisémitisme ». En fait, l'allégation d'un nouvel antisémitisme n'est ni nouvelle ni limitée à l'antisémitisme. Chaque fois qu'Israël est soumis à une pression internationale renouvelée pour qu'il se retire des territoires (palestiniens) occupés, ses propagandistes mettent immédiatement en place une campagne fumeuse et méticuleusement orchestrée à travers les médias, alléguant que le monde serait de nouveau submergé par une vague d'antisémitisme. 

Extrait du Lévitique ou 3ème Livre de Moïse (à l'intention de tous ceux, notamment tous ces pauvres "Juifs" qui, à l'instar de K., ma petite fiancée ashkénase, n'ont jamais lu la Torah !)
1.1    L'Éternel appela Moïse ; de la tente d'assignation, il lui parla et dit :
1.2    Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.
1.3    Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur.
1.4    Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation.
1.5    Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
1.6    Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux.
1.7    Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu.
1.8    Les sacrificateurs, fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.9    Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur 
agréable à l'Éternel.
1.10  Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.
1.11  Il l'égorgera au côté septentrional de l'autel, devant l'Éternel ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, en répandront le sang sur l'autel tout autour.
1.12  Il le coupera par morceaux ; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.13  Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.
1.14  Si son offrande à l'Éternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons.
1.15  Le sacrificateur sacrifiera l'oiseau sur l'autel ; il lui ouvrira la tête avec l'ongle, et la brûlera sur l'autel, et il exprimera le sang contre un côté de l'autel.
1.16  Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.
1.17  Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l'oiseau sur l'autel, sur le bois mis au feu. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.