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jeudi 30 janvier 2025

La juge Sebutinde serait une spécialiste du plagiat ?

UNE BOMBE ! 

Vous devez connaître le sens de l'expression "Né(e) avant la honte.". Elle devrait s'appliquer totalement à l'actuelle présidente de la Cour Internationale de Justice à la Haye, l'Ougandaise Julia Sebutinde, connue pour son alignement aveugle pro-israélien. En somme, un de ces innombrables sujets africains frappés d'une profonde amnésie leur faisant oublier par quelles atrocités et humiliations leurs propres ancêtres sont passés. Ce qui suit est ma traduction d'un papier de Zachary Foster pour le site Palestine Nexus.

Relecture en cours


La juge Sebutinde de la CIJ a voté contre toutes les mesures d’urgence émises à la suite de l’affaire de génocide de l’Afrique du Sud contre Israël. 

La présidente en exercice de la Cour internationale de justice, Julia Sebutinde, a plagié de grandes parties de son avis dissident sur les "Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est".

Rappelons qu'en janvier 2024, la juge Sebutinde a été la seule des 17 juges du panel à voter contre les six mesures conservatoires dans l'affaire de génocide intentée par l'Afrique du Sud contre Israël, y compris l'ordre selon lequel Israël devait "prendre toutes les mesures en son pouvoir" pour prévenir les actes de génocide à Gaza.

C'est toutefois dans son avis de 36 pages sur le statut juridique de l'occupation israélienne, publié en juillet 2024, qu'elle a plagié de nombreux passages, y compris des paragraphes entiers. L'avis juridique comprend également de longues discussions historiques dans lesquelles elle s'est trompée sur des faits fondamentaux et a déformé le passé. En fait, plutôt que de citer des historiens et de leur accorder le crédit de leur travail dans ses notes de bas de page, Mme Sebutinde a plagié des propagandistes, eux-mêmes partisans, intéressés non pas par la rectification de l'histoire mais par la défense de la cause sioniste.

En résumé, la juge Sebutinde n'a aucune honte à présenter le travail d'autrui comme étant le sien. Cela fait d'elle une personne malhonnête, à qui l'on ne devrait pas faire confiance pour statuer sur quoi que ce soit, et encore moins sur le droit international au sein de la plus haute juridiction du monde. 

Voici 9 des cas les plus flagrants de plagiat :


I. La bibliothèque virtuelle (en ligne) juive

Sebutinde a plagié de nombreux passages du site : "The Jewish Virtual Library", géré par Mitchell G. Bard et Or Shaked, deux personnes qui ont des décennies d'expertise dans la déformation de l'histoire pour présenter Israël sous un jour positif.

1. Sebutinde : "Avant la création de la "Palestine mandataire britannique", les Arabes palestiniens se considéraient comme ayant une identité commune avec les Arabes de la sous-région, et ce, jusqu'au XXe siècle".

1. Bibliothèque virtuelle juive : "Avant la partition, les Arabes palestiniens ne se considéraient pas comme ayant une identité distincte.

2. Sebutinde : "Lorsque l'éminent historien arabo-américain, le professeur Philip Hitti, a témoigné contre la partition de la Palestine mandataire devant le Comité anglo-américain en 1946, il a fait remarquer qu'"Il n'y a pas de 'Palestine' dans l'histoire, absolument pas".

2. Bibliothèque virtuelle juive : Lorsque l'éminent historien arabo-américain, le professeur Philip Hitti, de l'université de Princeton, a témoigné contre la partition devant le Comité anglo-américain en 1946, il a déclaré : "Il n'existe pas de 'Palestine' dans l'histoire, absolument pas.".

3. Sebutinde : "En 1937, un dirigeant arabe local, Auni Bey Abdul-Hadi, a déclaré à la Commission Peel, qui a finalement suggéré la partition de la Palestine : "Il n'existe pas de pays tel que la Palestine ! La "Palestine" est un terme inventé par les sionistes ! Il n'y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles.

3. Bibliothèque virtuelle juive : En 1937, un dirigeant arabe local, Auni Bey Abdul-Hadi, a déclaré à la Commission Peel, qui a finalement suggéré la partition de la Palestine : "Il n'y a pas de pays tel que la Palestine ! "Il n'existe pas de pays tel que la Palestine ! La "Palestine" est un terme inventé par les sionistes ! Il n'y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles".

4. Sebutinde : "Le premier congrès palestino-arabe, qui s'est réuni à Jérusalem du 27 janvier au 10 février 1919 pour choisir les représentants palestiniens à la Conférence de paix de Paris, a adopté une résolution dans laquelle il considérait, entre autres, que la Palestine faisait partie intégrante de la Syrie arabe."

4. Bibliothèque virtuelle juive : "Lorsque le premier congrès des associations islamo-chrétiennes s'est réuni à Jérusalem en février 1919 pour choisir les représentants palestiniens à la Conférence de paix de Paris, la résolution suivante a été adoptée : Nous considérons la Palestine comme faisant partie de la Syrie arabe, car elle n'en a jamais été séparée à aucun moment."

 

II. Prager U

Sebuntinde a également plagié les propos de Prager U, une autre organisation possèdant des décennies d'expertise non pas en histoire, mais en déformation de l'histoire pour présenter Israël sous un jour favorable.

5. Sebutinde : "Le gouvernement britannique a offert aux Arabes palestiniens 80 % de la Palestine mandataire (Transjordanie) et aux Juifs les 20 % restants (Palestine) dans le cadre d'une proposition de partage largement en faveur des premiers. Malgré la taille minuscule de l'État qu'ils proposaient, les Juifs ont voté en faveur de cette offre, mais les Arabes l'ont rejetée et ont repris leur violente rébellion contre le mandat britannique".

5. Prager U : "Les Britanniques leur ont offert 80 % du territoire contesté ; les Juifs, les 20 % restants. Pourtant, malgré la taille minuscule de l'État qu'ils proposaient, les Juifs ont voté en faveur de cette offre. Mais les Arabes l'ont rejetée et ont repris leur violente rébellion."

6. Sebutinde : "Le Premier ministre israélien Ehud Barak a rencontré à Camp David le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, en 2000, pour conclure un nouveau plan prévoyant deux États. Barak a proposé à Arafat un État palestinien sur l'ensemble de la bande de Gaza et 94 % de la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est comme capitale. Le dirigeant palestinien a catégoriquement rejeté cette offre. Selon les termes du président américain Bill Clinton, "Arafat est resté 14 jours ici et a dit non à tout". Au lieu de cela, les Palestiniens ont lancé une vague sanglante d'attentats suicides qui ont tué plus de mille Israéliens et en ont mutilé des milliers d'autres, dans des autobus, des salles de mariage et des pizzerias".

6. Prager U : "En 2000, le Premier ministre israélien Ehud Barak a rencontré à Camp David le président de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, pour conclure un nouveau plan à deux États. Barak a proposé à Arafat un État palestinien sur l'ensemble de la bande de Gaza et 94 % de la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est comme capitale. Mais le leader palestinien a rejeté cette offre. Selon les termes du président américain Bill Clinton, Arafat a été "ici pendant 14 jours et a dit 'non' à tout". Au lieu de cela, les Palestiniens ont lancé une vague sanglante d'attentats suicides qui ont tué plus de mille Israéliens et en ont mutilé des milliers d'autres - dans des bus, des salles de mariage et des pizzerias".

 

III. Douglas J. Feith

Sebutinde a également plagié un article de blog de Douglas J. Feith publié en 2021 par l'Institut Hudson, un groupe de réflexion conservateur. Feith n'est pas un historien, mais un va-t-en-guerre qui a occupé le poste de sous-secrétaire à la défense durant l'administration du président George W. Bush de 2001 à 2005, où il a contribué à orienter la stratégie de deux des guerres les plus désastreuses de l'histoire des États-Unis, les guerres d'Afghanistan et d'Irak.

7. Sebutinde : ""Palestine" s'applique vaguement à une région qui, pendant les 400 ans qui ont précédé la Première Guerre mondiale, faisait partie de l'empire ottoman".

7. Douglas J. Feith : "La "Palestine" s'applique vaguement à une région qui, pendant les 400 ans qui ont précédé la Première Guerre mondiale, faisait partie de l'empire ottoman".

8. Sebutinde : "En 135 de notre ère, après avoir maté la deuxième insurrection juive de la province de Judée ou Juda, les Romains ont rebaptisé cette province "Syria Palaestina" (ou "Palestinian Syria"). Les Romains ont agi ainsi pour punir les "Y'hudim" (population juive) et pour effacer le lien entre eux et leur province (connue en hébreu sous le nom de Y'hudah). Le nom "Palaestina" était utilisé en relation avec le peuple connu sous le nom de Philistins et présent le long de la côte méditerranéenne".

8. Douglas J. Feith : "En 135 de notre ère, après avoir maté la deuxième insurrection de la province de Judée, les Romains ont rebaptisé la province "Syrie Palaestina", c'est-à-dire "Syrie palestinienne". Ils le firent avec ressentiment, comme une punition, pour effacer le lien entre les Juifs (en hébreu, Y'hudim et en latin Judaei) et la province (dont le nom hébreu était Y'hudah). La "Palaestina" désignait les Philistins, dont la base était située sur la côte méditerranéenne".

9. Sebutinde : "La frontière nord est le résultat de négociations anglo-françaises en 1923. Celle du sud a été fixée par des traités conclus au milieu des années 1920 entre la Grande-Bretagne et la nouvelle nation d'Arabie saoudite. La frontière entre le mandat de Palestine et le mandat de Mésopotamie (Irak) n'avait pas d'importance immédiate, étant donné qu'elle se situait au milieu d'un désert inhabité et que la Grande-Bretagne contrôlait les deux côtés. Cette ligne a finalement été fixée par un échange de lettres en 1932".

9.Douglas J. Feith : "La frontière nord est le fruit de négociations anglo-françaises en 1923. Celle du sud a été fixée par des traités conclus au milieu des années 1920 entre la Grande-Bretagne et la nouvelle nation d'Arabie saoudite. La frontière entre la Palestine mandataire et la Mésopotamie mandataire n'avait pas d'importance immédiate, étant donné qu'elle se trouvait au milieu d'un désert inhabité et que la Grande-Bretagne contrôlait les deux côtés. Cette ligne a finalement été fixée par un échange de lettres en 1932".

 
Le plagiat décrit ci-dessus représente une violation évidente de la confiance du public. La C.I.J. a besoin de juges honnêtes, pas de juges qui mentent et présentent le travail d'autrui comme le leur, sans parler d'un travail qui est lui-même fondé non pas sur la recherche historique mais sur la mythologie et la propagande sionistes. Sebutinde est une honte pour la Cour et sa réputation, et tous les juges, avocats et experts juridiques du monde devraient demander sa démission immédiate.
 
 
À la suite du texte principal on peut lire diverses interventions sous la forme d'un forum de discussion, dont j'ai traduit quelques passages.
 

Nayalie Bédard 

Julia Sebutinde

"L'histoire décrite ci-dessus est renforcée par les preuves archéologiques récentes obtenues grâce à l'étude systématique de tous les vestiges du passé du pays ⎯ de la préhistoire à la fin de la domination ottomane - qui révèlent clairement le lien historique entre le peuple juif et la Terre d'Israël, mettant à jour les vestiges de son patrimoine culturel dans son pays d'origine. Ces vestiges visibles, enfouis dans le sol, constituent le lien physique entre le passé, le présent et l'avenir du peuple juif dans cette partie du monde".

Mission israélienne auprès de l'ONU (Genève)

"L'archéologie en Israël implique l'étude systématique de tous les vestiges du passé du pays - de la préhistoire à la fin de la domination ottomane. La profusion de vestiges matériels témoigne des nombreuses cultures qui ont laissé leur empreinte sur la Terre.

Surtout, la recherche archéologique révèle clairement le lien historique entre le peuple juif, la Bible et la Terre d'Israël, en mettant au jour les vestiges de l'héritage culturel du peuple juif dans sa patrie. Ces vestiges visibles, enfouis dans le sol, constituent le lien physique entre le passé, le présent et l'avenir du peuple juif dans son pays". 
 
(...)

Sebutinde

"16. Troisième rejet en 1967 : Vingt ans plus tard, lors de ce que l'on appelle la "guerre des six jours" (...)

Le gouvernement israélien est divisé sur le sort à réserver à ce nouveau territoire. La moitié du gouvernement voulait rendre la Cisjordanie à la Jordanie et Gaza à l'Égypte en échange de la paix. L'autre moitié voulait donner ce territoire aux Arabes de la région, qui avaient commencé à s'appeler eux-mêmes les Palestiniens, dans l'espoir qu'ils finiraient par y construire leur propre État. Aucune de ces deux initiatives n'a abouti. Quelques mois plus tard, la Ligue arabe s'est réunie au Soudan et a publié ses "trois non" : pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël, pas de négociations avec Israël. Là encore, la solution des deux États a été catégoriquement rejetée par ces États arabes.

___

Ikenna Emewu

"Troisième rejet.

20 ans plus tard, en 1967, (...) connue sous le nom de Guerre des Six Jours (...)

Le gouvernement se divise sur le sort à réserver à ce nouveau territoire. La moitié voulait rendre la Cisjordanie à la Jordanie et Gaza à l'Égypte en échange de la paix. L'autre moitié voulait le donner aux Arabes de la région, qui avaient commencé à s'appeler eux-mêmes les Palestiniens, dans l'espoir qu'ils finiraient par y construire leur propre État.

Aucune de ces deux initiatives n'a abouti. Quelques mois plus tard, la Ligue arabe s'est réunie au Soudan et a publié ses tristement célèbres "trois NON" : pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d'Israël, pas de négociations avec Israël. Une fois de plus, la solution des deux États a été rejetée par les Arabes".
 
 
Petit rappel : la "juge" Sebutinde, et elle n'est pas la seule, semble ignorer une chose : lesdites Nations Unies ne sont pas un regroupement d'États, sinon, elles s'appelleraient autrement. Par ailleurs, la Charte des Nations Unies est établie sur un socle caractérisé par le droit des peuples (et non seulement des États) à disposer d'eux-mêmes.

Autrement dit, au lieu de se masturber les neurones autour de la question de pays arabes rejetant "la solution à deux États", une juridiction internationale du calibre de la CIJ aurait dû s'appliquer, avant toute chose, à vérifier que la création d'un Etat sorti de nulle part sur les terres de populations indigènes jamais consultées préalablement à cette création. Que les Palestiniens, premiers concernés, aient récusé la reconnaissance d'un Etat israélien sur leur sol est la preuve par neuf que la résolution n°181 décidant de la partition de la Palestine historique était et reste nulle et non avenue.

 
 
 

vendredi 31 mai 2024

Indésirables réfugiés. L'ombre de la Havaara aux USA (1940-1945)

Ce qui suit est ma traduction d'un article qui aurait pu être plus intéressant s'il avait été mieux documenté. Il y est abondamment question de Juifs dans les camps nazis confrontés audit Holocauste. L'article retrace la longue résistance de l'exécutif US sous Franklin Delano Roosevelt à l'admission massive de migrants européens (surtout juifs) aux États-Unis, sans jamais évoqué ce que nous savons depuis, à savoir que nazis et sionistes avaient conclu d'importants accords d'exfiltration de Juifs vers la Palestine, et cette non mention des accords dits de Havaara amenuisent considérablement l'intérêt de l'article.

Et c'est là qu'on risque de m'interroger sur l'intérêt de traduire un papier dont je dénonce les insuffisances. C'est que ces insuffisances constituent précisément le principal intérêt de l'article, à l'instar du négatif d'une photo argentique.

Relecture en cours


Durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont perdu plusieurs centaines de milliers de jeunes hommes et femmes et dépensé des milliards de dollars pour vaincre la tyrannie nazie en Europe. Ce n’est qu’après la guerre que toute l’horreur du régime hitlérien fut révélée. Six millions de Juifs sont morts pendant l'Holocauste. D’autres groupes que les nazis ont qualifiés d’indésirables ont également été massacrés : les gitans, les homosexuels, les communistes et d’autres ennemis politiques. L’héritage de cette époque demeure présent aujourd’hui et soulève encore de nombreuses questions troublantes.

Réfugiés non recherchés

Lorsque Franklin D. Roosevelt est devenu président en 1933, les Américains luttaient pour survivre à la plus grande dépression économique que le pays ait jamais connue. De nombreux Américains craignaient que les immigrants dans le besoin ne prennent des emplois précieux ou n’exercent une pression supplémentaire sur une économie déjà en difficulté.

Les lois américaines sur l'immigration ont toujours imposé des quotas sur le nombre de personnes autorisées à entrer aux États-Unis en provenance d'autres pays. Par exemple, en 1939, le quota permettait à 27370 citoyens allemands d’immigrer aux États-Unis. En 1938, plus de 300 000 Allemands – pour la plupart des réfugiés juifs – avaient demandé un visa (permis d’entrée) aux États-Unis. Un peu plus de 20000 candidatures ont été approuvées. Au-delà des stricts quotas nationaux, les États-Unis ont ouvertement refusé l'octroi de visa à tout immigrant "susceptible de devenir une charge publique". Cette décision est apparue comme étant un problème sérieux pour de nombreux réfugiés juifs qui avaient tout perdu lorsque les nazis ont pris le pouvoir et pourraient avoir besoin de l'aide du gouvernement après avoir immigré aux États-Unis.

Peu de temps après sa nomination au cabinet, Frances Perkins, secrétaire au Travail du président Roosevelt, a proposé un décret concernant les réfugiés et l'immigration. Perkins a suggéré que le Département d'État devrait accorde la priorité aux immigrants cherchant refuge contre les persécutions raciales ou religieuses. Le Département d’État s’est opposé à cette ordonnance parce qu’elle était susceptible de contrarier les relations avec l’Allemagne et d'impacter les citoyens américains sans emploi. Roosevelt n’a jamais appliqué cette recommandation et les responsables du Département d’État en Europe ont continué de rejeter de nombreuses demandes de visa de réfugiés juifs.

En septembre 1935, l’Allemagne nazie a adopté des lois privant les Juifs allemands de leur citoyenneté. Sans citoyenneté, les Juifs étaient juridiquement sans défense ; beaucoup ont perdu leur emploi et leurs biens. Simultanément, des milliers d'opposants politiques à Hitler, des Tsiganes, des catholiques, des homosexuels, et même des handicapés physiques et mentaux sont devenus la cible de la violence et des persécutions nazies. Face au grand nombre d’Allemands fuyant leur pays, le Département d’État a temporairement assoupli les quotas d’immigration. En 1936, le Département d’État a accordé des visas à environ 7 000 réfugiés allemands. En 1938, ce nombre était passé à plus de 20 000, mais un sondage d’opinion révélait que 82 % des Américains étaient toujours opposés à l’admission d’un grand nombre de réfugiés juifs aux États-Unis. Malgré les appels des organisations américaines de défense des droits de l'homme, le Département d'État américain a refusé d'augmenter davantage le quota allemand.

À la veille de la guerre

En mai 1939, quelques mois seulement avant le début de la guerre en Europe, un navire baptisé le St. Louis quitta l'Allemagne avec à son bord près d'un millier de réfugiés, pour la plupart juifs. Beaucoup de ces personnes étaient déjà qualifiées pour obtenir un visa américain, mais n’en avaient pas encore reçu. Elles ont obtenu des visas touristiques cubains temporaires qui leur permettraient d'attendre hors d'Allemagne les visas américains. Cependant, lorsque le Saint-Louis atteignit La Havane, le gouvernement cubain modifia sa réglementation en matière de visa, refusant l'autorisation d’atterrir à la plupart des réfugiés.

Contraint de quitter les eaux cubaines, le St. Louis remonta la côte de Floride. Les garde-côtes américains le suivirent de près pour empêcher les passagers de nager à terre. Le Département d'État refusa d'autoriser les réfugiés à atterrir sans une législation spéciale du Congrès ou un décret du président. Les efforts déployés par les organisations juives américaines pour parvenir à un compromis avaient échoué. Les passagers désespérés envoyèrent au président Roosevelt un télégramme plaidant leur cause ; il n'y a jamais répondu.

Les réalités politiques ont peut-être influencé la décision de Roosevelt de garder le silence. La plupart des Américains étaient soucieux de rester à l’écart de la guerre européenne qui approchait. Beaucoup pensaient que le meilleur intérêt de l’Amérique était d’éviter les conflits étrangers. D’autres ont été déçus par l’expérience de l’intervention américaine pendant la Première Guerre mondiale et voulaient éviter la perte de vies américaines. Ces opinions ont bénéficié d’un fort soutien au Congrès. En outre, le président Roosevelt savait que les États-Unis n’étaient pas encore préparés à la guerre et hésitaient à s’opposer au régime nazi.

Finalement, le Saint-Louis est retourné en Europe et plusieurs pays ont accordé l'asile aux réfugiés. Mais lorsque les troupes hitlériennes traversèrent l'Europe, la plupart des passagers malheureux du Saint-Louis furent finalement capturés par les nazis et envoyés dans des camps de concentration.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, un projet de loi autorisant l’admission d’enfants juifs réfugiés, au-delà des quotas habituels, a été présenté au Congrès. Le président Roosevelt n’a pris aucune position sur le projet de loi et celui-ci est mort en commission à l’été 1939. Les sondages de l’époque indiquaient que les deux tiers des Américains étaient opposés à l’accueil d’enfants juifs réfugiés.

Les années de guerre

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain ne croyait pas aux informations selon lesquelles Hitler mettait en œuvre un plan visant à assassiner des millions de Juifs européens. Mais, en novembre 1942, les preuves étaient accablantes. Une fois de plus, les dirigeants juifs américains ont fait appel à Roosevelt : si le président demandait au Congrès de modifier les lois sur l’immigration, davantage de réfugiés pourraient échapper à l’Holocauste. Encore une fois, Roosevelt a refusé. En lieu t place, il s’est joint aux Britanniques pour condamner le génocide des Juifs par les nazis.

La guerre a entraîné une forte baisse de l'immigration lorsque le gouvernement a imposé des réglementations encore plus strictes en matière de visas. Les autorités craignaient que des espions et des saboteurs ennemis n’entrent dans le pays en se faisant passer pour des réfugiés. Mais à mesure que l’opinion publique américaine prenait conscience de l’énormité des atrocités nazies, elle commença à exiger que les États-Unis fassent quelque chose pour sauver le peuple juif restant en Europe. En novembre 1943, un Comité d’urgence pour sauver le peuple juif d’Europe présenta une résolution de sauvetage au Congrès.

Une fois de plus, le Département d’État s’y est opposé. Cela a provoqué la colère du secrétaire au Trésor Henry Morgenthau Jr., un juif consterné par les massacres nazis. Depuis 1933, le Département d’État s’était opposé à presque toutes les tentatives visant à aider les réfugiés juifs. Le 16 janvier 1944, Morgenthau rencontra Roosevelt et lui présenta un rapport préparé par son département. Le rapport documentait la longue histoire de l’obstructionnisme du Département d’État dans les affaires de réfugiés. (Ce rapport était initialement intitulé "Rapport au secrétaire sur l'acquiescement de ce gouvernement au meurtre des Juifs."

Pour protéger son Département d'État du scandale, Roosevelt a signé un décret ordonnant au Congrès de mettre en œuvre la plupart des dispositions de la résolution de sauvetage. L'ordre créait un Conseil des réfugiés de guerre "pour prendre toutes les mesures dans le cadre de sa politique de sauvegarde des victimes de l'oppression ennemie en danger de mort imminente".

La Commission des réfugiés de guerre

Peu après sa création, le War Refugee Board (WRB) a mobilisé de manière agressive diverses activités de sauvetage, émettant des avertissements pour crimes de guerre et envoyant des colis de nourriture dans les camps de concentration. À l’été 1944, elle lançait une opération dramatique.

Avec la coopération du gouvernement suédois, le WRB a envoyé un homme d'affaires suédois, Raoul Wallenberg, en Hongrie, pour y travailler comme fonctionnaire de l'ambassade. Wallenberg devait mettre en œuvre un plan pour sauver 200 000 Juifs hongrois sur le point d'être déportés vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Il loua des bâtiments et les plaça sous la protection diplomatique suédoise. Cela lui a permis d’offrir un refuge à des milliers de Juifs. Il a délivré des passeports de protection spéciaux à de nombreuses autres personnes. Avec le soutien du WRB, les efforts de Wallenberg ont sauvé plus de 20 000 vies. Wallenberg a disparu lorsque l'armée soviétique a occupé la Hongrie à la fin de la guerre. Son sort est inconnu, même si, en 1956, les Soviétiques ont affirmé avoir découvert un rapport faisant état de la mort de Wallenberg en 1947 dans une prison soviétique.

Le WRB a également établi un sanctuaire hors d’Europe pour les réfugiés secourus. Combattant l’opposition du Département d’État, du Congrès et du public, le WRB a convaincu Roosevelt d’autoriser un groupe de réfugiés juifs italiens à occuper un ancien camp militaire près d’Oswego, dans l’État de New York. Pour éviter de violer les lois sur l'immigration, le WRB a amené ces victimes des persécutions nazies dans le pays sous le statut de prisonniers de guerre.

En mai 1944, les bombardiers américains pouvaient atteindre les camps de concentration nazis d’Auschwitz. L'emplacement précis de ces installations était bien connu. Le WRB et les dirigeants juifs ont supplié le ministère américain de la Guerre de bombarder les chambres à gaz et les voies ferrées qui transportaient le fret humain des nazis vers Auschwitz. Après une brève étude, le ministère de la Guerre rejeta l'idée car "elle ne pouvait être mise en œuvre qu'en détournant un soutien aérien considérable, essentiel au succès de nos forces désormais engagées dans des opérations décisives.".

De nombreux experts ont contesté l’argument du ministère de la Guerre. À l’automne 1944 et de nouveau en décembre, des avions américains bombardèrent des cibles industrielles situées à moins de huit kilomètres des chambres à gaz d’Auschwitz. Aucune bombe n'est jamais tombée sur les chambres à gaz et les fours, ni sur les voies ferrées menant aux camps. On estime que 100 000 Juifs sont morts à Auschwitz dans la période qui a suivi les raids américains. Certains disent que si les bombardements avaient été dirigés contre Auschwitz, ces vies auraient été sauvées. D’autres ne sont pas d’accord. Ils soutiennent que les techniques de bombardement imprécises de cette époque n’étaient peut-être pas efficaces. Au lieu de cela, disent-ils, les bombardements auraient pu causer la mort de milliers de Juifs à Auschwitz ou dans les trains qui y conduisaient.

Les gazages se sont poursuivis jusqu'à ce que les Russes prennent le camp en janvier 1945.

On attribue au War Refugee Board le mérite d’avoir sauvé peut-être 200 000 Juifs au cours des derniers mois de la guerre. "Ce que nous avons fait était assez peu", a déclaré le directeur du WRB, John Pehle. "Il était tard. Tard et peu, je dirais."

Les États-Unis auraient-ils pu faire davantage pour sauver les Juifs de l’Holocauste hitlérien ? Beaucoup pensent que, dans les circonstances de la période d’avant-guerre et pendant la guerre elle-même, on ne peut pas reprocher à l’administration Roosevelt de n’avoir pas réussi à secourir davantage de victimes de l’Holocauste. D’autres ne sont pas d’accord. La question ne sera peut-être jamais réglée. Cela continue de nous hanter aujourd’hui.


Source

 

mardi 30 avril 2024

Les accords de Havaara ou la grande mystification

Des éléments factuels sur la Havaara collectés à partir de sources sionistes ainsi que du New York Times 

Oubliez ces deux escroqueries sémantiques que sont la "Shoah" et l'"Holocauste", deux rideaux de fumée balancés par une mafia sans foi ni loi, assistée par une armada de pseudo-historiens dans le but de camoufler au grand public le fait qu'Hitler était un agent du projet sioniste.

La chose vous paraît incroyable, n'est-ce pas ? Si c'est le cas, posez-vous une question simple : comment un fait aussi décisif dans l'Histoire que les accords dits de Havaara a-t-il pu être dissimulé aux regards de tout le monde pendant si longtemps ? Et si vous n'êtes toujours pas convaincus par mon propos, allez donc dans une librairie ou bibliothèque universitaire quelconque et essayez d'y dénicher un seul ouvrage dédié au mariage apparemment contre-nature entre nazis et sionistes. Ce mariage a pourtant bel et bien eu lieu !

Cet article est en cours de rédaction.

 
 
Transcription

  • Zionists' MAIN concern was "saving Jews" when they were FIRST to normalize trade relations (a.k.a. The Haavara Agreement) with Hitler for 7+ years nonstop (1933-40). You would think Zionists gave a priority to German Jews to immigrate to Palestine.
  • Zionists allocated UNDER 20% of the immigration quotas to German Jews! See the pro-Zionist book: The Transfer Agreement by Edwin Black, p. 373-4
  • When Cuba & US refused to grant entry visas to MS St. Louis' passengers (May 1939) & forced it to go back to Antwerp, you would think the Jewish Agency allocated any of its immigration certificates to some of St. Louis' passengers! The opposite happened; Zionist leadership refused even to save one of those damned passengers! (The Seventh Million, p. 44)
  • When Zionists became distribution agents for Nazi goods all over MENA; you would think they bothered to secure other safe heavens besides Palestine? The exact opposite happened; Edwin Black, p. 373-4
  • When other Jewish (i.e. JDC) Groups attempted to replicate Haavara but to destinations other than Palestine; Zionists were vehemently against it
  • As Haavara was being signed, Jewish Agency was almost bankrupt in 1933. Haavara tunneled into JA's drained coffers 35 times its 1931 budgets. Not for Haavara Zionist enterprises wouldVe been liquidated. Edwin Black, p. 379, 90
  • Zionists were FIRST to normalize trade & relations with Hitler nonstop for 7 years; 9 years ahead of Mufti Hajj Amin & Vichy; to "save less than 53k Jews" (majority of them didn't use Haavara to immigrate to Palestine) Zionist Leaders didn't even pause Haavara for one minute after Nuremberg Race Laws & Kristallnacht pogrom.
  • Zionists laboriously lobbied US Congress to hinder the reception of Jewish refugees to force England to open Palestine wide open for Jewish immigrationlThis MADNESS CONTINUED during WWII. See NYTimes https://nvti.ins/29v9GAE
  • After Kristallnacht, England received 10k German Jewish children. You would think Zionists thanked England. You wouldn't think Ben-Gurion wished those children harm! He wished them death a month after the pogrom!
  • When Adolf Eichmann VISITED Palestine in 1937, do you think he came to meet Mufti Hajj Amin or to coordinate with Zionists' Haganah? Just Google it!
  • You would think Zionists had followed upon Dominican Republic's offer to save 100k Jews in 1938. They lobbied against it. see Evain Conference on Wiki.
  • You would think Zionists DENOUNCED Nuremberg Laws? The exact opposite happened; they even praised Nazi prohibition against mix-marriages & segregated neighborhoods! Just Google Wear It With Pride, Yellow Star of David!
  • You would think Zionists were ITCHING to fight Nazis? ONLY 5k were deployed & few saw action at the war's end. Ben-Gurion saved yishuv to battle Arabs 2 yrs after WWII ended when 120k were deployed during the war of Nakba! See Jewish Brigade on Wiki
  • Zionists actively discouraged all organized boycotts of Nazis. David Ben-Gurion
  • BANNED all anti-Nazi protests! Edwin Black, p. 339, 353-7 > Haavara opened the floodgates of normalization with Nazis, especially when all saw how Zionist Jews were FIRST to deal with Hitler for 7+ years nonstop!
  • Zionists & Nazis taxed German Jews at 61+% of their assets, actually Black (p. 379) reported that very little cash was given back! see The Transfer Agreement on wiki
  • Haavara encouraged other countries to get rid of their Jewish citizens. Similar agreements were signed with other countries just before WWII.
  • If Haavara "saved" Jews; then according to this preposterous logic England & US both exterminated Europe's Jews since both halted Haavara.

 

J'ai transcrit l'intégralité du texte figurant sur l'affiche de ce groupe palestinien afin de permettre aux non-anglophones d'user éventuellement d'un traducteur en ligne. Peut-être vais-je devoir traduire tout ça en bon français, si j'ai le temps ! Mais suis-je bête ! Vous disposez d'un dictionnaire automatique en haut de page ; il n'est peut-être pas parfait, mais j'ai pu vérifier que son "accuracy" s'améliorait avec le temps.

En attendant la suite, vous pouvez toujours vous reporter sur mon compte Twitter-X, qui fourmille d'informations et d'archives.
 

Le grand amour d'Hitler était Eva Braun ? Pas sûr ! Et si c'était plutôt une charmante blondinette juive ?


mercredi 30 août 2023

Fallait pas l'inviter ? Retour sur un méga-flop ou comment Médine a résisté aux inquisiteurs pro-Likoud

Ce qui suit est une petite compilation d'archives collectées durant la fameuse affaire "Médine antisémite" concoctée par une petite mafia, la même qui a tenté, en France, de vilipender Jeremy Corbyn lors de son invitation, l'année dernière, par des élus de la LFI. Antisémitisme est un mot-valise à la mode auprès des escrocs soutenant les suprémacistes khazars à l’œuvre en Palestine. Au Royaume-Uni, Jeremy Corbyn et Roger Waters n'ont jamais dit un mot de travers concernant les Juifs, leur préoccupation étant tournée vers le peuple palestinien, envahi, spolié, massacré par un régime politique criminel cumulant les résolutions onusiennes à son encontre, résolutions jamais mises en pratique, comme par hasard. 

Mais personne, et pour cause, n'envisage de taxer le complaisant "machin onusien" de judéophobie ; du coup, les vrais adversaires du suprémacisme khazar en Palestine n'en paraissent que plus dangereux, d'où la nécessité de les faire taire. Les cuistres en sont, donc, réduits à se réfugier derrière cet anathème bien commode que serait l'antisémitisme, terme qu'ils ont fini par vider de son sens. 

Dans le cas du rappeur Médine, un Berbère, donc un Sémite, invité aux universités d'été des partis EELV et LFI, la campagne de désinformation massive a commencé avec un papier de l'ultra-médisante Caroline Fourest. On peut toujours s'amuser à y déceler une quelconque dénonciation d'un quelconque antisémitisme. 

Rédaction en cours 

 

Un clic gauche sur l'image pour l'agrandir ; clic sur la croix en haut à droite pour la refermer.
































































Ayant pas mal écrit sur le sujet, j'estime superfétatoire d'en rajouter des tonnes et vous invite à consulter l'ensemble de textes que j'ai fait paraître sur le réseau Twitter, alias 'X'.

Tweet §1

Tweet §2

Tweet §3

Tweet §4

Tweet §5

Tweet §6

 
 
Lectures utiles : les cuistres se servant aveuglément du mot antisémitisme pour mettre à l'index quiconque critique la politique infâme du colonialisme khazar en Palestine, il s'avère nécessaire de leur rappeler quelques vérités premières tirées du dictionnaire. Bizarrement, personne n'a jamais été tenté de qualifier Voltaire d'antisémite !
 
Précision utile : dès lors que nous savons ce que "sémite" veut dire, l'assertion "Qui est relatif, qui est propre aux Juifs. [Disraëli]est forcément erronée, voire mensongère. Toujours est-il qu'une ineptie ressassée depuis des lustres n'en devient pas une vérité pour autant. À titre d'exemple : les millénaires de croyance à la platitude de la Terre ont bien fini par prendre fin un jour. Ce qu'il faut retenir dans l'usage abusif que des non-sémites voire faux-sémites font du terme antisémitisme, c'est leur volonté d'exclure les Arabes, donc les Palestiniens, du champ culturel sémitique, manipulation particulièrement cynique confinant à l'usurpation d'identité (et de territoires) ! 
 
Fils de pasteur, ayant quasiment appris à lire dans une Bible, j'invite quiconque s'y intéresse à découvrir la toute première usurpation d'identité décrite dans la Torah (cf. Genèse aka 1er Livre de Moïse). Vous m'en direz des nouvelles !!!!!