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vendredi 14 octobre 2016

Election présidentielle française : quand les politologues et autres politocrates nous refont le coup de l'amnésie...

Memento

Tous les visiteurs de ce blog ne vivant pas en France - je sais qu'ils sont nombreux - doivent savoir que ce pays est entré dans cette période qui se renouvelle tous les cinq ans, et durant laquelle le ban et l'arrière-ban de la politicaillerie bruisse de mille rumeurs et conjectures concernant l'imminente élection à la présidence de la République, le tout étant orchestré par ces grands et petits manitous que sont les fabricants de sondages.

Le sondage ! Mais que serait la vie politique française sans cette incontournable panacée (en tout cas, aux yeux de nos politocrates) !

En ce moment même, il n'y en a que pour Alain Juppé, dont les politocrates pensent qu'il sera le prochain président, dès lors que le vainqueur de la primaire de droite devrait - dixit les sondages - inévitablement se retrouver face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

Les visiteurs habituels de ce blog savent le peu de considération que m'inspirent les politocrates ainsi que les négociants en sondages...

Ce qui suit n'est pas de la plus grande qualité esthétique, je vous l'accorde : à l'époque, je m'initiais encore à la confection d'un blog, moi qui suis resté, longtemps, réfractaire à l'Internet, au point de n'avoir pas créé d'adresse 'mail' avant 2006 !

Tout ça n'est, donc, pas forcément très joli, mais je dois avouer que ça m'a beaucoup fait rire : "Ah bon, j'avais écrit ça ?!".

Le fait est que j'ai pas mal écrit sur Sarkozy et les autres lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, notamment ce qui suit, dont je rappelle que ça m'a fait beaucoup rire.

Petit retour en arrière : peu après la victoire du Napoléon de Neuilly-sur-Seine à la présidentielle, Cecilia est tiraillée entre la France et les 'States'. À un moment donné, on croit même qu'elle va revenir au bercail, ce qui va nous valoir quelques belles 'Unes" de magazines.

Entre temps, Sarkozy cartonne dans les sondages, face à une Ségolène Royal que tout le monde donne en perdition. Par parenthèse, on découvrira peut-être, un jour, que de l'argent a bien migré des caisses noires des Bettencourt vers les comptes de campagne de certain candidat, ce qui, dans n'importe quel pays démocratique, aurait conduit à l'invalidation dudit candidat, et à l'investiture de Ségolène Royal. À ceux qui me rétorqueront qu'on ne refait pas l'histoire, je répondrais volontiers "Oh, que si, tout finissant par se savoir, tôt ou tard !".

Je reproduis mon 'papier' tel que posté à l'époque, hormis quelques retouches tenant à l'affichage assez calamiteux  (franchement, le texte au look d'arc-en-ciel, ça vous donne mal aux yeux !). Sinon, je n'ai pas modifié ne serait-ce qu'une virgule au texte d'origine.

Le titre originel aurait pu être : "C'est l'histoire d'un bidonnage annonciateur de plein de choses !".

Date de parution : 16 avril 2007





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Regardez bien les images qui suivent et cherchez l'erreur !

Comme dirait Nicolas Hulot : ... séquence admiration, séquence émotion, séquence... BIDON !?!?

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L'image ci-dessus est, de toute évidence, le résultat d'un bidonnage !
Vous n'avez pas tout compris ?
Alors, regardez le petit montage ci-dessous.

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Même chemise, même costume, même cravate...

Je vois que vous commencez à comprendre !

Alors, replaçons les images dans le "bon" ordre :


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Et voilà !

Isn't it amazing? N'est-ce pas stupéfiant ?

En clair, les deux photos ci-dessus ont dû être faites par le même photographe (de l'agence SIPA), et ce, à quelques secondes d'intervalle. Il eût été intéressant d'avoir une interview du photographe [cela vaut aussi, bien évidemment, pour la photographie faite dans le bureau de George Bush...!], pour qu'il nous explique la genèse de la photo. Mais quand on n'est pas trop bête, on devrait arriver, sans trop de mal, à décrypter tout ça...

Visiblement, notre cher Nicolas Sarkozy ne doit rien connaître aux appareils photographiques modernes et à leur moteur permettant de "shooter" en rafale, sinon, il se serait méfié ! 

Le problème est que la photo du Nouvel Observateur (du type "rush") n'aurait jamais dû figurer dans un catalogue de photos à vendre. Le plus étonnant est que le magazine ait choisi de la publier !
Inspiration géniale, car elle nous apprend énormément de choses sur la psychologie de notre expert en COM de Neuilly-sur-Seine : son narcissisme et son goût immodéré pour les caméras !

Ce jour-là, donc, on organise une séance de photos pour célébrer le retour de l'épouse prodigue (d'un séjour américain qui avait valu à Alain Genestar de perdre son job de directeur de la rédaction de Paris Match).

Je suppose que les photographes devaient se presser autour des deux tourtereaux... Et c'est là qu'on voit notre Nicolas Sarkozy tourner ostensiblement le regard, pour bien s'assurer que les photographes "shootent", et ce, avant de faire le bisou... Le problème, c'est que grâce à leur moteur, les photographes "shootent" déjà, en tout cas, celui de l'agence SIPA... Et voilà les photos vendues à la presse...

Merci à la rédaction du Nouvel Observateur d'avoir choisi de publier cette photo... Sinon, moi-même je n'aurais rien compris !

Donc, Sarkozy Nicolas s'assure d'abord de la présence des photographes, avant de faire son bisou. Et il doit tenir la pose un bon moment, à en juger par la crampe qu'il a au coin de la bouche : on voit nettement comment les muscles tétanisent !


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Vous connaissez certainement ce film de Francis Girod, dont l'héroïne est Romy Schneider, intitulé La Banquière ?

Cecilia Sarkozy, elle, nous joue le grand air de la "BANQUISE"!

Cette femme est un chef-d'oeuvre de glaciation... Non, mais regardez-moi ce visage de marbre ! Le pauvre Nicolas a beau se démener pour nous faire le numéro du grand amour retrouvé, Cécilia, elle, affiche une indifférence de masque de fer : sur son visage, pas un muscle ne bouge !

Mais à qui Nicolas Sarkozy et Cécilia... veulent-ils donc faire croire que leurs retrouvailles, c'est "Grand amour et compagnie" ? Tout ça sonne faux, maquillé, bidonné !

Et quand on est capable d'orchestrer, avec autant de cynisme, une pseudo-réconciliation, le tout, en se servant des médias...

Quand on est capable de mentir à tant de gens, avec autant d'aplomb...

ON DOIT ÊTRE CAPABLE DE TOUT POUR GAGNER UNE ÉLECTION !

Voilà qui confère un accent tout particulier au slogan que Nicolas Sarkozy s'est choisi pour sa campagne !



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Et voilà qui éclaire d'un jour nouveau l'étrange confession faite en Une du magazine Gala : "...leur pacte intime" !

Quand je vous disais que je ressentais comme un profond malaise !



mardi 17 avril 2012

Journalisme de merde !, ou comment certains journalistes traitent les faits divers...


... Un article dont la bêtise et l’inanité ne tarderont pas à servir de modèle du genre « papier de merde », dans les écoles de journalisme. (Audrey Pulvar, France Inter, 26 janvier 2012)

Il s'agissait, comme tout le monde le sait maintenant, d'une diatribe de la journaliste de France Inter contre un papier paru dans Elle à propos du "Black Fashion Power".

Je me demande ce qu'Audrey Pulvar aurait dit à propos du traitement journalistique récent de la traque policière d'un tueur en série présumé (on ne sait pas encore qui a tué ni s'il y a un tueur ou plusieurs !) dans plusieurs villes de l'Essonne (91).

Car le moins qu'on puisse dire est que le traitement journalistique de l'affaire ne manque pas de sel ! Les images qui suivent sont des captures d'écran réalisées à partir de reportages télévisés.

16 avril 2012 : l'enquête de police judiciaire semble avoir abouti à l'arrestation de deux suspects, dont l'un semble correspondre au profil du "tueur" : il possède une moto correspondant au signalement, a déjà eu maille à partir avec la justice, a fréquenté au moins un stand de tir, divers indices (douille) ont été retrouvés chez lui, etc. C'est ce que confirme le procureur de la République au cours d'une conférence de presse.


Observons, en passant, que Madame le Procureur n'a livré aucun détail précis au sujet du pedigree (origine ethnique, taille, poids, statut marital ou non, etc.) du suspect.

Et comme il se doit, à la télévision, d'aucuns ont tenu à respecter la présomption d'innocence à laquelle l'homme a droit, en diffusant des images sur lesquelles on le voit avec un vêtement sur la tête. Cf. TF1, journal télévisé de 20 heures, le 16 avril 2012.



Fort curieusement, le même soir, sur la chaîne d'en face, je veux dire France 2, voilà que notre homme a une partie du visage découverte, ce qui n'a pu se faire que par la volonté d'un des policiers de son escorte, et dont un cameraman de la chaîne publique a promptement profité, sans que personne en régie ne pense à corriger cet impair en floutant l'image, par exemple.


Nous savions désormais que le suspect avait la peau noire. Du coup, la suite coulait de source... On n'allait quand même pas se gêner !



Voilà ce qu'en termes journalistiques on appelle un scoop : un portrait du suspect, tiré du journal de la chaîne soeur de France 2, je veux dire France 3. Notons qu'à ce stade, on nous épargne encore le nom, la taille, le groupe sanguin, la religion, etc., du client !

Retour sur le journal de 20 heures de France 2, du 16 avril 2012. Le présentateur en studio est en duplex avec un reporter présent sur le terrain. Résumé de la conférence de presse de Madame le Procureur puis représentation du suspect sous forme d'incrustations.




Fin du reportage du journaliste de France 2. Et c'est là que je suis parti d'un grand éclat de rire.





Vous avez compris ? À France 2, on a jugé que le suspect n'avait pas droit au respect de son anonymat, tout le contraire du traitement réservé aux policiers de l'escorte, dont le visage a été dûment "flouté". Non mais, ça ne vous donne pas envie d'éclater de rire ? Enfin, c'est une façon de parler !

Le fin mot de l'histoire ?

Voyez comment, à la radio, certains journalistes ont traité l'affaire.

RTL, 15 avril 2012, 8h20 : Selon Brice Dugénie, deux hommes, dont l'un (un trentenaire possédant une grosse moto) est considéré par les enquêteurs comme un suspect très sérieux, ont été mis en garde à vue.

RTL, 15 avril 2012, 8h33 : Raphaël Vantard précise que le principal suspect en garde à vue présentait un comportement trouble et qu'il fut repéré dans un stand de tir quatre ans plus tôt, qu'il portait en permanence un bonnet vissé sur la tête...

La performance de ces deux journalistes (de RTL) est d'autant plus stupéfiante que, dès la veille, certains de leurs collègues semblaient bien plus au parfum...

France Info, 14 avril 2012, 20h02. Mathilde Lemerre (ou Lemaire) dixit : "Un jeune homme de trente-trois ans, d'origine antillaise, a été arrêté par la police en marge de l'enquête sur les tueries dans l'Essonne...".

En voilà une qui a dû bénéficier d'un tuyau, fourni par qui, sinon par la police, sur l'origine ethnico-géographique du suspect. La précision fournie par Mathilde Lemerre est d'autant plus intéressante que, sur la même chaîne, une demi-heure plus tard, on a eu droit à ça :

France Info, 14 avril 2012, 20h30. Gilles Bessec : "Un des deux suspects, âgé de 33 ans, est considéré par les enquêteurs comme particulièrement sérieux... Amateur d'armes... C'est la moto..."

RMC, 14 avril 2012, 20h57. Denis Lemoine : "Cet homme est décrit comme un Antillais...".

France Inter, 15 avril 2012, 17h01. Virginie Piraunon : "un homme originaire des Antilles...".

Conclusion : à partir des mêmes dépêches d'agence, de vrais journalistes s'en sont tenus à l'information brute, tandis que d'autres (sur France Info, France Inter et RMC) relayaient des détails, fournis par des sources proches de l'enquête (police/justice) et dont le caractère raciste n'est pas contestable.

Pour mémoire, quand un instituteur est arrêté pour suspicion de crimes sexuels commis sur des enfants de maternelle, personne ne précise quelle est son origine ethnique ou géographique, ce qui revient à suggérer de manière subliminale qu'il n'est ni noir, ni asiatique, ni arabe... 

En voulez-vous une illustration éclatante ? Voyez cette capture d'écran sur le site de la chaîne de télévision M6/MSN...


Imbécile et raciste, aurait (peut-être) dit Audrey Pulvar...

Gageons que la police ne fournira jamais à la presse la photo de l'instituteur soupçonné d'agressions sexuelles sur des bébés de moins de cinq ans... En tout cas, nous pouvons être sûrs qu'il n'est pas Africain, ni Asiatique, ni Sudaméricain... Pourquoi ? Tout simplement parce que les Africains, Asiatiques, Sudaméricains... ne mangent pas de ce pain-là ! Vous pouvez vérifier en consultant les annales judiciaires !



P.S. Reçu dans ma boîte de courriels :



Monsieur Jaquin, de la rédaction de France 3, joue avec les mots et me demande de lui indiquer les journaux ou journalistes qui auraient fait mention de l'information "d'origine antillaise". Parce que l'homme que l'on voit sur la photo ci-dessous - document France 3 - est "d'origine bretonne", ou alors "d'origine alsacienne", peut-être "d'origine corse, basque, chti..." ? 




J'ai répondu au médiateur de France 3 que j'attendais que le tueur présumé de l'Essonne ait droit au même traitement que les violeurs de bébés de maternelle, s'agissant du respect de leur anonymat et de la présomption de leur innocence, ni plus ni moins. Je constate simplement que lorsqu'un instituteur est présumé avoir violé des bébés dans une maternelle, son visage n'est jamais divulgué au grand public ! 

Le fait est que des viols de bambins, dans des maternelles antillaises, je n'en ai jamais entendu parler !

Par ailleurs, Monsieur Jaquin ajoute qu'il n'ouvre jamais les adresses grossières et qu'il n'est pas payé pour ça. On parie combien qu'il a bien lu ma prose ?

vendredi 3 février 2012

France. Présidentielle 2007. Memento

À propos d'une "victoire imperdable" : retour sur l'idée que les socialistes français se font de la confraternité et de la solidarité entre camarades...

Mai 2007. Ségolène Royal perd l'élection présidentielle avec 47 % contre 53 % pour son adversaire de droite, alors même qu'en 2002, le candidat socialiste, Lionel Jospin, n'avait pas pu se qualifier pour le second tour. La suite ? Contrairement à ce qui s'est passé le 21 avril 2002, après la déroute de Jospin et sa défection théâtrale au beau milieu d'une bataille politique (les élections législatives à venir devant encore décider du camp qui gouvernerait la France pendant cinq ans), en 2007, les Français vont avoir droit à une petite flopée d'ouvrages en forme de pamphlets émanant du propre camp de Ségolène Royal, ainsi que rapporté par Le Monde.







Source : lemonde.fr

lundi 3 octobre 2011

Madame la présidente ! Vous savez quoi ? Si ça se trouve, en 2007, c'est Ségolène Royal qui a gagné !

Avant-propos : la France n'a pas d'analystes politiques, rien que des commentateurs de sondages ! Sinon, comment expliquer que le favori des sondages pour les primaires socialistes soit un apparatchik qui n'a pas produit une seule idée originale après dix longues années passées au premier secrétariat du Parti socialiste ! 


Vous connaissez la nouvelle ? Lionel Jospin aurait dû être déclaré vainqueur de l'élection présidentielle française de 1995 ! Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est, indirectement il est vrai, l'ex-président du Conseil Constitutionnel, Roland Dumas, lequel a déclaré qu'au vu de certaines bizarreries dans leurs comptes de campagnes, autant Jacques Chirac qu'Edouard Balladur auraient dû être invalidés, mais...

Nous savons, depuis, que Chirac et Balladur n'ont pas été invalidés. Exit Jospin !

Incroyable, non ?

Quand on pense aux valises, ou aux mallettes... d'argent, notamment en provenance de certaines républiques bananières, cacaoyères, caféyères, ananasières, pétrolières... africaines, on se dit que décidément...

C'est en France, sous la Vème République, ce régime bonapartiste inventé par un admirateur de Franco et de Perón, que disparaît le syndicaliste marocain Mehdi Ben Barka ; en France, pas en Allemagne, pas aux Pays-Bas, pas en Grande-Bretagne...

C'est encore en France, cette république bananière qui expérimenta le napalm contre les opposants camerounais, que l'on récupérera des dizaines de cadavres dans la Seine, jetés là par les forces de l'ordre en octobre 1961. En France, pas en Allemagne, pas au Luxembourg, pas en Autriche...

C'est toujours de France, ce régime autocratique qui pratiquera des essais nucléaires dans le ciel de Mururoa jusqu'à il y a quelques années, qu'une escouade de barbouzes partira pour couler le navire amiral de l'organisation pacifiste Greenpeace dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Cette barbouzardise n'a pas été conçue en Suède, ni en Espagne, ni au Portugal, ni en Irlande.

Et c'est encore en France qu'un président de la République, pour protéger quelques secrets de famille particulièrement honteux - une maîtresse entretenue par les contribuables et sa fille adultérine - organisera, en plein palais de l'Elysée, des écoutes téléphoniques parfaitement illégales. En France, pas en Pologne, ni en Hongrie, ni en Bulgarie, ni en Roumanie - sauf peut-être sous Ceaucesku -, ni en Italie - même pas sous Berlusconi, etc.

C'est toujours en France que l'on verra un ancien ministre - Robert Boulin - se "suicider" dans trente centimètres d'eau, sans qu'on sache comment il a pu s'infliger à lui-même ces tuméfactions au visage et autres traumatismes incompréhensibles étant donné l'endroit du "suicide".

La liste est loin d'être exhaustive. Je pense, entre autres, au Rwanda !

Bref, l'histoire de la Vème République de De Gaulle et épigones est une longue histoire de barbouzardises plus infectes les unes que les autres, pratiques tout à fait indignes d'une démocratie, surtout si l'on pense aux excellentes relations qu'a toujours entretenues la France avec ses néo-colonies d'Afrique, grandes pourvoyeuses de mallettes d'argent sale !

Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'on en apprend de belles à propos de l'attentat de Karachi, et que l'ancienne comptable d'une milliardaire en rajoute une couche à propos d'enveloppes d'argent liquide qui auraient servi à alimenter certaine campagne présidentielle...

Et maintenant, imaginons, une petite seconde, que la comptable ait dit la vérité, et que l'on découvre, bientôt, que les comptes de campagne de certain candidat étaient bidonnés...

Mais d'où me vient donc l'étrange impression - exprimée dès 2007 (1) - que Ségolène Royal était sortie victorieuse de l'élection présidentielle ? Mais d'où me vient cette autre étrange impression, que le parti de Ségolène Royal ne s'agite pas beaucoup pour cette aubaine qui lui est fournie par les déclarations tant de l'ex-comptable des Bettencourt que d'une magistrate de Nanterre ?

Non mais regardez-moi ces pauvres socialistes, obnubilés par la défense du régime autrefois vilipendé par François Mitterrand. Passons sur cette incapacité ontologique à produire un projet institutionnel qui ne soit pas une vulgaire adaptation du modèle bonapartiste. Mais quand même ! Les voir s'épuiser à rechercher un(e) candidat(e) capable de l'emporter lors de la présidentielle de 2012, alors qu'ils ont probablement, dans leurs rangs, la vraie gagnante de l'élection de 2007, voilà qui laisse pantois, non ?



Question : imaginez que, demain, des documents ou témoignages incontestables - ex. des documents récupérés lors d'une perquisition chez les Bettencourt - prouvent que tel candidat à la présidentielle de 2007 aurait dû voir ses comptes de campagne invalidés, le tout conduisant à la victoire - sur tapis vert - de Ségolène Royal. Les primaires socialistes tenues en ce moment auraient-elles encore un sens ?

(1) Avril-mai 2007. Le blog s'intitulait "Carnet de notes" ; mon tout premier essai comme bloggeur ; du reste, je l'ai laissé en l'état, avec un affichage multicolore tout ce qu'il y a de ringard, mais bon, j'assume !

P.S. 01 Ce papier n'a pas été rédigé par une vulgaire groupie de Ségolène Royal. Pour vous en convaincre, lisez donc la critique que je lui adressai le 17 juillet 2010, intitulée : "La faute de Ségolène Royal".

P.S. 02 Quand je pense à ce pauvre nigaud de Jospin, ainsi qu'à l'ensemble des éléphants socialistes, snobant Ségolène Royal à la suite de la présidentielle de 2007, et qui risquent d'apprendre, demain, que c'est elle qui a gagné... De quoi se faire hara-kiri !

P.S. 03 "C'est une bête de campagne !", dixit une journaliste sur une station de radio que j'écoutais distraitement. Lui, c'est l'actuel président de la République que, personnellement, j'ai toujours trouvé NUL ! Lisez mon blog de 2007 (cf. l'agité du bocal). Et je continue de le trouver nul, et pour ce faire, je n'ai que faire des sondages ! L'Agité du bocal, ou quand le bonapartisme se la joue caricaturale : vouloir se couler dans les pantoufles de De Gaulle quand on chausse du 38 ! Mais il y a plus grave : la Libye, ou comment sponsoriser une campagne militaire génocidaire dans un pays de 6 millions d'habitants, juste pour détourner l'attention de ses propres échecs, et la France entière qui s'aligne, même la Gauche, même l'"Africaine" Ségolène Royal, BEURK !!!


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