Un quasi miracle pascal, autour de l'hydroxychloroquine
Je commencerai volontiers par une méchanceté, ou un coup de gueule, c'est selon, et il vise une des sommités françaises de la recherche médicale, j'ai nommé Mme Françoise Barré-Sinoussi, dont j'espère vivement qu'elle est bien plus qu'une vulgaire "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions. (Précision utile : ce qui précède n'a rien de désobligeant pour les techniciens de laboratoire, venant d'un ancien condisciple de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg !).
J'en entends qui s'étranglent : "Non mais sans blague, c'est qu'il ne manque pas de culot !".
J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ici (voir de récents articles) tout le mal que je pensais de ces médecins et autres professeurs de médecine (français) se relayant, depuis quelques semaines maintenant, sur toutes les chaînes d'information à la télévision, la plupart du temps pour ne pas dire grand chose de bien consistant.
C'est ainsi qu'à ce jour, pas un seul de ces "experts" de la médecine n'a daigné venir sur un plateau avec un tout petit ustensile que moi, j'utilise tous les matins, dès lors que j'estime que c'est bien là le tout premier outil du dépistage du corona-machin-chose, à savoir un thermomètre. Le mien est à infrarouge et a coûté moins de dix euros chez Lidl.
Et comme je l'expliquais tantôt sur mon compte Tw..., "pas de toux + pas de fièvre = pas de panique !".
Sinon, que dire de notre prestigieuse lauréate du prix Nobel de médecine (2008) ? Que j'ai quasiment sauté au plafond en découvrant son communiqué.
"L'efficacité de l'hydroxychloroquine
n'a pas été prouvée de façon rigoureuse. J'attends les résultats de
l'essai Discovery (...) il est fait dans les règles de l'art. Soyons
patients", a-t-elle déclaré au journal le Monde...
Des propos secs, desséchés et desséchants de technocrate de la blouse blanche, relayés par ceux d'autres technocrates bien confortablement installés derrière leurs bureaux :
En réaction à cette polémique,
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde dans un
communiqué publié lundi contre "les faux espoirs, les études réduites et
non randomisées, réalisées à partir d'observation". Ces études "ne nous
apporteront pas des réponses dont nous avons besoin", a indiqué l'OMS. (Source)
Ceux-là ne connaissent que leurs formules chimiques, leurs tableaux Excel et leurs routines apprises par cœur et, surtout, loin du terrain, de la sueur et des larmes, celles des vraies gens, par exemple ces familles (soyons patients ! leur dit la dame) à qui on apprend qu'un des leurs a succombé au Covid19.
Mme le prix Nobel n'est pas médecin, juste une "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions, et ça se li(sai)t dans son communiqué.
Dois-je rappeler à Mme le prix Nobel (2008) cette grande personnalité scientifique que fut Marie Curie et les conditions plus que chaotiques dans lesquelles - loin de tout protocole expérimental rigoureux ! - elle dut expérimenter - in situ - la radiologie, à savoir sur les champs de bataille de la Grande Guerre (1914-1918) ?
Les technocrates façon Barré-Sinoussi sont précisément tout le contraire de toutes ces gens qui ont les mains dans le cambouis en ce moment-même - près de 500 décès tous les jours, en France -, à l'instar de ce professeur Raoult qui, à la guerre comme à la guerre, fait avec ce qu'il a sous la main, parce que la médecine n'est pas une science totalement exacte (cf. "dans les règles de l'art", sic.) : donc, on innove, on improvise, et l'on apprend de ses erreurs !
Ça tombe bien, je découvre tantôt un tout petit article sur le sauvetage quasi-miraculeux d'un homme qui s'était vu mourir du coronavirus, et qui fut sauvé grâce à..., je vous le donne en mille ? Ci-dessous ma traduction, suivie de l'original du texte.
Diagnostiqué avec une pneumonie et un coronavirus, Rio
Giardinieri, 52 ans, a été admis en soins intensifs à l'hôpital
Joe Di Maggio, dans le sud de la Floride. Après plus d'une semaine
sans la moindre amélioration, les médecins lui ont dit qu'ils ne
pouvaient plus rien faire. Désespérément malade, Giardinieri a
commencé à faire ses "adieux" à sa famille et à ses
amis.
C'est alors qu'un ami lui a dit qu'il y avait un "remède"
potentiel pour le coronavirus, un médicament antipaludique appelé
hydroxycloroquine. Bien que les médecins de l'hôpital aient déclaré
qu'ils ne pouvaient pas lui prescrire de l'hydroxycloroquine, ils ont
mis Giardinieri en contact avec un médecin spécialiste des maladies
infectieuses qui a autorisé l'utilisation du médicament. Le
lendemain matin, soutient l'intéressé, il s'est réveillé dans une
forme "absolument parfaite".
Giardinieri s'est rendu chez Glenn Beck, dans le cadre de
l'émission de radio présentée, mardi, par ce dernier, afin de
partager sa formidable expérience et expliquer pourquoi il regrette
que les informations sur ce traitement prometteur contre le COVID-19
ne soient pas plus facilement disponibles.
"Je ne suis pas un scientifique. Je ne suis pas médecin. Je
peux juste vous dire ce que je ressens. Et je sais que je n'allais
pas bien. Dans mon esprit, je ne pensais pas que j'allais être encore là le lendemain matin", a déclaré Giardinieri. "Je ne sais pas à quoi
d'autre attribuer mon rétablissement, hormis ce médicament... et ce
n'est pas seulement chez moi qu'il a fonctionné. Il y a beaucoup de
gens pour qui cela a fonctionné. Donc, vous savez, je comprends
certainement les positions de l'hôpital. Il ne doivent pas être trop heureux que je raconte l'histoire. Mais les faits
sont les faits."
The facts are the facts
Diagnosed with pneumonia and coronavirus, Rio Giardinieri, 52, was
admitted to the ICU at Joe DiMaggio hospital in South Florida. After
more than a week without showing any improvement, doctors told him
there was nothing more they could do. Desperately ill, Giardinieri
started saying his "goodbyes" to family and friends.
That's when a friend told him there was a potential "cure"
for coronavirus, an
anti-malaria drug called hydroxycloroquine. Though doctors at the
hospital said they couldn't prescribe hydroxycloroquine, they put
Giardinieri in touch with an infectious disease doctor who authorized
the use. The next morning, he says he woke up feeling "absolutely
perfect."
Giardinieri joined Glenn Beck on the radio program Tuesday to
share his remarkable story and to weigh in on why he thinks
information about this promising treatment for COVID-19 isn't being
made more readily available.
"I'm not a scientist. I'm not a doctor. I can just tell you
how I feel. And I know that I was not doing well. In my mind, I
didn't believe I was going to be here by the morning,"
Giardinieri said. "I don't know what else to attribute [for
recovery] but that medicine ... and it's not just me that it's worked
for. There're many people this has worked for. So, you know, I
certainly understand the hospital's position. They may not be too
happy about me telling the story. But the facts are the facts."
Un commentaire supplémentaire ?
L'exemple de cet Américain nous montre que, contrairement aux réticences de Didier Raoult, l'hydroxychloroquine peut encore produire des effets même sur un patient à l'article de la mort. Un peu comme un Lazare, ressuscité d'entre les morts par cette bonne vieille nivaquine !
Citation :
Les interventions de madame Curie seront d’abord accueillies avec
réticence par les militaires et les médecins (on est encore loin de la
parité homme-femme) mais sa détermination, ainsi que ses connaissances
en viendront vite à bout et Marie Curie sera demandée de toutes parts. (Source)