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vendredi 3 avril 2020

Propos sur la résurrection de Lazare, que Didier Raoult aurait pu sauver du coronavirus


Un quasi miracle pascal, autour de l'hydroxychloroquine

Je commencerai volontiers par une méchanceté, ou un coup de gueule, c'est selon, et il vise une des sommités françaises de la recherche médicale, j'ai nommé Mme Françoise Barré-Sinoussi, dont j'espère vivement qu'elle est bien plus qu'une vulgaire "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions. (Précision utile : ce qui précède n'a rien de désobligeant pour les techniciens de laboratoire, venant d'un ancien condisciple de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg !).

J'en entends qui s'étranglent : "Non mais sans blague, c'est qu'il ne manque pas de culot !".

J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ici (voir de récents articles) tout le mal que je pensais de ces médecins et autres professeurs de médecine (français) se relayant, depuis quelques semaines maintenant, sur toutes les chaînes d'information à la télévision, la plupart du temps pour ne pas dire grand chose de bien consistant.

C'est ainsi qu'à ce jour, pas un seul de ces "experts" de la médecine n'a daigné venir sur un plateau avec un tout petit ustensile que moi, j'utilise tous les matins, dès lors que j'estime que c'est bien là le tout premier outil du dépistage du corona-machin-chose, à savoir un thermomètre. Le mien est à infrarouge et a coûté moins de dix euros chez Lidl.

Et comme je l'expliquais tantôt sur mon compte Tw..., "pas de toux + pas de fièvre = pas de panique !".

Sinon, que dire de notre prestigieuse lauréate du prix Nobel de médecine (2008) ? Que j'ai quasiment sauté au plafond en découvrant son communiqué.
 
"L'efficacité de l'hydroxychloroquine n'a pas été prouvée de façon rigoureuse. J'attends les résultats de l'essai Discovery (...) il est fait dans les règles de l'art. Soyons patients", a-t-elle déclaré au journal le Monde... 

Des propos secs, desséchés et desséchants de technocrate de la blouse blanche, relayés par ceux d'autres technocrates bien confortablement installés derrière leurs bureaux :

En réaction à cette polémique, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde dans un communiqué publié lundi contre "les faux espoirs, les études réduites et non randomisées, réalisées à partir d'observation". Ces études "ne nous apporteront pas des réponses dont nous avons besoin", a indiqué l'OMS.  (Source)

Ceux-là ne connaissent que leurs formules chimiques, leurs tableaux Excel et leurs routines apprises par cœur et, surtout, loin du terrain, de la sueur et des larmes, celles des vraies gens, par exemple ces familles (soyons patients ! leur dit la dame) à qui on apprend qu'un des leurs a succombé au Covid19.

Mme le prix Nobel n'est pas médecin, juste une "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions, et ça se li(sai)t dans son communiqué. 

Dois-je rappeler à Mme le prix Nobel (2008) cette grande personnalité scientifique que fut Marie Curie et les conditions plus que chaotiques dans lesquelles - loin de tout protocole expérimental rigoureux ! - elle dut expérimenter - in situ - la radiologie, à savoir sur les champs de bataille de la Grande Guerre (1914-1918) ?
  
Les technocrates façon Barré-Sinoussi sont précisément tout le contraire de toutes ces gens qui ont les mains dans le cambouis en ce moment-même - près de 500 décès tous les jours, en France -, à l'instar de ce professeur Raoult qui, à la guerre comme à la guerre, fait avec ce qu'il a sous la main, parce que la médecine n'est pas une science totalement exacte (cf. "dans les règles de l'art", sic.) : donc, on innove, on improvise, et l'on apprend de ses erreurs !

Ça tombe bien, je découvre tantôt un tout petit article sur le sauvetage quasi-miraculeux d'un homme qui s'était vu mourir du coronavirus, et qui fut sauvé grâce à..., je vous le donne en mille ? Ci-dessous ma traduction, suivie de  l'original du texte.


Diagnostiqué avec une pneumonie et un coronavirus, Rio Giardinieri, 52 ans, a été admis en soins intensifs à l'hôpital Joe Di Maggio, dans le sud de la Floride. Après plus d'une semaine sans la moindre amélioration, les médecins lui ont dit qu'ils ne pouvaient plus rien faire. Désespérément malade, Giardinieri a commencé à faire ses "adieux" à sa famille et à ses amis.

C'est alors qu'un ami lui a dit qu'il y avait un "remède" potentiel pour le coronavirus, un médicament antipaludique appelé hydroxycloroquine. Bien que les médecins de l'hôpital aient déclaré qu'ils ne pouvaient pas lui prescrire de l'hydroxycloroquine, ils ont mis Giardinieri en contact avec un médecin spécialiste des maladies infectieuses qui a autorisé l'utilisation du médicament. Le lendemain matin, soutient l'intéressé, il s'est réveillé dans une forme "absolument parfaite".

Giardinieri s'est rendu chez Glenn Beck, dans le cadre de l'émission de radio présentée, mardi, par ce dernier, afin de partager sa formidable expérience et expliquer pourquoi il regrette que les informations sur ce traitement prometteur contre le COVID-19 ne soient pas plus facilement disponibles.

"Je ne suis pas un scientifique. Je ne suis pas médecin. Je peux juste vous dire ce que je ressens. Et je sais que je n'allais pas bien. Dans mon esprit, je ne pensais pas que j'allais être encore là le lendemain matin", a déclaré Giardinieri. "Je ne sais pas à quoi d'autre attribuer mon rétablissement, hormis ce médicament... et ce n'est pas seulement chez moi qu'il a fonctionné. Il y a beaucoup de gens pour qui cela a fonctionné. Donc, vous savez, je comprends certainement les positions de l'hôpital. Il ne doivent pas être trop heureux que je raconte l'histoire. Mais les faits sont les faits."


The facts are the facts 

Diagnosed with pneumonia and coronavirus, Rio Giardinieri, 52, was admitted to the ICU at Joe DiMaggio hospital in South Florida. After more than a week without showing any improvement, doctors told him there was nothing more they could do. Desperately ill, Giardinieri started saying his "goodbyes" to family and friends. 

That's when a friend told him there was a potential "cure" for coronavirus, an anti-malaria drug called hydroxycloroquine. Though doctors at the hospital said they couldn't prescribe hydroxycloroquine, they put Giardinieri in touch with an infectious disease doctor who authorized the use. The next morning, he says he woke up feeling "absolutely perfect."

Giardinieri joined Glenn Beck on the radio program Tuesday to share his remarkable story and to weigh in on why he thinks information about this promising treatment for COVID-19 isn't being made more readily available. 

"I'm not a scientist. I'm not a doctor. I can just tell you how I feel. And I know that I was not doing well. In my mind, I didn't believe I was going to be here by the morning," Giardinieri said. "I don't know what else to attribute [for recovery] but that medicine ... and it's not just me that it's worked for. There're many people this has worked for. So, you know, I certainly understand the hospital's position. They may not be too happy about me telling the story. But the facts are the facts."


Un commentaire supplémentaire ?

L'exemple de cet Américain nous montre que, contrairement aux réticences de Didier Raoult, l'hydroxychloroquine peut encore produire des effets même sur un patient à l'article de la mort. Un peu comme un Lazare, ressuscité d'entre les morts par cette bonne vieille nivaquine ! 


Citation :

Les interventions de madame Curie seront d’abord accueillies avec réticence par les militaires et les médecins (on est encore loin de la parité homme-femme) mais sa détermination, ainsi que ses connaissances en viendront vite à bout et Marie Curie sera demandée de toutes parts. (Source)

 

lundi 15 octobre 2018

Comme une histoire sans paroles : à propos de Mahmoud Hams, distingué par le Prix Bayeux des reporters de guerre


Les familiers de ce blog savent que son auteur est du genre peu bavard, en tout cas, peu expansif !

Et, cette fois-ci encore, ça va être assez court : l'image qui suit illustrait déjà un article paru sur ce blog il y a quelques semaines. Je l'avais dénichée tout à fait par hasard sur le net ; et voilà que je découvre le nom de son auteur : le photographe palestinien Mahmoud Hams, récemment primé par le jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre.

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Que dire de cette image, qui ne frise la redondance inutile, la photo étant incroyablement explicite ? Le fils de pasteur que je suis ne peut que donner un petit conseil à ce pauvre Benjamin Mileikovsky, ci-devant premier ministre de l'Etat israélien : en effet, tout porte à croire que l'épisode qui voit le minuscule David (l'Hébreu) terrasser l'immense Goliath (le Philistin) n'ait été qu'un lamentable "fake" (le propre des mythes et des légendes étant leur caractère éminemment malléable, pour ne pas dire manipulable !) (1), ce que cette photo nous démontre amplement. Rendez-vous compte : trois, quatre..., cinq mille ans plus tard, une énorme machine de guerre - "le peuple élu de Dieu" ! -  copieusement équipée par les Etats-Unis, avec l'assentiment tacite d'une "communauté internationale" devenue sourde et mal-entendante, s'avère incapable de venir à bout d'un petit peuple de résistants désarmés, faméliques et estropiés !

Celui qu'on voit là doit être un survivant de la première Intifada... Ils lui ont tiré dessus à  balles réelles, mais ils ne l'ont pas tué !

Entre nous, un tel instinct de résistance, ça ne vous donne pas la chair de poule ? 

Ah oui, j'ai failli oublier, mon conseil à B. Mileikovsky : "Laissez tomber ; vous ne vivrez pas assez longtemps pour venir à bout de la résistance des Philistins, surtout depuis que votre Dieu semble vous avoir fait faux bond, ce qui va finir par devenir une fâcheuse habitude de sa part !" (2)


(1) Que ceux que la chose intéresse prennent le temps de bien lire l'épisode biblique en question (cf. la confrontation entre David et Goliath)...; je dis BIEN LIRE..., et là, ils devraient se rendre à l'évidence : cet épisode met face à face un envahisseur et un résistant (à l'envahisseur) qui ne fait que défendre sa terre. (1 Samuel 17:1-18:4)  

(2) La colère de l'Éternel s'enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu'à l'anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de l'Éternel. (Nombres 32:13)


By the way

1. Question : quel rapport y a-t-il entre la photographie de Mahmoud Hams et le reportage de guerre ? Veut-on nous faire croire qu'il y a une guerre entre cet homme cloué dans un fauteuil roulant et ceux qui l'ont mutilé naguère en lui tirant dessus ? Parce que vous appelez ça une GUERRE ?????

2. Soit dit en passant, on parie combien que Benjamin Mileikovsky n'a pas dû lire la Bible bien souvent ni avec toute l'application nécessaire, ce type (mais il n'est pas le seul dans ce cas...) n'étant pas plus juif qu'une bouteille de coca-cola ?!

3. Si Benjamin Mileikovsky n'a pas dû souvent lire les textes sacrés du judaïsme, c'est probablement par pure superstition, en pensant notamment à son illustre devancier, Ariel Scheinermann (1928-2014), grand massacreur de Palestiniens (cf. Sabra et Chatila), fervent promoteur de la colonisation juive en Palestine, et qui a fini, bardé de tuyaux, sur un lit d'hôpital, durant un long coma de huit années. Tout bon croyant (je n'en fais pas partie, bien que fils de pasteur !) y verrait une punition divine !

Autres lectures : 

Aussi l'Éternel s'est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. -Il n'est resté que la seule tribu de Juda. (2 Rois 17:18)

Avant Josias, il n'y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l'Éternel de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse; et après lui, il n'en a point paru de semblable. Toutefois l'Éternel ne se désista point de l'ardeur de sa grande colère dont il était enflammé contre Juda, à cause de tout ce qu'avait fait Manassé pour l'irriter. Et l'Éternel dit: J'ôterai aussi Juda de devant ma face comme j'ai ôté Israël, et je rejetterai cette ville de Jérusalem que j'avais choisie, et la maison de laquelle j'avais dit: Là sera mon nom. (2 Rois 23:25-27)

Cela dit, et pour être tout à fait honnête, les sautes d'humeur du "Dieu des Hébreux", telles que relatées dans les "Saintes Ecritures", devraient être fortement nuancées, ainsi que l'explique très bien et avec force érudition Laurent Guyénot, lorsqu'il avance, entre autres choses, ceci :

Dans la Bible, le destin du peuple juif est lié exclusivement à l’obéissance aux lois et aux ordres de Yahvé, de sorte que chaque revers de fortune d’Israël est expliqué par une rupture de contrat de la part du peuple, et sert à renforcer la soumission du peuple. Lorsqu’un autre peuple s’en prend aux Hébreux, ce n’est jamais présenté comme une réaction aux torts que les Hébreux lui ont fait, mais comme la conséquence de l’infidélité du peuple envers Yahvé. La culpabilité envers Yahvé absorbe donc toute capacité des Juifs à se remettre en question en tenant compte des griefs des Gentils. Si le peuple juif a péché, c’est envers Dieu, jamais envers les autres peuples. Et s’il a péché envers Dieu, ce n’est jamais en maltraitant ses voisins, mais au contraire en sympathisant avec eux, en « s’assimilant ». Ce sont des « vauriens » qui « se vendirent pour faire le mal » et méritent la mort, ceux qui disent : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent, car depuis que nous nous sommes séparés d’elles, bien des maux nous sont advenus » (1Maccabées 1,11). (Source)