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jeudi 30 septembre 2021

Quand France Soir se fait harceler pour fait de journalisme rigoureux. Un cas d'école !

Le document est intitulé "La "harcelosphère" contre l'IHU-Méditerranée et le professeur Raoult : de l'obscène aux menaces". Didier Raoult l'a signalé sur son compte Twitter. Et voilà que...

Mais commençons par les faits : un "papier" de 23.573 signes pour le seul texte, bourré de captures d'écran qui sont, soit authentiques, soit contrefaites et, dans le premier cas, les protagonistes auront du mal à les contredire.

Donc, un énorme travail d'archivage de pièces à conviction, qui a pourtant fait dire à quelques quidams que France Soir était un blog complotiste !

Et, comme pour conforter la thèse du journal en ligne, voilà que ma petite personne, via mon microscopique compte Twitter, a fait l'objet d'une attaque en règle et en meute de la part d'une fameuse chercheuse mentionnée dans l'article de France Soir, ainsi que de ses aficionados (Lien).

Autant dire qu'à France Soir, ils ont donné un sacré coup de pied dans une fourmilière ! Mais avant d'aller plus loin dans l'analyse de cet article, examinons un peu les 34 captures d'écran qu'il contient (un clic sur une image permet de l'agrandir). Et puisque la harcelosphère accuse France Soir de "complotisme", voyons un peu ce que ladite sphère va pouvoir opposer aux captures d'écran qui suivent, dont le contenu n'est en rien imputable à France Soir !

Aux dernières nouvelles, certaines personnes offusquées par le papier de France Soir auraient l'intention d'ester en Justice. C'est du moins ce que j'ai lu ici ou là. On leur souhaite bonne chance ? Façon de parler, bien sûr (interdit de rire !) ! Je veux dire par-là que je suis prêt à parier avec quiconque qu'il n'y aura pas l'ombre de l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre de France-Soir !

Le présent article est en cours de rédaction. À suivre...



































jeudi 28 mai 2020

Meet an Italian Doctor... Un médecin italien face au coronavirus


Ceci est la traduction, par mes soins, d'un article paru sur le site du Time et rendant compte de l'imagination fertile d'un médecin italien dans la lutte contre le Covid19. Il y est aussi question d'hydroxychloroquine.


 Des héros en première ligne 

Un médecin italien aplanit la courbe (de la pandémie) en traitant les patients du Covid-19 à domicile.

Au cours du dernier mois, Giovanni Sartori a perdu toute notion du temps.

Il ne se souvient pas exactement à quel moment, son jeune frère, un homme robuste et en bonne santé de 53 ans, avec lequel il vivait, a commencé à avoir une forte fièvre et des troubles respiratoires. Mais il sait qu'après environ une semaine dans cet état, après avoir pris le paracétamol prescrit par son médecin généraliste, il a été transporté à l'hôpital. Dix jours plus tard, il était mort.

Sartori, 60 ans, est resté seul avec sa mère de 90 ans à Castana di Pradello, un village d'Émilie-Romagne, en Italie, où il y a plus de vaches et de moutons que d'humains. Leur maison se trouve à plus de 5 km de la pharmacie et de l'épicerie les plus proches et à 30 km de l'hôpital de Codogno, où les premiers cas de COVID-19 en Italie ont été identifiés. Maintenant, la mère de Sartori présente à son tour des symptômes du virus. "Elle est comme ça depuis quelques semaines et elle n'a pas voulu aller à l'hôpital", explique-t-il lors d'un entretien téléphonique. "Heureusement, le Dr Cavanna est venu un jour chez nous. Quand je l'ai vu entrer, je me suis senti renaître."

Luigi Cavanna est le chef du service d'oncologie de l'hôpital voisin de Piacenza. Dès la deuxième semaine de mars, lorsque le confinement a débuté en Italie, il s'est rendu compte qu'un trop grand nombre de patients atteints de COVID-19 et gravement malades arrivaient aux urgences - alors que la plupart d'entre eux auraient pu être traités à domicile bien plus tôt, avant que leurs symptômes ne deviennent trop graves.

C’est la raison pour laquelle il parcourt chaque jour les environs de Piacenza avec plusieurs collègues. Ensemble, ses trois équipes ont rendu visite à plus de 300 personnes présentant des symptômes de COVID-19. Ils apportent aux patients des médicaments et un appareil qui surveille le taux d'oxygène dans le sang, et ils retournent les voir après qu'ils ont récupéré. Dans les cas les plus critiques, Cavanna laisse des bonbonnes d’oxygène et, comme avec la mère de Sartori, des poches de soluté nutritif pour une alimentation non orale. "Ma mère va déjà mieux", explique Sartori. "Être dans son propre lit plutôt que dans un hôpital bondé est ce qui a fait la différence."

"Quand j'ai réalisé que la salle d'urgence était surpeuplée de personnes déjà dans un état grave, j'ai su que quelque chose n'allait pas", explique Cavanna. "Il ne s'agit pas d'accidents vasculaires cérébraux ou de crises cardiaques, mais d'un virus qui peut frapper de différentes manières et qui suit son cours. Nous devons essayer de l'arrêter avant qu'il n'endommage les poumons d'une manière parfois irréversible." Selon les données qu'il a recueillies au cours du premier mois, moins de 10% des patients qu'il a traités à domicile ont empiré au point de devoir être hospitalisés.

Jusqu'à la semaine dernière, Cavanna donnait à la plupart de ses patients de l'hydroxychloroquine (couramment utilisée pour le paludisme et certains troubles inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde) et un antiviral habituellement prescrit pour le VIH. Ensuite, l'AIFA, l'équivalent italien de la Food and Drug Administration des États-Unis, a publié une note recommandant d'être très prudent dans la prescription de ce tandem. Désormais, sauf dans de rares cas, il utilise l'hydroxychloroquine seule. Bien que le médicament n'ait pas été testé pour le coronavirus, Cavanna estime que c'est le "traitement le plus efficace pour l'instant". 

La Maison Blanche a également recommandé avec enthousiasme le médicament comme traitement du coronavirus, le président Donald Trump le décrivant comme un "remède miracle" - une prise de position qui pourrait provoquer des pénuries. Cavanna souligne l'importance d'avoir un médecin pour prescrire et surveiller le traitement avec vigilance. "Chaque jour, je reçois des dizaines d'appels téléphoniques et je réponds à tous. Je préfère répondre au téléphone à 2 heures du matin plutôt que d'apprendre que l'état d'un patient s'aggrave", explique Cavanna.

Maintenant que le taux de cas de coronavirus en Italie a atteint un plateau, les responsables médicaux examinent ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné - et se tournent de plus en plus vers de nouvelles initiatives telles que celle lancée par Cavanna. Les administrations locales dans d'autres régions et les organisations à but non lucratif comme Médecins sans frontières organisent des groupes de médecins pour fournir des services à domicile et dans les établissements les plus à risque, comme les maisons de santé.

"Nous avons commis une erreur, surtout en Lombardie", explique Ivan Cavicchi, professeur de sociologie de la santé à l'Université de Tor Vergata à Rome. "Nous étions totalement concentrés sur l'augmentation du nombre de lits dans les unités de soins intensifs, sans avoir suffisamment d'anesthésistes", dit-il. "Mais dans des situations comme celle-ci, le renforcement de l'ensemble du système est essentiel. Ce n'est alors que les hôpitaux pourront fonctionner correctement."

Il dit qu'au lieu de cela, les médecins généralistes et autres prestataires de soins primaires ont été "abandonnés" et "laissés sans protection". Jusqu'à présent, près de 100 médecins sont décédés en Italie, dont environ la moitié étaient des médecins généralistes.

Cavanna et son équipe peuvent accéder au domicile des patients car ils disposent de l'équipement de protection nécessaire, fourni à la fois par l'hôpital où ils travaillent et par des donateurs privés. Pendant leurs expéditions, ils portent un vêtement de protection que Cavanna décrit en plaisantant comme similaire à ceux portés par les "aviateurs dans les films d'action", et en plus, à chaque visite, ils portent une sur-blouse jetable. Ils portent également des lunettes, deux masques, deux paires de gants, deux casquettes et des couvre-chaussures.

Les autorités tentent également de préparer des installations pour une éventuelle résurgence du coronavirus. "En plus de réorganiser les hôpitaux, nous devons réorganiser les cabinets de médecins dans toute la région", explique Pier Luigi Bartoletti, secrétaire adjoint de la FIMMG, la fédération italienne des médecins de famille. Bartoletti et ses collaborateurs réfléchissent déjà à l'hiver prochain, si, dans le pire des cas, le virus frappait de nouveau avec force.

"Dès le mois d'octobre, les salles d’attente des cabinets médicaux devront être repensées, avec des itinéraires séparés pour les personnes présentant des symptômes de la grippe", dit-il. "De plus, nous devons offrir aux médecins un équipement de protection et une formation pour l'utiliser correctement, ainsi que les outils de diagnostic appropriés." Bartoletti travaille avec des médecins de l'hôpital Spallanzani à Rome pour tester un appareil qui permettrait un test COVID-19 rapide en utilisant juste une goutte de sang prélevée sur le doigt.

Aujourd'hui, les tests de coronavirus peuvent nécessiter 4 voire 5 jours pour obtenir un résultat. C'est trop long si vous voulez suivre la stratégie préventive. Au lieu d'attendre les tests, Cavanna emporte un appareil de la taille d'un téléphone portable pour effectuer des échographies thoraciques. "Nous savons que dans une région aussi touchée, les personnes présentant des signes de bronchite ou de pneumonie sont presque certainement positives", explique-t-il. "Je garde l'écouvillon en cas de doute ou pour un post-traitement, pour m'assurer qu'ils ne sont plus contagieux une fois guéris."

Les médecins et les experts conviennent que la pandémie a été une révélation - non seulement pour les Italiens mais aussi pour le reste du monde - en ce qui concerne les forces et les faiblesses des différents systèmes de santé. Mais aucun système ne s'est encore avéré équipé pour faire face à une situation extrême telle que la pandémie actuelle. "Nous avons été pris par surprise à un moment où nous nous sentions immortels, mais maintenant, il est clair pour tout le monde que ce n'est pas le cas", explique Pier Luigi Bartoletti. "Si nous répétons les mêmes erreurs, ce sera aussi notre faute."

Source


Pour les anglo/phones/philes : 01 - 02 - 03 - 04


mercredi 13 mai 2020

Coronavirus et hydroxychloroquine. Une expérience brésilienne


Ci-dessous, ma traduction d'un article paru sur un site brésilien ; il y est question du traitement de patients atteints du coronavirus, à l'aide du fameux cocktail du professeur Didier Raoult.

L'unité de soins intensifs de l'hôpital de Piauí est vide après un traitement à l'hydroxychloroquine

"Nous n'avons aucune preuve (scientifique définitive), mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité."

Les médecins de l'hôpital régional Tibério Nunes, situé à Floriano, à l'intérieur de l'État du Piauí (1), ont commencé à administrer de l'hydroxychloroquine à des patients hospitalisés pour contamination par le Covid-19 et ont constaté une "amélioration significative" de la santé des personnes infectées, a rapporté le réseau de stations de radio Jovem Pan.

Sabas Vieira, médecin de l'hôpital, a transmis par le biais d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux l'information selon laquelle un groupe de professionnels de santé, en lutte contre le coronavirus, était parvenu à faire recouvrer la santé à cinq patients de l'établissement, en utilisant le tandem hydroxychloroquine et azithromycine.

Le réseau Jovem Pan a indiqué que le traitement avait été conduit, notamment, par le Dr. Marina Bucar Barjud, en première ligne dans la lutte contre la maladie à l'hôpital HM Puerta del Sur, à Madrid, en Espagne.

Selon Vieira, le traitement peut être appliqué aux patients en deux étapes. Dans la première, appelée "réapplication virale" (2), lorsque le patient a de la fièvre, des maux de gorge, une perte de l'odorat ou du goût, le traitement doit être effectué dès le deuxième jour des symptômes avec l'hydroxychloroquine et l'azithromycine. Dans la seconde phase, dite "inflammatoire", à partir du septième jour des symptômes, il faut mettre les patients sous corticothérapie pour éviter d'avoir à recourir à un traitement intensif.

"Nous avons donc deux fenêtres d'opportunité. Le docteur Justino, de l'hôpital de Floriano, nous a déjà parlé de cinq cas traités avec succès, qui n'ont pas eu besoin de se rendre en soins intensifs. Nous formons les médecins pour leur permettre de faire correctement cette prescription."

Vieira précise également qu'il n'est pas nécessaire que la population achète les médicaments, lesquels ne peuvent être administrés qu'après un diagnostic positif de Covid-19.

"Nous n'avons aucune preuve solide de l'efficacité de ce protocole, mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité et nous voulons étendre cette expérience à tout l'État de Piauí. C'est un médicament sûr, utilisé depuis de nombreuses années. Nous avions un taux de mortalité très faible. Avec des symptômes pouvant aller jusqu'à 48 heures, il faut consulter rapidement les services de santé pour une évaluation médicale ; il ne s'agit pas de stocker ce médicament. Le médecin fera le diagnostic et décidera du traitement approprié", ajoute-t-il.

Selon le gouvernement du Piauí, l'hôpital régional Tibério Nunes dispose de 15 lits d'hospitalisation et de dix lits de soins intensifs exclusifs pour le traitement du coronavirus.

L'unité de santé est une référence dans le sud de l'État et fait partie du plan d'urgence du gouvernement de Piauí pour aider les patients testés positifs au virus.

"Nous adoptons une attitude responsable vis-à-vis de la préparation du réseau de santé de l'État du Piauí. Il s'agit de concentrer les efforts sur Teresina (la capitale de l'État), qui a le plus grand nombre de cas, mais aussi de créer des lits d'hospitalisation et de soins intensifs en divers endroits du territoire.", a déclaré le secrétaire d'État à la Santé, Florentino Neto.

Des patients guéris du Covid-19 à Floriano

Dans l'État de Piauí, selon les dernières données du bulletin du secrétaire à la Santé, on dénombre actuellement 1 332 cas de Covid-19, 45 décès et 236 sorties de patients guéris, selon Jovem Pan.

Parmi les cas confirmés, 299 sont hospitalisés, et 98 en unités de soins intensifs.

À Floriano, ce dimanche (10 mai), il y avait 17 patients confirmés positifs au Covid-19, 8 patients rétablis et aucun décès. La ville compte environ 57 mille habitants. (Source)


(1) Le Piauí est un des États du Brésil, situé dans la région nord-est du pays, dans la région aride du Sertão. Le Piauí est le plus pauvre de tous les États brésiliens, une situation qui fut constante depuis les débuts de la colonisation portugaise au XVIᵉ siècle. (Wikipédia)

(2) On ne saurait exclure ici une mauvaise transcription par le journaliste : s'agissant de la multiplication d'organismes microscopiques (virus, bactéries), on parle de "réplication" (replicação = prolifération) plutôt que de "réapplication". (Lecture)



 

vendredi 3 avril 2020

Propos sur la résurrection de Lazare, que Didier Raoult aurait pu sauver du coronavirus


Un quasi miracle pascal, autour de l'hydroxychloroquine

Je commencerai volontiers par une méchanceté, ou un coup de gueule, c'est selon, et il vise une des sommités françaises de la recherche médicale, j'ai nommé Mme Françoise Barré-Sinoussi, dont j'espère vivement qu'elle est bien plus qu'une vulgaire "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions. (Précision utile : ce qui précède n'a rien de désobligeant pour les techniciens de laboratoire, venant d'un ancien condisciple de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg !).

J'en entends qui s'étranglent : "Non mais sans blague, c'est qu'il ne manque pas de culot !".

J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ici (voir de récents articles) tout le mal que je pensais de ces médecins et autres professeurs de médecine (français) se relayant, depuis quelques semaines maintenant, sur toutes les chaînes d'information à la télévision, la plupart du temps pour ne pas dire grand chose de bien consistant.

C'est ainsi qu'à ce jour, pas un seul de ces "experts" de la médecine n'a daigné venir sur un plateau avec un tout petit ustensile que moi, j'utilise tous les matins, dès lors que j'estime que c'est bien là le tout premier outil du dépistage du corona-machin-chose, à savoir un thermomètre. Le mien est à infrarouge et a coûté moins de dix euros chez Lidl.

Et comme je l'expliquais tantôt sur mon compte Tw..., "pas de toux + pas de fièvre = pas de panique !".

Sinon, que dire de notre prestigieuse lauréate du prix Nobel de médecine (2008) ? Que j'ai quasiment sauté au plafond en découvrant son communiqué.
 
"L'efficacité de l'hydroxychloroquine n'a pas été prouvée de façon rigoureuse. J'attends les résultats de l'essai Discovery (...) il est fait dans les règles de l'art. Soyons patients", a-t-elle déclaré au journal le Monde... 

Des propos secs, desséchés et desséchants de technocrate de la blouse blanche, relayés par ceux d'autres technocrates bien confortablement installés derrière leurs bureaux :

En réaction à cette polémique, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde dans un communiqué publié lundi contre "les faux espoirs, les études réduites et non randomisées, réalisées à partir d'observation". Ces études "ne nous apporteront pas des réponses dont nous avons besoin", a indiqué l'OMS.  (Source)

Ceux-là ne connaissent que leurs formules chimiques, leurs tableaux Excel et leurs routines apprises par cœur et, surtout, loin du terrain, de la sueur et des larmes, celles des vraies gens, par exemple ces familles (soyons patients ! leur dit la dame) à qui on apprend qu'un des leurs a succombé au Covid19.

Mme le prix Nobel n'est pas médecin, juste une "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions, et ça se li(sai)t dans son communiqué. 

Dois-je rappeler à Mme le prix Nobel (2008) cette grande personnalité scientifique que fut Marie Curie et les conditions plus que chaotiques dans lesquelles - loin de tout protocole expérimental rigoureux ! - elle dut expérimenter - in situ - la radiologie, à savoir sur les champs de bataille de la Grande Guerre (1914-1918) ?
  
Les technocrates façon Barré-Sinoussi sont précisément tout le contraire de toutes ces gens qui ont les mains dans le cambouis en ce moment-même - près de 500 décès tous les jours, en France -, à l'instar de ce professeur Raoult qui, à la guerre comme à la guerre, fait avec ce qu'il a sous la main, parce que la médecine n'est pas une science totalement exacte (cf. "dans les règles de l'art", sic.) : donc, on innove, on improvise, et l'on apprend de ses erreurs !

Ça tombe bien, je découvre tantôt un tout petit article sur le sauvetage quasi-miraculeux d'un homme qui s'était vu mourir du coronavirus, et qui fut sauvé grâce à..., je vous le donne en mille ? Ci-dessous ma traduction, suivie de  l'original du texte.


Diagnostiqué avec une pneumonie et un coronavirus, Rio Giardinieri, 52 ans, a été admis en soins intensifs à l'hôpital Joe Di Maggio, dans le sud de la Floride. Après plus d'une semaine sans la moindre amélioration, les médecins lui ont dit qu'ils ne pouvaient plus rien faire. Désespérément malade, Giardinieri a commencé à faire ses "adieux" à sa famille et à ses amis.

C'est alors qu'un ami lui a dit qu'il y avait un "remède" potentiel pour le coronavirus, un médicament antipaludique appelé hydroxycloroquine. Bien que les médecins de l'hôpital aient déclaré qu'ils ne pouvaient pas lui prescrire de l'hydroxycloroquine, ils ont mis Giardinieri en contact avec un médecin spécialiste des maladies infectieuses qui a autorisé l'utilisation du médicament. Le lendemain matin, soutient l'intéressé, il s'est réveillé dans une forme "absolument parfaite".

Giardinieri s'est rendu chez Glenn Beck, dans le cadre de l'émission de radio présentée, mardi, par ce dernier, afin de partager sa formidable expérience et expliquer pourquoi il regrette que les informations sur ce traitement prometteur contre le COVID-19 ne soient pas plus facilement disponibles.

"Je ne suis pas un scientifique. Je ne suis pas médecin. Je peux juste vous dire ce que je ressens. Et je sais que je n'allais pas bien. Dans mon esprit, je ne pensais pas que j'allais être encore là le lendemain matin", a déclaré Giardinieri. "Je ne sais pas à quoi d'autre attribuer mon rétablissement, hormis ce médicament... et ce n'est pas seulement chez moi qu'il a fonctionné. Il y a beaucoup de gens pour qui cela a fonctionné. Donc, vous savez, je comprends certainement les positions de l'hôpital. Il ne doivent pas être trop heureux que je raconte l'histoire. Mais les faits sont les faits."


The facts are the facts 

Diagnosed with pneumonia and coronavirus, Rio Giardinieri, 52, was admitted to the ICU at Joe DiMaggio hospital in South Florida. After more than a week without showing any improvement, doctors told him there was nothing more they could do. Desperately ill, Giardinieri started saying his "goodbyes" to family and friends. 

That's when a friend told him there was a potential "cure" for coronavirus, an anti-malaria drug called hydroxycloroquine. Though doctors at the hospital said they couldn't prescribe hydroxycloroquine, they put Giardinieri in touch with an infectious disease doctor who authorized the use. The next morning, he says he woke up feeling "absolutely perfect."

Giardinieri joined Glenn Beck on the radio program Tuesday to share his remarkable story and to weigh in on why he thinks information about this promising treatment for COVID-19 isn't being made more readily available. 

"I'm not a scientist. I'm not a doctor. I can just tell you how I feel. And I know that I was not doing well. In my mind, I didn't believe I was going to be here by the morning," Giardinieri said. "I don't know what else to attribute [for recovery] but that medicine ... and it's not just me that it's worked for. There're many people this has worked for. So, you know, I certainly understand the hospital's position. They may not be too happy about me telling the story. But the facts are the facts."


Un commentaire supplémentaire ?

L'exemple de cet Américain nous montre que, contrairement aux réticences de Didier Raoult, l'hydroxychloroquine peut encore produire des effets même sur un patient à l'article de la mort. Un peu comme un Lazare, ressuscité d'entre les morts par cette bonne vieille nivaquine ! 


Citation :

Les interventions de madame Curie seront d’abord accueillies avec réticence par les militaires et les médecins (on est encore loin de la parité homme-femme) mais sa détermination, ainsi que ses connaissances en viendront vite à bout et Marie Curie sera demandée de toutes parts. (Source)