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jeudi 29 avril 2021

La Traite des noirs expliquée aux petits écoliers allemands au... 18ème siècle

Pourquoi ne pas le dire ? Les Allemands sont un peuple formidable, quoi qu'on pense des crimes de Guillaume II, de Bismark ou d'Hitler !

Rappelons, en passant que, grâce à Martin Luther et à son illustre devancier Johanes Gutenberg, l'Allemagne va se doter de la première paysannerie lettrée du monde, les paysans allemands ayant appris à lire (la Bible allemande) et à écrire grâce à Luther, et ce, dès la première moitié du 16ème siècle ! Jetez un œil sur la filmographie de S. M. Eisenstein pour vous faire une idée de l'état des koulaks et du prolétariat russe au début du 20ème siècle, pour ne parler que de la Russie. Le fait est que, partout dans le monde, les paysans sont la dernière catégorie sociale à sortir de l'obscurantisme. C'est dire l'avance culturelle prise par l'Allemagne (toutes catégories sociales confondues, et non pas, comme ailleurs, juste quelques élites) plus de deux siècles avant le monde dit moderne. 

Pour ma part, 98% de mes acquisitions de produits culturels proviennent d'Allemagne, à l'instar de cet étonnant dictionnaire encyclopédique destiné aux petits écoliers allemands du 18ème siècle, soit avant l'année 1801 !

L'ouvrage réalisé à Weimar par l'éditeur Friedrich Justin Bertuch s'intitule Le Recueil d'images de Justin Bertuch pour les enfants (Le savoir illustré du 18ème siècle) et est une authentique encyclopédie compilant les connaissances acquises par les sociétés savantes de l'époque, et ce, sur tous les domaines de la connaissance scientifique, moyennant des dessins détaillés sur une multitude de sujets relevant de la zoologie, de la botanique, de l'ethnologie, de la géographie, etc.

Ce qui nous vaut, par exemple, de disposer d'une présentation assez étonnante de la lune et de ses reliefs montagneux.

 

Mon attention a été tout particulièrement attirée par un article sur la traite des noirs, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il aborde la question avec une justesse tout à fait remarquable pour l'époque, surtout lorsqu'on pense à quelques faussaires de l'histoire et autres négationnistes soucieux de minimiser l'ampleur du crime commis à l'époque envers le continent africain. 

Ci-dessous, un fac simile de l'article, sa transcription par mes soins en allemand moderne, ainsi que ma propre traduction en français.


 

Das empörendste Unrecht, welches der Mensch  begehen kann, ist, seinen Mitmenschen zu seinem niedrigen Sklaven zu machen, und gleich einem Tiere Handel damit zu treiben. Und doch geschieht dieses heutigen Tages noch immer mit den unglücklichen Negern in Afrika. Den Europäern, die sich zum Teil zu Herren des festen Landes von Amerika und von den westindischen Inseln gemacht haben, fehlt es in den dortigen Gegenden au Arbeitern zu ihren Plantagen und Bergwerken; den die Eingeborenen sind zu schwächlich und auch in zu geringer Anzahl, und Europäer lassen sich zu solchen niedrigen Sklavendiensten nicht brauchen. Sie schicken daher jährlich eine Menge von Schiffen nach der Westküste von Guinea ab, die von den dortigen Sklavenhändlern auf Menschenmärkten, die armen Neger wie Schlachtvieh kaufen. Diese unglücklichen Geschöpfe werden durch List oder mit Gewalt in dem Inneren von Afrika weggefangen, oder von ihren Familien weggerissen, Paarweise zusammengekuppelt, und so Schaarenweise nach den Sklavenmärkten mitgetrieben. Wir sehen auf Fig. I solch ein schreckliches Schauspiel, wo die schwarzen Sklavenhändler einen Vater von seinen Kindern losreißen, und nach den Transportschiffen, die man in der Ferne sieht, schleppen. Ein solches Schiff (Fig. 2) ist ein wahrer Kerker für die armen Gefangenen, da der Kapitän aus Gewinnsucht den Raum möglichst zu benutzen sucht. Die Sklaven liegen deswegen in engen dritteinhalb Fuß hohen Behältnissen Paarweise zusammen gefesselt, so eng nebeneinander (Fig.2 A, B, C) daß sie sich nicht rühren können. Nur selten werden sie auf das Verdeck an die Luft geführt, und ihre Nahrung besteht in einem dickgekochten Brei.  Viele sterben daher aus Verzweiflung lieber Hungers, um sich nur von ihrem grenzenlosen Elende zu befreien. Die meisten werden aber durch ansteckende Krankheiten, die bei dem heißen Klima aus der verdorbenen Luft in den engen Behältnissen entstehen, darin gerafft. Kömmt das Sklavenschiff an Ort und Stelle, so macht des Kapitän öffentlich seine Ankunft bekannt, und verkauft nun den herzuströmmenden Pflanzern oder ihren Mäklern seine Sklaven. Der Preis eines gesunden männlichen Sklavens in Westindien ist gewöhnlich 300 Thaler; die Weiber kosten etwas weniger. Die gekauften Sklaven werden von dem Pflanzer nun auf seine Plantage getrieben, und da hängt ihr gutes oder schlechtes Loos von der Willkür ihres neuen Herrn ab.

 

Le rapt d'êtres humains et le commerce d'esclaves

Le plus ignoble des outrages que les humains puissent commettre consiste à réduire leur prochain en simple esclave et à en faire commerce comme on le ferait avec un animal. Et pourtant, cela arrive encore de nos jours aux malheureux nègres d'Afrique. Les Européens, qui se sont en partie rendus maîtres du continent américain ainsi que des Antilles, manquent de main-d'œuvre pour leurs plantations et leurs mines dans ces régions ; les indigènes sont trop faibles et trop peu nombreux, et les Européens ne peuvent pas être utilisés pour ce genre de travail servile. C’est ainsi qu’ils (les nouveaux maîtres européens en Amérique) envoient, chaque année, une quantité de navires vers la côte occidentale de la Guinée, afin d’y acheter aux marchands d'esclaves, comme on achète du bétail à abattre, ces pauvres nègres livrés sur des marchés aux esclaves. Ces malheureuses créatures sont capturées par la ruse ou par la force à l'intérieur de l'Afrique. Arrachées à leurs familles, elles sont accouplées par paires et conduites ainsi en masse vers les marchés aux esclaves. Nous avons dans la Fig. I un aperçu de ce terrible spectacle, où des marchands d'esclaves noirs arrachent un père à ses enfants et le traînent vers les navires de transport que l'on peut voir au loin. Ces navires (Fig. 2) sont de véritables geôles pour les pauvres prisonniers, car, mû par l’appât du gain, le capitaine cherche à utiliser l'espace au maximum. Les esclaves sont donc couchés deux par deux dans des conteneurs étroits de trois pieds et demi de haut, si proches les uns des autres (Fig.2 A, B, C) qu'ils ne peuvent pas bouger. Ils ne sont que rarement conduits à l'air libre sur le pont, et leur nourriture consiste en une bouillie épaisse. C'est pourquoi beaucoup d’entre eux, par désespoir, préfèrent mourir de faim, dans l’unique but de se soulager de leur incommensurable misère. Mais la plupart sont surtout victimes des maladies contagieuses qui, dans ce climat chaud, proviennent de l'air vicié des réduits dans lesquels ils sont entassés. Et lorsque le navire négrier arrive à destination, le capitaine annonce publiquement son arrivée et procède alors à la vente des esclaves aux planteurs qui arrivent de partout ou à leurs intermédiaires. Le prix d'un esclave mâle en bonne santé, aux Antilles, est généralement de 300 Thaler (*) ; les femmes coûtent un peu moins. Une fois acquis, les esclaves sont alors conduits par le planteur vers sa plantation, où leur bon ou mauvais sort dépend de l'arbitraire de leur nouveau maître.

(*) Un Thaler valait 3frs 68 de l’époque.

 

mercredi 6 mai 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #3


Épisode §3. Comme un air de fainéantise


Comme je n'ai pas trop de temps en ce moment, je vais, donc, faire comme les étudiants peu inspirés et me contenter de deux citations sous forme de copier-coller.

Le premier numéro de cette série était daté du 23 mars 2020. Il se terminait par un N. B. que je reprends tel quel :
Nota Bene : vous vous doutez bien que ce simple tableau de chiffres est extrêmement riche d'enseignements, sinon, je n'aurais pas pris autant de temps pour le mettre en forme et le présenter ici ! Question : parmi la myriade d'"experts": médecins généralistes, médecins spécialistes, voire professeurs (agrégés des universités !) de médecine se répandant quotidiennement sur les ondes (radio et télévision) de chaînes d'information de France et de Navarre - une spécialité française ! - combien d'entre eux et elles seraient capables d'interpréter à bon escient les chiffres qui précèdent ? Bien évidemment, un simple tableau n'explique pas tout ; il faudrait, par exemple, à l'aide d'un tableur, dresser, pays par pays, l'évolution des courbes de la progression - ou régression - de la pandémie, toutes choses qu'on apprend à faire dès la première année de Fac de... Sociologie (hé oui, je suis aussi passé par-là !). Il n'empêche que ce simple tableau me permet d'affirmer péremptoirement que... cette supposée pandémie ne touchera essentiellement que des... bobos !

Précision utile : les lions du Serengeti..., vous avez compris qu'on était en Afrique ? Quand je parle de bobos, ça concerne les Africains qui voyagent, que d'aucuns appellent des négropolitains, à l'instar de l'ex-premier ministre de la Somalie évoqué dans l'épisode précédent. En tout cas, en Afrique, l'affaire semble entendue depuis quelque temps.
Source

Tiens, à ce propos, une autre citation, tirée du quotidien Le Monde. 
L’afro-alarmisme n’a-t-il pas été excessif ? Les scénarios catastrophes spéculant sur l’effet déstabilisateur du Covid-19 en Afrique n’ont-ils pas été un peu hâtifs ? (...) Plus de onze semaines après son apparition sur le continent (le 14 février en Egypte), le séisme sanitaire tant redouté par de nombreux responsables ne s’est, à ce jour, pas produit. Alors que l’Afrique concentre 17 % de la population mondiale, elle enregistrait lundi 4 mai 44 034 contaminations (soit 1,2 % du total mondial) et 1 788 morts (0,7 %), selon le bulletin quotidien diffusé par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), à Addis-Abeba. Le continent fait bien meilleure figure que l’Europe ou les Etats-Unis.
Aurait-on péché par excès de catastrophisme ? D’un simple point de vue statistique, l’Afrique inflige un cinglant démenti à des prédictions comme celle qu’énonçait un rapport de la commission économique de l’Union africaine (UA), mi-avril, anticipant 300 000 morts même si le continent adoptait des mesures maximales de précaution. On en est très loin. (...) « On apprécie le fait qu’à ce jour l’hécatombe ne s’est pas produite », relève Yap Boum, épidémiologiste à Yaoundé et représentant régional d’Epicentre, la branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières (MSF). « Pour l’instant, nous sommes agréablement surpris et un peu rassurés de voir comment l’épidémie évolue, abonde Elisabeth Carniel, directrice du Centre Pasteur du Cameroun. L’Afrique ne connaît pas, en tout cas pour l’instant, l’explosion qui avait été prédite sur la base de modèles en vigueur en Europe. » (Source)

No comment! 


dimanche 5 avril 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #2


Épisode §2. Revue de presse


Somalie : un ancien premier ministre décède à... du coronavirus (Lire)

Les autorités algériennes ont annoncé mardi l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février.

Le dispositif de “surveillance et d’alerte mis en place au niveau national a permis de détecter deux cas, âgés de 55 et 61 ans, répondant à la définition de cas suspect”, a indiqué le ministère de la Santé. “Un cas a été confirmé positif au coronavirus” parmi ces deux cas suspects “de nationalité italienne”, a-t-il précisé. Le seul cas confirmé de maladie en Afrique avait été jusqu’à présent recensé en Égypte.

Un cas de contamination au nouveau coronavirus, un ressortissant italien, a été confirmé jeudi 27 février à Lagos, la capitale économique du Nigeria. C’est le premier cas officiellement identifié en Afrique subsaharienne.

Le ministère fédéral de la Santé « confirme un cas de coronavirus (Covid-19) dans l’État de Lagos. Ce cas qui a été confirmé le 27 février 2020 est le premier à être recensé au Nigeria depuis le début de l’épidémie », a-t-il indiqué vendredi sur Twitter.

Le ministère précise qu’il s’agit d’un ressortissant italien travaillant au Nigeria et qui est revenu dans ce pays depuis la ville italienne de Milan le 25 février. Hospitalisé à Lagos, « le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants »,  a assuré le ministère, sans toutefois donner de précisions sur les lieux de son hospitalisation.

Le Maroc connaît son premier cas de Coronavirus. Il s'agit d'un marocain vivant en Italie. Il a été hospitalisé à Casablanca, à la veille de la rentrée scolaire. Son état est stable pour l'instant.

Deux personnes atteintes du nouveau coronavirus ont été inculpées de tentative de meurtre en Afrique du Sud pour ne pas avoir respecté leur quarantaine de deux semaines, a annoncé mercredi le ministre de la Police, Bekhi Cele.

Un homme de 52 ans, rentré récemment de l‘étranger et contrôlé positif au Covid-19, “a continué de travailler dans son salon de coiffure”, a précisé le porte-parole de la police, Vish Naidoo.

Une liste de 27 personnes avec lesquelles il a été en contact, dans le salon et lors d’un mariage, est en train d‘être établie afin qu’elles puissent être testées.

Dans le deuxième cas, un touriste, testé positif alors qu’il était en vacances dans le parc national Kruger (nord-est), a ignoré les ordres de rester dans son hôtel et s’est rendu à Sainte-Lucie (nord-est) “où il a apparemment interagi avec un nombre inconnu de personnes”, a précisé Vish Naidoo.

Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.

Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars.

"J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.


  • Algérie
L'Algérie suspend toutes ses liaisons avec les pays européens et plusieurs capitales du Moyen-Orient. Le bilan, ce dimanche 29 mars, est de 26 morts. L'Algérie a enregistré ses quatre premiers décès ce 15 mars, selon le ministère de la Santé. Ce dimanche 29 mars, 454 cas de Covid-19 ont été confirmés. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires. 
  • Maroc
Le royaume enregistre ce dimanche 29 mars, 402 cas de Covid-19, dont 25 morts. Les autorités marocaines ont imposé des restrictions aux événements sportifs et culturels, notamment en fermant les stades au public, ainsi qu'un confinement. Un député a appelé les anciens médecins devenus politiciens à reprendre du service.
  • Tunisie
Les derniers chiffres sont, ce dimanche 29 mars, de 278 cas confirmés. Huit personnes ont perdu la vie à cause du virus. Deux personnes, ont survécu. La population est désormais confinée. Et un couvre-feu a été mis en place de 18 heures à 6 heures. La Tunisie a annoncé  la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes. Les administrations publiques adoptent la séance unique.
  • Libye
Mardi 24 mars, un cas a été déclaré dans ce pays où la guerre et les limites des systèmes sanitaires aggravent l'inquiétude quant à la potentielle propagation du virus. Il s'agit d'un patient âgé de 73 ans et rentré depuis une semaine d’Arabie saoudite via la Tunisie. Le seul aéroport international est fermé. Les deux exécutifs rivaux en Libye ont pris séparément des mesures préventives. En date du dimanche 29 mars, 3 cas sont déclarés. 
  • Egypte
Trente personnes atteintes du virus, selon un bilan daté de ce dimanche 29 mars, sont mortes. Le pays enregistre 576 cas confirmés ce même jour. Le pays indique aussi 121 cas en rémission. Le tout premier cas de coronavirus a été annoncé par l'Egypte le 14 février. Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el-Enany, également présent lors de la conférence de presse  s'est voulu rassurant au sujet du possible impact du coronavirus sur le tourisme."Partout dans le monde il y a eu un recul du tourisme y compris en Egypte, mais nous n'avons pas été affectés plus que les autres pays", a-t-il dit. L'Egypte a fermé ses aéroports et ce, jusqu'au 31 mars. 
  • RDC
65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France""En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.

La RDC s'est dotée d' "un plan stratégique national" pour faire face au coronavirus, avait déclaré lundi le directeur de l'Institut national de recherche biologique (INRB), le professeur Jean-Jacques Muyembe. 
  • Congo
Quatre cas au total, sont recensés ce dimanche 29 mars, à Brazzaville. Les premiers cas étaient selon le Premier ministre, "tous deux en provenance de Paris".(...) Pour cela, le gouvernement avait annoncé une suspension "de tous les vols en provenance des pays à haut risque", ordonnant également la "fermeture des lieux de culte", des établissements scolaires ou encore des boîtes de nuit.​ 
  • Afrique du Sud
L'Afrique du Sud compte ce dimanche 29 mars, 1 187 cas de Covid-19 alors qu'un premier cas avait été identifié sur le territoire le 12 mars dernier. Un homme de 38 ans ayant récemment séjourné en Italie.  A son arrivée sur le territoire sud-africain, cet individu, dont la nationalité n'a pas été précisée, ne présentait pas de symptômes. Il s'agit du premier cas connu en Afrique australe.  "Nous ne sommes qu'au début de tout ça", a prévenu le président Cyril Ramaphosa, appelant cependant la population à "ne pas paniquer". L'Afrique du Sud vient d'annoncer son premier mort, alors que le pays commence son confinement annoncé de trois semaines. 

Dans le port du Cap (sud-ouest), plus de 1.700 personnes sont bloquées depuis dimanche sur un bateau de croisière. Les six passagers suspectés d'être porteurs du virus ont finalement été testés négatifs et tous les passagers devraient pouvoir débarquer rapidement.

Aucun bateau de croisière ne pourra plus accoster dans les ports du pays jusqu'à nouvel ordre.
  • Rwanda
Le Rwanda enregistre 60 cas de coronavirus ce dimanche 29 mars. Le premier cas était un ressortissant de nationalité indienne. Le confinement général est instauré. Pas de décès. 
  • Zambie
Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.​
  • Namibie
Huit cas ont également été répertoriés en Namibie, en ce dimanche 29 mars. Le pays a décrété l'État d'urgence depuis mardi dernier.​
  • Soudan
Cinq cas ont été déclarés au Soudan, en ce dimanche 29 mars. Un décès a été annoncé. 
  • Eswatini (ex-Swaziland )​
Le pays a qualifié l'épidémie "d'urgence nationale". Les compétitions sportives et les événements culturels, ont eux, été reportés à l'année prochaine. Neuf cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. 
  • Tchad
Trois cas sont déclarés en ce dimanche 29 mars. Les autorités tchadiennes ont décidé de fermer les marchés, après celle des des établissements d’enseignements, des bars et alimentations, les lieux de culte.  
  • Mali
Le pays est passé de deux cas mercredi 25 mars à 18 personnes infectées, ce dimanche 29 mars. Le premier tour des élections législatives, prévu dimanche 29 mars, est toutefois maintenu, alors que certains candidats ou organisations de la société civile réclament leur annulation. Une première victime est décédée samedi 28 mars.​
  • Cap-Vert
L'archipel compte maintenant 6 cas déclarés, à Praia, la capitale, mais aussi sur l'île de Boa Vista. Un décès a eu lieu. L'île est désormais en quarantaine. Au cours des derniers jours, le gouvernement a mis en quarantaine 240 personnes qui sont rentrées au pays en provenance d'Europe et des États-Unis.
  • Gabon
Sept cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. Les écoles sont fermées au Gabon où un étudiant a été déclaré infecté le jeudi 12 mars. Les autorités gabonaises ont annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires jusqu’au 30 mars. Un mort a été annoncé.
  • Guinée
Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars. (...) "J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.
  • Guinée équatoriale
La Guinée équatoriale a adopté dimanche 15 mars des mesures drastiques pour endiguer la pandémie, avec notamment l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes ou l'arrêt de la circulation des bus.

Tous les établissements scolaires, ainsi que les "salles de loisirs et de divertissement", sont également fermés pour "éviter la propagation de la pandémie qui menace actuellement le monde", a assuré le Premier ministre.

Ces mesures, appliquées à partir du 15 mars, sont valables 30 jours et renouvelables. Le petit pays d'Afrique centrale a détecté son premier cas avéré de coronavirus samedi 14 mars, une femme équato-guinéenne de 42 ans qui rentrait d'un séjour en Espagne. 

Les compagnies aériennes internationales opérant en Guinée équatoriale sont limitées à un vol hebdomadaire. La Guinée équatoriale compte 12 cas connus ce dimanche 29 mars.   
  • Togo
25 cas sont connus ce dimanche 29 mars.  "Le premier cas est une une patiente de 42 ans résidant à Lomé avec sa famille", a indiqué dans un communiqué le gouvernement. "Du 22 février au 2 mars, elle a cependant séjourné successivement au Bénin, en Allemagne, en France et en Turquie, avant de regagner le Togo via le Bénin, par la frontière terrestre de Sanvi Condji le 2 mars 2020", a-t-il précisé. Le gouvernement togolais assure que "toutes les personnes qui ont été en contact avec la patiente ont été identifiées et mises en quarantaine". Un mort a été déclaré.
  • Ouganda
Le premier cas confirmé en Ouganda a été officialisé dimanche 22 mars par la ministre de la Santé, Jane Ruth Aceng, qui a précisé qu’il s’agissait d’un homme arrivé de Dubaï samedi et qui se trouvait dans un état stable. Dimanche 29 mars, le pays comptait 30 cas.

65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France". "En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.
  • Zimbabwe
Sept cas ont été déclarés, en ce dimanche 29 mars. Une personne est décédée. Selon les autorités sanitaires, ce patient est rentré le 9 mars dernier dans son pays via Johannesburg (Afrique du Sud), après un séjour à New York.
  • OMS
Containment remains the most appropriate strategy for African countries.  Apart from South Africa and Algeria – which have clusters of transmission linked to imported cases – the confirmed COVID-19 cases in the African region are sporadic importations from European countries, mainly Italy, France, Germany and Spain.  

Venise

Gênes


Un commentaire ? Pour le moment, je cogite..., en ayant un œil sur les chiffres d'un pays comme le Sénégal, avec ses milliers de petits colporteurs (Mourides) vendant de la pacotille un peu partout en Europe (et ailleurs...). S'ils sont tous revenus au pays, no problem ; dans le cas contraire... Voyez les deux derniers liens ci-dessous.  


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10

 

mercredi 11 mars 2020

Gangs urbains et délinquance en culottes courtes : un cancer africain #4.2


Épisode §4.2. Monoparentalité pathologique

Petit retour en arrière. On les appelle des "familles monoparentales" ; autant dire que, dans l'immense majorité des cas, le chef de famille est une femme. C'est ce qui explique que les reportages ne vous présenteront jamais le moindre père de famille !


 











 

Ce que l'on observe également c'est que ces mères sont rarement, autant dire jamais, des médecins, enseignantes, aide-soignantes, infirmières, secrétaires, fleuristes, guides touristiques..., bref, détentrices d'un diplôme et en état d'exercer un métier, voire une activité artisanale ou commerciale ; ne parlons même pas de l'absence de maîtrise de la langue du pays d'accueil. Comme on peut le voir plus haut, dans le cadre d'un reportage télévisé, il faut souvent sous-titrer leur discours.

Reprenons l'exemple des mères somaliennes de la banlieue de Londres tel que rapporté par le Guardian.

Question : comment expliquer que l'on retrouve à Londres autant de mères seules originaires d'un pays aussi pauvre que la Somalie ?

Rappel :
Sadia Ali, trésorière du Forum somalien d'Islington et fondatrice de 'Minority Matters' a déclaré que « Des centaines de jeunes ont été envoyés en Somalie, au Somaliland et au Kenya ; certains jeunes se sont installés dans des zones rurales. Les parents sentent qu'ils n'ont pas le choix s'ils veulent que leurs enfants soient en sécurité. »

Ali, une mère de sept enfants, a envoyé son fils de 15 ans en Somalie pour le protéger des gangs et a déclaré que beaucoup de ses amis ont maintenant des enfants sur deux continents. Un autre fils de 15 ans a récemment été envoyé en Somalie après que son ami a été poignardé à mort à Islington, lui-même s'étant entendu dire : "tu es le prochain sur la liste !".
Pour mémoire, Londres est une des villes les plus chères d'Europe, voire du monde. Dans ces conditions, comment expliquer l'arrivée massive, dans une ville aussi chère, de familles monoparentales somaliennes peu instruites, ne maîtrisant pas la langue anglaise, et forcément pauvres ?

"Mère de sept enfants" signifie qu'ils sont au moins huit dans le logement. Et quand on sait que plus un appartement est vaste, plus le loyer en est élevé, et on est à Londres ! Du coup, on s'interroge : comment ces femmes illettrées, voire analphabètes, s'y prennent-elles pour régler leur loyer et faire vivre leur famille ? 

Questions subsidiaires : mère de sept enfants, et avec combien de pères (différents) ? Y a-t-il un seul sociologue qui ignore le sort de la majorité de ces familles dirigées par des mères sans diplôme qui s'avèrent presque toujours incapables d'assumer les obligations d'un chef de famille ?

Ebony est le magazine de référence de la bourgeoisie noire des États-Unis. J'y découvre, un jour, un édifiant reportage, dans le genre "déjà vu mille fois !", concernant une épidémie de rixes meurtrières frappant des ressortissants du Cap-Vert basés à... Boston, dans le Massachusetts.

Par parenthèse, le Cap-Vert est un archipel anciennement colonisé par le Portugal. On n'y parle donc pas l'anglais, mais le portugais.

"Weeping for their sons..." (elles pleurent leurs enfants disparus) décrit la descente aux enfers de mères célibataires cap-verdiennes ayant perdu un voire plusieurs de leurs rejetons mâles dans le cadre de règlements de comptes entre bandes rivales provenant de l'ancienne colonie portugaise.






Deux de ses fils et trois de ses neveux sont morts, victimes de compatriotes originaires du Cap-Vert. 

"Je n'ai pas fait de longues études ; je me suis mariée à dix-sept ans et ai rapidement eu mon premier enfant. Deux de mes fils ont été tués. Maintenant, je retourne à l'école chaque jour...".

Dix-sept ans, pas d'études, mariage, premier enfant, nombreuse marmaille..., et là, on se dit : "Ben voyons !"

La Cap-verdienne qui parle a une soeur, elle aussi installée à Boston, elle aussi ayant perdu plusieurs de ses enfants à la suite de règlements de comptes.

Le reportage d'Ebony ne nous dit pas comment s'est constituée cette colonie cap-verdienne dans le lointain Massachusetts, ni où sont passés les pères de tous ces adolescents tués.

La sagesse populaire nous dit que les mêmes causes génèrent les mêmes effets. D'où l'impression de déjà vu en matière de délinquance, voire de criminalité de bandes issues de l'immigration (1), à dire vrai, de bandes de jeunes issus de familles monoparentales dirigées par des paysannes peu instruites, dont on se demande toujours comment elles ont atterri à cet endroit.

Quand on sait que Paris se dépeuple chaque année, des familles relevant desdites "classes moyennes" trouvant la vie parisienne de plus en plus chère, on se demande par quel sortilège des femmes seules, venues du Tiers-monde, notamment d'Afrique, se voient installées dans les logements abandonnés par les populations évoquées plus haut.

Il se trouve que l'exode rural est un phénomène parfaitement documenté du côté des sociologues et des démographes. Tout ce petit monde sait pertinemment que ça ne marche pas, que c'est parmi les rejetons de ces populations paysannes quittant leurs villages pour s'entasser dans des bidonvilles, puis les bidonvilles du Tiers-monde pour les grandes villes des pays industrialisés, que l'on retrouve les plus forts taux d'échec scolaire et de délinquance, le tout conduisant à la ghettoïsation des quartiers dans lesquels ces populations sont entassées.

On sait que ça ne marche pas, et pourtant, on continue de faire comme si de rien n'était !

Du coup, on imagine sans mal l'avenir des rejetons de la cohorte de ceux qu'on appelle pudiquement des "migrants", qu'il faudrait nommer des clandestins amenés vers l'Europe par des maffias spécialisées dans le trafic de chair humaine, et qui débarquent maintenant par pirogues entières ou sur des boudins gonflables via l'Espagne, l'Italie ou la Grèce.

Imaginons un peu le sort, dans une petite vingtaine d'années, des enfants que ces "migrants" amenés en Europe par des trafiquants d'esclaves ne vont pas manquer de générer, étant entendu que les chiens ne font pas de chats, et que les élèves ont toujours vocation à dépasser leurs maîtres ! 

Vous avez dit "gouverner c'est prévoir ?".






Liens : 01 - 02 (cf. article à partir de la page 124)


(1) Immigration est un terme qui devrait être banni du discours de tout sociologue qui se respecte, dans la mesure où il ne veut pas dire grand chose, agrémentant systématiquement le discours euphémistique de quelques démagogues au lexique bien pauvre (cf. Marine Le Pen). Par parenthèse, dans toutes les universités françaises, au CNRS, à l'Éducation Nationale, dans le domaine hospitalier, chez Microsoft, à la NASA... on croise moult sujets "issus de l'immigration", titulaires de diplômes de l'Enseignement supérieur, et qui ne présentent aucun problème d'intégration. (N.B.: 12000 étudiants et chercheurs de 140 nationalités différentes, soit la plus grosse concentration de nationalités dans le monde, hormis l'ONU ! Source)