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mercredi 19 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Que savait François Hollande ? §3


Lectures préalables : 1 -  2  -  3

Il paraît que 'voltairenet.org' est un site "complotiste", à en croire les crétins et autres professionnels de la désinformation animant ce que d'aucuns appellent la presse "mainstream" et que moi, j'appelle la presse "meanstream" (mean = grossier, vulgaire). Le fait est que les informations du site de Thierry Meyssan sont mille fois plus consistantes, car, documentées, que les vasouillardises infâmes que l'on nous sert à longueur de journée sur radios et télévisions ainsi que dans la presse écrite. 

Le fait est qu'il est établi depuis longtemps que les mercenaires auxquels sont confrontées les forces régulières syriennes sont essentiellement étrangers, que ces étrangers sont entrés - par dizaines de milliers - par la Turquie, membre de l'OTAN. Par voie de conséquence, ces mercenaires tuent et violent en connexion directe avec leurs manipulateurs de l'OTAN et des monarchies sunnites de la région, sans oublier l'occupant israélien sur le plateau du Golan.

Il se trouve que les mercenaires basés en Syrie ont largement publié des images prouvant qu'ils détenaient des armes chimiques.

Or, voilà qu'une résolution déposée devant le Conseil de Sécurité de l'ONU prétend... quoi déjà ? On ne sait pas trop !

Entre nous, si vous deviez enquêter sur l'usage d'armes chimiques quelque part, avec divers protagonistes en présence, vous vous contenteriez de réclamer des "plans de vols" de la part d'un seul protagoniste ? Et les rapports d'autopsie ? Et la localisation exacte des bombardements (aériens)... et de leurs victimes supposées ? Et la  présence ou non d'animaux morts (il est impossible qu'un épandage de gaz létal ne tue que des humains !) ?Et les prélèvements chimiques sur les divers sites concernés ? Et le rapport sur les conditions climatiques du jour (sens du vent) ? Et l'intervention des enquêteurs sur la totalité des zones concernées ?

Pour mémoire, l'épandage de gaz mortel ayant suscité le projet de résolution qui nous intéresse est intervenu sur des zones détenues par les "rebelles", donc non contrôlées par le gouvernement de Damas.

Munis de tous ces éléments, vous allez pouvoir vous faire une idée exacte de la consistance du projet de résolution franco-américano-britannique, auquel la Russie a opposé son veto.




« Un missile avec du gaz sarin aurait affecté un territoire beaucoup plus grand. Au moins un kilomètre carré. Le gaz a été utilisé autrement. Encore un argument qui démontre que cela ressemble à une mise en scène. Je vois des hommes et des enfants touchés, mais je ne vois pas de femmes. Le gaz n'a aucun effet sur elles? Tout cela fait penser à la possibilité d'une mise en scène », a-t-il conclu. [Cf. lien §1 ci-dessus. Le fait est que s'il y a du 'sarin' dans le nuage que l'on aperçoit ci-dessus, alors, compte tenu de la densité de population et de la direction du vent, une centaine de morts, ce n'est pas grand chose, techniquement parlant ! ]



Bonbonne de gaz tombée d'un Sukhoi22 (cf. François Hollande)


Traduction libre (les mises en exergue sont de mon fait) 


Rappelant le Protocole relatif à l'interdiction de l'utilisation en temps de guerre des gaz asphyxiants, toxiques ou autres et des techniques de guerre bactériologique ainsi que la Convention sur l'interdiction du développement, de la production, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction (CWC ), ratifiée par la République arabe syrienne (1) le 14 septembre 2013, de même que les résolutions du Conseil 1540 (2004), 2118 (2013), 2209 (2015), 2235 (2015), 2314 (2016) et 2319 (2016),

Exprimant l'horreur de l'utilisation déclarée d'armes chimiques (2) dans la région de Khan Shaykhun, dans le sud de l'Idlib, en République arabe syrienne (3), le 4 avril 2017, causant une perte de vies et des blessures à grande échelle, affirmant que l'utilisation d'armes chimiques constitue une grave violation des règles internationales et soulignant que les auteurs de toute utilisation d'armes chimiques (4) doivent être condamnés à rendre des comptes pour leurs agissements,

Notant que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OPCW) a annoncé, en plus de son enquête en cours, que sa mission de recherche d'informations (FFM) est en train de recueillir et d'analyser des informations sur cet incident (5) de toutes les sources disponibles et se fera un rapport au Conseil exécutif de l'OIAC ;

Rappelant que, dans la résolution 2118 (2013), le Conseil a décidé que la République arabe syrienne ne devrait pas utiliser (6a), développer, produire, acquérir, stocker ou conserver des armes chimiques ou transférer, directement ou indirectement, des armes chimiques à d'autres États ou acteurs non étatiques ; de même qu’aucune organisation, en Syrie (6b), ne devrait utiliser, développer, acquérir, stocker, conserver ou transférer des armes chimiques,

Rappelant le rapport du Directeur général de l'OIAC (EC-82 / DG18 du 6 juillet 2016), selon lequel le Secrétariat technique de l'OIAC ne peut pas combler toutes les lacunes répertoriées, les incohérences et les divergences dans la déclaration de l’Etat syrien (7), et ne peut donc pas entièrement vérifier que la Syrie a présenté une déclaration qui peut être considérée comme précise et complète conformément à la décision exécutive (CWC ou OPCW EC-M-33 / DEC.1) du 27 décembre 2013 ou à la résolution 2118 ;

Rappelant sa détermination selon laquelle l'utilisation d'armes chimiques dans la République arabe syrienne (8) représente une menace pour la paix et la sécurité internationales,

1. Condamne, dans les termes les plus forts, l'utilisation déclarée d'armes chimiques dans la République arabe syrienne (9), en particulier l'attaque contre Khan Shaykhun rapportée le 4 avril 2017 ; exprime son indignation devant le fait que des individus continuent d'être tués et blessés par des armes chimiques en République Arabe de Syrie (10), et exprime sa détermination à ce que les responsables puissent rendre des comptes ;

2. Exprime son plein appui à la Mission de recherche d'information de l'OIAC, exige que toutes les parties fournissent un accès sans délai et sécurisé à tous les sites jugés pertinents (11a) par l'OPCW FFM et, le cas échéant, par le JIM, relativement aux événements survenus à Khan Shaykhun, y compris le site visé en date du 4 avril (11b), conformément à la résolution 2118, et demande à la FFM de communiquer dès que possible les résultats de son enquête ;

3. Demande au Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que le Mécanisme commun d'enquête ONU-OCPP assure une liaison étroite avec la Mission d'établissement des faits pour enquêter rapidement sur un événement que la FFM estime avoir impliqué, selon toute probabilité, l'utilisation de produits chimiques (12) comme armes afin d'en identifier les auteurs, conformément aux dispositions du paragraphe 5 de sa Résolution 2235 ;

4. rappelle que, dans ses résolutions 2118 et 2235, il a décidé que la République Arabe Syrienne et toutes les parties en Syrie coopéreraient pleinement (13) avec l'OIAC et les Nations Unies, y compris le mécanisme commun d'enquête ;

5. souligne que cela implique l'obligation pour la République Arabe Syrienne de se conformer aux recommandations pertinentes de l'OIAC et des Nations Unies (14a), y compris le JIM, en acceptant le personnel désigné par l'OIAC ou les Nations Unies en prévoyant et assurant la sécurité des  activités entreprises par ce personnel, en fournissant à ce personnel un accès immédiat et sans entraves aux sites concernés (14b), ainsi que le droit d'inspecter, conformément à sa mission, tous les sites concernés ; en permettant un accès immédiat et sans entrave aux personnes que l'OIAC a des raisons de croire être importantes pour l’enquête et, en particulier, cela inclut les obligations pour la République Arabe Syrienne (14c) de fournir au JIM et à le FFM les éléments suivants :

(A) les plans de vol, les journaux de vol (14d) et toute autre information sur les opérations aériennes, y compris tous les plans de vol ou journaux de vol déposés le 4 avril 2017 ;

(B) les noms de tous les individus impliqués (14e) dans le commandement de tout escadron d'hélicoptères ;

(C) organiser les réunions demandées, y compris avec les généraux ou d'autres agents (14f), dans un délai maximum de cinq jours à compter de la date à laquelle cette réunion est demandée ;

(D) donner immédiatement accès aux bases aériennes pertinentes (14g) à partir desquelles le JIM ou le FFM croient que les attaques impliquant des produits chimiques comme des armes peuvent avoir été lancées ;

6. Prie le Secrétaire général de signaler si les informations et l'accès décrits au paragraphe 5 ont été fournis dans ses rapports au Conseil de sécurité, et ce, tous les 30 jours, conformément au paragraphe 12 de la résolution 2118.


7. Rappelle sa décision en réponse aux violations de la résolution 2118 visant à imposer des mesures en vertu du chapitre VII (15) de la charte des Nations Unies.


Observations : radioscopie d'une escroquerie !

Bien évidemment, tous les hérauts de la désinformation y sont allés de leurs clameurs, accusant la Russie d'avoir, une nouvelle fois, fait opposition à une résolution visant à enquêter sur les tueries par gaz sarin du 4 avril 2017 en Syrie.

Il faut dire que les hérauts de la désinformation continuent de prendre les gens pour des cons et n'ont toujours pas compris que l'Internet serait, désormais, une arme de démystification massive de leurs magouilles.

Le fait est qu'un simple coup d’œil sur le projet de résolution traduit par mes soins montre que ses auteurs, dès le départ, avaient anticipé un veto russe, leur souci majeur étant la "com" qu'ils allaient pouvoir en tirer, sur le modèle : "Vous voyez bien que les Russes protègent Bachar al-Assad !", tout en espérant que nous ne lisions JAMAIS le texte débile et immonde qu'ils ont osé soumettre au Conseil de Sécurité.

Mais reprenons les points les plus saillants de ce texte :

(1) Il est question d'une Convention sur l'interdiction (...) d'armes chimiques, ratifiée par la République arabe syrienne. Vous avez compris qu'en ne mentionnant que cette partie-là, on entendait dédouaner implicitement, voire EXPLICITEMENT, les parties non signataires de ladite convention, donc, non liées par elle ? 

(2) Ici, on manifeste  l'horreur de l'utilisation déclarée d'armes chimiques. Et moi qui croyais bêtement que c'est précisément pour en avoir le cœur net qu'on voulait enquêter ! Voilà qu'avant toute enquête, on en est déjà à tirer des conclusions !

(3) Il s'agit d'armes chimiques en République arabe syrienne. En principe, nous en déduisons qu'il s'agit d'armes chimiques utilisées EN (= sur le territoire de la) République Arabe Syrienne, et non obligatoirement par ladite république...

(4) Les auteurs de toute utilisation d'armes chimiques doivent être condamnés... "Auteurs de toute utilisation" voulant forcément dire "tous les auteurs"...

(5) On nous dit que sa mission de recherche d'informations (FFM) est en train de recueillir et d'analyser des informations sur cet incident.  Dans ces conditions, on ne comprend pas très bien comment on peut, d'ores et déjà, conclure à une utilisation de gaz toxique !

(6) On nous rappelle que le Conseil a décidé que la République arabe syrienne ne devrait pas utiliser (...)  de même qu’aucune organisation, en Syrie... Ça, on croyait l'avoir compris, dès lors qu'il ne saurait n'y avoir qu'un seul belligérant dans l'affaire (cf. note '4') ! Or, voilà que, tout d'un coup...

(7) ... Il n'est plus question que des incohérences et les divergences dans la déclaration de l’Etat syrien. Et pas d'incohérences et de divergences éventuelles chez les gens d'en face ? Curieux !

(8)(9)(10) On a droit a quelques redondances : l'utilisation d'armes chimiques dans la République arabe syrienne... Cf. la note '3' : "en République Arabe Syrienne" ne voulant (en principe) pas dire "par la République Arabe Syrienne".

(11) Pour faciliter les travaux de la mission de recherche d'informations... toutes les parties fournissent un accès sans délai et sécurisé à tous les sites jugés pertinents (...) y compris le site visé en date du 4 avril...  Pour mémoire, le site visé "en date du 4 avril 2017" se trouve en territoire sous contrôle "rebelle", selon l'expression consacrée.

(12) Concernant le crime évoqué par le projet de résolution (cf. notes '2' et '3'), il est question de... selon toute probabilité, l'utilisation de produits chimiques... On observera simplement que "probabilité" ne signifie nullement "certitude", et qu'il aurait peut-être (et même certainement) fallu enquêter sur le terrain, préalablement à toute condamnation verbeuse du type de celles proférées par moult bonimenteurs ou dirigeants irresponsables !

(13) S'agissant des parties invitées à coopérer avec la mission d'enquête, il (le Conseil de Sécurité) a décidé que la République Arabe Syrienne et toutes les parties en Syrie coopéreraient pleinement... Ça aussi, on croyait l'avoir compris ! Mais il semble que les choses ne soient pas aussi claires dans l'esprit des auteurs du projet de résolution.

(14) En fait, les choses sont tout à fait claires dans l'esprit des auteurs, puisqu'une seule des parties en présence se voit intimer des ordres précis :

- cela implique l'obligation pour la République Arabe Syrienne de se conformer aux recommandations pertinentes de l'OIAC et des Nations Unies...

- en fournissant à ce personnel un accès immédiat et sans entraves aux sites concernés...

- cela inclut les obligations pour la République Arabe Syrienne de fournir au JIM et à le FFM les éléments suivants :

- les plans de vol, les journaux de vol... 

les noms de tous les individus impliqués...

- les généraux ou d'autres agents...

- accès aux bases aériennes pertinentes... 

(15) En enfin, cerise sur le gâteau, on tente de nous refaire le coup de la résolution 1973 ayant amené l'agression internationale contre la Libye : en réponse aux violations de la résolution 2118 visant à imposer des mesures en vertu du chapitre VII de la charte des Nations Unies.

En résumé, un projet de RÉSOLUTION DE MERDE, concoctée par des gangsters pas du tout intéressés par quelque recherche de la vérité que ce soit, mais surtout désireux de recueillir quelques informations sur l'armée de l'air syrienne ; de l'espionnage militaire en somme, mégoté de la manière la plus grossière, car supposant que les Russes, notamment, seraient assez stupide pour ne pas voir la grosse ficelle !

Mais, surtout, un projet de RÉSOLUTION DE MERDE visant d'abord à protéger les mercenaires basés sur le site supposé avoir fait l'objet d'une attaque au gaz, attitude d'autant plus éclairante que si le site en question avait effectivement été attaqué au gaz par l'armée régulière syrienne, il devait s'y trouver suffisamment d'éléments accablants pour les forces de Bachar al-Assad pour que, spontanément, les "rebelles" victimes de cette "attaque barbare" fassent tout le nécessaire pour faciliter la venue d'experts internationaux.

Le fait est que ladite visite risque fort de ne pas avoir lieu, le tout, par la volonté des mercenaires introduits en Syrie par des ordures internationales qui en sont encore à croire que nous n'avons pas lu dans leurs cartes !

Citation :

"Nous ne pouvons pas abandonner et nous devons essayer, de bonne foi, le mieux possible, d'avoir un texte condamnant l'attaque, et demandant une enquête approfondie", a déclaré mardi l'ambassadeur français à l'ONU François Delattre, à des journalistes. (Source)


Archive


Original en anglais 

Recalling the Protocol for the Prohibition of the Use in War of Asphyxiating, Poisonous or other Gases, and of Bacteriological Methods of Warfare, and the Convention on the Prohibition of the Development, Production, Stockpiling and Use of Chemical Weapons and on their Destruction (CWC) ratified by the Syrian Arab Republic on 14 September 2013, and the Council’s resolutions 1540 (2004), 2118 (2013), 2209 (2015), 2235 (2015), 2314 (2016), and 2319 (2016),

Expressing its horror at the reported use of chemical weapons in the Khan Shaykhun area of southern Idlib in the Syrian Arab Republic on 4 April 2017 causing large-scale loss of life and injuries, affirming that the use of chemical weapons constitutes a serious violation of international law, and stressing that those responsible for any use of chemical weapons must be held accountable,

Noting the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW) has announced, in addition to its ongoing investigation, that its Fact Finding Mission (FFM) is in the process of gathering and analysing information on this incident from all available sources and will report to the OPCW Executive Council,

Recalling that in resolution 2118 (2013) the Council decided that the Syrian Arab Republic shall not use, develop, produce, otherwise acquire, stockpile or retain chemical weapons or transfer, directly or indirectly, chemical weapons, to other States or non-State actors and underscored that no party in Syria should use, develop produce acquire, stockpile, retain or transfer chemical weapons,

Recalling the report by the Director General of the OPCW (EC-82/DG18 dated 6 July 2016) that the OPCW Technical Secretariat is not able to resolve all identified gaps, inconsistencies and discrepancies in Syria’s declaration, and therefore cannot fully verify that Syria has submitted a declaration that can be considered accurate and complete in accordance with the CWC or OPCW Executive decision EC-M-33/DEC.1 dated 27 December 2013 or resolution 2118;

Recalling its determination that the use of chemical weapons in the Syria Arab Republic represents a threat to international peace and security,

1. Condemns in the strongest terms the reported use of chemical weapons in the Syrian Arab Republic, in particular the attack on Khan Shaykhun reported on 4 April 2017, expresses its outrage that individuals continue to be killed and injured by chemical weapons in the Syrian Arab Republic, and expresses its determination that those responsible must be held accountable;

2. Expresses its full support to the OPCW Fact Finding Mission, demands that all parties provide delay-free and safe access to any sites deemed relevant by the OPCW FFM, and, as applicable, by the JIM, to the reported incident in Khan Shaykhun, including the site of the reported incident on April 4, in accordance with resolution 2118, and requests that the FFM report the results of its investigation as soon as possible;

3. Requests that the Secretary General make the necessary arrangements for the UN-OPCW Joint Investigative Mechanism to liaise closely with the Fact Finding Mission to expeditiously investigate any incident the FFM determines involved or likely involved the use of chemicals as weapons in order to identify those involved in accordance with the provisions of paragraph 5 of its Resolution 2235;

4. Recalls that in its resolutions 2118 and 2235 it decided that the Syrian Arab Republic and all parties in Syria shall cooperate fully with the OPCW and the United Nations including the Joint Investigation Mechanism;

5. Emphasises that this includes the obligation upon the Syrian Arab Republic of complying with the relevant recommendations of the OPCW and the UN, including the JIM, by accepting personnel designated by the OPCW or the United Nations, by providing for and ensuring the security of activities undertaken by these personnel, by providing these personnel with immediate and unfettered access and the right to inspect, in discharging their functions, any and all sites, and by allowing immediate and unfettered access to individuals that the OPCW has grounds to believe to be of importance of the purpose of its mandate, and specifically that this includes the obligations upon the Syrian Arab Republic to provide the JIM and FFM with the following and take the following steps: 

(a) flight plans, flight logs, and any other information on air operations, including all flight plans or flight logs filed on April 4 2017; 

(b) names of all individuals in command of any helicopter squadrons; 

(c) arrange meetings requested including with generals or other officers, within no more than five days of the date on which such meeting is requested; 

(d) immediately provide access to relevant air bases from which the JIM or the FFM believe attacks involving chemicals as weapons may have been launched;

6. Requests the Secretary-General to report on whether the information and access described in paragraph 5 has been provided in his reports to the Security Council every 30 days pursuant to paragraph 12 of resolution 2118.

7. Recalls its decision in response to violations of resolution 2118 to impose measures under Chapter VII of the United Nations charter.

(Source)


vendredi 7 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Que savait François Hollande?


Préambule : il me semble qu'une certaine approche de la guerre en Syrie, telle que présentée ici (voir le lien qui suit), pourrait constituer une bonne introduction à mon propre article. (Lire)

Lu sur le site voltairenet.org de l'excellent Thierry Meyssan :
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ? (source)

Voilà quelque temps que Meyssan joue les voyants extra-lucides, dès lors qu'il était persuadé que quelque chose allait survenir incessamment en Syrie, sous la forme d'une diversion censée permettre aux vrais parrains de l'organisation dénommée "Daesh" d'offrir à leurs marionnettes des échappatoires face aux assauts annoncés.

Mais, pour l'heure, j'aimerais évoquer autre chose, sans quitter notre sujet.

Il se trouve qu'à la suite d'une attaque au gaz, il y a quelques jours, dans la région d'Idleb, en Syrie, François Hollande, président de la République Française, a dénoncé l'envoi de bonbonnes de gaz sur des populations civiles, tout en pointant du doigt les autorités légales syriennes.

Et là, je vous avoue avoir littéralement sauté au plafond ! 


Les versions varient : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa pop(ulation), c'est un crime de guerre" (Hollande). Voilà ce que j'ai découvert à la télévision.

Et puis l'après-midi se déroule, mais l'information reproduite ci-dessus ne réapparaît plus. J'ai eu beau balayer tout le spectre des chaînes d'information continue (ou répétitive), plus rien. Qu'à cela ne tienne ! Je jette un œil sur l'Internet.




 "Envoyer des bonbonnes de gaz sur des populations, c'est un crime de guerre." (Sic) 

Pourquoi je saute au plafond ? Parce que je me demande instantanément ce qui autorise le président français à évoquer des "bonbonnes de gaz", dès lors qu'il y a mille et une autre manières de balancer du gaz de combat sur un site. Par parenthèse, pourquoi des bonbonnes et non des bouteilles, des flacons, des poches en plastique, des roquettes, des obus..., cette dernière option étant fortement suggérée par les bombardements aériens censés être responsables de cet épandage de gaz ?

À en croire la propagande occidentale, l'aviation syrienne aurait largué des obus (les télévisions nous ont montré les colonnes de fumée) sur la zone concernée. Et pourquoi, dans ces conditions, larguer le gaz en se servant de bonbonnes ?, me suis-je demandé.

Et, surtout, cette question lancinante : 

D'où François Hollande tient-il cette information, à savoir que le gaz léthal aurait été contenu dans des BONBONNES ??????

Vous voulez savoir ce qui m'a fait le plus sursauter en entendant François Hollande ?

Une archive vieille de plus de quatre ans, et que je stockais dans le disque dur de mon ordinateur. 


L'image ci-dessus, je l'ai dénichée sur un site anglophone (le Guardian ou Presstv), soit peu après l'attaque au gaz de 2013 qui avait suscité tant d'émois dans les chancelleries : l'ONU envoie en Syrie une équipe d'enquêteurs et, 24 heures avant leur arrivée, Bachar el Assad ne trouve rien de mieux à faire que de massacrer des dizaines de ses concitoyens au gaz. Ce fut, en tout cas, la thèse "officielle" dans la quasi-totalité des pays satellites des Etats-Unis, dont le grand chef, Barak Obama, a décidé, au tout dernier moment, de renoncer aux frappes sur la Syrie tant espérées par un certain... François Hollande.

Seulement voilà : l'image qui précède émane de ladite 'Free Syrian Army', vous savez ? les fameux rebelles "modérés" sponsorisés par l'OTAN, lesquels ne se cachaient pas du tout de détenir des lanceurs artisanaux de bombes chimiques.

Des bombes chimiques faites à base de BONBONNES !

Ce matin-même, je retourne sur l'Internet, à la recherche de l'information d'il y a quatre ans, et voici ce que je trouve :






Il ressort de ce qui précède que si quelqu'un, en Syrie, utilise - et ce dès 2013 à la Ghouta ! - des BONBONNES DE GAZ toxique comme armes chimiques contre les populations, c'est la "rébellion anti-Assad", comme on l'appelle dans la grande presse.

Et si moi, modeste blogueur, je possède cette archive depuis plusieurs années, à qui le président de la République française, François Hollande, va-t-il faire croire que les armes chimiques contenues dans des BONBONNES DE GAZ sont confectionnées par le régime syrien et non par les gangsters armés visibles plus haut et soutenus par les occidentaux ?

Vous voulez que je vous dise ? Ce qui s'est passé en 2013, dans la Ghouta (une opération sous fausse bannière, dans l'unique but de déclencher des frappes américaines contre la Syrie), était déjà très grave, mais ce qui vient de se reproduire près d'Idleb (une deuxième opération sous faux drapeau) est encore plus grave, dans la mesure où les barbouzes basées en Syrie n'ont pu réitérer leur crime que parce qu'ils/elles se savent couvert(e)s, donc protégé(e)s par de soi-disant grandes puissances, ce qui explique, par parenthèse, que la CPI s'intéresse à Laurent Gbagbo, mais pas à ces marionnettes que sont DAESH et Boko Haram !

Pour ma part, j'invite instamment les "grands" journalistes français à se précipiter au palais de l'Elysée, afin d'y interroger le président François Hollande sur le lapsus qu'il a (involontairement, s'entend, comme c'est toujours le cas dans les lapsus !) commis en vendant la mèche, sans se douter qu'en évoquant des BONBONNES DE GAZ, il disculpait automatiquement le régime syrien !!!!!!!

Par parenthèse, l'immunité pénale du président François Hollande s'éteint dans un mois !


Lectures :   01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06


Paroles de citoyen des Etats-Unis et un de ses plus influents blogueurs :
America’s sordid history reflects addiction to endless wars. The business of America is warmaking, raping and destroying one sovereign independent country after another ... (Stephen Lendmann ; source ci-dessus) [L'histoire sordide des Etas-Unis d'Amérique se nourrit d'une addiction pour les guerres sans fin. Le business (cf. la raison d'être) des États-Unis est basé sur l'industrie des armes, l'agression et la destruction d'États souverains les uns après les autres...].

mercredi 28 décembre 2016

Syrie : face à la désinformation ambiante, heureusement qu'il y a l'Internet !


Avant-propos (Lire)

Par parenthèse, les âmes charitables et autres escrocs de la soi-disant "grande presse", si pressés d'entamer leur misérable lamento autour d'une soi-disant destruction d'Alep, en Syrie, vont devoir, très vite, se mettre à raser les murs et à mettre une sourdine à leurs trompettes, devant la réalité que les libérateurs russes, iraniens et syriens d'Alep-Est sont en train de découvrir : amas de bombes et d'armements souvent produits en Occident, écoles et mosquées minées, sans oublier les charniers qu'aucun medium de désinformation n'osera évoquer, ce qui ne surprendra pas grand monde, en tout cas, pas moi !

Ce qui suit est un article tiré du toujours instructif site russe RT, dans sa version anglaise, et que je traduis ici, in extenso.

Les sapeurs russes parcourent Alep à la recherche de mines, découvrant des obus fabriqués aux Etats-Unis, en Allemagne…

Les équipes russes de déminage continuent d’inspecter les écoles et les mosquées d'Alep en quête d’engins piégés, de mines et de munitions, après avoir libéré la ville des rebelles. Les explosifs récupérés viennent de différentes parties du monde, y compris les États-Unis et l'Allemagne. Depuis le début de leur mission de déminage dans la ville syrienne, il y a trois semaines, les sapeurs ont nettoyé 966 hectares, ainsi que le rapportait, mercredi,  le Centre russo-syrien de coopération. Ils ont déclaré 2 149 bâtiments dans et près d'Alep comme étant sûrs, y compris 44 écoles, 38 mosquées, 10 installations médicales et d'autres infrastructures civiles cruciales. Ils ont également déminé 350 km de routes dans la région, poursuivait le rapport.

Les équipes ont découvert et désamorcé quelque 14 700 objets dangereux, dont 6 700 bombes artisanales (angl. IED : Improvised Explosive Device). Les munitions découvertes dans les stocks abandonnés par divers groupes armés vont des petites armes et des grenades à main jusqu'à des roquettes destinées à des lance-roquettes multiples.

Des images de l'opération de déminage en cours, publiées par le ministère russe de la Défense, montraient des caisses pleines de munitions diverses ; sur certaines d’entre elles, on pouvait lire : « produit en Yougoslavie pour le compte du Corps d’armée des États-Unis. »

«  Les munitions que nous avons trouvées étaient allemandes, américaines, bulgares ... Les stocks dont ils disposaient sont assez impressionnants », a déclaré le major Ivan Gromov, un responsable du détachement russe.

L'armée russe à Alep contribue à la restauration d’une vie normale dans la ville après quatre années d'hostilités. Outre l’élimination des explosifs, elle pourvoit aux livraisons de l'aide humanitaire et à la restauration des services publics. Une unité de la police militaire russe a été déployée à Alep pour préserver l'ordre public et prévenir d'éventuels désordres.

Les militants opposés au gouvernement syrien ont été contraints de quitter l'est d'Alep après l'offensive victorieuse entamée dans la ville par Damas, le mois dernier. L'évacuation des combattants rebelles et de leurs partisans civils était destinée à sauver des vies et a été conduite avec l'aide d'organisations humanitaires internationales. Cela a permis de mettre fin à des combats constants dans l’ensemble d’Alep, qui s’est trouvée divisée en parties détenues par le gouvernement et d’autres tenues par les rebelles pendant des années.

Source



Autres lectures :  01 -  02  -  03  -  04  - 05


lundi 19 décembre 2016

Un zeste d' intelligence dans un magma de désinformation post-goebelienne - 2

Un pseudo-printemps arabe en Syrie, cousu de fil blanc. C'est, en tout cas, ce que révélait, il y a bien longtemps déjà, Thierry Meyssan, vous savez ? le dangereux "complotiste", sur son site du Réseau Voltaire. (Source)

Il se trouve que je fais partie de ceux qui font mille fois plus confiance à ce "dangereux complotiste" qu'à toute la presse occidentale réunie. Mais passons.

Je tombe, l'autre jour, sur un "papier" publié sur le net, et que je "re-twitte" ici, in extenso. Le genre de choses dont vous n'entendrez jamais parler sur les chaînes d'information bla-blateuses et autres organes de la presse "mean-stream" (je n'ai pas écrit 'main' mais bien 'mean' !).

Et, pendant ce temps, quelques gros connards et autres pouffiasses, qui se prennent pour des journalistes, nous bassinent avec leur "agonie d'Alep" !

LA GUERRE DE SYRIE EST ENCORE UNE GUERRE POUR LE PÉTROLE ET LE GAZ [BEST OF] par AYMERIC CHAUPRADE 21/07/2016 68607 901 (Source)

La Syrie est un point de passage stratégique pour l'acheminement des hydrocarbures. C'est aussi un gigantesque réservoir de gaz... Une situation qui n'est évidemment pas sans rapport avec la terrible guerre civile dans laquelle a été plongé le pays en 2011.

Depuis la fin de la Guerre froide, les États-Unis essaient de casser la dépendance de l'Union européenne au gaz et au pétrole russe. Pour cela, ils favorisent des oléoducs et gazoducs s'alimentant dans les réserves d'Asie centrale et du Caucase mais qui évitent de traverser l'espace d'influence russe. Ils encouragent le projet Nabucco, lequel part d'Asie centrale, passe par la Turquie (pour les infrastructures de stockage), visant ainsi à rendre l'Union européenne dépendante de la Turquie, puis par la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, l'Autriche, la République tchèque, la Croatie, la Slovénie et l'Italie.

Nabucco a été lancé pour concurrencer deux projets russes qui fonctionnent aujourd'hui?

Northstream qui relie directement la Russie à l'Allemagne sans passer par l'Ukraine et la Biélorussie.  Southstream qui relie la Russie à l'Europe du Sud (Italie, Grèce) et à l'Europe centrale (Autriche-Hongrie). Mais Nabucco manque d'approvisionnements et, pour concurrencer les projets russes, il lui faudrait pouvoir accéder :

1/ au gaz iranien qui rejoindrait le point de groupage de Erzurum en Turquie ; 2/ au gaz de la Méditerranée orientale : Syrie, Liban, Israël.

Depuis 2009, des bouleversements considérables se sont produits en Méditerranée orientale. Des découvertes spectaculaires de gaz et de pétrole ont eu lieu, dans le bassin du Levant, d'une part, en mer Égée, d'autre part. Ces découvertes exacerbent fortement les contentieux entre Turquie, Grèce, Chypre, Israël, Liban et Syrie.

En 2009, la compagnie texane Noble Energy, partenaire d'Israël pour la prospection, a découvert le gisement de Tamar à 80 km d'Haïfa. C'était la plus grande découverte mondiale de gaz de 2009 (283 milliards de m3 de gaz naturel) qui a radicalement bouleversé la position énergétique d'Israël, faisant passer l'État hébreu d'une situation presque critique (trois ans de réserves et une très forte dépendance vis-à-vis de l'Égypte) à des perspectives excellentes. En octobre 2010, une découverte encore plus considérable a donné à Israël plus de cent ans d'autosuffisance en matière gazière et la capacité même d'exporter son gaz. Israël a en effet découvert, avec ses partenaires américains, un mégagisement offshore de gaz naturel qu'il estime être dans sa zone économique exclusive : le gisement Léviathan.

Réserves de gaz offshore et onshore

Bien évidemment ces découvertes ont attisé les rivalités entre Etats voisins. Israël et le Liban revendiquent chacun la souveraineté sur ces réserves et l'un des différends profonds entre le président Obama et Benyamin Nétanyahou est que les États-Unis, en juillet 2011, ont appuyé la position libanaise contre Israël (car Beyrouth estime que le gisement s'étend aussi sous ses eaux territoriales). Il semblerait que la position américaine vise d'une part à entretenir la division pour jouer un rôle de médiation, d'autre part à empêcher Israël de devenir un acteur autosuffisant.

La Syrie se trouve au coeœur des nouveaux enjeux de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient. En novembre 2010, l'Arabie Saoudite et le Qatar ont demandé au Président Bachar El-Assad de pouvoir ouvrir des oléoducs et gazoducs d'exportation vers la Méditerranée orientale. Ces oléoducs leur permettraient en effet de desserrer la contrainte du transport maritime via le détroit d'Ormuz puis le canal de Suez et d'envoyer plus de gaz vers l'Europe (notamment le Qatar, géant gazier du Moyen-Orient). La Syrie a refusé, avec le soutien marqué de la Russie qui voit dans ces plans les volontés américaine, française, saoudienne et qatarie de diminuer la dépendance européenne au gaz russe.

Cet affrontement traduit la compétition qui se joue entre, d'une part, les Occidentaux, la Turquie et les monarchies du Golfe, et, d'autre part, la Russie, l'Iran et la Syrie, auxquels s'est ajouté l'Irak dirigé par le chiite Nouri Al-Maliki et qui s'est rapproché de Téhéran et de Damas au détriment des Américains.

En février 2011 les premiers troubles éclataient en Syrie, troubles qui n'ont cessé de s'amplifier avec l'ingérence, d'une part de combattants islamistes financés par le Qatar et l'Arabie Saoudite, d'autre part de l'action secrète des Occidentaux (Américains, Britanniques et Français).

Le 25 juillet 2011, l'Iran a signé des accords concernant le transport de son gaz via la Syrie et l'Irak. Cet accord fait de la Syrie le principal centre de stockage et de production, en liaison avec le Liban, et l'idée de Téhéran est d'atténuer ainsi grâce à son voisin et allié syrien la contrainte implacable de l'embargo occidental. Gelé par la guerre dans un premier temps, le chantier aurait repris le 19 novembre 2012, après la réélection de Barack Obama et la reprise de négociations secrètes entre les États-Unis et l'Iran.

Du fait même de sa position centrale entre les gisements de production de l'Est (Irak, monarchies pétrolières) et la Méditerranée orientale, via le port de Tartous, qui ouvre la voie des exportations vers l'Europe, la Syrie est un enjeu stratégique de premier plan (...).

Ajoutons à cela que la Syrie dispose de réserves dans son sol (onshore) et probablement en offshore. Le 16 août 2011, le ministère syrien du pétrole a annoncé la découverte d'un gisement de gaz à Qara, près de Homs, avec une capacité de production de 400 000 m3/j.

S'agissant du offshore, le Washington Institute for Near East Policy, un think tank sérieux, pense que la Syrie disposerait des réserves de gaz les plus importantes de tout le bassin méditerranéen oriental, bien supérieures encore à celles d'Israël.

Si un changement politique favorable aux Occidentaux, aux Turcs, Saoudiens et Qataris devait se produire en Syrie, et que celle-ci se coupait de la Russie (les navires de guerre russes mouillant dans le port stratégique de Tartous, un port qui peut bien sûr accueillir des tankers approvisionnés à partir des oléoducs qui y arriveraient), c'est alors toute la géopolitique pétrolière et gazière de la région qui serait bouleversée à l'avantage de l'Occident pro-américain et au détriment de Moscou et de Pékin (...).


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La « révolution syrienne » est un paravent médiatique masquant l’intervention militaire occidentale à la conquête du gaz (Source : voltairenet.org).