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jeudi 12 avril 2018

Kim Jong-Un et les nains de jardins

Citation :
Le 10 avril, Vladimir Chizov, l'ambassadeur russe auprès de l'UE avait déjà qualifié de «provocation» ce qu'il estime être «une mise en scène par les Casques blancs», dans une interview accordée à Euronews.
Le diplomate avait ainsi rappelé que des experts militaires russes se sont rendus dans les rues et les maisons de Douma dans la foulée de l'attaque présumée, sans trouver trace d'utilisation d'armes chimiques. Après s'être entretenus avec les médecins locaux, et être allés dans le seul hôpital de Douma, où d'après les Casques blancs s'entassaient des montagnes de corps, ils ont constaté qu'il «n'y avait pas un corps, pas une seule personne est venue se faire soigner après la supposée attaque». (Source)

Vous savez quoi ? Les nains de jardins sont stupides. Mais ça, ce n'est pas un scoop !
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Les "casques blancs" syriens, ou l'art de "laver du gaz toxique" avec de l'eau !

Pour comble de malheur, les nains de jardins ont une courte vue, au propre comme au figuré, dès lors qu'il se trouve toujours une herbe ou une brindille pour leur masquer l'horizon.

Ce qui fait qu'obnubilés par leur petite gloriole personnelle et leurs petits calculs à court terme, lesquels ne sont liés qu'aux sondages de popularité, ils n'ont pour tout horizon que l'action immédiate et irréfléchie, n'évaluant leurs comportements qu'après coup, une fois leur bêtise consommée.

Au sein de l'opinion publique mondiale, nombreux sont ceux qui ont cru que les nains de jardins voulaient mettre fin à la course aux armements. Cette bonne blague !

En tout cas, il y en a un qui doit examiner avec la plus grande attention l'agitation actuelle d'un certain nombre de nains de jardins, assisté en cela par ses généraux, j'ai nommé le Nord Coréen Kim Jong-Un.

Imaginons un peu le genre de discours que les généraux de l'armée nord-coréenne doivent tenir à leur dirigeant :

- Président, regardez la Syrie, qui n'a pas d'armes de destruction massive, et imaginez ce qui nous arriverait si nous renoncions à notre armement !

- Président, pensez à la Libye, si Kadhafi avait eu la bonne idée de se doter de quelques armements dissuasifs, qu'il aurait pu s'offrir avec les milliards du pétrole !

- Président, souvenez-vous de Gorbatchev, qui s'est fait littéralement rouler dans la farine en ayant pris un peu trop au sérieux les bonnes paroles des Occidentaux ; depuis, l'OTAN n'a pas cessé de se rapprocher des frontières de la Russie, allant jusqu'à créer cette fausse révolution en Ukraine.

Le fait est que la Corée du Nord n'a pas de pétrole ; mais à l'inverse, ses dirigeants ont eu le nez creux, en se dotant d'ingénieurs et d'experts en énergie nucléaire et en balistique tout à fait performants. Pensez donc : tous ces missiles balancés au-dessus du Japon, sans le moindre "bug" ! 

Aveuglés par leur délire hystérique et leur courte vue, les nains de jardins qui s'évertuent actuellement à menacer la Syrie de moult tirs de missiles ne semblent pas réaliser que, dans le même temps, ils sont en train de convaincre bien des pays, dont la Corée du Nord, mais aussi l'Iran, voire pas mal d'autres, que, décidément, certains "grands de ce monde" n'ont pas de parole.

Il se trouve que, depuis Hiroshima (1945), on a vu l'Union Soviétique, la Chine, l'Inde, probablement le Pakistan et la Corée du Nord, tous pays non pilotés par le lobby militaro-industriel et financier basé à Wall Street, se doter d'armes de destruction massive, de manière à ne plus avoir à subir le dictat de l'impérialisme occidental. Autant dire que la politique états-unienne et otanienne d'ingérence, de violation du droit international et de menaces permanentes contre des Etats présumés plus faibles s'est avérée contre-productive.

C'est bien pour ça que je suis persuadé qu'en ce moment même, au sein du staff militaire nord-coréen, bien des voix commencent à émerger, qui s'appliquent à persuader Kim Jong-Un de renoncer à la rencontre promise avec l'autre agité de la Maison Blanche.

Pour l'heure, la rencontre promise n'a pas encore eu lieu et l'on ne sait toujours pas à quelle date elle est susceptible d'avoir lieu...

Là-dessus, wait and see!

Les nains de jardins, ou l'art de ruiner des siècles de construction du droit international !






mardi 10 avril 2018

Vladimir Poutine et les nains de jardins


Vous savez quoi ? Vladimir Poutine les empêche de dormir.

Mais j'entends d'ici la question : 
 
- "Mais qui empêche-t-il de dormir ?"

- Ben, les nains de jardins !

Les pauvres ! Voyez comment ils s'agitent frénétiquement depuis peu, depuis la nième "attaque au gaz" survenue en Syrie, alors même que la Ghouta est quasiment vidée des mercenaires que l'Otan y avait entassés.

Tout le monde a compris que les mercenaires pilotés par l'Otan en Syrie avaient perdu la guerre, tout le monde, sauf les nains de jardins !

Voyez ce "papier" que l'on doit à une journaliste américaine. (Source)

La couverture médiatique biaisée de « l'attaque chimique » en Syrie pourrait provoquer une nouvelle guerre dangereuse.

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Un homme se fait laver à la suite d'une prétendue attaque à l'arme chimique, dans ce qui est censé être Douma, Syrie, dans cette capture d'écran obtenue par Reuters le 8 avril 2018. 

L'image aurait été fournie à Reuters par les "Casques Blancs" syriens.

Dans une interview à la chaîne télévisée RT France, un ancien ambassadeur de France n'a pas hésité à traiter ces Casques blancs de véritables gangsters à la solde d'Al Qaeda. Et il semble qu'il ne soit pas le seul à affirmer cela.

À propos des nains de jardins évoqués plus haut, il me semble que si le ridicule tuait vraiment, tout ce petit monde aurait été en voie d'extinction depuis longtemps. Mais il faut croire que le ridicule ne tue pas vraiment. Du moins, pas encore !

J'ai déjà évoqué ailleurs la consistance de ces supposées attaques au gaz dont on nous rebat les oreilles régulièrement à propos de la Syrie.

Par parenthèse, je m'étonne quand même qu'après avoir mis à jour des laboratoires de production de gaz dans la Ghouta libérée, le régime de Bachar el-Assad ne convoque pas dare-dare les experts de l'OIAC (Organisation Internationale contre les Armes Chimiques) afin que le grand public sache :

1. que les mercenaires stipendiés par l'OTAN en Syrie produisaient des armes chimiques ;

2. quelle est l'origine (dans quels pays ont-ils été produits) des ingrédients toxiques découverts dans ces laboratoires, de manière à confondre les parrains des massacreurs de femmes et d'enfants en Syrie.

Toujours est-il que l'image affichée plus haut va nous permettre, une fois encore, de démontrer le cynisme, la stupidité et l'inhumanité dont certains nains de jardins sont capables.

Reprenons : quiconque a un QI supérieur à celui d'un nain de jardin sait qu'une attaque au gaz peut tuer en gros de deux manières : 

1. soit on subit une suffocation (au niveau des poumons), par manque d'oxygène, comme cela peut se produire lors d'un incendie, avec des victimes en général non pas brûlées mais asphyxiées ;

2. soit on souffre d'une intoxication (au niveau du sang), dès lors que les molécules contenues dans le gaz inhalé vont se fixer sur l'hémoglobine en lieu et place de l'oxygène, processus classique dans les intoxications au monoxyde de carbone.

Les personnes que nous apercevons sur l'image ci-dessus semblent souffrir de suffocation. Et c'est là que cette image est tout bonnement EXTRAORDINAIRE !!!!!!!

Vous n'avez pas compris ? Alors que l'on m'explique comment on peut LAVER du gaz avec de l'eau versée sur  la tête d'une personne souffrant apparemment de suffocation !?

Il se trouve que cette image est passée sur presque toutes les chaînes de télévision. Or elle est la preuve par neuf qu'on a affaire à un FAKE !

Vous comprenez pourquoi pas un seul spécialiste (médecin, secouriste...) digne de ce nom n'a été convié par les télévisions mainstream pour commenter cette image ?

Un faux grossier, et pourtant, de partout montent les clameurs des nains de jardins, qui menacent, tonnent, condamnent par avance le régime de Bachar el-Assad...

By the way, soit dit en passant, le traitement d'urgence de personnes en détresse respiratoire à la suite d'une émanation de gaz toxique ressemble toujours à ça (source) :

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ou encore à ça (source) :


Vous avez compris l'ampleur de la mystification qui a poussé d'aucuns à susciter une réunion dare-dare du Conseil de Sécurité onusien ?

Vous savez quoi ? Il faut que Vladimir Poutine les ait mis dans une merde plus que noire en leur infligeant humiliation sur humiliation, pour que nos nains de jardins en soient arrivés à se couvrir d'un tel ridicule. Mais vous me direz qu'après le ridicule de l'affaire Skripal, un peu plus ou un peu moins de ridicule, au point où ils en sont, qu'est-ce que ça change ?

Et puis, tant que le ridicule ne tue pas..., hormis les pauvres gens sur lesquels risquent de tomber les bombes... !

Cela dit, maintenant que la quasi-totalité de la Ghouta a été libérée, on ne peut pas exclure que l'armée régulière syrienne ne découvre bientôt de nouveaux laboratoires d'armes chimiques... Ce qui pourrait expliquer l'agitation des nains de jardins face au risque de voir le grand public découvrir, enfin, le pot-aux-roses... D'où la nécessité de bombarder, dare-dare, quelques pièces à conviction particulièrement compromettantes ! (1)


P.S. Voilà qu'on apprend qu'une équipe de l'OIAC va se rendre à Douma dans la Ghouta afin d'enquêter sur l'usage éventuel d'armes chimiques. Et c'est là que j'invite Bachar el-Assad à faire escorter ces experts afin qu'ils inspectent également les laboratoires chimiques présumés ayant été mis à jour ailleurs dans la Ghouta ; sinon, on ne comprendrait pas la stratégie du régime dans sa dénonciation des agissements criminels des mercenaires pilotés par l'OTAN en Syrie !

Lisez cette phrase figurant dans un article récent :
L’OIAC accuse aussi Daech d’avoir utilisé du gaz moutarde en 2015, dans la province d’Alep. (Source)
(1) Lecture (où il est question de la probabilité que le but recherché dans d'éventuelles "frappes" contre la Syrie pourrait être la volonté de faire disparaître les preuves de l'usage d'armes chimiques par... ceux que personnellement j'appelle les mercenaires pilotés par l'OTAN.)
 
 

dimanche 1 avril 2018

Syrie : quand les masques tombent 5/5


Avertissement : il y a là un article déniché le 19.05.2018 (il n'est jamais trop tard...) que je trouve bien plus instructif que ma propre prose ci-dessous, et que je vous recommande, par conséquent, si vous ne l'avez pas encore lu vous-mêmes ! (Source)

Fin de l'avertissement


Dans notre série : "De l'utilité des archives..." :


Cf. une chronique de Bernard Guetta, expert en désinformation, en poste sur la radio publique France Inter. Notre homme n'a pas dû lire beaucoup de traités de droit, ce qui l'autorise à affirmer, sans rire, qu'il n'y a pas de preuve formelle que telle attaque au gaz perpétrée en Syrie soit le fait du régime de Bachar el-Assad, mais... Et puis, les "insurgés" (sic.) ne disposent pas d'aviation !
France Inter 05.04.2017
Patrick Cohen. Ce matin, les raisons de Bachar el-Assad. 
 Bernard Guetta. Le fait est qu’il n’y a pas de preuve. Attaque au gaz chimique il y a eu. Cette attaque aérienne a frappé une zone tenue par des insurgés hostiles au régime de Bachar el-Assad. Au dernier décompte disponible, elle a causé une centaine de morts et quatre ou cinq fois plus de blessés, mais, juridiquement parlant, il n’y pas  de preuve permettant de formellement accuser le régime syrien de crime de guerre, sauf, sauf qu’aucune des composantes de l’insurrection ne dispose d’une aviation, et que quand bien même les insurgés s’en seraient-ils procuré une dans la nuit, on voit mal pourquoi ils seraient allés se frapper eux-mêmes. À défaut de preuves, c’est un lourd faisceau de présomptions qui accable l’armée de Bachar el-Assad et cela, quels que soient ses démentis et protestations indignées. 
 P.C. Mais l’intérêt du régime n’était pas de susciter contre lui un opprobre international, alors même que l’insurrection est pratiquement défaite. 
 B.G. Oui, c’est juste, Patrick ; opprobre il y  a, et c’est bien le moins, mais le fait est aussi que ce régime ne s’est jamais beaucoup soucié de son image, pour l’excellente raison qu’il n’a jamais eu à en souffrir. Ses tueries, ses bombardements incessants d’hôpitaux, d’écoles et de quartiers d’habitations, son emploi répété de l’arme chimique, l’existence de ses centres de torture, où l’on achève les prisonniers en les laissant mourir de faim et de soif, toute l’insoutenable barbarie, en un mot de ce régime sont avérés et largement documentés, mais la Russie bloque sa condamnation par le Conseil de Sécurité, et France mise à part, personne n’a jamais voulu, ne serait-ce que l’affaiblir assez pour qu’il se résolve à de vraies négociations. Entre la Russie et l’Iran qui le soutiennent de leurs interventions armées, et les Etats-Unis, qui se refusent à intervenir au Proche-Orient quand il le faudrait, après l’avoir fait quand il n’aurait pas fallu, Bachar el-Assad se sent libre de passer tous les seuils de l’innommable et ce n’est pas gratuitement qu’il vient de récidiver. La Russie, le pays qui lui a sauvé la mise en écrasant Alep voudrait maintenant obtenir de lui les quelques concessions [emphase via une variation du timbre de la voix] minimales qui permettraient à Vladimir Poutine de se retirer en disant avoir favorisé la conclusion d’un règlement politique. Or cela, Bachar el-Assad s’y refuse, de crainte que la moindre ouverture ne signifie aujourd’hui la fin de son régime. Pour le boucher de Damas, il est donc impératif que l’insurrection soit totalement défaite et non pas largement, et un crime de la taille de celui qui a été commis hier peut y contribuer. Il y a une rationalité dans cette abomination, mais Bachar el-Assad joue gros, puisque l’Administration Tr, Trump qui se disait prête, il y a moins d’une semaine, à accepter son maintien au pouvoir, a spectaculairement haussé le ton contre lui, que les Turcs pressent maintenant leurs amis russes de réagir, et qu’un embarras voire une irritation paraissaient hier perceptibles  à Moscou, même si les militaires s’y emploient ce matin à dédouaner leur allié. Peut-être, peut-être seulement était-ce le crime de trop pour Damas. On verra, mais il y a comme un flottement, qui n’est pas bon signe pour ce régime d’assassins. 
 P.C. Bernard Guetta, merci beaucoup… 

Cf. un article paru sur nouvelobs.com :

(...) Il est peu probable que ce soient les rebelles qui aient répandu les gaz... 
Ces témoignages dessinent un scénario très différent de celui qu’avancent Barack Obama ou François Hollande. En résumé, l’Arabie saoudite aurait fourni des armes chimiques à des gens d’Al-Nosra. Des rebelles auraient tenté de les utiliser et seraient morts à la suite d’une erreur de manipulation. Le gaz aurait tué des milliers d’habitants. 
Le problème, c’est que les sources citées sont faibles, imprécises, anonymes. Et que cette thèse de « l’accident » (quel type d’accident, d’ailleurs ?) ne colle pas du tout avec la description de l’attaque, telle qu’elle a été faite par les témoins de la Ghouta. De nombreux tirs ont été lancés, avec des obus, dans des directions différentes, des quartiers différents.(...)
La carte des frappes chimiques du 21 août 2013 - Maison blanche 
Il s’agissait visiblement d’une attaque coordonnée et ciblée. Pas d’une bombonne de produit chimique qui tombe d’un camion. Les témoignages parlent de plusieurs roquettes et de missiles, tirés depuis des territoires contrôlés par l’armée syrienne, en direction de la Ghouta est et de la Ghouta ouest.

Il faut dire que de nombreuses voix se laissaient déjà entendre, suggérant l'utilisation d'armes chimiques par "tous les belligérants", "rebelles" inclus... 
Et puis, il y eut l'attaque chimique de Lattaquié...



Comme le relataient des témoins intervenant sur un site allemand (ci-dessus), certains habitants disaient avoir reconnu sur les images (des sujets gazés) certains enfants de leur entourage, qui avaient été précédemment enlevés (vivants) par les terroristes ("die zuvor von den Terroristen lebend entführt wurden...").

Comme chacun peut s'en souvenir, les inspecteurs de l'ONU se préparent à débarquer en Syrie, lorsque intervient l'attaque au gaz de la Ghouta (2013), et là, branle-bas de combat, Hollande va frapper !





Mais voilà que Barack Obama fait volte-face, visiblement informé d'une possible "embrouille" par ses services secrets.

Qu'à cela ne tienne, à l'instar de Bernard Guetta, d'autres "experts" n'en démordent pas : les attaques au gaz, c'est Bachar el-Assad ! Lisez l'éditorial d'Alexandra Schwartzbrod dans Libération (quotidien français), après une nième attaque au gaz...
Par parenthèse, les lecteurs assidus (j'en fis partie autrefois) de Libération auront pu constater que Mme Schwartzbrod se soucie bien plus de la santé des petits Syriens que de celle des petits Palestiniens, mais c'est un autre sujet sur lequel nous reviendrons tantôt.

Elle évoque des photos... insoutenables... intolérables..., à l'instar de celle ornant la couverture de Libération ce jour-là.
Une photo dont tout photographe un peu expérimenté ne peut que se méfier. Pour ma part, j'ai quelques raisons de penser qu'il s'agit d'un "fake", en tout cas d'un montage...

De deux choses l'une : les enfants sont morts ou ils sont vivants.

1. ils sont morts ? 

Les attitudes des corps laissent à penser à des sujets figés dans cette position lorsque la mort est intervenue, ce qui devrait exclure toute manipulation ou tout déplacement des corps. Dans ce cas, qu'on m'explique comment ils ont pu mourir  là, entassés, tous ensemble, dans ces positions, alors qu'ils étaient censés dormir sur des lits, donc, pas forcément au même endroit. Le fait est que la disposition des corps n'avait qu'un but : rendre l'image la plus spectaculaire possible, ce qui me rend extrêmement suspicieux. De toute façon, il va sans dire que le photographe avait besoin de faire tenir tout le monde dans le cadre de la photo !!!

Et puis, il y a ces corps dénudés. On nous dit que des Soukhoï 22 auraient largué des missiles à gaz... qui n'auraient tué qu'une centaine de personnes, ce qui est difficile à croire (mais j'ai déjà évoqué la question dans un autre "post" sur ce blog). Et cela se serait passé au petit matin... Et c'est là qu'on aurait aimé connaître la température ambiante sur site, pour comprendre pourquoi les enfants dormaient à moitié nus... Parce que, s'ils ne dormaient pas à moitié nus, c'est qu'ils auront été déshabillés, pour les besoins de la photo...

Par ailleurs, comment expliquer l'absence d'adultes sur l'image ? Ces enfants n'auraient pas eu de parents ? Et a-t-on voulu nous faire croire que les gaz avaient tué les enfants, mais pas les parents ?

2. ils sont vivants et prennent la pose ?

Franchement, on a du mal à le croire, mais l'expérience accumulée tout au long de l'histoire nous montre que les experts en désinformation sont capables de tout. Voyez le faux charnier de Timisoara, ou la fausse invasion de Tripoli par le CNT libyen, filmée - on le sait maintenant - par Al Jazeera depuis des décors reproduisant des quartiers de Tripoli et installés quelque part, au Qatar !

Et aussi immonde que la chose paraisse, on ne peut pas exclure que les partisans d'une intervention armée contre Bachar el-Assad aient été en mesure de monter toutes les machinations. Bref, on parie combien que la photo de Libération est un "fake" ?

Comme celle qui suit : deux femmes qu'on dit avoir été blessées par les sbires de Bachar el-Assad. Et, déjà à l'époque, j'avais démontré, à l'aide d'une petite souris d'ordinateur, que le liquide rouge avait été simplement versé sur les visages : du maquillage banal et grossier... 


De même que j'avais été intrigué par les pleurs sans larmes de ce pseudo-médecin syrien, après un xième gazage qui avait tout l'air du "fake". 


Mais depuis, nous savons (le monde entier sait désormais) que les pseudo-rebelles syriens disposaient de lanceurs susceptibles de transporter des armes chimiques, dès lors que les laboratoires ont été mis à jour par l'armée régulière syrienne. Et nos pseudo-rebelles étaient d'autant plus enclins à gazer des populations civiles, en Syrie, qu'eux-mêmes étaient majoritairement étrangers à ce pays !

Le fait est que d'aucuns ne se sont pas privés de marteler leur intention de s'immiscer activement dans la boucherie syrienne, toutes personnes qui vont devoir se préparer à comparaître tantôt devant la Cour Pénale Internationale, à l'instar du mercenaire en chemisier blanc décoleté photographié ci-dessous.










Moralité : si moi, petit blogueur, j'ai été en mesure de récupérer l'une ou l'autre image démontrant que, dès 2013, les "rebelles" syriens détenaient des lanceurs de bonbonnes de gaz et ne se privaient pas de le claironner en ligne sur leurs sites de propagande, on voit mal comment un certain nombre de "responsables" politiques, les François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius, Manuel Valls, etc., ont pu ignorer ce fait.

Il s'ensuit qu'en livrant des armes à des groupes dont on savait qu'ils étaient capables de balancer des bombes chimiques sur des populations civiles, les "responsables" sus-mentionnés ne pouvaient pas ignorer avec qui ils fricotaient, se rendant, par là-même, complices de criminels de haut vol, qui ont leur place toute désignée devant la C.P.I.

Par parenthèse, l'immunité pénale de François Hollande a pris fin au lendemain du centième jour suivant son départ du palais de l'Élysée...









dimanche 25 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 4/5


Commençons par une petite revue de la presse française (Le Monde et Libération).

Ai-je besoin de préciser que, conformément à la thèse ambiante, les malheurs des habitants de ce quartier de Damas n'ont qu'un coupable : le régime dictatorial de Bachar el-Assad ?

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Par parenthèse, les lecteurs de Libération connaissent la puissance désinformatrice de Madame Hala Kodmani, personnage jouant, en France, un rôle - toutes proportions gardées - comparable à celui des Harkis durant la guerre d'indépendance algérienne (le traitement de texte et l'ordinateur ayant remplacé les fusils dont étaient équipés les Harkis) ; un personnage dont la prose justifierait largement la rédaction d'une thèse universitaire (cela viendra peut-être un jour). Mais là, franchement, elle a fait très fort dans la désinformation, comme la suite va nous en fournir la preuve.
Un premier convoi de treize camions transportant de la nourriture a pu enfin accéder vendredi à Douma, la principale ville de la Ghouta orientale. Des aides alimentaires ont été distribuées aux habitants assiégés dans la partie rebelle, malgré les bombardements du régime qui ont fait 100 morts ces dernières quarante-huit heures. Oum Samih, 53 ans, est cuisinière à Mesraba dans la partie sud de cette zone, où elle a installé depuis le début du siège en 2013 un local pour fournir des repas aux personnes dans le besoin. Blessée jeudi soir par plusieurs éclats d’obus qui ont détruit sa cuisine, sa vie n’est pas en danger. Deux jours avant, elle nous avait livré ce témoignage par messages vocaux via WhatsApp. 
«Les bombardements ne m’effraient pas toujours. Quand je suis en train de travailler par exemple, je ne les entends presque pas. Et s’ils s’intensifient, je me mets à travailler plus vite. Je me concentre sur le travail parce que je me sens responsable des gens. Je ne permets pas à Bachar al-Assad, ni aux Russes, ni à qui que ce soit d’humilier les Syriens en les affamant. J’aimerais pouvoir nourrir tous les habitants de la Ghouta. Lundi on a travaillé de 5 heures du matin jusqu’à 19 heures en continu. Je n’ai même pas senti la fatigue. J’étais une vraie machine. C’est quand je finis par m’asseoir que je sens l’épuisement. Dans la journée, pas le temps d’avoir peur. Ni d’être fatiguée. Il faut oublier son humanité. On ne garde plus de sentiments. On ne pense plus qu’on est une femme ou un homme, ou n’importe quoi. On devient complètement neutre. Juste un outil pour aider les gens. On fixe l’objectif et on fonce. 
«En fait, je combats Bachar et le monde, mais de façon pacifique. J’ai toujours été contre les armes. On m’en a proposé pour me protéger quand je me déplace. J’ai refusé. Ce n’est pas à 53 ans et deux mois que je vais m’y mettre.  
«On est bloqué dans un coin, comme des rats. Ils font quoi dans ce cas ? Ils vous sautent dessus. Alors quand on est frappé avec des missiles Eléphant [de gros calibre, ndlr], quand les avions russes se baladent dans le ciel comme des fous, qu’ils balancent des bombes à souffle ou à fragmentation ou au napalm, et qu’on ne sait pas où aller… on finit par envoyer un obus sur Damas (contrôlé par régime). Alors là, c’est la fin du monde : si jamais il y a un mort, c’est le tollé. Alors que nous, démunis, nos enfants, nos femmes, nos hommes sont tués en nombre et personne ne réagit.
Confrontons maintenant ce qui précède avec le reportage réalisé in situ par les reporters de la chaîne RT France.

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Précision utile : dans la quasi-totalité des reportages, RT s'est appliquée à laisser audible la voix des personnes interrogées, se contentant d'afficher la traduction du discours, comme on peut le voir sur la dernière image.

Autant dire qu'à peu près tout ce que les médias "meanstream" nous racontent depuis des semaines sur la Ghouta orientale, relayé par quelques dirigeants occidentaux bien imprudents, pour rester poli (la vérité finissant toujours par se faire jour), n'était que foutaises et balivernes !

Ces gens étaient bel et bien séquestrées par les fameux "rebelles" si chers à Madame Kodmani et à ses comparses qui se prennent pour des journalistes, et face à l'émergence de la vérité toute crue, toute cette petite clique de désinformateurs professionnels devrait tout simplement se faire hara kiri, mais pour ça, encore faudrait-il qu'ils aient le sens de l'honneur !

Un qui ne doit pas l'avoir placé très haut, malgré son "serment d'Hippocrate", mais peut-être faudrait-il dire d'Hypocrite, c'est ce médecin qui ose tout : "la Ghouta, c'est pire qu'Alep !".
"Les aviations syrienne et russe se sont acharnées mardi sur une enclave rebelle proche de Damas. Médecin de guerre, le Pr Raphaël Pitti estime que cette campagne est la pire jamais menée par le régime. (...) Au moins 250 civils, dont près de 60 enfants, ont été tués depuis dimanche dans d'intenses bombardements, menés par le régime syrien et la Russie, sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale. "La journée d'hier a été une journée effroyable. Il y a eu plus de 137 attaques aériennes, 47 jets de barils à partir d'hélicoptères, 90 missiles tirés sur la zone de la Ghouta. Jamais les Syriens n'ont eu à supporter une telle attaque", déplore sur Europe 1 le professeur Raphaël Pitti, médecin de guerre, qui s'est rendu en Syrie plus de vingt fois."
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Où l'on a vu réapparaître le bobard des barils d'explosifs balancés depuis des hélicoptères, et que personne n'a toujours pu photographier une fois tombés au sol, alors même que tout le monde ou presque, même dans la Ghouta, dispose d'un smartphone ! (Lire)

Médecin au service des "djihadistes" et agent de propagande, nous on dit : "Bravo toubib !"

Extrait du courrier des lecteurs accompagnant l'interview de notre médecin :


Cette guerre n'a jamais été une guerre civile, c'est une guerre internationale. Dés 2011 les "rebelles" ont bénéficié d'un soutien occidental (notamment médiatique et financier) pour en finir avec le régime Syrien, trop allié à l'Iran et à la Russie au goût de nos dirigeants. Même Hollande a avoué face aux journalistes avoir livré des armes aux rebelles à partir de 2012 malgré l'embargo.... En même temps, en 2012, la Defense Intelligence Agency (une des dix-sept agences de renseignement US) produisait un rapport qui expliquait que les principales forces derrière les insurgés étaient les islamistes, et qu'on risquait de voir un état salafiste s'établir entre l'Iraq et la Syrie (ce qui s'est produit peu après). Ce même rapport soulignait que les rebelles étaient soutenus par les occidentaux, les pays du golfe, et la Turquie, et que le gouvernement était de son côté soutenu par l'Iran et la Russie. Ce rapport explosif a été déclassifié par l'ong judicial watch grâce à la loi FOIA, et n'a été médiatisé par presque personne (puisque ça ne va pas dans le sens de la "narrative" officielle..) : http://www.judicialwatch.org/wp-content/uploads/2015/05/Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10-final-version11.pdf Pour note, dés le début du conflit, et même lors du conflit en Libye, un politique Français (absent des médias,) appelait à la retenue et à respecter la souveraineté de chaque pays. Il s'agit de F. Asselineau de l'UPR, dont les arguments souvent pertinents ne sont hélas audibles qu'en conférences ou sur le site de son parti.


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