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lundi 22 mai 2023

Quand Kim Dotcom nous livre une nouvelle "bombe" sur le sabotage de Nordstream

 

C'est nouveau, ça vient de sortir. Déniché et traduit à partir du compte Twitter de Kim Dotcom, qui nous livre une nouvelle couche sur le sabotage de NordStream allant dans le sens des premières révélations faites par Seymour Hersh. Les éléments factuels et potentiellement vérifiables vont rendre la position de Joe Biden et du DeepState US rapidement intenable, surtout si l'on pense que ce lanceur d'alerte-ci n'est pas celui qui a informé Hersh. Autant dire que nous sommes partis pour avoir une série de témoignages concordants qui, en bonne logique, devraient conduire les parlementaires et, accessoirement, le peuple des États-Unis, à exiger une enquête approfondie sur cet acte de terrorisme inqualifiable. Par parenthèse, ceux et celles qui ne savent pas qui est Kim Dotcom feraient bien de combler leurs lacunes : l'homme est tout sauf un affabulateur et des biscuits, il doit en avoir plein les poches.

 

Révision en cours

 

EXCLUSIF. De la part  d'un lanceur d'alerte  au sujet du sabotage sur Nordstream2.

Je vous écris en tant que citoyen éveillé du monde, souhaitant une résolution pacifique du conflit en Ukraine. Mon identité n'a pas d'importance. Ce qui compte, c'est le partage de mon histoire afin que le monde puisse comprendre la vérité sur le sabotage du NordStream, de manière à progresser en évitant les  mensonges et les inexactitudes. 

Comme beaucoup d'entre vous le savent peut-être, une série d'attentats clandestins à la bombe et de fuites de gaz sous-marines se sont produites sur les gazoducs Nord-Stream-1 et Nord-Stream-2, le 26 septembre 2022. Comme il y a eu beaucoup de spéculations sur la nature de ce sabotage, je vais m'appliquer à fournir des détails et des faits supplémentaires qui livreront une image plus claire de la situation.  

Avant les attentats du 11 septembre 2001, j'ai commencé à travailler avec des sous-traitants au Johns Hopkins Applied Physics Lab dans le Maryland. Nous travaillions sur l'Advanced Seal Delivery System (ASDS), un mini-sous-marin secret conçu pour les Navy Seals afin d'effectuer des missions clandestines furtives. Ce sous-marin est transporté à dos de sous-marins nucléaires et se détache pour exécuter ses missions. J'ai été choisi pour travailler sur ce projet, et mon rôle était d'aider à la programmation du simulateur grandeur nature à température contrôlée pour le sous-marin sur lequel les Navy Seals allaient s'entraîner. 

Le simulateur comportait des écrans qui affichaient une simulation 3D du désamarrage de l'ASDS d'un sous-marin nucléaire, pour aller exécuter sa mission, puis retourner à quai. J'ai passé d'innombrables heures dans le simulateur, m'assurant que tout fonctionnait comme prévu. J'ai piloté le simulateur lors de missions simulées, tout comme les pilotes Navy Seal le feraient avant leurs missions réelles. Même en 2001, nous avions la capacité de programmer une variété de scénarios, y compris le sabotage de pipelines.  

Bien que je n'aie pas piloté de mission simulée spécifiquement pour les pipelines Nord-Stream, j'ai simulé des scénarios de sabotage clandestin de pipelines. Je peux confirmer que les États-Unis ont cette capacité depuis des décennies, et l'ASDS est dans l'inventaire américain, entièrement capable d'exécuter le sabotage du Nord-Stream. Des enregistrements de radars accessibles ici ( flightradar24.com) devraient aider le public à faire la lumière sur la manière dont le sabotage de Nordstream a été mené. 

Comme l'a exposé Seymour Hersh, les explosifs ont été posés lors des exercices maritimes Baltops 22. Bien que la spéculation demeure quant à la méthode exacte de placement des explosifs, je crois que le Advanced Seal Delivery System (ASDS) a été utilisé par les plongeurs de la Marine. Cela reflète la façon dont j'aurais mené la mission dans le simulateur.

Une fois les explosifs posés, ils pouvaient être  déclenchés par une bouée acoustique. Le 25 septembre, vers 22 h 52 UTC (1), un Sikorsky MH-60R Seahawk de la marine américaine est apparu sur un radar en mer Baltique, à l'est de l'île de Bornholm. Les données radar indiquent que cet hélicoptère à la pointe de la haute technologie et équipé d'une bouée acoustique est  resté en vol stationnaire pendant une durée indéterminée. À portée du site de l'explosion, le Sikorsky américain est visible sur le radar avant, pendant et après l'explosion, jusqu'à environ 1h43 UTC, lorsqu'il disparaît du radar dans la Baltique, après avoir plané pendant plus de trois heures dans l'obscurité. Cet hélicoptère était présent sur les lieux de l'explosion avant, pendant et après l'événement, équipé d'une bouée acoustique capable de déclencher l'explosion.

Par ailleurs, le 25 septembre (2022), vers 23h28 UTC, un Boeing P-8A Poseidon de l'US Navy équipé d'une bouée acoustique et de No-Callsign (sans immatriculation ou indicatif d'appel)  est apparu sur le radar à l'est des îles Féroé. Ce Boeing P-8A Poseidon s'est dirigé directement vers le site de la première explosion du NordStream près de l'île de Bornholm, atteignant un point d'observation à 1h08 UTC le 26 septembre, un peu plus d'une heure après la première explosion à 00h03 UTC. 

Important : Le P-8A Poseidon a décollé >AVANT< la première explosion et se dirigeait vers les coordonnées où l'explosion allait se produire.

À ce stade, le Poséidon avait terminé la première partie de sa mission, confirmant la détonation des explosifs. Il a ensuite survolé la terre près de Miastko et a rencontré un Boeing KC-135R Stratotanker de l'US Air Force pour un ravitaillement en vol à 1h20 UTC le 26 septembre. Le Poséidon a tourné avec le Stratotanker jusqu'à 2h28 UTC, après quoi il était prêt à accomplir la deuxième partie de sa mission. Il est retourné au premier site d'explosion pour observation à 02h42 UTC. Il a ensuite effectué une boucle serrée à basse altitude, vers 24000 pieds, à l'aplomb du site de l'explosion pour une observation optimale. Ensuite, il est descendu à une altitude très basse de 7275 pieds en boucles serrées jusqu'à ce qu'il disparaisse du radar à environ 3h05 UTC. À ce stade, le Poséidon a probablement largué une bouée acoustique pour lancer le compte à rebours de la deuxième vague d'explosions. Le même Boeing P-8A Poseidon de l'US Navy sans indicatif d'appel est réapparu sur le radar à 6 h 22 UTC le 26 septembre, à l'est de l'île de Bornholm. Il s'est rendu sur le site de la première explosion pour une seconde inspection à 7h00 UTC, puis est reparti et a disparu du radar vers 9h04 UTC à l'est des îles Féroé.

Après la deuxième vague d'explosions à 17h03 UTC, le 26 septembre, le Sikorsky MH-60R Seahawk original de la marine américaine a réapparu sur le radar dans la Baltique vers 18h42 UTC. Il a ensuite plané pendant plus de deux heures jusqu'à environ 20h50 UTC, moment auquel il est sorti du radar. Pendant ce temps, il a pu observer les conséquences de la deuxième vague d'explosions.

Comment les États-Unis ont-ils fait sauter les pipelines Nordstream (Preuves Radar). J'exhorte le public à examiner par lui-même les données radar accessibles au public et à assister aux événements au fur et à mesure qu'ils se déroulent, car ils sont facilement vérifiables. - Ingénieur ASDS (

 

Mon commentaire (Kim Dotcom) : J'ai été contacté par ce lanceur d'alerte qui m'a demandé de publier ce fil. J'ai examiné les preuves radar et cela semble bien confirmer que le gouvernement américain ait fait exploser les pipelines NordStream. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que Joe Biden a ordonné cet acte de terrorisme.

 

Source

N. B. : on peut toujours consulter mes trois précédentes traductions sur le même sujet  - 1 - 2 - 3

(1) Le temps universel coordonné ou UTC (en anglais : coordinated universal time) est une échelle de temps adoptée comme base du temps civil international par la majorité des pays du globe. (Wikipedia)

 

 

mardi 8 novembre 2022

Kim Dot Com sur Twitter. À propos du sabotage du pipeline Nordstream II et d'un tweet de Liz Truss

Ce qui suit est ma traduction d'un long "thread" (ils sont souvent très long, les threads) de Kim Dot Com sur Twitter. Et comme l'homme a des choses à dire, j'ai pris la liberté de traduire le présent texte à l'attention d'un public francophone peu à l'aise avec la langue anglaise, et je compte bien récidiver, comme avec d'autres, sur ce blog. Il est question, ici, du fameux "It's done" : "C'est fait" de Liz Truss, premier ministre britannique, au secrétaire d'État américain, juste après le sabotage des oléoducs Nord Stream.

Révision en cours

It's done. C'est fait.

Sergey Naryshkin, le chef des espions russes, a révélé qu'il avait la "confirmation indirecte" que le message "C'est fait" de l'ancien Premier ministre britannique Liz Truss à Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain, a été envoyé peu après l'explosion des pipelines Nord Stream. Voyons ce que signifie "indirect".

Le scénario le plus probable est que la Chine a fourni les informations à la Russie et à d'autres pays. Les capacités cybernétiques de la Chine d'aujourd'hui n'ont rien à envier à celles des États-Unis. Tout ce dont vous entendez parler ces jours-ci, c'est que les États-Unis se plaignent d'énormes pertes de données dues aux cyberattaques chinoises. Il suffit de voir la peur que les États-Unis ont de Huawei.

Après les fuites sur l'arsenal d'espionnage numérique et les méthodes cybernétiques des États-Unis, avec des milliers de documents publiés par Edward Snowden  et Wikikeaks, une course mondiale aux cyber-armes a commencé. Les concurrents des services de renseignement américains ont considérablement amélioré leurs capacités. Résultat : la Chine domine désormais cet espace.

Une attaque contre les installations du gouvernement britannique et les comptes sur le "cloud" qui y sont liés est banale pour les pirates du gouvernement chinois. Ils contrôlent désormais le plus grand arsenal de procédés de type "zero-day" (jour-zéro), permettant un accès par porte dérobée à la plupart des appareils et serveurs connectés à Internet. Plus de détails ici (1).

"Qui a fait sauter les pipelines Nord Stream ?" était la plus grande question qu'on s'est posée dans les milieux du renseignement depuis les attentats du 11 septembre. À tel point que, lorsque la réponse a été trouvée, une onde de choc a émané des agences d'espionnage sur la stupidité des auteurs de l'attentat. Ils ont été surpris par deux mots : "C'est fait."

Nous avons maintenant la confirmation du chef des espions russes que ce "C'est fait" est bien réel. Peut-être est-il plus crédible que ses homologues américains, qui ont été pris en flagrant délit de mensonge au public à maintes reprises ? La prochaine grande question est de savoir comment la Russie va réagir. Le plus intelligent est de ne rien faire. Pourquoi ?

Parce que la Russie est en train de gagner (la guerre). Les médias ne vous le disent pas, mais des experts militaires indépendants s'accordent à dire qu'après la prochaine offensive d'hiver, avec de nouveaux renforts russes, l'Ukraine pliera, quelle que soit la quantité d'armes que les États-Unis et l'OTAN enverront à ce qui reste de l'armée ukrainienne.

La meilleure riposte pour Nord Stream est de ne pas riposter. Tout le monde sait qui l'a fait. La Russie et la Chine sont de plus en plus considérées comme des acteurs prudents et rationnels par les nations non occidentales. L'alliance BRICS+ gagne en soutiens. Un ordre multipolaire avec un nouveau système financier semble inévitable.

Plus les États-Unis intensifieront le conflit avec la Russie et la Chine au sujet de la "domination mondiale", plus ils accélèreront leur propre disparition. La plupart des nations aiment l'idée d'avoir leur mot à dire dans les affaires mondiales, dans un ordre multipolaire et avec une monnaie de réserve multinationale adossée à des actifs réels.

La question ultime est la suivante : les États-Unis accepteront-ils le fait qu'ils ne peuvent plus diriger le monde et qu'ils doivent partager la prospérité avec toutes les nations ou, dans un dernier acte d'arrogance, détruiront-ils le monde parce qu'ils ne peuvent pas accepter que les jours où ils vivaient aux dépens des autres sont terminés.

 

Source

 

(1) Le "thread" (tweet en plusieurs éléments) ci-dessus comportait un lien envoyant vers un autre texte que voici.

 

Les secrets détenus par les gouvernements ne sont des secrets que pour l'homme de la rue, pas pour les nations engagées dans la cyber-guerre mondiale. Les dirigeants des 20 premières nations espionnes savent qui a fait sauter le gazoduc Nord Stream. Laissez-moi vous expliquer la réalité du monde d'espionnage hyper transparent (qui a accès à presque tout) dans lequel nous vivons aujourd'hui.

"Top secret" ne signifie rien pour les meilleures agences d'espionnage du monde. Le secret existe pour garder les citoyens dans l'ignorance. La Russie et la Chine savent exactement qui a fait sauter les pipelines Nord Stream, car dans le monde d'aujourd'hui, il est impossible qu'une telle opération ne laisse aucune trace. Laissez-moi vous expliquer.

Toutes les grandes bases de données technologiques sont surveillées par toutes les grandes agences d'espionnage. Chaque smartphone est un micro ouvert pour eux. Chaque ordinateur qui est connecté au réseau est grand ouvert. Toutes les puces majeures et la plupart des matériels sont trojanisés (2). Toutes les données qu'une agence d'espionnage collecte sont volées par les autres.

Tous les dirigeants des nations sont ciblés par les technologies d'espionnage et pas un seul d'entre eux, pas même le président des États-Unis, n'est pas espionné avec succès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par de multiples agences étrangères et nationales. Même les appareils cryptés que les agences d'espionnage donnent à leurs dirigeants sont faillibles (3). C'est la réalité.

Les conversations privées occasionnelles dans des environnements sans technologie sont possibles mais constituent une exception. Une attaque comme celle du Nord Stream implique des centaines de personnes de l'armée, des agences et des dirigeants de plusieurs pays. Impossible de ne pas avoir de maillon faible dans un tel scénario.

Les auteurs d'événements majeurs comprennent que leurs adversaires savent exactement qui est le coupable et c'est un jeu qu'ils jouent l'un contre l'autre aux dépens des gens ordinaires qui deviennent les victimes de stupides concours du type "qui a la plus grosse bite". C'est une guerre secrète qui dure depuis des décennies.

J'ai eu un passé de pirate informatique, puis de consultant en sécurité des données ; j'ai engagé les meilleurs pirates du monde et j'ai été payé par des entreprises cotées pour les pirater. Nous n'avons jamais eu de client que nous n'avons pas piraté avec succès. C'est la vérité. Il n'y a pas du tout de sécurité efficace des données. Tout est grand ouvert.

Les agences d'espionnage disposant de budgets de plusieurs milliards de dollars ont des codeurs dans toutes les grandes entreprises technologiques qui mettent en place des portes dérobées. Il est impossible de les garder secrètes. Les agences concurrentes, les cybercriminels et les analystes spécialistes de la sécurité les trouvent. C'est pourquoi vous devez constamment installer de nouveaux correctifs de sécurité.

Je comprends exactement comment tout cela fonctionne et lorsque la NSA a coopéré avec son agence partenaire néo-zélandaise GCSB pour espionner mes appareils (dans une affaire de droits d'auteur), je les ai surpris, je les ai dénoncés, je les ai traînés en justice, j'ai forcé un changement de loi et le Premier ministre a dû me présenter des excuses.

Lorsque je partage des informations sur l'espionnage avec vous, je ne vous fais pas perdre votre temps comme les 50 chefs de l'espionnage américain, qui ont demandé à leurs journalistes de vous raconter des mensonges sur le fait que l'ordinateur portable de Hunter Biden relevait d'une désinformation russe ou que la Russie avait piraté le DNC (4) et donné les données concernant Hillary Clinton à Wikileaks.

 Source

 

(2) Trojan renvoie à des virus infectant des systèmes informatiques à la manière du cheval de Troie.

(3) Backdoor : porte dérobée (située à l'arrière d'une pièce), par laquelle un intrus peut s'introduire dans un bâtiment ; c'est le cas des "failles" de sécurité en informatique.

(4) DNC : il doit s'agir du Democratic National Commitee chargé de superviser la campagne présidentielle du Parti Démocrate (2016).

samedi 30 décembre 2017

2017, année bizarre


Je ne le fais pas souvent, mais il m'arrive de jeter un oeil ou deux, de temps en temps, sur les statistiques de visites de ce blog, et voilà que, tout récemment, il semble qu'une petite  vague (en japonais 'nami') de visites nous vienne tant de Russie (ce qui n'est pas nouveau), mais également d'Italie, et je ne peux que féliciter tout ce monde, surtout quand on sait de quel poids Russes et Italiens pèsent sur la culture mondiale ; dois-je citer le Bolchoï, le Marinsky, cette incroyable Bayadère mise en scène par Noureev et qui restera longtemps encore inégalée, L'Ermitage, le Colisée, la Scala, la Fenice..., sans oublier les petits plaisirs de la vie que sont les pâtes, les glaces, le capuccino et autres cafés ristretto, voluto, etc. ?

Il se trouve que l'on se dirige vers la fin d'une année bien étrange, avec des événements que l'on n'a pas toujours envie de commenter. Le fait est que je n'ai toujours pas trouvé le temps de commenter la victoire de Trump, sinon de façon fugace, de même qu'Emmanuel Macron ne m'inspire pas grand chose pour le moment ; et que dire de Kim Jon-Un, sinon que, pour ma part, après avoir vu comment la machine impérialiste américaine a mis par terre le régime de Mossadegh en Iran, s'est associée avec la Mafia pour tenter de maintenir Cuba dans un état de république bananière, déversé des tombereaux de napalm sur les villages nord-coréens, avant de s'en aller répéter l'opération au Vietnam, financé moult barbouzes pour organiser des coups d'Etat ici et là, notamment au Chili..., je sais ce que ce régime militaro-industriello-maffieux basé à Wall-Street est capable d'inventer pour gruger des opinions publiques un peu trop naïves.

Le fait est que, d'un point de vue strictement juridique - je parle du droit international -, la Corée du Nord n'a commis qu'un impair, à savoir le survol par un de ses engins balistiques de l'espace aérien japonais. Sur tous les autres points actuellement en litige, Kim Jong-Un n'a violé aucun traité international, dès lors que son pays n'est engagé par aucune clause de non prolifération nucléaire ou balistique.

Prétendre le contraire revient à violer le sacro-saint principe de la souveraineté des Etats, pierre angulaire de tout le droit international.

Ça, ce sont les faits, et rien que les faits, toutes choses que la presse "meanstream" se garde bien d'examiner en détail, en donnant la parole, par exemple, à des professeurs de droit international !

Mais au risque de surprendre certains lecteurs, j'ai décidé de clore cette année 2017 par l'évocation d'un événement survenu il y a peu, à savoir la disparition de l'Elvis Presley français, j'ai nommé le chanteur Johnny Hallyday, dont l'état de santé, en ce début de décembre 2017, est devenu particulièrement alarmant.


Pourquoi ne pas le dire ? Ce fut assez impressionnant, pas mal larmoyant, avec l'inévitable litanie des hommages en tous genres.

Pour tout vous dire, je ne tenais pas à regarder les images à la télévision, et puis, je m'y suis résolu, en commençant par couper le son.

Et puis j'ai remis le son, surtout pour apprécier la performance des musiciens, certainement la plus belle réussite de ces obsèques à la Madeleine.

Et là, je vous avoue avoir eu la gorge nouée, et aussi avoir ressenti comme une forte poussée de colère, en apercevant, derrière le corbillard, les deux petites silhouettes de ces gamines qu'Hallyday et son épouse étaient allés chercher dans un orphelinat au Vietnam.

La raison de ma colère ? 

On les sort d'un orphelinat vietnamien pour les rendre de nouveau à moitié orphelines à peine dix ans plus tard ! Et il y a des gens qui trouvent ça formidable ? Et Macron qui vient sur le parvis de La Madeleine pour nous bassiner à coups de formules vagues et creuses !

Il me semble qu'Emmanuel Macron aurait pu introduire ou conclure son discours par cette formule simple : "Le tabac nuit gravement à la santé !".

Il se trouve simplement que Johnny Hallyday était un gros fumeur, mais qu'il aurait très bien pu s'épargner cette fin pathétique : tout le monde sait qu'un traitement contre le cancer, ça vous transforme en loque, en débris humain ! Y a-t-il un seul chanteur sur terre qui ignore que poumons et  cordes vocales sont les gagne-pain de tout artiste de scène ?


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Par parenthèse, l'évolution physique de notre grand chanteur, du teint frais et juvénile de ses débuts, à la peau nécrosée de centenaire qu'il affichait vers la fin, constitue la plus impressionnante pédagogie - efficace ?, c'est une autre affaire ! -  contre le tabagisme et les addictions en tous genres. 

Alors, bien évidemment, ce pauvre Emmanuel Macron ne devait pas s'en souvenir, ou alors, il dispose de mauvaises archives, mais moi, j'ai un peu plus de mémoire et me souviens fort bien d'un Johnny Hallyday participant au rallye Paris-Dakar, et promettant, croix de bois, croix de fer que "si on arrive au bout, j'arrête la cigarette.". Nous étions en 2002...

Cette promesse a été faite, en direct, devant les caméras de la télévision publique française (l'émission devait s'appeler Le Bivouac et revenait, tard le soir, sur l'étape du jour du Dakar), où l'on voyait notre idole des jeunes jurer ses grands dieux qu'il allait arrêter la cigarette !

Alors, tant pis pour Emmanuel Macron et son mauvais discours, lequel n'était ni pire ni meilleur que la série de mauvais discours que l'on a pu entendre lors de cette cérémonie, à commencer par celui de Philippe Labro.

Il reste que si notre "grand homme" avait eu le sens des responsabilités, au moment de s'envoler pour le Vietnam pour y récupérer deux petites orphelines qui n'avaient rien demandé à personne, il aurait eu la sagesse de rompre définitivement avec ces addictions qui l'ont prématurément ravagé... Pensez-donc : ces gamines n'auront quasiment connu leur père adoptif que sur un fauteuil roulant ou sur un lit d'hôpital !





mercredi 31 mai 2017

Réflexions sur la soi-disant 'théorie du complot' §1

Vous savez quoi ?

À en croire la rumeur, ce serait le terrible dictateur nord-coréen, Kim Jong-Un, qui aurait trucidé son demi-frère, Nam, en Malaisie, en le faisant empoisonner dans un aéroport par deux femmes armées d'un poison aux effets dévastateurs.

Vous savez aussi ce qu'on raconte partout, je veux dire dans les milieux bien sous tous rapports ? La Russie aurait fait espionner Hillary Clinton, dans le but de peser sur les élections américaines, de même qu'elle interviendrait copieusement dans les affaires intérieures d'autres Etats, via des hackers très bien organisés.

Ce qu'il y a d'amusant avec de nombreuses rumeurs, c'est que leurs auteurs et exploitants sont les premiers à récuser tout un tas d'autres "rumeurs", rapidement vilipendées et dégradées sous le terme collectif de "complotisme" ou sous le label "théorie du complot", laissant sous-entendre que leurs auteurs [les auteurs des dernières rumeurs, pas les premiers !] ne seraient qu'affabulateurs et colporteurs de ragots sans fondement.

Ce qui fait que tous ceux, par exemple qui, comme moi, n'adhèrent pas entièrement à la thèse "officielle" (je veux dire aux thèses, au pluriel !) concernant les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis sont forcément des complotistes ; tout le contraire de ceux qui voient la main de Moscou derrière la moindre attaque informatique par des hackers, ainsi que l'observait un auteur du site Russia Today à propos de toute une flopée de complots récemment attribués à la Russie.

Erreur en-deçà, vérité au-delà, ou l'inverse !

Tout le monde sait, par exemple, que les frères Kennedy (John F. K. et Robert) n'ont jamais été assassinés ; pas plus qu'Abraham Lincoln, pas plus que l'on a tiré sur Ronald Reagan et le pape Jean-Paul II, pas plus que le Congo de Lumumba, l'Iran de Mossadegh ou le Chili d'Allende n'ont fait l'objet de la moindre ingérence étrangère, etc., pour n'évoquer que ces quelques élucubrations complotistes. 

De même que Fidel Castro, vous savez ? le fameux dictateur bien imprudemment défendu par Ségolène Royal [cf. la série d'articles que j'ai consacrés à la question sur ce blog], n'a jamais fait l'objet de la moindre tentative d'assassinat par la C.I.A. !

Il se trouve que, justement, une barbouze cubaine autrefois stipendiée par la C.I.A. se met à table, et son récit ne manque pas de sel !



On y apprend, entre autres choses, comment des barbares particulièrement cyniques - quel pléonasme ! - ont délibérément incité de braves familles cubaines à se débarrasser de leurs enfants, le tout dans le seul et unique but de déstabiliser un pays souverain !

Du coup, on se prend à penser que, si ça se trouve, le Nord-coréen Kim Jong-Un, tellement vilipendé par ceux-là mêmes qui se sont acharnés contre Fidel Castro, n'est pas forcément un si mauvais dirigeant pour son pays !

Et j'irai même plus loin : qu'est-ce qui nous dit, après tout, que cet attentat en Malaisie n'a pas été une opération "sous fausse bannière" (en anglais 'false flag'), dûment montée par des gens [disons les dirigeants d'un pays !] mal intentionnées, dans l'unique but de tenter de discréditer un peu plus le dirigeant nord-coréen, à la manière de ce qui fut fait avec Saddam Hussein ou Mouammar El-Khadafi ?

J'ai trouvé cet intéressant texte en ligne et le reproduis in extenso ci-dessous, avant qu'il ne disparaisse du site concerné.

Miami (AFP) - Un ancien espion de la CIA d'origine cubaine a dédié sa vie à tenter d'assassiner Fidel Castro et à déstabiliser le régime communiste, mais Antonio Veciana affirme aujourd'hui que cette vie fut une "histoire d'échecs" même s'il ne regrette rien. 
"J'étais un improbable terroriste", raconte-t-il dans son livre "Trained to Kill" (formé pour tuer) co-écrit avec le journaliste Carlos Harrison. "J'étais maigrichon, asthmatique et rongé par l'incertitude".
L'ancien espion âgé aujourd'hui de 88 ans, assis à côté de son déambulateur dans le salon de sa fille à Miami, s'explique: "Ce que j'ai fait c'est ce que les terroristes font. C'est juste que ce n'était pas appelé comme tel". 
Le livre narre dans le détail comment l'agent de la CIA David Atlee Phillips --connu sous l'alias "Bishop" (évêque)-- l'a recruté en 1959 et l'a formé à La Havane dans le but de tuer Fidel Castro, mort l'an dernier de causes naturelles.
"Bishop m'a invité à déjeuner", se rappelle-t-il. "C'était facile, il n'avait pas besoin de me convaincre des dangers du communisme à Cuba".
 
- Rumeurs - 
Comptable à la Banque nationale de Cuba, M. Veciana a appris à se rendre invisible, à comploter, à ne plus avoir de scrupules et à se méfier. 
"Au départ l'idée était de déstabiliser" le régime, explique-t-il. "Dans les pays qui sont déstabilisés, les gens croient aux rumeurs". 
"C'était mon boulot: lancer ces rumeurs". 
La première d'entre elles fut un projet de loi qui prévoyait que le gouvernement cubain enlève aux parents la garde légale de leurs enfants. 
Cette fausse information a permis l'envoi, par leurs parents, de quelque 14.000 enfants aux Etats-Unis dans un exode connu sous le nom d'"opération Peter Pan". 
"Beaucoup de parents ont ensuite revu leurs enfants, mais d'autres n'ont pas pu les revoir parce qu'ils sont morts ou parce qu'ils ne pouvaient pas quitter le pays", selon M. Veciana. 
De 1960 à 1962, les parents déposaient leurs enfants dans des locaux de l'Eglise catholique. Ces mineurs non accompagnés étaient ensuite accueillis dans des camps en Floride. 
M. Veciana dit ne pas regretter d'avoir séparé ces enfants de leurs parents. 
"C'était peut-être irresponsable, mais je faisais cela par conviction", explique-t-il. "A l'époque j'étais convaincu que ce que je faisais était bien, donc je le referais". 
- Groupe para-militaire - 
M. Veciana a fui aux Etats-Unis en 1961 après une attaque ratée contre Castro qui aurait facilement mené les autorités cubaines jusqu'à lui. 
Quand il a été contacté par Bishop à Miami, M. Veciana a fondé un groupe para-militaire anti-Castro nommé "Alpha 66" qui, pendant les années 60 et 70, a mené des attaques de type commando contre le régime castriste. 
"Ces attaques nourrissaient l'espoir, et quand la presse en parlait c'était l'euphorie -- les gens avaient encore l'espoir de pouvoir gagner la bataille", raconte M. Veciana. 
Il reconnaît cependant que les succès et l'ampleur des attaques étaient "toujours exagérés". 
Comme beaucoup de Cubano-Américains de son âge, M. Veciana en veut au président John F. Kennedy qu'il accuse d'avoir "trahi" les exilés cubains en retirant l'armée américaine de l'opération anti-castriste de la Baie des cochons à Cuba en 1961, qui fut un échec. 
Il prétend aussi avoir vu Bishop rencontrer Lee Harvey Oswald trois mois avant l'assassinat de JFK au Texas en 1963. Oswald étant considéré comme le meurtrier de l'ex-président. 
- 'Comme un raté' - 
Une dernière tentative de tuer Castro à Santiago du Chili a échoué et M. Veciana a abandonné des années plus tard toute tentative d'attenter à la vie du dirigeant cubain. 
Il a aussi mis fin à ses actions pour discréditer Ernesto "Che" Guevara après sa mort en 1967 en Bolivie. Le révolutionnaire argentin est devenu à l'inverse une icône de la gauche. 
"J'essaie vraiment de ne pas trop y penser, parce mon histoire est une histoire d'échecs", estime M. Veciana. "Quand vous échouez par différentes circonstances vous pensez que vous n'avez pas fait la bonne chose, mais surtout vous vous sentez comme un raté". 
En 1979, après avoir plusieurs fois tenté de se suicider, Veciana a finalement jeté l'éponge de l'espionnage et du métier de tueur à gages. 
"Ma vie secrète est finie" sont les derniers mots de son livre. (Source)