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dimanche 24 avril 2011

France, république bananière ? France, banana republic?

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Les internautes qui me font l'honneur de consulter régulièrement mes pages, ailleurs qu'ici même, ont dû avoir la surprise de découvrir que des documents postés sur lepost.fr avaient disparu de l'affichage. 

Autant le dire tout net, j'ai mis longtemps avant de me décider à poster des documents ailleurs que sur mes propres blogs, par méfiance instinctive pour tout ce que je ne maîtrise pas de A à Z ! Et puis, j'ai pensé que l'Internet, c'était le règne de la démocratie, de la liberté d'expression..., vous savez ? Les nouvelles technologies, Facebook, Twitter et consorts, qui vont libérer les peuples opprimés d'Iran, de Tunisie, d'Egypte ou d'ailleurs.

L'Internet, cette belle invention que les plus lointaines galaxies nous envient ! Quelle liberté ! Pas de censure ! Honte à l'Iran ! Honte à la Chine ! Honte à Cuba..., ces régimes totalitaires qui osent encore embastiller de bien innocents militants de la liberté qui ne font que créer des espaces d'échanges en ligne.

Parce que, pour nous, en France, tout n'est que liberté, n'est-ce pas ? Alors, je me suis laissé tenter, et j'ai posté des documents sur divers sites, comme Agoravox, lepost.fr...

Ce que j'ai constaté, c'est que pour avoir du succès sur le net, nul besoin de pondre des textes élaborés ou simplement intelligents, si j'en juge par l'affluence attirée par les rubriques du type "chiens écrasés" ou autres choses parlant de tout et de n'importe quoi et tournant autour des 500 signes, quand mes propres posts dépassent souvent et allègrement les 45000 signes ! Comparaison gastronomique : mange-t-on plus ou moins bien chez Bocuse ou Trois-Gros que dans les restaurants fastfood, pleins à craquer de clients de tous âges, sachant que Bocuse et Trois-Gros attirent cent fois moins de clients que le moindre fast-food de quartier ?

Donc, pour ma part, je fais plutôt dans l'élaboré - parce qu'il se trouve que j'ai aussi enseigné, un peu partout, comme prof particulier : précepteur, comme du temps de Mozart ou avec les soeurs Polgar, championnes d'échecs, mais aussi en institution -, ce qui me pousse à soigner la qualité de ma prose, avec des documents souvent longs, parce que j'estime devoir m'adresser à des gens qui en ont entre les oreilles, je veux dire qui ont un cerveau ! Et parce que, pour moi, l'Internet, c'est tout sauf un vulgaire défouloir où l'on vient juste déblatérer en mauvais français toutes sortes de niaiseries.

Donc, fort d'une assez bonne culture générale et de pas mal de curiosité intellectuelle, je m'efforce de donner dans l'informatif et le pédagogique, avec énormément de références (le b.a-ba du droit de citation et du lien hypertexte), pour que les gens sortent d'une consultation de mes 'posts' un peu plus riches à la fin qu'au début.

Et, sur un plan pratique, cela a des conséquences indéniables. Il est vrai, par exemple, que mes 'posts' n'affichent pas de record de fréquentation, ce qui me laisse presque indifférent (voir plus haut), étant donné le niveau élevé auquel je prétends placer la barre. En revanche, quelque chose m'intéresse beaucoup plus, à savoir le référencement. Parce que 'Google' ne ment pas : si vous êtes là, c'est que des gens vous lisent et font le choix de "coucher" votre site sur leurs pages sous la forme de liens hypertexte. Et j'avoue que ça, c'est assez impressionnant, par exemple, ce jour où j'ai fait une petite recherche sur google, précisément, et où j'ai découvert ça...

al qaeda

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Reconnaissez que c'est quand même impressionnant de se retrouver en toute première page, voire en toute première position sur Google, - mais franchement, apparaître dans les  cent premières positions me suffit amplement - le tout parmi quelques centaines de milliers à millions de sites référencés. Et comment ne pas être surpris de retrouver son propre petit blog "privé" figurer si haut dans un classement, parfois loin devant des sites autrement plus prestigieux comme lemonde.fr, lexpress.fr voire les sites du New York Times ou de la BBC ?

Bien évidemment, le référencement sur un moteur de recherche, ça va, ça vient et ça bouge tous les jours. Il se trouve simplement que, sur les pages en anglais ou traitant de questions internationales, comme le prouvent les images ci-dessus, à chaque fois que lepost.fr est mentionné sur Google, c'est grâce à des documents postés par votre serviteur. Et ça, c'est un fait incontestable qui renforce ma propre stratégie en la matière, dès lors que j'ai réalisé, un beau jour, que l'Internet, c'était 97 % d'anglais, donc, qu'il fallait surmonter les réticences éventuelles face à l'emploi d'une langue qui n'est pas votre langue usuelle. Mais je sais que je ne peux que m'améliorer en la matière, dès lors que c'est en forgeant qu'on devient forgeron...

Selon le compteur de visites de mon blog, après la France, je suis pas mal lu aux États-Unis, en Extrême-Orient, en Iran, en Algérie, Tunisie, Côte d'Ivoire..., Singapour, etc., surtout depuis que les pages sont partiellement écrites en anglais.

Et comme nous sommes quand même en démocratie, et pas en Corée du Nord, ni au Zimbabwe, ni au Tadjikistan, ni dans quelque république bananière, alors nous nous devons de jouer de la transparence la plus totale en la matière.

Les Américains (heureux citoyens des États-Unis d'Amérique !) connaissent le premier amendement de la Constitution, qui garantit la liberté de religion, d'expression, etc. Ailleurs, on vous parle de liberté de pensée, ce qui ne veut strictement rien dire : penser ce qu'on veut, c'est une chose, le dire librement, c'est autre chose, n'est-ce pas ?

Alors, puisque nous ne sommes pas encore dans un régime de type nord-coréen, ou tout bêtement vichyste (et Vichy, c'était la France !), informons donc nos lecteurs de certaines choses, en toute transparence.

Pourquoi ne pas le dire : la censure est une des choses les plus infâmes qui soient, et qui expliquent, par parenthèse (non mais, qu'est-ce que je me marre !!!) les soulèvements populaires dans tel ou tel pays arabe, n'est-ce pas ? Et voilà que, depuis quelques semaines ou mois, on nous bassine avec les atteintes aux droits fondamentaux survenant dans telle ou telle dictature, syrienne, libyenne, yéménite, et j'en passe.

C'est dire si la France, cette inventrice des Droits de l'Homme, ne saurait être prise en défaut en la matière, n'est-ce pas ?

Imaginez donc ma surprise en découvrant, un jour, qu'un de mes 'posts' avait été supprimé du site lepost.fr, purement et simplement, le tout moyennant des explications plus que vasouillardes ! Alors qu'il ne s'agissait que d'une démonstration particulièrement implacable du faible niveau sportif du tennis féminin, comparé à d'autres sports, le tout s'appuyant sur des observations que n'importe quel bon préparateur physique ou  professeur d'EPS aurait pu faire !

al qaeda


Il faut que je vous avoue quand même avoir passé quelques années en Fac de Droit (Strasbourg, où j'ai eu notamment comme prof feu Marc Puech, récemment décédé, ainsi que j'ai pu le lire dans les faire-part de décès du Monde.). Et même si je n'ai jamais exercé la profession de juriste, le Droit ne m'ayant intéressé que dans le cadre d'une quête de culture générale, j'y ai pris suffisamment de plaisir (Deug, Licence, Maîtrise quand même !) pour en avoir gardé de solides réminiscences.

Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai pu affirmer, sans risquer d'être démenti, que le président de la 5ème République ne pouvait pas démettre son premier ministre, parce que cela ne figurait nulle part dans la Constitution !

Vous comprenez aussi comment je dois avoir été le seul à annoncer, avec une quasi-certitude que non seulement Eric Zemmour serait condamné, mais encore, une fois condamné en première instance, qu'il y regarderait à deux fois avant d'interjeter appel. C'est dire si je suis, à chaque fois, estomaqué devant l'inculture juridique de certains experts près les grands médias, quand il ne s'agit pas carrément de profs à Science-Po !

Alors, quand on m'annonce qu'un de mes 'posts' est supprimé d'un site participatif, le tout sur la base d'une charte bricolée par je ne sais quels amateurs n'ayant visiblement jamais consulté le moindre Code (civil, pénal...), je bondis au plafond, et je le fais savoir.

Sur Agoravox, autre site participatif, un texte dénonçant les manoeuvres d'Arlette Laguillier, visiblement intéressée par la défaite de Ségolène Royal (toute la campagne de Laguillier - il suffisait de lire ses tracts, ce que j'ai fait ! - avait pris pour cible principale la campagne de la socialiste.) avait été censuré sans explication valable, ce qui m'a amené à cesser immédiatement toute collaboration avec ce site. Tout simplement parce que le mot "censure" ne fait pas partie de ma culture !

Parce que je veux bien être critiqué, ce que les internautes ont toute latitude de faire, même si je suis un peu surpris du faible nombre de contestataires postant des objections à mes interventions, moi qui ne "modère" absolument rien, hormis la vulgarité et l'outrage. Et c'est précisément cela qui doit servir de paravent à la liberté d'expression : la faculté d'être repris et critiqué par d'autres. Et si ce principe de libre expression-contestation est faussé par de la censure, à savoir l'intervention intempestive de quelqu'un qui prétend décider "urbi et orbi" de ce que vous devez dire ou ne pas dire, alors les bases du pacte sont faussées.

Le fait est que la censure pratiquée ici, à savoir sur lepost.fr, ne repose sur aucun argument si ce n'est la non-conformité à une soi-disant charte dont je suis en mesure de démontrer qu'elle est contraire au droit français. Parce qu'une charte privée ne saurait se substituer à LA LOI, qui lui est supérieure.

C'est ainsi que l'on m'a opposé, une fois, une prétendue  violation des droits d'auteurs, alors même que le document affichait un certain nombre de liens hypertexte - le b-a-ba en matière de respect des droits d'auteur, à savoir mentionner les sources du document cité ! - et que, ayant travaillé  notamment comme documentaliste, j'étais bien placé pour connaître les us et coutumes en la matière et que j'avais fait une application scrupuleuse du droit de citation (cf. article L.122-5 du Code de la Propriété Intellectuelle) ! 

C'est vous dire l'amateurisme qui a présidé à la réalisation de la charte du post.fr, site dont on aimerait réellement connaître les commanditaires et donneurs d'ordre, parce qu'au fond, je ne vois pas pourquoi je contribuerais bénévolement à l'image et au prestige d'un site, le tout sans la moindre contrepartie, et dans la plus totale opacité, voire moyennant une censure à laquelle je serais censé me soumettre sans réagir !

Il se trouve que, depuis le déclenchement de l'agression occidentale contre un pays africain, une espèce de chappe de plomb semble vouloir s'abattre sur les organes d'information de ce pays, à en juger par le silence radio s'appliquant à la collusion de fait entre les agresseurs officiels de la Libye, d'une part, et de soi-disant rebelles d'autre part, dont tout le monde un tant soit peu informé - dans les pays où il existe encore une presse libre ! - sait qu'ils sont infiltrés par Al Qaeda !

Le résultat des courses, en ce qui me concerne, c'est une triple censure, portant sur des 'posts' constitués sous la forme de la revue de presse, c'est-à-dire dans lesquels je citais abondamment des documents consultables en ligne un peu partout. 


al qaeda

Une longue revue de presse sur des faits complètement escamotés en France, concernant des pogroms contre tout ce qui avait la peau noire dans l'Est de la Libye, avec une mention spéciale à un formidable reportage de Mémona Affejee-Hintermann sur France 3.



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Une rencontre sur le perron de l'Elysée, avec une analyse que ne contesterait aucun spécialiste du comportement, tant les faits sont parlants et spectaculaires : deux personnes se serrent la main mais ne se regardent pas, voire s'évitent ostensiblement.



al qaeda

C'est Kadhafi lui-même qui l'avait baptisée "Huitième merveille du monde", à savoir la Grande Rivière Artificielle grâce à laquelle cet immense désert va permettre de cultiver des céréales, fruits et légumes, du fourrage pour les animaux d'élevage, etc. Une réalisation qui, à elle seule, explique la vénération dont jouit Mouammar El Kadhafi auprès de ses frères bédouins. Le fait est que, pour un homme du désert, il y a plus important que le pétrole, l'or et les diamants réunis : l'EAU ! Et ce projet pharaonique, raillé par beaucoup d'esprits chagrins, et réalisé sans un centime d'emprunts par la Libye, permet aujourd'hui à chaque Libyen de disposer d'une moyenne théorique de mille litres d'eau par jour (il s'agit d'eau disponible, pas nécessairement consommée...) ! Je vous invite à consulter les statistiques sur la fourniture d'eau dans le monde (de combien d'eau dispose l'habitant de tel ou tel pays : ex. pour les Français, 150 litres d'eau par jour) pour comprendre ce que cette statistique veut dire !

Je suppose que le fait de révéler à pas mal de monde - parce que mon blog et tout ce que j'écris est lu par pas mal de monde et je vous fais même la confidence qu'à la Maison Blanche, il y a plus d'un conseiller de M. Barack Obama qui doit se connecter chaque matin pour savoir ce que je dis de son champion de président, sans parler d'un certain nombre d'autres pays, dont les dirigeants ont été dûment informés de l'existence de mon blog - un certain nombre de vérités dissimulées par la grande presse sur les réalisations de Kadhafi en Libye, a pu en perturber plus d'un, au point de nous valoir cette pathétique opération de censure.

Nous avons donc, là, trois documents particulièrement percutants - je le dis d'autant plus volontiers que je me contentais de citer des travaux faits par d'autres ! - et qui ont été supprimés du post.fr sans aucune raison consistante, si ce n'est une prétendue violation de la charte.

Et comme il y a plus important que cette fameuse charte, je veux dire qu'il y a des réglements, ainsi que la LOI, vous comprendrez que je me tourne rapidement vers la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés), pour lui soumettre cette charte que j'estime contraire à toutes les lois existantes, sans parler de la Déclaration Universelle des Droits, dont la France est un des pays initiateurs, ce qui est quand même un comble !

Quant au post.fr, mon verdict sera simple : si ce site n'est qu'une couverture publicitaire, permettant à je ne sais quel groupe de pression de se donner bonne figure en s'affichant sur l'Internet, tout en orientant les textes qui y sont publiés, au besoin par le biais de la censure, c'est un fort mauvais calcul car, très vite, tout ce qui y présente quelque intérêt disparaîtra et il n'y subsistera que des rubriques du type "chiens écrasés". Pour être clair : ou bien ce site devient un vrai site participatif, auto-régulé par des auteurs et lecteurs adultes et vaccinés, donc exempt de toute censure, ou il n'est que le paravent de projets occultes et inavouables, et il mourra rapidement de sa belle mort.

Le fait est que je n'ai toujours mis en ligne que des choses du niveau de celles que j'aimerais lire moi-même sur l'Internet, et que, par ailleurs, je lis moins de 5 % des documents visibles sur lepost.fr,  contre 95 %  de choses que je ne lis pas, parce que j'estime qu'elles me feraient perdre mon temps ! C'est un fait. Comme c'est un autre fait que je préfère, mille fois mieux, manger de temps en temps dans un grand restaurant, plutôt  que tous les jours dans un mauvais fast-food !

Affaire de goût !

Quant au présent texte, on verra bien s'il fait, lui aussi, l'objet d'une censure (cf. lepost.fr).  Auquel cas, vous aurez compris que d'aucuns ont conservé des moeurs qu'on croyait réservées à la Corée du Nord ou à quelque république bananière, regrettant visiblement un temps, pas si lointain, où l'on écoutait vos conversations téléphoniques, ouvrait votre courrier, coupait des scènes dans des films, arrachait des pages dans des bouquins avant de les mettre en vente en librairie, etc.

Toutes choses ne se passant pas qu'en Corée du Nord ou en Chine communiste. Souvenez-vous de Mitterrand, et de sa cellule d'écoute téléphonique en plein palais de l'Elysée !