Avertissement : le document qui suit était également visible sur le site lepost.fr, d'où il a été supprimé, selon une technique bien connue dans les "démocraties populaires", je veux dire via la censure, parce qu'il s'agit bien d'une censure.
En voici la preuve :
Officiellement, il s'agissait de "non conformité du document avec la charte du Post", parce qu'ils ont une charte, bricolée par je ne sais qui, en tout cas par quelqu'un qui n'a jamais consulté aucun Code Civil ni Pénal !
Maintenant, je vous invite à bien consulter ce qui suit, et à vous demander ce qui a bien pu justifier une censure sur un site Internet pas chinois, pas nord-coréen, pas zimbabwéen, mais bien français !
Jeudi 21 avril 2011.
Voici une capture d'écran réalisée, ce jour, sur le site lefigaro.fr.
"About fifty French soldiers killed in Afghanistan since the start of the Allied military intervention in late 2001. France has deployed some 4,000 troops on Afghan soil." (English text below)
Extrait de l'article du figaro.fr : "Une cinquantaine de militaires français ont été tués en Afghanistan depuis le début de l'intervention militaire alliée, fin 2001. La France a déployé quelque 4.000 hommes sur le sol afghan."
Une cinquantaine de tués ? Voilà qui est fort vague, non ? À moins que d'aucuns ne pensent, précisément, que ce "flou" va permettre de gommer la dureté de la statistique, dès lors que "cinquantaine" couvre le champ allant de 50 à 59 !
Mais pour connaître la bonne statistique, il suffit d'aller chercher l'info ailleurs :
Au total 56 soldats français sont morts en Afghanistan depuis décembre 2001. (France Inter, 21.04.11, 10h02)
Et, pendant ce temps, on reçoit à Paris. Source : le site liberation.fr.
Regardez bien cette image ! Please look at this picture!
Regardez bien cette image ! Please look at this picture!
Ce que cette image m'inspire ? D'abord une petite pensée pour feu Georges Chetochine, cet expert connu de tous les téléspectateurs français, et spécialisé dans l'analyse des attitudes et des postures humaines.
Une poignée de mains sur le perron du palais de l'Elysée, ou l'art de se serrer la main sans se regarder... Pour être plus précis, il y en a un des deux qui regarde l'autre, et l'autre qui pense d'abord à regarder où sont les photographes ! Quel geste de mépris pour son interlocuteur : un pur produit du régime qu'il prétend combattre, et dont on se demande s'il est moins, aussi, ou plus sincère aujourd'hui qu'il ne l'était hier, au sein du régime politique qu'il a choisi de trahir !
Pour être honnête, quand je dis que l'homme de droite regarde l'autre, en fait, le regard glisse de manière oblique vers le bas ; les deux visages sont à la même hauteur, mais l'on voit bien que l'homme situé à la droite de l'image baisse ostensiblement la tête, ce qui nous vaut un double réflexe d'évitement particulièrement spectaculaire et lourd de sens !
Pour être honnête, quand je dis que l'homme de droite regarde l'autre, en fait, le regard glisse de manière oblique vers le bas ; les deux visages sont à la même hauteur, mais l'on voit bien que l'homme situé à la droite de l'image baisse ostensiblement la tête, ce qui nous vaut un double réflexe d'évitement particulièrement spectaculaire et lourd de sens !
Le fait est que, dans ce double réflexe d'"évitement", comme on dit chez les comportementalistes, il y a la traduction du mépris, de la gêne, de la défiance, voire des arrières-pensées et de la crainte d'etre démasqué par l'autre.
Le mépris : celui qui reçoit a l'air de dire aux photographes, ses vrais interlocuteurs (!) : "Non mais vous n'imaginez quand même pas que je vais croire un traître (!) mot de ce harki manipulé par Al Qaïda !"
La gêne : ben oui, médiatisation oblige : tout ça se passe devant une petite forêt d'objectifs photographiques et de caméras. Donc, on se redresse et l'on se dit : "attention, les gens nous regardent ! Essayons de faire bonne figure.". Mais seulement voilà : compte tenu de tout ce que nous savons sur la manipulation onusienne, la confiance ne règne pas du tout ! Nous savons fort bien que le visiteur n'est pas là pour obtenir la protection des populations civiles de Libye, mais pour tout autre chose.
La défiance : le maître des lieux sait qui est son hôte : un ancien du régime libyen qui a tourné casaque. Le visiteur sait qui est son hôte : celui-là même qui déroulait le tapis rouge au dirigeant libyen, il n'y a pas si longtemps. Quant au grand public, il se pose évidemment des questions, surtout s'il a accès à l'Internet !
Les arrières-pensées : tout le monde sait ce qu'il en est advenu des harkis algériens, massacrés pour la plupart, exfiltrés vers la France pour les autres, pour être parqués dans du préfabriqué, de même que l'on se rappelle encore, un peu plus récemment, de l'Armée du Liban Sud, ces supplétifs chrétiens qui ont choisi de collaborer avec l'occupant, et qu'on a vu détaler dans un grand désordre et quitter leur pays le jour où leur mentor a décidé de mettre fin à l'occupation du Sud-Liban. Le Libyen sait tout cela, ce qui explique qu'il baisse les yeux, trop conscient de ce qui l'attend en cas d'échec de sa trahison, accroché qu'il est, tel un naufragé à une bouée de sauvetage, à un pouvoir français auquel il doit presque tout, et dont le représentant, par parenthèse, est l'objet d'un véritable désamour de la part de concitoyens auxquels il a tant et tant promis, le tout à une petite année d'une élection cruciale... En clair, notre Harki libyen doit se dire "si ce type coule, je coule avec lui !".
Question : que pensent les familles des soldats français basés en Afghanistan, et dont "une cinquantaine" sont passés de vie à trépas, sans compter les mutilés physiques, les estropiés du cerveau, condamnés à consommer des tonnes d'antidépresseurs, la torture endurée par les familles, et sans oublier non plus les otages des Talibans ou d'Aqmi, bref, que pensent toutes ces familles de cette étrange poignée de mains ainsi que de la danse du ventre exécutée par leur pays, la France, devant l'étrange coalition des Harkis de Benghazi ? Curieusement, aucun(e) journaliste n'a pensé à leur poser la question !
Concerning the picture above:
What does this picture mean to me? (…)
A handshake on the steps of the Elysee Palace, or the art of shaking hands without looking at eachother! Isn't it strange? In other words, the first one (on the right) seems to look at the other one but apparently this one is only interested by the photographers! The guy is actually filled with contempt for his visitor, and is surely thinking: "this one is nobody else as a pure product of the regime he claims to be fighting, and one wonders whether he is less honest, as honest, or more honest today as he used do be in former times, as he acted as an executive in the political system he has chosen to betray.".
To be honest, saying that the man on the right is looking at his partner is not quite right. In fact, he is averting his gaze and moving it obliquely downward; the two faces are almost at the same level, but it is clear that the visitor ostensibly lowers his head, while his partner is turning his face away, twisting his spine to the right, so that we have got here an incredible double reflex of avoidance. And they should be friends!
Most of the behaviorists would say that this double reflex of "avoidance" is the translation of contempt, embarrassment, mistrust, or even ulterior motives and fear of being unmasked by the partner.
Contempt. He who receives seems to tell the photographers – his actual interlocutors (!) –: "Hey, I hope that you are not thinking that I am going to believe a single word of this guy, who is surely manipulated by Al Qaeda!".
Embarrassment. Of course, the (mass) media are the ruling power! All this happens in front of a forest of cameras. Indeed, everybody tries to straighten itself and thinks: "Watch out! people are looking at us! Let's look contented!". But the problem is that given everything we know about the UN manipulation, there should be trust for everybody! We do know that the visitor is not here in order to insure the protection of any civilians in Libya, but for everything else.
Distrust. The host knows who is his guest: a former member of the Libyan regime who has turned and run. The visitor knows who his host is: the very man who rolled out the red carpet for the Libyan leader when he came to Paris, three years ago. As for the audience, people obviously raise a lot of questions, especially those who have access to the Internet!
Ulterior motives. Everyone knows what happened to the Algerian harkis: most of them got slaughtered, the rest sent off to France, to be herded in uncomfortable prefabs. We remember also the Army of South Lebanon, surrogate Christian forces who had chosen to collaborate with the occupier of their country, and who got into a big mess, scampering and leaving their country in a hurry as the Israelian occupier decided to end the occupation of Southern Lebanon. The Libyan visitor knows all that, which explains why he looks down, being too aware of what would happen if his treachery should fail. He must feel himself as hung as a castaway on a lifeline, realizing that he is so much dependent on a French power which can decide whether he lives or dies, and the big boss of which is incidentally the subject of a real disenchantment from most of his citizens, whom he promised so many things during the last campaign… The problem is that he has not got much time until the next (crucial) election… Of course, our Libyan Harki should have said to himself: "if this one gets drowned, then it will be all about me!".
Le mépris : celui qui reçoit a l'air de dire aux photographes, ses vrais interlocuteurs (!) : "Non mais vous n'imaginez quand même pas que je vais croire un traître (!) mot de ce harki manipulé par Al Qaïda !"
La gêne : ben oui, médiatisation oblige : tout ça se passe devant une petite forêt d'objectifs photographiques et de caméras. Donc, on se redresse et l'on se dit : "attention, les gens nous regardent ! Essayons de faire bonne figure.". Mais seulement voilà : compte tenu de tout ce que nous savons sur la manipulation onusienne, la confiance ne règne pas du tout ! Nous savons fort bien que le visiteur n'est pas là pour obtenir la protection des populations civiles de Libye, mais pour tout autre chose.
La défiance : le maître des lieux sait qui est son hôte : un ancien du régime libyen qui a tourné casaque. Le visiteur sait qui est son hôte : celui-là même qui déroulait le tapis rouge au dirigeant libyen, il n'y a pas si longtemps. Quant au grand public, il se pose évidemment des questions, surtout s'il a accès à l'Internet !
Les arrières-pensées : tout le monde sait ce qu'il en est advenu des harkis algériens, massacrés pour la plupart, exfiltrés vers la France pour les autres, pour être parqués dans du préfabriqué, de même que l'on se rappelle encore, un peu plus récemment, de l'Armée du Liban Sud, ces supplétifs chrétiens qui ont choisi de collaborer avec l'occupant, et qu'on a vu détaler dans un grand désordre et quitter leur pays le jour où leur mentor a décidé de mettre fin à l'occupation du Sud-Liban. Le Libyen sait tout cela, ce qui explique qu'il baisse les yeux, trop conscient de ce qui l'attend en cas d'échec de sa trahison, accroché qu'il est, tel un naufragé à une bouée de sauvetage, à un pouvoir français auquel il doit presque tout, et dont le représentant, par parenthèse, est l'objet d'un véritable désamour de la part de concitoyens auxquels il a tant et tant promis, le tout à une petite année d'une élection cruciale... En clair, notre Harki libyen doit se dire "si ce type coule, je coule avec lui !".
Question : que pensent les familles des soldats français basés en Afghanistan, et dont "une cinquantaine" sont passés de vie à trépas, sans compter les mutilés physiques, les estropiés du cerveau, condamnés à consommer des tonnes d'antidépresseurs, la torture endurée par les familles, et sans oublier non plus les otages des Talibans ou d'Aqmi, bref, que pensent toutes ces familles de cette étrange poignée de mains ainsi que de la danse du ventre exécutée par leur pays, la France, devant l'étrange coalition des Harkis de Benghazi ? Curieusement, aucun(e) journaliste n'a pensé à leur poser la question !
Concerning the picture above:
What does this picture mean to me? (…)
A handshake on the steps of the Elysee Palace, or the art of shaking hands without looking at eachother! Isn't it strange? In other words, the first one (on the right) seems to look at the other one but apparently this one is only interested by the photographers! The guy is actually filled with contempt for his visitor, and is surely thinking: "this one is nobody else as a pure product of the regime he claims to be fighting, and one wonders whether he is less honest, as honest, or more honest today as he used do be in former times, as he acted as an executive in the political system he has chosen to betray.".
To be honest, saying that the man on the right is looking at his partner is not quite right. In fact, he is averting his gaze and moving it obliquely downward; the two faces are almost at the same level, but it is clear that the visitor ostensibly lowers his head, while his partner is turning his face away, twisting his spine to the right, so that we have got here an incredible double reflex of avoidance. And they should be friends!
Most of the behaviorists would say that this double reflex of "avoidance" is the translation of contempt, embarrassment, mistrust, or even ulterior motives and fear of being unmasked by the partner.
Contempt. He who receives seems to tell the photographers – his actual interlocutors (!) –: "Hey, I hope that you are not thinking that I am going to believe a single word of this guy, who is surely manipulated by Al Qaeda!".
Embarrassment. Of course, the (mass) media are the ruling power! All this happens in front of a forest of cameras. Indeed, everybody tries to straighten itself and thinks: "Watch out! people are looking at us! Let's look contented!". But the problem is that given everything we know about the UN manipulation, there should be trust for everybody! We do know that the visitor is not here in order to insure the protection of any civilians in Libya, but for everything else.
Distrust. The host knows who is his guest: a former member of the Libyan regime who has turned and run. The visitor knows who his host is: the very man who rolled out the red carpet for the Libyan leader when he came to Paris, three years ago. As for the audience, people obviously raise a lot of questions, especially those who have access to the Internet!
Ulterior motives. Everyone knows what happened to the Algerian harkis: most of them got slaughtered, the rest sent off to France, to be herded in uncomfortable prefabs. We remember also the Army of South Lebanon, surrogate Christian forces who had chosen to collaborate with the occupier of their country, and who got into a big mess, scampering and leaving their country in a hurry as the Israelian occupier decided to end the occupation of Southern Lebanon. The Libyan visitor knows all that, which explains why he looks down, being too aware of what would happen if his treachery should fail. He must feel himself as hung as a castaway on a lifeline, realizing that he is so much dependent on a French power which can decide whether he lives or dies, and the big boss of which is incidentally the subject of a real disenchantment from most of his citizens, whom he promised so many things during the last campaign… The problem is that he has not got much time until the next (crucial) election… Of course, our Libyan Harki should have said to himself: "if this one gets drowned, then it will be all about me!".