Translate

Affichage des articles dont le libellé est africa. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est africa. Afficher tous les articles

dimanche 24 avril 2011

France, république bananière ? France, banana republic?

Warning: Hi folks! Sorry, no time to translate this into English... Why don't you use your translator online (copy - paste - translate)?



Les internautes qui me font l'honneur de consulter régulièrement mes pages, ailleurs qu'ici même, ont dû avoir la surprise de découvrir que des documents postés sur lepost.fr avaient disparu de l'affichage. 

Autant le dire tout net, j'ai mis longtemps avant de me décider à poster des documents ailleurs que sur mes propres blogs, par méfiance instinctive pour tout ce que je ne maîtrise pas de A à Z ! Et puis, j'ai pensé que l'Internet, c'était le règne de la démocratie, de la liberté d'expression..., vous savez ? Les nouvelles technologies, Facebook, Twitter et consorts, qui vont libérer les peuples opprimés d'Iran, de Tunisie, d'Egypte ou d'ailleurs.

L'Internet, cette belle invention que les plus lointaines galaxies nous envient ! Quelle liberté ! Pas de censure ! Honte à l'Iran ! Honte à la Chine ! Honte à Cuba..., ces régimes totalitaires qui osent encore embastiller de bien innocents militants de la liberté qui ne font que créer des espaces d'échanges en ligne.

Parce que, pour nous, en France, tout n'est que liberté, n'est-ce pas ? Alors, je me suis laissé tenter, et j'ai posté des documents sur divers sites, comme Agoravox, lepost.fr...

Ce que j'ai constaté, c'est que pour avoir du succès sur le net, nul besoin de pondre des textes élaborés ou simplement intelligents, si j'en juge par l'affluence attirée par les rubriques du type "chiens écrasés" ou autres choses parlant de tout et de n'importe quoi et tournant autour des 500 signes, quand mes propres posts dépassent souvent et allègrement les 45000 signes ! Comparaison gastronomique : mange-t-on plus ou moins bien chez Bocuse ou Trois-Gros que dans les restaurants fastfood, pleins à craquer de clients de tous âges, sachant que Bocuse et Trois-Gros attirent cent fois moins de clients que le moindre fast-food de quartier ?

Donc, pour ma part, je fais plutôt dans l'élaboré - parce qu'il se trouve que j'ai aussi enseigné, un peu partout, comme prof particulier : précepteur, comme du temps de Mozart ou avec les soeurs Polgar, championnes d'échecs, mais aussi en institution -, ce qui me pousse à soigner la qualité de ma prose, avec des documents souvent longs, parce que j'estime devoir m'adresser à des gens qui en ont entre les oreilles, je veux dire qui ont un cerveau ! Et parce que, pour moi, l'Internet, c'est tout sauf un vulgaire défouloir où l'on vient juste déblatérer en mauvais français toutes sortes de niaiseries.

Donc, fort d'une assez bonne culture générale et de pas mal de curiosité intellectuelle, je m'efforce de donner dans l'informatif et le pédagogique, avec énormément de références (le b.a-ba du droit de citation et du lien hypertexte), pour que les gens sortent d'une consultation de mes 'posts' un peu plus riches à la fin qu'au début.

Et, sur un plan pratique, cela a des conséquences indéniables. Il est vrai, par exemple, que mes 'posts' n'affichent pas de record de fréquentation, ce qui me laisse presque indifférent (voir plus haut), étant donné le niveau élevé auquel je prétends placer la barre. En revanche, quelque chose m'intéresse beaucoup plus, à savoir le référencement. Parce que 'Google' ne ment pas : si vous êtes là, c'est que des gens vous lisent et font le choix de "coucher" votre site sur leurs pages sous la forme de liens hypertexte. Et j'avoue que ça, c'est assez impressionnant, par exemple, ce jour où j'ai fait une petite recherche sur google, précisément, et où j'ai découvert ça...

al qaeda

al qaeda








Reconnaissez que c'est quand même impressionnant de se retrouver en toute première page, voire en toute première position sur Google, - mais franchement, apparaître dans les  cent premières positions me suffit amplement - le tout parmi quelques centaines de milliers à millions de sites référencés. Et comment ne pas être surpris de retrouver son propre petit blog "privé" figurer si haut dans un classement, parfois loin devant des sites autrement plus prestigieux comme lemonde.fr, lexpress.fr voire les sites du New York Times ou de la BBC ?

Bien évidemment, le référencement sur un moteur de recherche, ça va, ça vient et ça bouge tous les jours. Il se trouve simplement que, sur les pages en anglais ou traitant de questions internationales, comme le prouvent les images ci-dessus, à chaque fois que lepost.fr est mentionné sur Google, c'est grâce à des documents postés par votre serviteur. Et ça, c'est un fait incontestable qui renforce ma propre stratégie en la matière, dès lors que j'ai réalisé, un beau jour, que l'Internet, c'était 97 % d'anglais, donc, qu'il fallait surmonter les réticences éventuelles face à l'emploi d'une langue qui n'est pas votre langue usuelle. Mais je sais que je ne peux que m'améliorer en la matière, dès lors que c'est en forgeant qu'on devient forgeron...

Selon le compteur de visites de mon blog, après la France, je suis pas mal lu aux États-Unis, en Extrême-Orient, en Iran, en Algérie, Tunisie, Côte d'Ivoire..., Singapour, etc., surtout depuis que les pages sont partiellement écrites en anglais.

Et comme nous sommes quand même en démocratie, et pas en Corée du Nord, ni au Zimbabwe, ni au Tadjikistan, ni dans quelque république bananière, alors nous nous devons de jouer de la transparence la plus totale en la matière.

Les Américains (heureux citoyens des États-Unis d'Amérique !) connaissent le premier amendement de la Constitution, qui garantit la liberté de religion, d'expression, etc. Ailleurs, on vous parle de liberté de pensée, ce qui ne veut strictement rien dire : penser ce qu'on veut, c'est une chose, le dire librement, c'est autre chose, n'est-ce pas ?

Alors, puisque nous ne sommes pas encore dans un régime de type nord-coréen, ou tout bêtement vichyste (et Vichy, c'était la France !), informons donc nos lecteurs de certaines choses, en toute transparence.

Pourquoi ne pas le dire : la censure est une des choses les plus infâmes qui soient, et qui expliquent, par parenthèse (non mais, qu'est-ce que je me marre !!!) les soulèvements populaires dans tel ou tel pays arabe, n'est-ce pas ? Et voilà que, depuis quelques semaines ou mois, on nous bassine avec les atteintes aux droits fondamentaux survenant dans telle ou telle dictature, syrienne, libyenne, yéménite, et j'en passe.

C'est dire si la France, cette inventrice des Droits de l'Homme, ne saurait être prise en défaut en la matière, n'est-ce pas ?

Imaginez donc ma surprise en découvrant, un jour, qu'un de mes 'posts' avait été supprimé du site lepost.fr, purement et simplement, le tout moyennant des explications plus que vasouillardes ! Alors qu'il ne s'agissait que d'une démonstration particulièrement implacable du faible niveau sportif du tennis féminin, comparé à d'autres sports, le tout s'appuyant sur des observations que n'importe quel bon préparateur physique ou  professeur d'EPS aurait pu faire !

al qaeda


Il faut que je vous avoue quand même avoir passé quelques années en Fac de Droit (Strasbourg, où j'ai eu notamment comme prof feu Marc Puech, récemment décédé, ainsi que j'ai pu le lire dans les faire-part de décès du Monde.). Et même si je n'ai jamais exercé la profession de juriste, le Droit ne m'ayant intéressé que dans le cadre d'une quête de culture générale, j'y ai pris suffisamment de plaisir (Deug, Licence, Maîtrise quand même !) pour en avoir gardé de solides réminiscences.

Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai pu affirmer, sans risquer d'être démenti, que le président de la 5ème République ne pouvait pas démettre son premier ministre, parce que cela ne figurait nulle part dans la Constitution !

Vous comprenez aussi comment je dois avoir été le seul à annoncer, avec une quasi-certitude que non seulement Eric Zemmour serait condamné, mais encore, une fois condamné en première instance, qu'il y regarderait à deux fois avant d'interjeter appel. C'est dire si je suis, à chaque fois, estomaqué devant l'inculture juridique de certains experts près les grands médias, quand il ne s'agit pas carrément de profs à Science-Po !

Alors, quand on m'annonce qu'un de mes 'posts' est supprimé d'un site participatif, le tout sur la base d'une charte bricolée par je ne sais quels amateurs n'ayant visiblement jamais consulté le moindre Code (civil, pénal...), je bondis au plafond, et je le fais savoir.

Sur Agoravox, autre site participatif, un texte dénonçant les manoeuvres d'Arlette Laguillier, visiblement intéressée par la défaite de Ségolène Royal (toute la campagne de Laguillier - il suffisait de lire ses tracts, ce que j'ai fait ! - avait pris pour cible principale la campagne de la socialiste.) avait été censuré sans explication valable, ce qui m'a amené à cesser immédiatement toute collaboration avec ce site. Tout simplement parce que le mot "censure" ne fait pas partie de ma culture !

Parce que je veux bien être critiqué, ce que les internautes ont toute latitude de faire, même si je suis un peu surpris du faible nombre de contestataires postant des objections à mes interventions, moi qui ne "modère" absolument rien, hormis la vulgarité et l'outrage. Et c'est précisément cela qui doit servir de paravent à la liberté d'expression : la faculté d'être repris et critiqué par d'autres. Et si ce principe de libre expression-contestation est faussé par de la censure, à savoir l'intervention intempestive de quelqu'un qui prétend décider "urbi et orbi" de ce que vous devez dire ou ne pas dire, alors les bases du pacte sont faussées.

Le fait est que la censure pratiquée ici, à savoir sur lepost.fr, ne repose sur aucun argument si ce n'est la non-conformité à une soi-disant charte dont je suis en mesure de démontrer qu'elle est contraire au droit français. Parce qu'une charte privée ne saurait se substituer à LA LOI, qui lui est supérieure.

C'est ainsi que l'on m'a opposé, une fois, une prétendue  violation des droits d'auteurs, alors même que le document affichait un certain nombre de liens hypertexte - le b-a-ba en matière de respect des droits d'auteur, à savoir mentionner les sources du document cité ! - et que, ayant travaillé  notamment comme documentaliste, j'étais bien placé pour connaître les us et coutumes en la matière et que j'avais fait une application scrupuleuse du droit de citation (cf. article L.122-5 du Code de la Propriété Intellectuelle) ! 

C'est vous dire l'amateurisme qui a présidé à la réalisation de la charte du post.fr, site dont on aimerait réellement connaître les commanditaires et donneurs d'ordre, parce qu'au fond, je ne vois pas pourquoi je contribuerais bénévolement à l'image et au prestige d'un site, le tout sans la moindre contrepartie, et dans la plus totale opacité, voire moyennant une censure à laquelle je serais censé me soumettre sans réagir !

Il se trouve que, depuis le déclenchement de l'agression occidentale contre un pays africain, une espèce de chappe de plomb semble vouloir s'abattre sur les organes d'information de ce pays, à en juger par le silence radio s'appliquant à la collusion de fait entre les agresseurs officiels de la Libye, d'une part, et de soi-disant rebelles d'autre part, dont tout le monde un tant soit peu informé - dans les pays où il existe encore une presse libre ! - sait qu'ils sont infiltrés par Al Qaeda !

Le résultat des courses, en ce qui me concerne, c'est une triple censure, portant sur des 'posts' constitués sous la forme de la revue de presse, c'est-à-dire dans lesquels je citais abondamment des documents consultables en ligne un peu partout. 


al qaeda

Une longue revue de presse sur des faits complètement escamotés en France, concernant des pogroms contre tout ce qui avait la peau noire dans l'Est de la Libye, avec une mention spéciale à un formidable reportage de Mémona Affejee-Hintermann sur France 3.



al qaeda

Une rencontre sur le perron de l'Elysée, avec une analyse que ne contesterait aucun spécialiste du comportement, tant les faits sont parlants et spectaculaires : deux personnes se serrent la main mais ne se regardent pas, voire s'évitent ostensiblement.



al qaeda

C'est Kadhafi lui-même qui l'avait baptisée "Huitième merveille du monde", à savoir la Grande Rivière Artificielle grâce à laquelle cet immense désert va permettre de cultiver des céréales, fruits et légumes, du fourrage pour les animaux d'élevage, etc. Une réalisation qui, à elle seule, explique la vénération dont jouit Mouammar El Kadhafi auprès de ses frères bédouins. Le fait est que, pour un homme du désert, il y a plus important que le pétrole, l'or et les diamants réunis : l'EAU ! Et ce projet pharaonique, raillé par beaucoup d'esprits chagrins, et réalisé sans un centime d'emprunts par la Libye, permet aujourd'hui à chaque Libyen de disposer d'une moyenne théorique de mille litres d'eau par jour (il s'agit d'eau disponible, pas nécessairement consommée...) ! Je vous invite à consulter les statistiques sur la fourniture d'eau dans le monde (de combien d'eau dispose l'habitant de tel ou tel pays : ex. pour les Français, 150 litres d'eau par jour) pour comprendre ce que cette statistique veut dire !

Je suppose que le fait de révéler à pas mal de monde - parce que mon blog et tout ce que j'écris est lu par pas mal de monde et je vous fais même la confidence qu'à la Maison Blanche, il y a plus d'un conseiller de M. Barack Obama qui doit se connecter chaque matin pour savoir ce que je dis de son champion de président, sans parler d'un certain nombre d'autres pays, dont les dirigeants ont été dûment informés de l'existence de mon blog - un certain nombre de vérités dissimulées par la grande presse sur les réalisations de Kadhafi en Libye, a pu en perturber plus d'un, au point de nous valoir cette pathétique opération de censure.

Nous avons donc, là, trois documents particulièrement percutants - je le dis d'autant plus volontiers que je me contentais de citer des travaux faits par d'autres ! - et qui ont été supprimés du post.fr sans aucune raison consistante, si ce n'est une prétendue violation de la charte.

Et comme il y a plus important que cette fameuse charte, je veux dire qu'il y a des réglements, ainsi que la LOI, vous comprendrez que je me tourne rapidement vers la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés), pour lui soumettre cette charte que j'estime contraire à toutes les lois existantes, sans parler de la Déclaration Universelle des Droits, dont la France est un des pays initiateurs, ce qui est quand même un comble !

Quant au post.fr, mon verdict sera simple : si ce site n'est qu'une couverture publicitaire, permettant à je ne sais quel groupe de pression de se donner bonne figure en s'affichant sur l'Internet, tout en orientant les textes qui y sont publiés, au besoin par le biais de la censure, c'est un fort mauvais calcul car, très vite, tout ce qui y présente quelque intérêt disparaîtra et il n'y subsistera que des rubriques du type "chiens écrasés". Pour être clair : ou bien ce site devient un vrai site participatif, auto-régulé par des auteurs et lecteurs adultes et vaccinés, donc exempt de toute censure, ou il n'est que le paravent de projets occultes et inavouables, et il mourra rapidement de sa belle mort.

Le fait est que je n'ai toujours mis en ligne que des choses du niveau de celles que j'aimerais lire moi-même sur l'Internet, et que, par ailleurs, je lis moins de 5 % des documents visibles sur lepost.fr,  contre 95 %  de choses que je ne lis pas, parce que j'estime qu'elles me feraient perdre mon temps ! C'est un fait. Comme c'est un autre fait que je préfère, mille fois mieux, manger de temps en temps dans un grand restaurant, plutôt  que tous les jours dans un mauvais fast-food !

Affaire de goût !

Quant au présent texte, on verra bien s'il fait, lui aussi, l'objet d'une censure (cf. lepost.fr).  Auquel cas, vous aurez compris que d'aucuns ont conservé des moeurs qu'on croyait réservées à la Corée du Nord ou à quelque république bananière, regrettant visiblement un temps, pas si lointain, où l'on écoutait vos conversations téléphoniques, ouvrait votre courrier, coupait des scènes dans des films, arrachait des pages dans des bouquins avant de les mettre en vente en librairie, etc.

Toutes choses ne se passant pas qu'en Corée du Nord ou en Chine communiste. Souvenez-vous de Mitterrand, et de sa cellule d'écoute téléphonique en plein palais de l'Elysée !




jeudi 21 avril 2011

Nouvelles brèves : Al Qaeda et les Harkis de Benghazi

Avertissement : le document qui suit était également visible sur le site lepost.fr, d'où il a été supprimé, selon une technique bien connue dans les "démocraties populaires", je veux dire via la censure, parce qu'il s'agit bien d'une censure.

En voici la preuve :



Officiellement, il s'agissait de "non conformité du document avec la charte du Post", parce qu'ils ont une charte, bricolée par je ne sais qui, en tout cas par quelqu'un qui n'a jamais consulté aucun Code Civil ni Pénal ! 


Maintenant, je vous invite à bien consulter ce qui suit, et à vous demander ce qui a bien pu justifier une censure sur un site Internet pas chinois, pas nord-coréen, pas zimbabwéen, mais bien français !


Jeudi 21 avril 2011. 

Voici une capture d'écran réalisée, ce jour, sur le site lefigaro.fr.


libya

"About fifty French soldiers killed in Afghanistan since the start of the Allied military intervention in late 2001.  France has deployed some 4,000 troops on Afghan soil." (English text below)

Extrait de l'article du figaro.fr : "Une cinquantaine de militaires français ont été tués en Afghanistan depuis le début de l'intervention militaire alliée, fin 2001. La France a déployé quelque 4.000 hommes sur le sol afghan."

Une cinquantaine de tués ? Voilà qui est fort vague, non ? À moins que d'aucuns ne pensent, précisément, que ce "flou" va permettre de gommer la dureté de la statistique, dès lors que "cinquantaine" couvre le champ allant de 50 à 59 !

Mais pour connaître la bonne statistique, il suffit d'aller chercher l'info ailleurs :

Au total 56 soldats français sont morts en Afghanistan depuis décembre 2001. (France Inter, 21.04.11, 10h02)

Et, pendant ce temps, on reçoit à Paris. Source : le site liberation.fr.  

Regardez bien cette image ! Please look at this picture! 

harki

Ce que cette image m'inspire ? D'abord une petite pensée pour feu Georges Chetochine, cet expert connu de tous les téléspectateurs français, et spécialisé dans l'analyse des attitudes et des postures humaines.

Une poignée de mains sur le perron du palais de l'Elysée, ou l'art de se serrer la main sans se regarder... Pour être plus précis, il y en a un des deux qui regarde l'autre, et l'autre qui pense d'abord à regarder où sont les photographes ! Quel geste de mépris pour son interlocuteur : un pur produit du régime qu'il prétend combattre, et dont on se demande s'il est moins, aussi, ou plus sincère aujourd'hui qu'il ne l'était hier, au sein du régime politique qu'il a choisi de trahir ! 

Pour être honnête, quand je dis que l'homme de droite regarde l'autre, en fait, le regard glisse de manière oblique vers le bas ; les deux visages sont à la même hauteur, mais l'on voit bien que l'homme situé à la droite de l'image baisse ostensiblement la tête, ce qui nous vaut un double réflexe d'évitement particulièrement spectaculaire et lourd de sens !

Le fait est que, dans ce double réflexe d'"évitement", comme on dit chez les comportementalistes, il y a la traduction du mépris, de la gêne, de la défiance, voire des arrières-pensées et de la crainte d'etre démasqué par l'autre.

Le mépris : celui qui reçoit a l'air de dire aux photographes, ses vrais interlocuteurs (!) : "Non mais vous n'imaginez quand même pas que je vais croire un traître (!) mot de ce harki manipulé par Al Qaïda !"

La gêne : ben oui,  médiatisation oblige : tout ça se passe devant une petite forêt d'objectifs photographiques et de caméras. Donc, on se redresse et l'on se dit : "attention, les gens nous regardent ! Essayons de faire bonne figure.". Mais seulement voilà : compte tenu de tout ce que nous savons sur la manipulation onusienne, la confiance ne règne pas du tout ! Nous savons fort bien que le visiteur n'est pas là pour obtenir la protection des populations civiles de Libye, mais pour tout autre chose.

La défiance : le maître des lieux sait qui est son hôte : un ancien du régime libyen qui a tourné casaque. Le visiteur sait qui est son hôte : celui-là même qui déroulait le tapis rouge au dirigeant libyen, il n'y a pas si longtemps. Quant au grand public, il se pose évidemment des questions, surtout s'il a accès à l'Internet !

Les arrières-pensées : tout le monde sait ce qu'il en est advenu des harkis algériens, massacrés pour la plupart, exfiltrés vers la France pour les autres, pour être parqués dans du préfabriqué, de même que  l'on se rappelle encore, un peu plus récemment, de l'Armée du Liban Sud, ces supplétifs chrétiens qui ont choisi de collaborer avec l'occupant, et qu'on a vu détaler dans un grand désordre et quitter leur pays le jour où leur mentor a décidé de mettre fin à l'occupation du Sud-Liban. Le Libyen sait tout cela, ce qui explique qu'il baisse les yeux, trop conscient de ce qui l'attend en cas d'échec de sa trahison, accroché qu'il est, tel un naufragé à une bouée de sauvetage, à un pouvoir français auquel il doit presque tout, et dont le représentant, par parenthèse, est l'objet d'un véritable désamour de la part de concitoyens auxquels il a tant et tant promis, le tout à une petite année d'une élection cruciale... En clair, notre Harki libyen doit se dire "si ce type coule, je coule avec lui !".

Question : que pensent les familles des soldats français basés en Afghanistan, et dont "une cinquantaine" sont passés de vie à trépas, sans compter les mutilés physiques, les estropiés du cerveau, condamnés à consommer des tonnes d'antidépresseurs, la torture endurée par les familles, et sans oublier non plus les otages des Talibans ou d'Aqmi, bref, que pensent toutes ces familles de cette étrange poignée de mains ainsi que de la danse du ventre exécutée par leur pays, la France, devant l'étrange coalition des Harkis de Benghazi ? Curieusement, aucun(e) journaliste n'a pensé à leur poser la question !



Concerning the picture above:

What does this picture mean to me? (…) 

A handshake on the steps of the Elysee Palace, or the art of shaking hands without looking at eachother! Isn't it strange? In other words, the first one (on the right) seems to look at the other one but apparently this one is only interested by the photographers! The guy is actually filled with contempt for his visitor, and is surely thinking: "this one is nobody else as a pure product of the regime he claims to be fighting, and one wonders whether he is less honest, as honest, or more honest today as he used do be in former times, as he acted as an executive in the political system he has chosen to betray.".


To be honest, saying that the man on the right is looking at his partner is not quite right. In  fact, he is averting his gaze and moving it obliquely downward; the two faces are almost at the same level, but it is clear that the visitor ostensibly lowers his head, while his partner is turning his face away, twisting his spine to the right, so that we have got here an incredible double reflex of avoidance. And they should be friends!

Most of the behaviorists would say that this double reflex of "avoidance" is the translation of contempt, embarrassment, mistrust, or even ulterior motives and fear of being unmasked by the partner.


Contempt. He who receives seems to tell the photographers – his actual interlocutors (!) –: "Hey, I hope that you are not thinking that I am going to believe a single word of this guy, who is surely  manipulated by Al Qaeda!".


Embarrassment. Of course, the (mass) media are the ruling power! All this happens in front of a forest of cameras. Indeed, everybody tries to straighten itself and thinks: "Watch out! people are looking at us! Let's look contented!". But the problem is that given everything we know about the UN manipulation, there should be trust for everybody! We do know that the visitor is not here in order to insure the protection of any civilians in Libya, but for everything else.


Distrust. The host knows who is his guest: a former member of the Libyan regime who has turned and run. The visitor knows who his host is: the very man who rolled out the red carpet for the Libyan leader when he came to Paris, three years ago. As for the audience, people obviously raise a lot of questions, especially those who have access to the Internet!


Ulterior motives. Everyone knows what happened to the Algerian harkis: most of them got slaughtered, the rest sent off to France, to be herded in uncomfortable prefabs. We remember also  the Army of South Lebanon, surrogate Christian forces who had chosen to collaborate with the occupier of their country, and who got into a big mess, scampering and leaving their country in a hurry as the Israelian occupier decided to end the occupation of Southern Lebanon. The Libyan visitor knows all that, which explains why he looks down, being too aware of what would happen if his treachery should fail. He must feel himself as hung as a castaway on a lifeline, realizing that he is so much dependent on a French power which can decide whether he lives or dies, and the big boss of which is incidentally the subject of a real disenchantment from most of his citizens, whom he  promised so many things during the last campaign… The problem is that he has not got much time until the next (crucial) election… Of course, our Libyan Harki should have said to himself: "if this one gets drowned, then it will be all about me!".





mardi 19 avril 2011

Libye : la "8e merveille du monde" de Kaddhafi. Libya: Gaddafi's "eighth world's wonder"

Avertissement : le document qui suit était également visible sur le site lepost.fr, d'où il a été supprimé, selon une technique bien connue dans les "démocraties populaires", je veux dire via la censure, parce qu'il s'agit bien d'une censure.

En voici la preuve :


Par parenthèse : ce blog a beaucoup de visiteurs, ainsi que me le révèle le compteur de visites, mais ce n'est pas ma préoccupation première. Plus important, pour moi, est le fait d'être référencé sur un moteur de recherche (cf. Google), qui vous révèle le réel intérêt que les internautes accordent à votre site ainsi que l'abondance des pages sur lesquelles votre site est mentionné sous la forme d'un lien hypertexte. Par exemple, faites une petite recherche sur Google, en tapant les trois mots-clés suivants : al qaeda, harki, benghazi.

Entre nous, j'ai ma petite idée, à savoir que, dès lors que la logorrhée officielle tendait à nous convaincre que Kadhafi, c'était Saddam Hussein bis, il va sans dire que personne n'allait vous parler de réalisations spectaculaires de ce dirigeant dans des projets auto-financés et visant au bien de tous, ce qui explique, par parenthèse, que l'homme ait de puissants appuis parmi les tribus de bédouins, pour lesquelles Kadhafi, c'est l'eau courante dans le désert, le téléphone par satellite, l'énergie solaire et l'électricité qui va avec, les 4 x 4 rutilants bien plus confortables que le dos d'un dromadaire, etc.

Et maintenant, je vous invite à bien consulter les documents qui suivent, pour l'essentiel des reportages factuels parfaitement référencés, comme on apprend à le faire dès le collège, puis au lycée, et a fortiori, à l'Université ; en somme, j'ai dressé une simple revue de presse mêlant documents écrits et sources vidéo. Vous aurez peut-être une petite idée de ce qui a motivé la censure de ce document et son élimination d'un site non pas chinois, pas nord-coréen, pas zimbabwéen, mais bel et bien français ! 


The modern face of Libya - Le visage moderne de la Libye 

We must frankly recognize that almost everything we want to know about any question or issue is available on the Internet. You just need to click! For instance, you have got useful and interesting reports over Libya and the very reasons of the U.N. manipulation to bring this country into the control of some greedy neo-colonial powers. 

Entre nous, pourquoi ne pas reconnaître que presque tout ce qu'on peut apprendre de nos jours, sur à peu près n'importe quel sujet, on le trouve sur l'Internet ? Il suffit d'un clic de souris ! On trouve, par exemple, de fort intéressants travaux sur la Libye, et sur les vraies raisons de la manipulation qui a vu l'ONU tenter de jeter ce pays entre les mains de puissances néocoloniales et cupides.

Some examples among many others. Quelques exemples parmi d'autres.



Libya's Great Man-Made River - by Stephen Lendman

A previous article explained that America's led NATO war on Libya was long-planned. All military interventions require months of preparation, including:

- strategy and conflict objectives;
- enlisting coalition partners;
- selecting targets;
- promoting political and public support;
- deploying troops;
- in Libya, recruiting, funding, and arming so-called rebels; and
- post-conflict imperial plans.

Washington wants one despot replaced with another, a useful puppet to salute and obey orders, not independent-minded ones like Gaddafi who went along most often but not always on all issues, some major enough to want him ousted. An important overlooked one is discussed below.

Other objectives are to colonize Libya, balkanize it like Yugoslavia and Iraq, prevent democracy from emerging, privatize its state enterprises, exploit its people, establish new Pentagon bases, and control its oil, gas and other resources, a key one getting little attention - Libya's Great Man-Made River (GMMR).

Un précédent article (visible sur le site) nous a permis d'expliquer que la guerre de l'OTAN contre la Libye, guerre dont le parrain est américain, a été planifiée de longue date. Toutes les interventions militaires exigent des mois de préparation, ce qui suppose :

- l'identification d'objectifs stratégiques ainsi que de la conduite du conflit ;
- le recrutement de partenaires pour une coalition ;
- le choix des cibles ;
- la recherche de soutien tant politique que de la part de l'opinion publique ;
- le déploiement de troupes ;
- en Libye même, le recrutement, le financement et l'armement des soi-disant rebelles, sans oublier...
- les visées impérialistes une fois le conflit terminé.

Washington voudrait voir un despote remplacé par un autre : une marionnette utile qui fait des courbettes et obéit aux ordres, pas quelqu'un à l'esprit indépendant comme Kadhafi, qui pouvait souvent se montrer accommodant mais pas en toutes occasions,  certaines étant suffisamment importantes pour justifier son éviction. Une de ces questions importantes est évoquée plus bas..

Les autres objectifs sont de coloniser la Libye, de la balkaniser comme cela s'est fait en Yougoslavie et en Irak, d'empêcher la démocratie de s'y installer, d'en privatiser les entreprises publiques, d'exploiter sa population, d'y établir de nouvelles bases militaires américaines, de contrôler son pétrole, son gaz et les autres ressources, notamment une réalisation importante dont on ne parle pas beaucoup : la Grande Rivière Artificielle (Great Man-Made River - GMMR).


Source de l'image : La Documentation française

libya




In 1953, the search for new oilfields in the deserts of southern Libya led to the discovery not only of the significant oil reserves, but also vast quantities of fresh water trapped in the underlying strata. The majority of this water was collected between 38,000 and 14,000 years ago, though some pockets are only 7,000 years old.

There are four major underground basins. The Kufra basin, lying in the south east, near the Egyptian border, covers an area of 350,000km², forming an aquifer layer over 2,000m deep, with an estimated capacity of 20,000km³ in the Libyan sector. The 600m-deep aquifer in the Sirt basin is estimated to hold over 10,000km³ of water, while the 450,000km² Murzuk basin, south of Jabal Fezzan, is estimated to hold 4,800km³. Further water lies in the Hamadah and Jufrah basins, which extend from the Qargaf Arch and Jabal Sawda to the coast.

The GMR project - the world's largest engineering venture - is intended to transport water from these aquifers to the northern coastal belt, to provide for the country's 5.6 million inhabitants and for irrigation. Intended to be the showpiece of the Libyan revolution, Colonel Moammar Gaddafi called it the "eighth wonder of the world".

First conceived in the late 1960s, the initial feasibility studies were conducted in 1974 and work began ten years later. The project, which still has an estimated 25 years to run, was designed in five phases. Each one is largely separate in itself but will eventually combine to form an integrated system.

En 1953, la recherche de nouveaux gisements pétroliers dans les déserts du sud de la Libye a mené à la découverte non seulement d'importantes réserves de pétrole, mais aussi de grandes quantités d'eau douce piégée dans les couches sous-jacentes. La plus grande partie de cette eau s'est accumulée entre - 38.000 et - 14.000 ans, bien que certaines poches datent seulement de 7.000 ans.

Il y a quatre grands bassins souterrains dans la région. Le bassin de Koufra, situé dans le sud-est, près de la frontière égyptienne, couvre une superficie de 350.000 km² ; il forme une couche aquifère de plus de 2.000 m de profondeur, avec une capacité estimée de 20.000 km ³ dans sa partie libyenne. La nappe aquifère d'une profondeur 600m, dans le bassin de Syrte, est estimée à près de 10.000 km³, tandis que les 450.000 km² du bassin de Murzuk, au sud de Jabal Fezzan, sont estimés renfermer 4.800 km³ d'eau. On trouve encore de l'eau dans les bassins de Jufrah de de Hamadah, qui s'étendent de l'Arche d'Oargaf et Jabal Sawda jusquà la côte.

Le projet GMR – le plus grand projet de travaux publics dans le monde - est destiné à transporter l'eau de ces aquifères vers la bande côtière du nord, pour les besoins des 5,6 millions d'habitants du pays et pour ceux de l'irrigation. Conçu pour être le fleuron de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi l'a baptisé "huitième merveille du monde".

Les premiers plans datent de la fin des années 1960, et les premières études de faisabilité ont été menées en 1974, les travaux commençant dix ans plus tard. Le projet, qui devait s'étendre sur environ 25 ans, a été conçu en cinq phases dont chacune est en grande partie autonome des autres tout en constituant le maillon d'un système intégré.



Considerable controversy surrounds the mining of fossil water and several environmental groups have condemned the Man-Made River. Supporters of the project maintain that countries like Libya have basically run out of renewable water sources and cannot solely rely upon desalination, which is extremly expensive.

That is why, the Joint Authority formed by NSAS States anticipates creating a long run regional program for sustainable utilization of the NSAS. A second initiative called ISARM is now in the process of establishing international guidlines to manage this aquifer. However, some experts consider that plans are sufficient, others, estimate that conflict is unavoidable in the region if international laws are not established urgently.

L’extraction de l’eau fossile a suscité de vives controverses. Plusieurs groupes de défense de l’environnement ont condamné le projet. En revanche, pour ses partisans, les pays qui, comme la Libye, ont épuisé leurs ressources en eau renouvelable, ne peuvent pas avoir pour seul recours de dessaler l’eau de mer, le procédé étant coûteux. C’est pourquoi l’autorité conjointe formée par les pays de la région veille à mettre au point un programme régional portant sur le long terme pour l’utilisation durable du système aquifère nubien. Une deuxième initiative dite ISARM est en train de définir des codes de conduite pour la gestion régionale des aquifères. Cependant, certains experts considèrent que ces plans d’action sont suffisants, alors que d’autres estiment que des conflits sont inévitables dans la région, si des règlements internationaux tardaient à apparaître.



The 1st of September marks the anniversary of the opening of the major stage of Libya's Great Man-Made River Project. This incredibly huge and successful water scheme is virtually unknown in the West, yet it rivals and even surpasses all our greatest development projects. The leader of the so-called advanced countries, the United States of America cannot bring itself to acknowledge Libya's Great Man-Made River. The West refuses to recognize that a small country, with a population no more than four million, can construct anything so large without borrowing a single cent from the international banks.

Up until recently, Libya's supply of water came from underground aquifers or desalination plants on the coast. Water derived from desalination or aquifers near the coast was of poor quality and sometimes undrinkable. This problem also meant that little water was available to irrigate land for agriculture, which is vital in this largely desert country.

According to the writer Ali Baghdadi, "the river is a new lesson and an example in the struggle to achieve self-sufficiency, food security and true independence. No nation that depends on a foreign country to feed its people can be free. The Great River is a triumph against thirst and hunger. It is a defeat against ignorance and backwardness. It reflects the determination of Libyans to resist colonial pressure, to acquire technology, to develop, to improve their lives, and to control their own destiny in accordance with their own free will."

Le 1er Septembre marque l'anniversaire du principal tronçon du projet libyen de la Grande Rivière Artificielle. Cette incroyable réalisation par sa taille et par ses performances est pratiquement inconnue en Occident, tout en rivalisant, voire dépassant même nos plus grands projets de développement. Le leader des pays dits avancés, à savoir l'Etat fédéral américain, ne peut pas se résoudre à reconnaître la performance que constitue l'aboutissement de cette Grande Rivière Artificielle libyenne. L'Occident refuse d'admettre qu'un petit pays, avec une population d'à peine un peu plus de quatre millions d'habitants, puisse construire quelque chose d'aussi grand sans avoir à emprunter un centime auprès des banques internationales.

Jusqu'à tout récemment, l'approvisionnement de la Libye en eau provenait des nappes phréatiques ou d'usines de dessalement situées sur la côte. L'eau provenant du dessalement ou des aquifères situés près de la côte est de mauvaise qualité et parfois impropre à la consommation. Ce problème signifie aussi que peu d'eau était disponible pour irriguer les terres agricoles, vitales pour ce pays majoritairement désertique.


(...) Selon l'écrivain Ali Baghdadi, "la rivière est une nouvelle leçon et un modèle en matière de lutte pour atteindre l'autosuffisance, la sécurité alimentaire et une véritable indépendance. Aucune nation  dépendant d'un pays étranger pour nourrir sa population ne peut prétendre à la liberté. La Grande-Rivière est un triomphe contre la soif et la faim. Elle marque la défaite de l'ignorance et de l'arriération. Elle traduit la volonté des Libyens de résister à la pression coloniale, d'acquérir de (nouvelles) technologies, de se développer, d'améliorer leurs conditions de vie et de contrôler leur propre destinée, conformément à des choix librement consentis."



Over 95% of Libya is desert, and the new water sources can open up thousands of hectares of irrigated farmland. At present over 80% of the country's agriculture production comes from the coastal regions, where local aquifers have been overpumped, and salt water intrusion is taking place. The Great Man-Made River will relieve this. The water now flowing will immediately supplement supplies for domestic and industrial needs in Benghazi and Sirte. But Libyan officials plan for 80% of the overall project's flow to eventually be used for irrigating old farms, and reclaiming some desert lands. Since 20% of Libya's imports are foodstuffs, expanded water supplies are a means to greater self-sufficiency.

Le désert recouvre plus de 95% de la superficie de la Libye, et les nouvelles sources d'eau peuvent ouvrir à l'agriculture des milliers d'hectares de terres irriguées. À l'heure actuelle, plus de 80% de la production agricole du pays provient des régions côtières, où les nappes aquifères locales ont été surexploitées, tout comme elles subissent des infiltrations d'eau salée. Le Great Man-Made River va pouvoir régler ces problèmes. L'eau désormais disponible va pouvoir être mise à la disposition des foyers et des sites industriels de Benghazi et de Syrte. Mais les officiels libyens projettent de voir 80% de l'eau servir à l'irrigation d'anciennes terres agricoles ainsi qu'à la création de surfaces cultivées gagnées sur le désert. Avec 20% des importations de la Libye consistant en denrées alimentaires, le développement de l'irrigation ne pourra que conduire à une plus grande autosuffisance (alimentaire).



En 1983, le président Kadhafi a annoncé officiellement le projet de la Grande Rivière Artificielle.

À la fin du projet, prévue pour 2010, la "rivière" s'étendra sur une longueur totale de 3.500 km. Les canalisations ont 4 m de diamètre, elles sont formées de tronçons cylindriques de 7,5 mètres de long et une masse de 80 tonnes ! Ces tubes sont fabriqués dans deux usines, l'une à Sarir, l'autre à Brega, employant chacune environ 2500 ouvriers coréens.

Elaboré pour permettre un développement sans précédent des surfaces irriguées, ce projet a répondu dans un premier temps aux besoins en eau potable, à Tripoli, notamment. Toutefois, le volet agricole est progressivement mis en oeuvre avec la création ou la revitalisation de périmètres irrigués.

In 1983, President Gaddafi officially announced the Great Manmade River's Project.

At the end of the project, scheduled for 2010, the "river" will cover a total length of 3,500 km. The pipes are 4 m in diameter, and formed of cylindrical sections of 7.5 meters long and weighing 80 tons! The tubes have been manufactured in two factories, one in Sarir, the other at Brega, each one employing about 2,500 Korean workers.

The project was designed to make possible the unprecedented development of irrigated areas, and  had initially to solve the problem of drinking water needs as well, particularly in Tripoli. At the same time, the agricultural component is being gradually implemented with the creation or revitalization of irrigation schemes.


Libya warned on Sunday that NATO-led air strikes could cause a "human and environmental disaster" if they damaged the country's massive Great Man-Made River (GMMR) project.

Built at a cost of 33 billion dollars, the GMMR extracts water from deep beneath the Sahara desert at a depth of between 500 and 800 metres (1,600 to 2,500 feet), purifies it and transports it to the coastal cities of the north where most of the population is concentrated.

La Libye a prévenu, dimanche dernier, que les frappes aériennes dirigées par l'OTAN pourraient entraîner une "catastrophe humaine et écologique" si elles endommageaient gravement les installations de la Grande Rivière Artificielle (GMMR).

Construit au coût de 33 milliards de dollars, le GMMR extrait de l'eau sous le désert du Sahara, à une profondeur comprise entre 500 et 800 mètres (1.600 à 2.500 pieds) ; l'eau est purifiée et transportée vers les villes côtières du nord où la plus grande partie de la population est concentrée.

Fin de citation


Il va sans dire que des attaques sur des objectifs civils et en tout cas non militaires, comme les équipements de la Grande Rivière Artificielle révéleraient le caractère réellement criminel de l'opération onusienne montée autour de la résolution 1973.

Détail important : sur un plan purement stratégique, reconnaissons quand même que la coalition coloniale dirigée contre la Libye se trouve dans un beau merdier. En effet, ici, pas de situation à l'irakienne, où les Américains et leurs supplétifs pouvaient donner libre cours à leurs pulsions meurtrières et destructrices. Ici, le projet officiel est de protéger les civils, entendez de remettre le pouvoir à Al Qaïda et aux Harkis de Benghazi, ce qui suppose que le pays qui leur serait offert ne soit pas trop amoché par les bombardements. C'est peut-être pour ça que les Harkis de Benghazi en redemandent en la matière ! 

Vous avez compris ? Les Harkis de Benghazi veulent voir leur pays détruit par les bombes occidentales ! Incroyable, non ?

Autre chose : examinez toutes les cartes géographiques disponibles et vous constaterez que le projet de la Grande Rivière a été conçu pour profiter à l'ensemble de la population libyenne, y compris la zone orientale, je veux parler de la Cyrénaïque et, donc, de Benghazi, cette ville que Kaddhafi voudrait voir rayée de la carte ! À mourir de rire, non !? Surtout après avoir lu les informations sur la Libye livrées par Wikileaks (consultables sur ce site même).


Needless to say that any attack on civilian targets and in any case on non-military equipments such as the GMMR would reveal (if still necessary!) the real criminal aspect of the UN operation based on Resolution 1973.

Important: from a strategic point of view, we must recognize that the colonial coalition against Libya has run itself in a bloody mess! Because we have not got here the same situation as in Iraq during Bush's war, with the US and their surrogates giving free rein to their murderous and destructive impulses. Here, in Libya, the official project is "to protect civilians", what should mean "to help the Benghazi's Harkis and Al Qaeda to come to power in Tripoli", implying that the country would be offered to them without having been too messed up by the bombing! That may be the reason why the Harkis of Benghazi are claiming more bombs over the country!

Is it clear enough? … that the Harkis of Benghazi want their country destroyed by Western bombs ? Isn't it incredible?

Just one last thing: look at all the maps available about the GMMR and you will notice that the project was designed to be of benefit to the entire Libyan people, including the eastern region, I mean Cyrenaica and, therefore, its capital Benghazi! The town that Gaddafi is supposed to want wiped off the map… Ha! Ha! Ha! (cf. our report on the Libyan Wikileaks file that Obama and Clinton didn't read at all!)



Interesting videos:

"Wer früher von fließendem Wasser träumte, ging fort in fremde Länder..."
"Those who long ago dreamed of running water had to go away, to foreign countries!"
"Celui qui, autrefois, rêvait d'eau courante, devait aller la chercher bien loin, dans des pays étrangers !" (cf. GMMR.4)


GMMR (1)
GMMR (2) (in French)
GMMR (3)
GMMR (4) (in German/Deutsch)
Gen. Wesley Clark
US politician says action in Libya driven by selfish motives