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jeudi 23 janvier 2020

Sémantique de la désinformation #24


Épisode n° 24. Où l'on reparle de l'"antisémitisme"

Cette fois, ça va être très bref.

Le hasard me mène tout récemment sur un forum sur lequel apparaît ce qui suit.


Ainsi, donc, le sieur Mohamed Sifaoui y est allé de son couplet sur l'"antisémitisme" (chez moi, les guillemets sont toujours de rigueur), mais pour dire quoi ?

Pour affirmer, haut et fort, que les (Arabes) Saoudiens sont des antisémites.

Et moi de penser : "décidément, con un jour, con toujours !"

Outre le fait, assez affligeant, s'agissant d'un sujet d'origine berbère, de dénier, pour lui-même, le fait d'appartenir à la famille sémitique - voyez ce que Malcolm X dit de l'autodénigrement chez les sujets sous domination coloniale - Sifaoui s'enfonce dans le ridicule en montrant à la face du monde que sa propension à la flagornerie n'a d'égale que son immense inculture académique, dès lors que pas un sujet détenant un niveau de culture universitaire moyen n'ignore la composition des peuples se réclamant du "sémitisme".

Bien évidemment, je me suis fendu d'un petit "tweet" à l'attention de ce pauvre type...



Citation :
« Parmi les esclaves afro-américains, Malcom X faisait la différence entre les “noirs domestiques” (house negroes) et les “noirs des camps” (field negroes). Les premiers vivaient sous le même toit que leur patron ; leur mentalité était plus esclavagiste que l’esclavagiste lui-même ; ils parlaient de “notre plantation”, de “notre maison” ; ils s’inquiétaient quand leur patron tombait malade ; si un incendie se déclarait, ils déployaient toute leur énergie pour l’éteindre. Les seconds étaient exploités dans des camps ; ils haïssaient leur patron ; quand leur patron tombait malade, ils priaient pour qu’il meure, si la demeure prenait feu, ils priaient encore pour que le vent souffle plus fort. Reproposant cette distinction pour les Etats-Unis des années 60, Malcom X distinguait ceux qui parlaient de “notre gouvernement” et ceux qui disaient simplement “le gouvernement”. “J’en ai même entendu un qui disait "nos astronautes, racontait-il. Mais ce noir est un noir complètement fou !” (Source)

On résume ? On pense ce qu'on veut de l'intégrisme rétrograde et totalitaire des Wahhabites saoudiens, mais de là à taxer le noyau même de la culture et de la civilisation (arabo)sémitique d'antisémitisme relève du plus pur crétinisme !
 


Liens : 01 - 02


dimanche 31 mars 2019

Réflexions sur ce que d'aucuns appellent "antisémitisme" #6


Épisode §6. C'est çui qui dit qui l'est !

Dans la double rubrique "Rions un peu !" et "Du bon usage d'un peu de mémoire et de bonnes archives...", je tombe tout récemment sur une prise de position de la LICRA (Ligue [française] contre le Racisme et [ce qu'ils appellent] l'Antisémitisme) à la suite d'un de ces embrouillaminis dont certains se sont fait une spécialité, à savoir faire pression sur une manifestation - ici culturelle - pour cause de racisme, ici anti-noir.

Dans les faits, j'ai cru comprendre qu'un spectacle autour d'Eschyle n'avait pas pu être monté dans une prestigieuse université française pour diverses raisons que j'invite mes lecteurs à découvrir grâce aux liens figurant plus bas.

Voilà, donc, des associations anti-racistes (noires) montant au créneau, au point de contraindre les responsables du spectacle de renoncer à leur projet, ce que, personnellement, je déplore.

Mais le plus drôle est ce qui suit.


Source

Donc, la Licra condamne..., et se fait reprendre de volée par divers observateurs. Par parenthèse, s'il y a autant d'associations antiracistes concurrentes de la Licra, c'est probablement parce que ces associations ont considéré que la Licra ne les représentait pas sufisamment.

Mais quand j'évoque la rubrique "Rions un peu", c'est, notamment, parce que j'ai là quelques archives et un peu de mémoire. Il se trouve que la Licra était déjà intervenue dans une affaire similaire concernant une pièce de théâtre qui aurait dû être montée dans un lycée de la banlieue parisienne.

Ci-dessous, le texte intégral d'un article paru dans le quotidien Le Parisien du 24 décembre 2002.

Sans commentaires (hormis l'une ou l'autre mise en exergue d'une partie du texte).

« Le Juif de Malte » ne sera pas joué
SOUS LA PRESSION de certaines associations juives qui la jugent antisémite, la pièce « le Juif de Malte » ne sera pas montée en janvier par la section britannique du lycée international de Saint-Germain-en-Laye. 
Après un tour de table réunissant des membres de la communauté juive libérale, un rabbin, des professeurs britanniques et français et des parents d'élèves, le proviseur vient d'annuler les trois représentations prévues de cette oeuvre écrite en 1590 par le dramaturge anglais Christopher Marlowe. « Cette pièce représente le juif sous sa pire caricature, sale, voleur et assassin, dénonce Nicole Cohn, présidente de la communauté juive libérale Paris-Yvelines et à l'origine de la polémique. J'ai reçu des plaintes de plusieurs familles, toute la communauté juive d'Ile-de-France était derrière nous, c'est une injure à la mémoire et à nos conditions de vie si difficiles. Comment peut-on oser faire brûler un juif sur scène aujourd'hui ? » 
Le proviseur du lycée, qui affirmait grâce à cette pièce lutter contre l'antisémitisme, se refuse aujourd'hui à tout commentaire. Quant au rectorat, il justifie cette décision par un « choix pédagogique ». La pièce était au programme officiel de l'université de Cambridge avec laquelle travaille la section britannique. 
Le chef d'établissement avait proposé aux membres de la communauté juive d'encadrer les représentations par une mise en garde et un débat. Certains parents y ont opposé un refus net. « Les élèves n'auraient pas écouté cette argumentation. Nous ne refusons pas l'étude de ce texte en classe mais sa représentation. L'incitation à la haine raciale est un délit en France. Le plus triste c'est que les enseignants semblent avoir cédé à nos arguments sans avoir eu une réelle prise de conscience du caractère offensant de cette pièce », poursuit Nicole Cohn.
La mobilisation était déjà organisée
Cette argumentation est rejetée par d'autres parents d'élèves juifs, qui ne se reconnaissent pas dans ces organisations très militantes. « Je regrette que cette pièce soit arrêtée, c'est dommage et un précédent dangereux, soutient Jérôme Jaffré, père d'un élève juif qui devait jouer dans la pièce. Certes un antisémite pouvait faire une mise en scène antisémite mais les professeurs avaient toute ma confiance. Les risques étaient limités, la pièce devant être interprétée en anglais du XVIIe siècle. Dans cette histoire, nous avons affaire à des petits groupes de pression très militants et la direction a préféré reculer. » 
Pour ce parent d'élève, cette représentation aurait pu être l'occasion d'un débat sur l'antisémitisme. « La discussion est malheureusement impossible. Lors de la réunion, ces représentants sont venus avec des affiches du spectacle à l'époque des nazis et des photos de charniers des camps de concentration. Tout ce que retiendront les élèves de cette histoire, c'est qu'il suffit d'un petit groupe de pression exerçant des menaces pour qu'un projet pédagogique s'arrête. C'est mauvais pour la liberté académique. » 
Si la pièce restait programmée, la mobilisation était déjà organisée. Deux associations d'anciens déportés étaient prêtes à venir manifester avec les communautés juives d'Ile-de-France, la Ligue internationale de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). (Source)


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 



mercredi 27 mars 2019

Réflexions sur ce que d'aucuns appellent "antisémitisme" #5.2


Épisode 5.2. La camionnette "antisémite" (suite)


Si j'ai bien compris, selon les officiels (la Préfecture) du département, la stèle commémorant l'ancienne synagogue de Strasbourg aurait été percutée par une automobile. Pas un camion, ni un semi-remorque, et encore moins un engin de chantier...

Admettons.

Le problème est que quelque chose cloche dans ce discours.

Commençons par récupérer quelques images du site, avant et après coup.

Visiblement, la stèle était primitivement insérée dans un espace vert et entourée d'une haie ainsi que d'une grille, installations remplacées par un unique mur à l'arrière de la stèle.



Notons aussi que le monument est installé sur une zone piétonne plutôt large (soit 4 à 5 mètres).


Sur l'image suivante, nous voyons que la stèle déborde très légèrement sur l'allée, ce que nous estimons ne pas dépasser les 5 cm, ce qui veut dire qu'en cas de percussion par un véhicule, la zone touchée ne saurait excéder le secteur encadré de vert...


Sur l'image suivante, le tracé rouge permet de se faire une idée de la position originelle de la stèle, de manière à apprécier le déplacement imposé par le choc subi. Cela nous fait, au bas mot, 1,5 mètre de pivotement vers la droite. La flèche bleue symbolise le déplacement en marche arrière du véhicule supposé avoir percuté la stèle.



On résume ?

Une allée piétonne de près de cinq mètres de large et un automobiliste qui s'y engage en marche arrière. Mais, au lieu de rester au milieu de l'allée, voilà qu'il va coller sur le côté gauche (du point de vue du conducteur), réussissant à percuter une stèle sur une minuscule zone (moins de cinq centimètres de large) débordant sur l'allée. 

Autrement dit : une stèle extrêmement lourde (1,6 tonne) est percutée sur un minuscule espace de moins de cinq centimètres de large par un automobiliste très maladroit ou très adroit, c'est selon, ou alors en état d'alcoolémie fort avancée, pour n'être pas resté au milieu de l'allée et être allé "chercher" la stèle en collant littéralement sur sa gauche. Le choc est tel que la stèle bascule sur plus d'un mètre, mais...

Parce qu'il y a un mais, voire plusieurs !

Les autorités nous ont dit chercher des indices sur les images de la vidéo-surveillance. Ça veut dire qu'il n'y avait aucun indice matériel sur le site (= au sol) ? Aucune trace de peinture sur la stèle, aucun débris de verre ou de plastique (cf. l'équipement le plus fragile d'un véhicule automobile : l'éclairage en plastique ; ici, le feu arrière gauche) ?

Autant dire que le véhicule était du genre robuste pour n'avoir perdu aucun petit bout de verre/plastique ni laissé la moindre trace de peinture sur la stèle..., et il faut croire que la bagnole venait d'être traitée au Kärcher, puisqu'il n'y avait même pas de trace de boue sur le sol !!! (1)

Et il y a ce témoignage :




Une stèle extrêmement lourde ; il faut une force importante pour la déplacer...

Une force importante, en clair, une énergie conséquente.

Et c'est là qu'on se remémore les cours de physique du lycée ; vous savez ? La statique et la dynamique des solides.

Vous avez un(e) voisin(e) qui va au lycée ? Alors, demandez-lui de vous faire une petite estimation mathématique.

1,6 tonne pour la stèle, c'est la masse. Le poids vient de la composition de la masse par l'accélération (pesanteur), le fameux g = 9,81 !

Ce qui nous donne en Newtons pour le poids de la stèle :

1600 (kg) x 9,81 = 15.696 Newtons

Dans notre cas pratique, le choc subi par la stèle ne l'envoie pas vers le haut mais la fait glisser horizontalement. La force qui va provoquer le déplacement n'est, donc, pas verticale (comme dans le cas du théorème d'Archimède), ce qui risque de fausser les calculs. Et il faut aussi intégrer les frottements (horizontaux ceux-là), qui vont requérir un surcroît d'énergie.

Il n'empêche, ce petit calcul va nous donner un ordre de grandeur de l'énergie requise pour déplacer notre stèle.

En clair, nous avons une énergie de (grosso modo) 15700 newtons, et pour déplacer la stèle, il faut que le choc dû à l'automobile soit au moins équivalent à 15.700 Newtons, énergie que l'automobile acquiert en raison de sa vitesse. Et là, tous nos bons collégiens et lycéens connaissent l'énergie cinétique : 0,5 m x v², soit le produit de la moitié de la masse par le carré de la vitesse.

Imaginons, donc, un véhicule standard d'une tonne opérant une marche arrière sur une allée. Question : sur la base du principe de conservation de l'énergie, quelle a pu être la vitesse du véhicule en marche arrière ?

Si nous considérons que l'énergie cinétique du véhicule est entièrement absorbée par le déplacement de la stèle, nous pouvons estimer que :

➼ 0,5 x 1000 x v² = 15.700 Newtons
➼ 500 x v² = 15.700 Newtons
➼ v² = 15.700/500 = 157/5 = 31,4
➼ v = 5,6 mètres/seconde
➼ v = 5,6 x 3600 m/h = 20,17 km/h

On résume ?

Un automobiliste qui s'engage en marche arrière dans une allée, tout en choisissant de coller au plus près du bord gauche de l'allée, au point de percuter une stèle sur une minuscule surface de moins de 5 cm de large, voilà qui relève d'une précision presque chirurgicale !

Pour mémoire, les occupants du véhicule disent avoir juste senti un choc.

Et tout ça s'est déroulé à près de 20 km/h en marche arrière ! Toujours est-il que le choc est assez puissant pour propulser la stèle et la faire pivoter sur près d'un mètre cinquante, et, pourtant, aucun débris du véhicule n'est retrouvé sur place, pas même un minuscule bout de plastique provenant du feu arrière gauche, ni la moindre trace de peinture non plus sur la stèle !

La stèle ! Mais, au fait, dans quel matériau ? se demande le quidam lambda !

En marbre noir, nous disent les gazettes.

Or, le marbre passe pour être un matériau fragile, tout le contraire du granit :
Le marbre et le granit sont des matériaux couramment utilisés dans l’aménagement et la décoration de vos habitats. Que ce soit dans la fabrication de votre plan de travail, pour vos salles de bain ou pour vos revêtements de sols intérieurs ou extérieurs. Étant tous deux des pierres naturelles, le marbre et le granit sont toutefois bien différents notamment au niveau de leurs propriétés physico-chimiques-mécaniques. Alors, comment choisir entre marbre et granit ?(…)Composé principalement de carbonate de calcium, le marbre est une roche calcaire cristalline  transformée par compression naturelle et des températures très élevées. De couleur claire, il peut présenter des veines ou des marbrures colorées. Le marbre est un matériau relativement fragile qui ne résiste ni à une chaleur trop importante, ni aux griffes et se raye donc très facilement. De plus, il absorbe aisément l’eau et le gras et réagit facilement aux acides. Nous constatons également que le marbre perd rapidement de son brillant. Malgré tout, le matériau qu’est le marbre peut être facilement poli et transformé pouvant ainsi s’adapter à de multiples utilisations. De par sa porosité, nous vous déconseillons l’utilisation de marbre en extérieur, qui pourrait devenir sensible aux intempéries. Facile d’entretien, nous vous déconseillons l’utilisation de détergents ou de produits corrosifs qui pourraient attaquer le marbre. Un nettoyage régulier à l’eau, permettra au marbre de bien vieillir. (Source)

Nous voilà, donc, avec une stèle taillée dans un matériau connu pour sa fragilité, donc peu recommandé dans l'aménagement d'une cuisine, et qui se trouve percutée à une étonnante vitesse par un objet métallique d'au moins une tonne, sans être le moins du monde éraflée !!!!

Voyez l'image après l'impact :


Comme on peut le voir, la zone censée avoir été percutée à près de 20 km/h par un véhicule en marche arrière n'a pas subi la moindre éraflure, alors même que l'énergie (autour de 15.700 newtons) n'a porté que sur quelques centimètres carrés, entraînant une ÉNORME pression (quotient : force / surface) sur ce coin gauche de la stèle !

Comprenez-vous maintenant pourquoi j'ai quasiment sauté au plafond en découvrant la thèse officielle ?

Le fait et que, parmi les nombreuses déclarations intervenues, mon attention a été attirée par ce qui suit : 
Sur la stèle, on distingue ce qui ressemble à des traces de levée avec un pied de biche. Pour le premier adjoint, Alain Fontanel, "on ne pousse pas une stèle de ce poids par hasard. Surtout que le message est clairement écrit dessus". (Source)

Des traces de levée avec un pied de biche ; ce n'est quand même pas rien ! Quant au message clairement écrit dessus, là, j'avoue que je me perds en conjectures !

Mon petit conseil aux autorités strasbourgeoises ou autres, chargées d'élucider ce dossier : en ces temps où ce qu'on appelle des "fake news" se multiplie à grande vitesse, où les thèses officielles sont systématiquement contredites par les réseaux sociaux et autres forums de discussion sur l'Internet (cf. le World Trade Center), je trouve particulièrement inconséquent de venir nous vendre une thèse absolument bidonnée autour de la profanation de cette stèle strasbourgeoise, l'absence totale de traces matérielles d'une percussion par un véhicule automobile étant un indice sérieux de l'inconsistance de la thèse officielle.

Bien évidemment, j'en entends qui vont me reprocher de donner dans le complotisme et autres conneries. À ceux-là, je répondrai simplement que la meilleure façon de susciter des thèses dites complotistes consiste à mentir aux gens, ce qui finit toujours par se savoir, tôt ou tard.

Pour ma part, je ne crois pas une seconde qu'un automobiliste (même pas mis en examen pour conduite en état d'ivresse excessive !!!) à jeun ait pu rouler en marche arrière sur une allée d'au moins cinq mètres de large, en s'appliquant à aller percuter un bout de marbre débordant de moins de cinq centimètres sur l'allée en question, le tout à une vitesse élevée pour une marche arrière et sans voir son véhicule sérieusement endommagé !!!

By the way, que les naïfs toujours prompts à avaler n'importe quelle salade officielle jettent un œil sur le look de véhicules ayant percuté des animaux sur une route de campagne, sachant que le corps d'un sanglier, c'est bien plus mou qu'une stèle de marbre !






Sinon, j'invite les journalistes à retrouver le propriétaire du véhicule censé avoir percuté cette stèle et à nous livrer des photos dudit véhicule. Imaginons, un instant, qu'il ait été équipé du radar de recul ainsi que de la petite caméra... 

Ma conclusion ? 

Vouloir nous faire avaler l'histoire de ce mystérieux véhicule que personne n'a vu, autant nous inciter à croire au yéti ou au monstre du Loch Ness ! Maintenant, il va falloir que les autorités nous disent la vérité sur ce qui est réellement arrivé à cette stèle ! (2)




(1) La boue sur le sol après un accident impliquant une automobile ? Ça vous étonne ? Vous avez déjà fait du vélo ? Alors, vous devez savoir qu'il s'accumule toujours de la boue à l'intérieur du garde-boue d'un vélo. Le même phénomène se produit sous le capot d'une voiture. Et en cas de choc, vous avez toujours un peu de cette boue qui se détache et tombe sur le sol. Ça fait partie des indices que les enquêteurs récupèrent à la suite d'un accident de la circulation suivi d'un délit de fuite. Et s'ils n'ont pas trouvé un peu de cette boue, à Strasbourg, c'est que le véhicule était dans un état de propreté étonnant ! Que dis-je ? Stupéfiant ! 

(2) Pédagogie oblige : il va bien falloir combler l'attente angoissée de ceux qui, ayant oublié leurs cours de physique au collège ou au lycée, se demandent quelle peut bien être l'énergie (cinétique) fournie par un véhicule lambda opérant une marche arrière à une vitesse "normale", disons autour de 10 km/h.

Petit calcul très simple, à partir de la même formule , soit la moitié de la masse à multiplier par le carré de la vitesse (en mètres/seconde), ce qui nous donne :

Vitesse : 10 km/h = 10000 m/3600 sec = 2,78 m/sec

Énergie cinétique E = 0,5 x 1000 x (2,78)² = 500 x 7,73

E = 3864,20 Newtons, ce qui correspond grosso modo à la masse d'un objet de 3864,20/9,81 = 394 kg !

Tout le monde a compris qu'un véhicule d'une tonne opérant une marche arrière à 10 km/h peut espérer déplacer une stèle de marbre de l'ordre de 400 kg, pas de 1,6 tonne ?!?!


mardi 26 mars 2019

Réflexions sur ce que d'aucuns appellent "antisémitisme" #5.1


Épisode § 5.1. La camionnette "antisémite"

Retour sur la "profanation" d'une stèle installée sur l'ancien emplacement de la synagogue du Quai Kléber, à Strasbourg.

Souvenez-vous : au début, tout le monde a cru à un nième acte "antisémite", et le ban et l'arrière-ban des croisés contre l'"antisémitisme" de monter au créneau.

Pour l'heure, je me contenterai de présenter quelques images, dont j'avoue que certaines d'entre elles m'ont plongé dans des abîmes de perplexité.

Soit dit entre nous, ne trouvez-vous rien de bizarre dans les images qui suivent ?













Alors ! Vous avez trouvé ce qu'il y avait de bizarre dans ces images ?

Moi, je vous avoue que j'ai bien failli sauter au plafond en les examinant, surtout depuis qu'il semble que la stèle ait été déplacée par un automobiliste exécutant une marche arrière.

Quel dommage que les journalistes n'aient pas retrouvé la trace de cet automobiliste, à qui on aurait aimé poser quelques questions, à commencer par le poids de son véhicule, sachant que la stèle pèse 1,6 tonne.

Vous commencez à comprendre ? Oui ? Non ? Alors, demandez à un(e) bon(ne) élève de Seconde, Première ou Terminale des lycées. Je suis sûr que, comme moi, il/elle  sera près de sauter au plafond !




À suivre...


Liens :  01 - 02 - 03

lundi 11 mars 2019

Réflexions sur ce que d'aucuns appellent "antisémitisme" #4


Épisode §4. Ou comment s'appeler "Omar" et être (quand même) "antisémite" !

"Quand est-ce que quelqu'un dans ce gouvernement dira enfin aux gens qu'Israël est un Etat de tous ses citoyens et que tous les gens ont été créés égaux", s'était émue Rotem Sela sur Instagram. 
"Même les Arabes - incroyable mais vrai - sont des êtres humains, et les druzes, et les homosexuels aussi, ainsi que les lesbiennes, et - quel choc - les gauchistes", avait-t-elle ajouté. 
Le Premier ministre a répondu dimanche sur Instagram par un message commençant par "Chère Rotem"... "Israël n'est pas l'État de tous ses citoyens", a écrit M. Netanyahu, car "selon la loi fondamentale sur la nation adoptée l'an dernier, Israël est l'État-nation du peuple juif - et uniquement du peuple juif", a-t-il dit. (source)


Avertissement : ceux et celles qui ne sont pas très au fait des derniers développements de la situation législative des Etats-Unis seraient bien inspirés de se documenter sur la question avant d'examiner ce qui suit.

Elle s'appelle Ilhan Omar (1), vient de la Côte des Somalis, en Afrique Orientale, et fait partie des nouveaux visages du Congrès états-unien qu'elle a intégré en tant qu'élue du Minnesota à la Chambre des Représentants. Avec deux de ses collègues, Ilhan Omar peut se flatter d'avoir sérieusement secoué le Landerneau politique d'un pays où, paraît-il, la liberté d'expression ne saurait être entravée, surtout pas par les détenteurs du pouvoir politique. 

On se souviendra que les élections à la "House" (Chambre des Représentants) de 2018 ont détonné dans le paysage politique américain, notamment par la perte par les Républicains de Donald Trump de la majorité, mais aussi par l'arrivée remarquée de nouveaux visages, dont des femmes issues des minorités dites ethniques du pays. 

Et trois de ces nouvelles élues défraient régulièrement la chronique, et ce, allez savoir pourquoi, sur quasiment le même thème : le fait de critiquer ou non un pays étranger, je vous laisse deviner lequel. Ces trois élues sont, donc, Alexandra Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib et Ilhan Omar.

Peu après le renouvellement partiel du Congrès américain, mon attention avait été attirée par un article paru sur un site que j'ai déjà évoqué ici, tenu par des "Juifs progressistes", comme ils se considèrent eux-mêmes, à savoir The Forward. Et cet article commençait exactement ainsi :
These Women Of Color Are Poised To Make History In Congress. But What Does It Mean For Israel? 
Ces femmes de couleur sont parties pour faire date dans l'histoire du Congrès. Mais qu'est-ce que cela signifie pour Israël. 
source
Et moi de me demander, avec stupéfaction - enfin, dans une certaine mesure seulement ! - ce qu'Israël venait faire là-dedans (voyez le montage photographique, avec le drapeau israélien en arrière-plan). ?!?!

En fait, ma stupéfaction du moment n'en était pas vraiment une. Ceux qui ont lu mon papier (mai 2018) consacré à ce courant "juif-progressiste" américain savent ce qu'il en est : j'y expliquais, déjà, qu'étant donné l'effacement continu de la pratique religieuse, pour beaucoup de gens de la communauté, le soutien à Israël était devenu une sorte d'"ersatz" de religion. Et je suis prêt à défendre cette analyse face à quiconque, à ceci près que moi, j'ai passé une vingtaine d'années à entrer dans toutes sortes de familles juives, donc, à observer la "communauté" de l'intérieur, performance dont peu de sociologues, journalistes, voire rabbins pourraient se prévaloir.

Mais, quand même, oser s'interroger de façon aussi ostensible sur l'impact qu'aurait l'élection de femmes musulmanes, aux... Etats-Unis, sur un... pays étranger, quel qu'il soit, a de quoi surprendre, surtout si, comme dans le cas d'Ilhan Omar, le pays en question n'est même pas sa Somalie natale ! 

Et, de fait, l'une ou l'autre élue démocrate s'est vue, au moins une fois, convoquée par plus d'un censeur, pour s'expliquer sur ce qu'elle était censée penser d'Israël, histoire de susciter un tollé dans le Landerneau américain. Et comme Omar et ses copines ont l'air d'être de fortes têtes, attendez-vous à voir leurs prises de position continuer de défrayer la chronique...

En tout cas, en ce qui me concerne, j'ai appris à me méfier de certains "juifs progressistes" car, derrière le progressisme de façade, il y a une solidarité presque atavique pour un pays qu'on aurait tant de mal à critiquer, et je profite de l'occasion pour (ré)attester de ce que j'ai vu sur le terrain, à savoir que, dans leur grande majorité, des Juifs de France estampillés "gauche bon teint et anti-lepéniste" (notamment socialistes) n'en soutiennent pas moins, en catimini, la politique du régime d'ultra-droite actuellement aux affaires à Tel-Aviv. (2)

En ce qui concerne nos élues démocrates de la Chambre des Représentants, les ennuis sont arrivés très vite, au point que le Congrès à dû se fendre d'une résolution qui, si elle n'avait pas été bidonnée, étant donnée la couardise de ses initiateurs, aurait tout bonnement vu les législateurs américains se positionner ouvertement contre le sacro-saint Premier Amendement de la Constitution !
« Le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »

La liberté d'expression, mais pour qui ?

Car on a bien cru que le gratin des élus américains allait oser l'inimaginable. Il est vrai que le prétexte était tout trouvé : l'antisémitisme !

C'est qu'Omar n'y était pas allée avec le dos de la cuiller, notamment avec cette réplique qui en a fait bondir plus d'un : "It's all about the Benjamins, Baby!", répondant au fait de savoir pourquoi des élus du Congrès se montreraient systématiquement favorables à l'Etat d'Israël via des organisations comme l'Aipac.

Stupeur et consternation ! Omar avait osé cibler un prénom d'origine hébraïque, voire biblique, Benjamin étant le cadet des fils de Jacob.

Ben voilà, se sont écriées quelques bonnes âmes, elle vise les Juifs ! C'est de l'antisémitisme. Et nous voilà avec une Omar estampillée 'antisémite' ! La marionnette blonde de la Maison Blanche a même osé réclamer la destitution de la dame de son poste de députée.

Ce qui est vrai, à propos de ce "It's all about the Benjamins", et que beaucoup de politiciens américains ignorent visiblement, c'est que cette formule est le titre d'un rap de Puff Daddy et Notorious Big, où il est abondamment question - comme souvent chez les rappeurs - d'oseille, de blé, de flouze, de fric, de bling-bling. Et les fameux "Benjamins" sont en réalité les billets de 100 dollars (à l'effigie de Benjamin Franklin, comme on disait autrefois les "Pascal" à propos des billets de 500 francs).

Autant dire que "It's all about the Benjamins" veut dire ici : "Bien évidemment il n'y a que le fric qui les motive !", sous-entendu : tous ces élus du Congrès votant systématiquement en faveur d'Israël ne sont mus que par l'appât du gain et par les grasses subventions qui leur sont allouées par ce lobby qu'est l'Aipac, une organisation affichant ouvertement, non pas une quelconque obédience juive, mais bel et bien plutôt son allégeance à un pays étranger : Israël.

Omar visait, non pas les Juifs, mais un lobby pro-israélien ? Quelle importance ! C'est quand même de l'antisémitisme !, ont vociféré ses détracteurs. 

N'a-t-on pas entendu, ici ou là, des personnalités bien imprudentes et, surtout, phénoménalement incultes !, déclarer publiquement qu'antisionisme et "antisémitisme" n'étaient qu'une seule et même chose ?
So you can be a Muslim woman, even one in a veil, elected to the U.S. Congress showing how diverse this country is. But you can’t criticize Israel, or suggest that the suppression of such criticism has anything to do with money. That goes beyond the pale! You will be slapped in the face by your own leadership, ordered to kowtow.
Vous pouvez donc être une femme musulmane, même voilée (en fait portant un foulard, ndt.), élue au Congrès américain, ce qui montre à quel point ce pays est diversifié. Mais vous ne pouvez pas critiquer Israël, ni suggérer que la renonciation à de telles critiques ait un lien quelconque avec l’argent. Cela dépasse les limites ! Vous serez giflée par vos propres dirigeants et tenue de vous prosterner. (Source)

Il fut un temps, expliquait un observateur américain, où l'Aipac exerçait une influence sans bornes sur les élus américains. Le même constatait que les choses avaient notablement changé, et que l'arrivée d'élues musulmanes en était la plus spectaculaire illustration.


Et à cela, il faut ajouter un autre élément : contrairement à ce qu'on vit en France, où les Juifs "modérés" rasent les murs, aux Etats-Unis, un lobby comme l'Aipac ne fait pas/plus la pluie et le beau temps, dès lors qu'il doit en permanence faire face à des groupes juifs particulièrement vigoureux, voire virulents, prompts à rendre coup pour coup face aux manigances du lobby pro-israélien.

Voyez ces jeunes Hassidim.


Une fois encore, ça n'a pas tardé : le camp pro-israélien a trouvé à qui parler, au sein même de la communauté juive. Et c'est ainsi que je suis tombé sur cette lettre ouverte signée par plusieurs milliers de personnalités juives en faveur d'Ilhan Omar, et dont je livre une traduction en français.


Nous sommes des Juifs qui soutenons Ilhan Omar, membre de la Chambre des Représentants, faussement accusée d'antisémitisme depuis qu'elle a tweeté que les menaces du Parti Républicain contre elle et sa collègue Rashida Tlaib, pour avoir critiqué Israël, "n'étaient qu'une histoire de Benjamins". Lorsqu'elle fut invitée à dire clairement qui, selon elle, selon elle, payait les membres du Congrès "dans le but de les enrôler en faveur d’Israël", Omar a répondu : "l’AIPAC!" 
Il n’ya absolument rien d’antisémite à rappeler le rôle nocif de l’AIPAC, lequel dépense chaque année des millions de dollars pour acheter le soutien des politiciens américains au profit de l’agression et du militarisme israéliens contre le peuple palestinien. Comme cela est rappelé par la section new-yorkaise du mouvement Jewish Voice for Peace, décrire avec précision le fonctionnement du lobby israélien dans ce pays n’est pas antisémite. La campagne de diffamation sans fin contre Ilhan Omar est une manifestation de racisme et d’islamophobie.  
On ne peut nier que l’argent gouverne la politique américaine et que de puissants groupes de pression, allant de la NRA au lobby de l’industrie des combustibles fossiles jusqu’à l’AIPAC, jouent un  rôle destructeur et antidémocratique dans notre système politique, en usant de l’argent pour faire pression sur les législateurs. Le lobby pro-israélien a joué un rôle démesuré en obtenant un soutien quasi unanime du Congrès en faveur d’Israël. Il a organisé une campagne nationale pour réprimer l'activisme palestinien sur les campus, a fait de la loi anti-boycott israélien une priorité législative et s'est vanté pendant des décennies de son pouvoir de faire ou de défaire une carrière politique. Souligner cette réalité n'a rien d’antisémite. 
L’antisémitisme authentique et la montée de la suprématie blanche sont des préoccupations grandissantes dans l’Amérique de Donald Trump. Omar et Tlaib, les deux premières femmes musulmanes de l’histoire de ce pays à se faire élire au Congrès, ne font pas partie de cette mouvance hideuse de la suprématie blanche. En revanche, elles font partie d’un mouvement qui cherche à y faire face. Pour cela, et pour leur soutien courageux à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions), elles se font dénigrer par un chœur raciste et islamophobe incluant y compris la direction démocrate de la Chambre des Représentants. 
Tant que l'État israélien continuera d'assiéger militairement, d'étouffer économiquement et de déposséder sans cesse le peuple palestinien, et tant qu'il le fera avec le soutien total du gouvernement des États-Unis, nous devrons dénoncer ces crimes. Nous remercions Ilhan Omar d'avoir eu le courage de secouer le tabou du Congrès contre toute critique d'Israël. En tant que Juifs, et forts d'une longue tradition de justice sociale et antiraciste, nous estimons que l'AIPAC ne nous représente pas. (source)
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On me répète tous les jours que je suis anti-américaine dès lors que je ne fais pas allégeance à Israël. Je trouve la chose problématique et je ne suis pas la seule à le penser. Il se trouve que j'ai décidé d'en parler publiquement et de faire face aux attaques.

Que le Parti Démocrate précipite I. sous les roues d'un bus (on s'en étonne à peine, malheureusement) est une infamie. Elle (I. O.) a suscité des interrogations légitimes à propos du soutien de notre pays en faveur du régime meurtrier et ségrégationniste israélien ainsi que sur l'asservissement de politiciens américains aux intérêts d'une puissance étrangère [dans son sens le plus péjoratif, 'agenda' renvoie à 'des projets peu avouables et (donc) tenus secrets'. Note du traducteur].

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Je soutiens Ilhan...

Le lobby israélien et les démocrates pro-israéliens de la Chambre des Représentants ont tenté d'excommunier Ilhan Omar. Ils ont échoué.


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Encore un Juif qui supporte le BDS



(1) Yasser Arafat s'est retrouvé, un jour, acculé par les troupes syriennes et contraint de quitter le Liban, où il avait installé les bureaux de l'OLP, et avant de s'envoler pour la Tunisie, on le voit cerné de journalistes, dont  l'un d'eux lui demande s'il est antisémite. Réponse d'Arafat : "Mais, je suis un sémite !". Il ne s'est trouvé personne pour le contredire.

S'il y a un reproche à faire à un certain nombre de  personnes de la famille "sémitique", c'est une certaine propension à faire profil bas et à courber l'échine - contrairement à Arafat et à plein de jeunes de la banlieue - face à cette infâmie consistant à dé-sémitiser les vrais sémites (cf. les croisades contre le "nouvel antisémitisme" et autres conneries). Et si j'étais Ilhan Omar, Rashida Tlaib ou d'autres, face aux cuistres qui s'acharnent à vouloir dé-sémitiser les vrais sémites, comme on (des slaves, des germains et autres Khazars) annexe des terres en Palestine, je renverrais volontiers mes détracteurs me taxant d'antisémitisme vers n'importe quel bon dictionnaire :
Omar : Nom arabe qui correspond à `umar, lui-même dérivé de `amr (= longue vie). Compagnon et beau-père de Mahomet, Omar fut le second calife de l'Islam.

(2) Pour mémoire, feu le Parti Travailliste israélien, du funeste Ehud B. (Barak étant un nom d'emprunt, comme chacun sait !) a longtemps été intégré dans l'Internationale Socialiste, laquelle a été d'une formidable discrétion durant les années qui virent Ehud B., en sa qualité de ministre de la guerre aux côtés de Benjamin N. (encore un nom d'emprunt !), se complaire à rivaliser avec ses prédécesseurs dans le jeu du "qui massacrera le plus de Palestiniens", au nom, on s'en doute, de la sacro-sainte lutte contre le terrorisme, le tout, avec l'assentiment complaisant des partis frères européens. Le fait est que Ehud B. a disparu des tablettes, et avec lui, feu le Parti Travailliste israélien. Mais n'attendez pas des socialistes, notamment français, qu'ils battent leur coulpe en la matière. Il faut dire que, par les temps qui courent, ils n'ont pas bonne mine, eux non plus. Des décennies de compromissions et de complaisance finissent par se payer, tôt ou tard !



Liens :  01 - 02 - 03 - 04 - 05 (stupidité quand tu nous tiens !) - 06

Et s'il fallait une preuve supplémentaire que Mlle Omar est tout sauf une mauviette... (lien

Et pendant ce temps, en Norvège... (lien)