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mardi 20 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 2/5


Petit retour en arrière : depuis quelques mois, l'armée régulière syrienne a entrepris de crever l'abcès que constitue ladite "enclave rebelle" située en Ghouta orientale, soit à quelques encablures de la capitale Damas.

Il faut croire qu'il y a des dirigeants, notamment en Occident, qui trouveraient normal que des obus de mortier tombent régulièrement sur les faubourgs de leur capitale, disons Londres, Washington, voire... Paris, ce qui nous a valu ce genre d'intervention :

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Et voilà nos "grands" dirigeants occidentaux obsédés par la volonté - sournoise ou sincère, c'est selon ; pour notre part, nous n'avons pas oublié la formule "to protect civilians" brandie lors du vote de la résolution 1973 qui allait conduire à la destruction de centaines de milliers de vies humaines en Libye, ce qui nous a rendus fort méfiants ! - de voler au secours des populations (civiles) suppliciées en Ghouta orientale par l'"ignoble dictateur Bachar el-Assad" ! 

Et il semble que notre méfiance fût justifiée : en effet, grâce à des médias honnêtes et performants, à l'instar de ce bon RT (vous savez ? Russia Today, que d'aucuns veulent faire passer pour un medium complotiste, simplement parce qu'il fait du bon boulot dont eux-mêmes sont incapables), voici une série de reportages fort édifiants que l'on doit à Wafaa Shabrouni, depuis la Ghouta précisément.

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"La population est bombardée ; les Etats-Unis restent muets..." ; bien évidemment, ce journaliste "complotiste" exagère ! En fait, il aurait pu ajouter la France, le Royaume-Uni, l'Union Européenne, l'ONU..., toutes autorités sourdes et muettes dont le silence assourdissant fut dénoncé par Serguei Lavrov.

Tiens, justement, regardez l'info apparue ce soir-là, sous la photo du ministre russe, info confirmée par des images de la télévision syrienne :

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Cette fois, le doute n'est plus permis : il y  avait bien des mercenaires non syriens, encore baptisés "djihadistes", au milieu des "rebelles" de la Ghouta orientale.

Ceux-là ont choisi l'exfiltration, sur la base de la trêve suggérée par le Conseil de Sécurité, mais aux conditions imposées par le régime de Damas. Et l'on peut raisonnablement supposer qu'aucun de ces hommes en cours d'évacuation vers Idlib ne parle l'arabe, ou alors avec un fort accent exotique permettant d'en déduire leur origine extra-syrienne, toutes choses que la presse "meanstream" persiste à passer sous silence.

Et s'il n'y avait que ça... 

C'est encore RT qui nous livre un autre visage de la réalité en Ghouta orientale, avec l'histoire poignante de ces deux bambins sortis sains et saufs de l'enfer, après avoir perdu leurs parents en cours de route sous le feu nourri des "rebelles".

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"Avec nos parents, nous avons essayé de nous échapper, lorsque des hommes (entendez des "rebelles" chers à nos "grands" médias "libres") se sont mis à nous tirer dessus. Nos parents nous ont dit alors de courir et nous les avons perdus de vue."

Le frère et la sœur sont ainsi parvenus sains et saufs dans un secteur contrôlé par l'armée régulière ; et tout au long de ce sauvetage, on pouvait entendre les détonations des armes à feu en provenance du camp "rebelle", toutes choses n'ayant pas empêché certains de nos "grands" dirigeants occidentaux de se noyer dans leurs propres immondices en laissant entendre que c'est le régime de Bachar el-Assad qui menacerait la trêve décidée par le Conseil de Sécurité.

Quand je vous disais que les masques étaient en train de tomber ! 

Tiens, juste pour rire, entendez : tout est de la faute du régime...



Autre chose ? Voyez ce que le grand quotidien parisien Le Monde dit des forces en présence dans la Ghouta :



   

jeudi 15 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 1/5


Ce blog s'intitule "Com' ils disent" et il se trouve qu'entre autres formations, j'ai appris le métier d'enseignant. Et comme, par ailleurs, la majorité de mes lecteurs habitent hors de France, notamment dans des pays non francophones, il me semble utile, de temps à autre, d'endosser la blouse du pédagogue.

Parlons de sémantique du français : je me suis amusé (!) à puiser dans mes archives récentes les captures d'écran qui suivent (issues de chaînes de télévision françaises  ; cf.: une chaîne de télévision, des chaînes de télévision...) :   


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Entre nous, vous n'êtes pas intrigués par quelque chose d'étrange ? 

Vous ne voyez pas ce qu'il y a d'étrange dans ce qui précède ?

Peut-être y verrez-vous plus clair si je traduis le tout premier texte en anglais :

Syria. In the rebel stronghold of Eastern Ghouta the raids of the Syrian regime killed in seven days five hundred civilians, including one hundred and twenty-one children (NGO).

Alors, vous y voyez plus clair ? Le fait est que, quelle que soit la langue utilisée, le problème reste le même !

Devant une classe de collégiens, voire de lycéens, je procéderais ainsi : d'abord, je condense le message en une poignée de mots-clés ; j'en vois quatre : rebelle(s) - raids - victimes - civils. Prenons-les dans cet ordre :

- rebelle(s) : on nous parle, en effet, tantôt d'un fief, tantôt d'une enclave... rebelle. Or, un "rebelle", ce n'est pas un simple opposant, mais quelqu'un qui a choisi de s'exprimer par le biais des armes. C'est, donc, un combattant, j'allais dire "armé" mais ce serait un malheureux pléonasme.

Donc, nous avons des hommes - et peut-être aussi des femmes - en armes, et ces armes sont censées tirer sur des gens, et faire des victimes !

- raid(s) : il nous est dit, ici, qu'il s'agit de raids du régime ; sous -entendu : "les autres, entendez les 'rebelles', ne conduisent aucun raid" !

- victime(s) : bien évidemment, aux yeux de nos "informateurs", ce sont les raids du régime et eux seuls qui sont à l'origine des centaines de victimes (par parenthèse : comptabilise-t-on les morts et les blessés ou seulement les morts ? Nul ne le sait !). Ce qui revient à dire que les armes des rebelles ne sont pas actionnées ? On ne sait pas ! En tout cas, c'est loin d'être clair. Toujours est-il que les "rebelles" ne font aucune victime, à moins que...

- civil(e)s : avez-vous remarqué qu'il n'est question, ici, que de victimes "civiles", toutes affectées par les raids du seul régime ? Autrement dit, les bombes et les obus balancés par les forces du régime ne tuent que des civils !

Si j'ai bien compris :

1. les armes des rebelles ne tirent aucune balle...
2. les bombes du régime évitent de tomber sur la tête des rebelles, ne s'abattant que sur des civils...

En anglais, on dirait : Isn't it incredible?

Vous comprenez maintenant pourquoi j'étais tellement intrigué tout à l'heure ?

Le fait est que les informations qui précèdent sont fournies aux "grands" médias par une officine (cf. la mention 'ONG') baptisée "OSDH" (Office Syrien des Droits de l'Homme), mais peut-être devrait-on dire "Office Syrien de la Désinformation Hasardeuse", un obscur groupuscule basé au... Royaume-Uni et qui, par conséquent, dresse ses statistiques hasardeuses à quelque 5000 km de distance, réussissant à comptabiliser les victimes "civiles" et jamais les victimes "militaires" provoquées par le régime, tout en étant étrangement discret sur les dégâts générés par les armements des "rebelles".

En fait, de deux choses l'une :

- ou bien les statistiques concernant les victimes "civiles" sont exactes, et l'on ne peut que s'interroger sur la dissimulation par l'OSDH du nombre de victimes "non civiles", en clair, dans les rangs des "rebelles"...

- ou bien ce sont toutes les statistiques fournies par l'OSDH qui sont fausses et relèvent de l'escroquerie.

Dans le premier cas, l'OSDH travaille visiblement pour le compte des "rebelles", s'appliquant à considérer leurs pertes éventuelles comme un secret militaire à ne pas divulguer à l'ennemi (le régime).

Dans le second cas, l'OSDH balance des chiffres imaginaires et n'est qu'une officine de désinformation et de propagande, dont le programme manifeste consiste à apitoyer l'opinion publique sur le sort de ces malheureux civils suppliciés par la seule armée de Bachar-el-Assad.

Dans un cas comme dans l'autre, cette officine s'est manifestement et totalement disqualifiée.

Le problème, c'est de voir que les élucubrations de l'OSDH sont relayées par la grande presse sans la moindre vérification ni la moindre distance critique, de même que c'est sur la base des balivernes colportées par ladite officine que d'aucuns ont choisi de fonder leur diplomatie dans la région, à l'exemple du ministre français cité plus bas :

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Visiblement, le ministre russe des Affaires Étrangères disposait d'informations ayant échappé à son confrère français, lequel semblait considérer que seul le régime syrien faisait obstacle à la trêve réclamée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Et ne voilà-t-il pas que l'on apprend, toujours des mêmes médias "mainstream", qu'il n'y avait pas que des "rebelles" dans la Ghouta !!!!!

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"Expulser les jihadistes en contrepartie de la trêve"..., non mais, sans blague !

C'était donc ça : il y avait bel et bien des "jihadistes" au milieu des "rebelles", et l'on se demande comment les seconds vont s'y prendre pour évincer les premiers (puissamment équipés par des puissances étrangères), mais, surtout, on s'interroge sur les manigances de ce monsieur Le Drian !

Question : Jean-Yves Le Drian était-il au courant de la présence, dans la Ghouta, de mercenaires (les soi-disant "jihadistes" étant, dans leur quasi-totalité, des mercenaires non concernés par l'éventuelle guerre civile syrienne) ? Dans la négative, le ministre français et l'ensemble de son gouvernement se couvrent de ridicule ; dans l'affirmative, on est en présence d'une tentative délibérée de protéger des criminels !

Question subséquente : en insistant si lourdement -moyennant moult déplacements à l'étranger, notamment à Moscou et Téhéran - pour obtenir un cessez-le-feu de la part du seul régime syrien, le ministre français entendait-il sauver des civils innocents ou plutôt offrir une porte de sortie à tout un tas de mercenaires, notamment étrangers, rhabillés en "rebelles" ? 

Tout le monde se rappelle l'insistance lourde avec laquelle un autre ministre des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault, a tenté d'obtenir, lui aussi, un cessez-le-feu à Alep, avant que l'on n'apprenne que, là encore, les fameux rebelles n'étaient que des mercenaires opérant sous la bannière de l'Etat dit Islamique !

Le fait est que, malgré la découverte du pot-aux-roses, à savoir la présence dans la Ghouta de diverses franchises d'Al Qaeda et de Daech, la presse "mainstream" continue d'user des mots-clés répertoriés plus haut : "rebelles, raids du régime, victimes, civils".

Ceux-là croient que nous n'avons qu'eux comme sources d'information ! 

Pauvres imbéciles !

Ironie du sort : pendant que d'aucuns volent au secours des barbouzes officiant dans la Ghouta, des soldats français tombent régulièrement dans le Sahel, victimes des mêmes "rebelles" !

Reviens De Gaulle, ils sont devenus fous !!!!!!




vendredi 9 juin 2017

Réflexions sur la soi-disant 'théorie du complot' §3


Dans la rubrique : "Mieux vaut tard que jamais", voici un nouvel épisode de l'histoire édifiante de ce petit Syrien couvert de poussière et victime de... Bachar el-Assad (?!?!), ainsi que l'ont claironné sur tous les toits nos petits et grands médias passés experts dans l'art de la désinformation.

Souvenez-vous : un garçonnet regardant fixement la caméra et ne disant pas un mot, miraculeusement sauvé d'un bombardement sur Alep opéré apparemment par l'armée de "l'infâme dictateur qui tue son propre peuple".

Comment oublier ce garçonnet ?

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Le problème est que le crédit que j'accorde aux petits et grands médias de la presse dite "main stream" s'est étiolé comme neige au soleil, tombant à un niveau que j'estimerais autour de zéro virgule zéro zéro, ce qui fait que je ne lis plus du tout ladite presse, en tout cas, ne l'achète plus du tout. Mais on la croise encore, de temps à autre, sur l'Internet...

... Sur l'Internet, où l'on peut consulter moult sites  que la presse "main stream" ou "mean stream" qualifie de comment déjà ? ... complotistes ?

Tiens, en voilà un, justement, le fameux voltairenet de Thierry Meyssan, lequel nous informait déjà (août 2016) de la plus que probable manipulation du sort de ce malheureux petit garçon par les gangsters envoyés en Syrie par l'Otan et les pétromonarchies arabes.



Ça commence comme ça :

La société Innovative Communications & Strategies (InCoStrat), créée par le MI6 pour organiser la propagande de l’Otan à propos de la Syrie [1], a diffusé une vidéo et une photographie du jeune Omran Daqneesh (5 ans), secouru par les White Helmets, dans une ambulance à Alep.
Cette documentation a fait le tour du monde et la « une » de la plupart des journaux du bloc atlantiste. Elle est devenue le symbole des enfants massacrés par le « régime de Bachar el-Assad ou ses alliés russes ».
Selon InCoStrat —qui avait déjà publié la photographie du jeune Aylan Kurdi, mort sur une plage turque en essayant de traverser la Méditerranée —, la maison de l’enfant aurait été bombardée et ses parents seraient morts.
Les White Helmets sont une « ONG » servant de couverture à la CIA (États-Unis), au MI6 (Royaume-Uni) et à l’IDB (Pays-Bas). (La suite)

Et voilà qu'un prestigieux représentant de la presse "main stream", le quotidien parisien "Le Monde", vient corroborer les "odieux mensonges du site complotiste" de Thierry Meyssan ! Non, mais sans blague !

J'ai recopié la totalité du papier ci-dessous, au cas où il disparaîtrait bientôt des écrans ; on n'est jamais assez prudent. 

Omrane, le petit Syrien sauvé des décombres d’Alep, réapparaît sur les médias du régime

L’enfant et son père sont apparus dans plusieurs médias pour défendre le régime et accuser les rebelles d’avoir voulu les instrumentaliser.

Le 17 août, le monde découvrait le visage traumatisé d’Omrane Daqneesh, un petit Syrien de 5 ans qui avait survécu à la destruction de son appartement dans le quartier rebelle de Qaterji, à Alep. Il était couvert de poussière et de sang, les mains sagement posées sur ses genoux, le regard complètement perdu dans le siège orange fluo d’une ambulance.
Cette image allait immédiatement devenir, par sa puissance, le symbole de l’horreur de la guerre civile syrienne, et plus précisément de la bataille à Alep, qui retombera, quelques mois plus tard, sous le contrôle de l’armée régulière.

La seule apparition publique du jeune garçon ou de sa famille, qui refusa de s’exprimer, a été cette photo et la vidéo de son sauvetage des décombres, prises respectivement par Mahmoud Rslan, photographe indépendant, et Mustafa Al-Sarout, caméraman pour l’Aleppo Media Center, un média proche des rebelles syriens.

Elles ont été diffusées sur les réseaux par les activistes anti-régime, pour émouvoir et sensibiliser l’opinion mondiale, et sont devenues virales à force de reprises dans les médias occidentaux. L’image fut reprise sur les « unes » de journaux en toutes langues, puis, comme tous les contenus viraux, s’effaça. On sut seulement qu’Omrane avait été soigné à l’hôpital après ce 17 août, et qu’il était vivant. Son frère, Ali, 10 ans, y laissa la vie.

Lire :   Un photographe raconte son quotidien auprès d’« autres » enfants dans l’enfer syrien

« Je suis Omrane Daqneesh et j’ai 4 ans »

Près d’un an plus tard, Omrane Daqneesh est réapparu, accompagné de son père Mohamad Kheir Daqneesh, dans une série d’interviews données en début de semaine à des médias russes, iraniens et syriens soutenant le régime de Bachar Al-Assad. On reconnaît un peu le petit garçon paralysé et couvert de suie. Il apparaît en bonne santé, jouant, ou répondant aux questions que lui pose, par exemple, la chaîne russe Ruptly : « Je suis Omrane Daqneesh et j’ai 4 ans. » Comme le note le Washington Post, cet âge (qui était de 5 ans en 2016) « est une information parmi d’autres qui ont changé par rapport à la version initiale de l’histoire ».

Dans ce déluge d’interviews, son père accuse les groupes rebelles syriens et les médias occidentaux d’avoir utilisé les images de son fils comme « outil de propagande » contre le régime syrien.

« ILS VOULAIENT SE FAIRE DE L’ARGENT AVEC SON SANG ET ONT PUBLIÉ CES PHOTOS »

A la présentatrice syrienne Kinana Alloush, travaillant pour une chaîne progouvernementale, il raconte comment les casques blancs, à qui il a confié son fils après l’avoir sorti des décombres, « l’ont mis dans leur ambulance et l’ont filmé. C’était contre ma volonté ». « Ils voulaient se faire de l’argent avec son sang et ont publié ces photos. Il a été tué et ressuscité plusieurs fois dans les médias », dira-t-il aussi sur la chaîne iranienne Al-Alam, une référence aux médias qui rapporteront de façon erronée la mort du petit garçon peu après la diffusion des images.

Il affirme avoir reçu des pressions, y compris des offres d’argent, de la part de groupes rebelles et d’opposition, pour « parler contre le régime syrien et l’Etat », ce qu’il a refusé de faire. Pour échapper aux intimidations, il dit avoir changé le nom et la coupe de cheveu de son fils.

Sur la chaîne libanaise Al-Mayadeen, Mohamad Kheir Daqneesh explique qu’il a voulu rester à Alep, désormais sous contrôle du régime, alors qu’il avait reçu des offres pour « habiter en Turquie, aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne ».

Manipulation et capital médiatique

On peut douter que la succession de quatre interviews en à peine quelques jours, lors desquelles les mêmes propos sont répétés et les mêmes accusations lancées, ait été organisée sans l’aval, ou même l’impulsion de Damas. Les informations sur la guerre diffusées par les médias officiels syriens sont en effet étroitement contrôlées par le régime. Les autres médias – russes, iraniens, libanais – peuvent être considérés comme bienveillants envers Damas.

« LA SITUATION ME FAIT DIRE QU’ILS ONT PROBABLEMENT ÉTÉ CONTRAINTS »

« Ils sont dans une zone sous contrôle du gouvernement et c’est un gouvernement dont on sait qu’il arrête et torture ceux qui le critiquent, opine la chercheuse Valerie Szybala, du Syria Institute. La situation me fait dire qu’ils ont probablement été contraints. »

Mais avant même sa réapparition médiatique, le petit Omrane avait déjà été instrumentalisé. Pendant que les opposants au régime médiatisaient son sort, Bachar Al-Assad disait à une télévision suisse que la photo « n’était pas réelle et avait été retouchée », qu’elle « faisait partie de la publicité de ces casques blancs ».

On peut considérer cela comme une réponse à John Kirby, porte-parole du département d’Etat américain, qui avait baptisé à la même époque Omrane de « vrai visage » de la guerre syrienne.

Aujourd’hui, les médias pro-Assad tentent de récupérer pour la Syrie et ses alliés l’image de la famille Daqneesh et son capital médiatique. Dans la foulée de toutes ces interviews, l’ambassade russe au Royaume-Uni, qui ne renonce jamais à l’ironie, s’est par exemple félicitée, de façon très sérieuse, que « le garçon syrien dont l’image avait été exploitée par les médias propagandistes pour empêcher la libération d’Alep soit en bonne santé. C’est pour cela que la Russie se bat ».

Fin de citation - Source Le Monde

Moralité : qu'il est difficile de reconnaître, avec près d'un an de retard, que l'on s'est planté, ou, tout simplement, que la vérité a fini par sortir du puits ! Mais ne demandons pas l'impossible à des professionnels de la désinformation ! Le gamin et sa famille ont forcément été menacés de représailles par le régime de l'"ignoble Bachar El-Assad", de même que c'est à tort que la presse "mean stream" a fait croire au monde entier que la totalité de la ville d'Alep était menacée de destruction ! (Lire)

Pour ma part, je continue de trouver moult sites dits complotistes, à l'instar de l'excellent 'voltairenet' de Thierry Meyssan, mille fois plus fiables que tous les petits ou grands média de la presse mean stream.


mercredi 12 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Ce que savait François Hollande §2

À dire vrai, je ne regarde jamais la télévision, ou alors d'un œil, l'autre étant rivé sur l'écran d'un ordinateur. Le fait est que je reçois la télévision sur un écran... d'ordinateur !

Ça vous étonne ? Alors, je m'en vais vous livrer un petit aspect de ma vie privée (mais c'est la dernière fois !).

Donc, face au robinet de merde que la télévision (française) est devenue, j'ai décidé de me séparer de mon encombrant écran plat pour le remplacer par plusieurs écrans d'ordinateurs (même si les nouveaux modèles sont tout à fait compatibles, via la fiche HDMI). Le fait est que j'ai résilié mon abonnement ADSL chez SFR (je vois que je n'étais pas le seul à avoir des problèmes avec ces enfoirés !), dont j'étais un très bon client (un abonnement de base à 24,90 euros, qui est rapidement passé à près de 100 euros mensuels à cause de la musique classique, du jazz, des bouquets étrangers [allemand, lusitanien, espagnol, portugais, africain...]), peut-être pas assez regardant sur les factures, dès lors que je laissais faire le prélèvement automatique... Un jour, j'examine d'un peu plus près un relevé bancaire, lorsque je constate que le montant de l'abonnement avait sensiblement augmenté, sans que j'en sois informé. Demande d'explications, aucune réponse, avec toutes ces hotlines de m... qui vous font poireauter des heures. Dans ces conditions, je mets fin au prélèvement automatique, et voilà que les premiers courriers de menace tombent... Et je vais continuer de recevoir des menaces d'huissiers - qui finiront, toutes, à la poubelle - longtemps après avoir résilié.

Chat échaudé craignant l'eau froide, je vais réfléchir un peu avant d'opter pour un nouveau fournisseur d'accès à l'ADSL. En attendant, il reste ce pauvre paysage audiovisuel français, un des plus bas de gamme d'Europe. Pensez donc : une émission d'un niveau un peu supérieur à la moyenne, en clair, ayant un contenu plutôt culturel, n'a que peu d'espérance de vie, la "cheap TV" ayant tout envahi : des jeux, des jeux, et encore des jeux, ou alors ces "talk shows" de sous-préfecture consistant à rassembler quelques gugusses autour d'un animateur ou d'une animatrice, et de s'envoyer des vannes (cf. pour les non-francophones, on dirait en anglais "stupid joke").

Donc, j'ai viré la télé, mais acheté, en lieu et place, un petit bijou de technologie, de la taille d'une clé USB, permettant de recevoir la TNT sur son ordinateur, mais surtout, d'enregistrer tout ce qu'on veut, programmation incluse. Du coup, il n'y a que deux types d'émissions : celles que je ne regarde pas (99 %), et celles que j'enregistre, au besoin en mon absence. Autre avantage de ce petit boîtier : comme ce n'est pas un téléviseur, je n'ai absolument aucune raison d'en déclarer ! 

Donc, l'autre jour, je suis devant un de mes ordinateurs, et jette de temps à autre un œil sur l'écran d'à côté, affichant (son coupé) une chaîne d'information "continue" (en fait en boucle !) lorsque j'aperçois quelque chose d'intéressant sur le menu déroulant. Le temps de me retourner, l'info a disparu. Et elle ne réapparaîtra plus du tout, cette après-midi-là, sur cet écran-là. Qu'à cela ne tienne, je vais voir sur les autres chaînes, et puis..., la voilà de nouveau. Vite, je fais une capture d'écran.


François Hollande dixit : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa population, c'est un crime de guerre."

Dans un précédent chapitre, je me suis livré à un certain nombre de cogitations à ce sujet.

Détail intéressant : la déclaration de François Hollande a rapidement et totalement disparu des écrans de télévision, puisque je n'ai pu la retrouver sur aucune autre chaîne hormis celle mentionnée ci-dessus. Mais elle était bel et bien présente sur l'Internet, comme indiqué au chapitre précédent.

Et moi de me demander pour quelle raison cette déclaration avait été "sucrée" si tôt des antennes !

Par parenthèse, il semble que Vladimir Poutine insiste désormais auprès de l'ONU pour qu'une enquête sérieuse soit menée à ce propos, et là, nous ne pouvons que l'encourager à surtout ne pas laisser passer cette nouvelle barbouzardise qui appelle un certain nombre de remarques, outre celles que j'ai déjà formulées ailleurs.

Nous savons, donc, de la bouche du président français, que l'épandage de gaz létal intervenu, il y a peu, près d'Idleb, en Syrie, a été réalisé à l'aide de bonbonnes.

Le quotidien parisien Libération est absolument certain de l'identité des auteurs du gazage, après ce qu'il appelle "un examen précis des faits" :


Pour ma part, je me suis lancé dans la confrontation des comptes-rendus, notamment sur l'Internet.


Source : RFI (les mises en exergue sont de mon fait.)

Citant des témoins oculaires et des secouristes, l’AFP rapporte que « les victimes ont les pupilles dilatées, des convulsions et de la mousse sortant de la bouche ». L’hôpital où sont soignées les victimes a été gravement endommagé par des raids aériens (1), provoquant la fuite des médecins.

Un témoin raconte à RFI

Selon un contact de RFI sur place le premier bombardement (1) surprend la population dans son sommeil. Il est 6h du matin, le village de Khan Cheikhoun dort encore lorsque l’aviation lâche ses bombes (1). Au sol un gaz toxique se répand (2) rapidement. Des dizaines de personnes sont tuées sur le coup.

« Ce mardi matin vers 6h30 locale, il y a eu plusieurs bombardements aériens (1), raconte Abou El Haythem el Hour, militant de l’opposition syrienne (3) basé dans la province d’Idlib, contacté par RFI. La ville de Khan Chaykhoun a été ciblée par l’aviation du régime de Bachar al-Assad. Du gaz toxique a été utilisé (2)...». Plusieurs personnes sont rapidement décédées, mais il y a eu aussi des centaines de « civils intoxiqués par ce gaz qu’ils ont respiré ».

« Toutes ces victimes sont conduites vers les hôpitaux. Le bilan devrait évoluer. Les gens ont été intoxiqués au gaz sarin (4) », poursuit Abou El Haythem el Hour.

Nouveau raid aérien sur l'hôpital

Des centaines d’autres personnes n’arrivent plus à respirer. La protection civile, les secouristes des Casques blancs interviennent, ils évacuent les victimes vers un hôpital de cette région, sous contrôle rebelle. (3)

Quelques heures s’écoulent les avions de combat sont de nouveau dans le ciel (1) de la province d’Idlib. L’hôpital où sont soignées les victimes est à son tour ciblé.

Toujours selon notre contact sur place, un militant de l’opposition syrienne (3), le gaz utilisé serait extrêmement toxique (2). Il affirme - catégorique : « Ce n’est pas du chlore. Les attaques au chlore on connaît ici en Syrie... C’est probablement du gaz sarin (4) ». 

Une information impossible à vérifier pour le moment, mais les photos des victimes qui circulent déjà sur Internet montrent des personnes à terre avec de l’écume blanche qui leur sort de la bouche.

L'OSDH indiquait de son côté que les personnes sont décédées en raison des effets du gaz (5), notamment par suffocation, mais qu'elle n'était pas non plus en mesure de donner la nature de ce gaz (4). Des sources médicales dans la ville ont notamment fait état d'évanouissements, de vomissements et de présence de mousse dans la bouche des victimes.

Observations : si j'ai bien lu le reportage...

(1) Le doute ne devrait pas être permis : il y a (présent de l'indicatif !) concomitance entre le survol des avions, la chute d'obus au sol et l'épandage de gaz. C'est tellement vrai que les avions ont dû s'y reprendre à plusieurs fois.

(2) Dès que les avions lâchent leurs bombes, du gaz toxique se répand, tuant plusieurs personnes instantanément. Il s'agit d'un gaz extrêmement toxique. 

(3) Les connaisseurs en question ne sont pas des quidams lambda, mais des militants de l'"opposition syrienne". Observons que RFI a beaucoup de chance d'être tombée pile-poil sur les "bons" informateurs. Et s'il y a des "djihadistes", voire des "terroristes" en Syrie, ce n'est certainement pas dans la région d'Idlib, qui ne renferme que des opposants à Bachar el-Assad.

(4) L'officine OSDH n'est sûre de rien ; néanmoins, de fins connaisseurs (pas des médecins ni des pharmaciens, ni des toxicologues) : de simples opposants au régime syrien, semblent avoir reconnu le sarin.

(5) Les décès n'ont été provoqués que par le gaz ; en clair, les bombes elles-mêmes n'ont tué personne.

Donc, si j'ai bien compris, les bombes larguées par les avions n'ont provoqué aucune destruction, puisque personne n'a été tué par un quelconque effet "mécanique". Il faut en déduire qu'aucun dommage ne devrait être visible sur les constructions. Voilà quelque chose qu'une commission d'enquête, voire de simples photos aériennes, devraient permettre d'éclaircir.

Cela dit, sans être un expert en balistique, ni toxicologue, quand on voit le nuage - forcément toxique - généré par les avions, on s'étonne que le nombre de morts puisse être aussi faible, comme cela aurait été le cas face à un épandage "artisanal". Surtout lorsqu'on nous dit que les avions s'y sont repris à plusieurs reprises, y compris sur l'hôpital, et surtout lorsqu'on affirme qu'il s'agit d'un gaz extrêmement toxique !


En clair, compte tenu des conditions aérologiques du jour, toute la zone "sous le vent" [ci-dessus : un brouillard d'hiver, pas tout à fait jaune, pas tout à fait blanc...] du secteur bombardé aurait dû voir ses habitants - animaux inclus ! - tomber comme des mouches, autant dire que hors hypothèse de vent nul, on aurait dû avoir là des milliers, voire dizaines de milliers de morts et non pas seulement une centaine ! Si l'image ci-dessous est authentique, il est indéniable que la zone de largage des "bombes au gaz sarin" est densément peuplée !


Observons, en passant, que des "opposants au régime d'Assad" ont reconnu le gaz sarin, que les médecins des hôpitaux turcs ayant recueilli des blessés mettront bien plus longtemps à identifier !

En fait, s'agissant de simples opposants, il suffit de lire la suite de l'article pour apprendre que...

La province d'Idlib, largement contrôlée par une alliance de rebelles et de jihadistes, est régulièrement la cible de frappes du régime et de l'aviation russe. Elle a également été touchée par des raids de la coalition anti-jihadistes dirigée par les Etats-Unis.

Il y aurait, donc, à Idleb, des "rebelles", mais aussi des "jihadistes", dont beaucoup viennent des secteurs d'Alep dernièrement libérés par l'armée régulière syrienne ; on nous parle même d'"alliance" !

Entre nous, je doute que l'auteur de l'article ait été en mesure de dire si tel ou tel de interlocuteur était un "rebelle" ou un "jihadiste" !

On se rappellera simplement des efforts démesurés et désespérés déployés par la France (cf. Jean-Marc Ayrault) pour obtenir moult "cesser-le-feu" au profit de ces fameux groupes.

Et voilà François Hollande qui nous explique que c'est le régime de Bachar el-Assad qui a bombardé sa propre population, affirmant que la chose s'est faite à l'aide de bonbonnes de gaz, ce qui ne colle pas tout à fait, voire pas du tout, avec le reportage reproduit ci-dessus !

Du coup, je réitère mon interrogation : mais d'où François Hollande a-t-il bien pu apprendre que le gaz provenait de bonbonnes et non d'obus tirés depuis des avions, à la suite de plusieurs raids ??????

Le fait est que personne n'a vu des bonbonnes de gaz tomber des avions ! Mais on a déjà vu des bonbonnes de gaz ailleurs... (source



Voilà un autre type de bonbonne de gaz, d'un format plus petit que celui présenté au chapitre précédent. Ce qu'on peut constater, en tout cas, c'est que le réservoir n'est pas du tout aplati, comme preuve que la bonbonne n'a pas été larguée de très haut. Voyons par exemple, sur l'image qui suit, la trace d'un des obus (apparemment) tombés sur Idleb après le passage des avions de Bachar el-Assad :


On voit bien l'impact de l'obus sur le bitume, et la fusion partielle de l'emballage de l'obus. Maintenant, on imagine sans mal que les témoins auront soigneusement collecté les débris, afin de les faire expertiser par une commission d'enquête. De toute évidence, la comparaison entre les deux images précédentes montre clairement que, sur la première, la bonbonne de gaz n'est pas tombée de bien haut ; en clair, elle n'a pas été larguée depuis un aéronef !

Du reste, les avions intervenant à Idleb auraient été des Sukhoï22, à en croire le quotidien parisien Libération. Et les Sukhoi ont tiré, non pas des bonbonnes de gaz, mais des missiles !


Pour mémoire, le Sukhoi 22 est un avion d'attaque au sol dont l'habitacle est à peine plus large que celui d'une Formule1, c'est dire s'il est peu envisageable d'y emporter quelque bonbonne de gaz que ce soit !


En clair, si la bonbonne de gaz aperçue plus haut est si peu déformée, c'est qu'elle a dû être éjectée à l'aide d'un engin artisanal, comme celui déjà reproduit dans le précédent chapitre et éjectant une bonbonne d'un format plus important.


Il se trouve simplement que l'image qui précède, que l'on doit aux "rebelles" syriens eux-mêmes, qui n'ont pas hésité à l'afficher sur un site de propagande, démontre amplement que les soi-disant "opposants" à Assad détiennent des systèmes artisanaux d'épandage de gaz toxique, ce qui fut démontré en diverses occasions.

Des experts en armes chimiques ont conclu que du gaz moutarde avait été utilisé lors de combats entre groupes rebelles en Syrie en août. Le gaz a été utilisé à Marea, une ville de la province d'Alep le 21 août, ont précisé les experts de l'OIAC, soulignant qu'il s'agit de la première confirmation de l'utilisation de gaz moutarde dans le pays. (Source)

Du gaz moutarde utilisé lors de combats entre groupes rebelles...

Chose que François Hollande ne pouvait ignorer !

Autre chose ? Il faut vraiment que François Hollande soit devenu amnésique - et il n'est, apparemment, pas le seul à faire semblant ! - pour avoir oublié ça :


Un attentat au gaz tout à fait artisanal : 13 morts, 6000 blessés.

Alors que les trains convergent vers le cœur administratif de Tokyo, les membres de la secte Aum Vérité suprême laissent tomber à terre leurs paquets mortels et les percent avec la pointe de leur parapluie, avant de descendre du métro. Vers 8h15 du matin, de nombreux passagers commencent à ressentir les effets du gaz, respirant difficilement et saignant par le nez et par la bouche. L’attentat fera 13 morts et plus de 6.000 blessés parmi les passagers et les employés des transports, dont certains en portent toujours les séquelles aujourd’hui.

Moralité ? Nul besoin de disposer d'avions pour larguer du sarin quelque part. 




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