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mardi 25 octobre 2011

Libyan negroes still missing. On recherche toujours des nègres en Libye



COMMUNIQUÉ

On est toujours à la recherche de milliers voire de dizaines de milliers de nègres de Libye, qu'il s'agisse de citoyens libyens à la peau foncée ou de travailleurs africains immigrés.

Les pogroms anti-nègres ont commencé dès le soulèvement de Benghazi et ont fait l'objet de reportages et de prises de position (notamment sur ce blog) dès le mois de mars 2011.

Et l'on est toujours sans nouvelles de la population noire de Tawurgha, ville peuplée de descendants d'esclaves.







Les initiateurs de cette campagne génocidaire d'épuration ethnique, nous les connaissons.


Détail croustillant : ces liquidations massives de nègres en Libye ont été applaudies par la Gauche française, laquelle a voté la prolongation de la campagne militaire destinée à soutenir le coup d'Etat des harkis de Benghazi.





(...) En Libye, une situation d’urgence et de menace immédiate pour la sécurité des populations civiles a rendu nécessaire et légitime, il y a maintenant quatre mois, une intervention militaire sous mandat des Nations Unies. Face au régime dictatorial de Mouammar Kadhafi qui mène une répression sanglante contre sa population civile, la responsabilité de la communauté internationale est d’assurer une protection, conformément au droit international.

Le groupe socialiste vote aujourd’hui à l’Assemblée nationale en faveur de la poursuite de l’engagement français en Libye. C’est une décision responsable que j’approuve pleinement. Cette intervention se fonde sur un mandat clair : la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui ouvre la possibilité d’utiliser tous les moyens, y compris militaires, pour protéger les populations civiles de Libye. Seule une intervention au sol est exclue...


Vous vous souvenez d'un certain discours de Dakar ? Et de Ségolène Royal elle-même à Dakar quelque temps plus tard ? Et dire que Mme Royal a fait croire à tout le monde qu'elle au moins avait la fibre africaine... Hélas, trois fois hélas ! En tout cas, les raisons de sa débâcle lors des primaires socialistes sont entièrement contenues dans ce communiqué ô combien affligeant (en juillet 2011 plus personne ne pouvait ignorer le caractère raciste et génocidaire des harkis de Benghazi ! Par ailleurs, il semble que Mme Royal n'ait jamais parcouru le moindre article signé par un seul professeur de droit  international car, sinon, elle n'aurait jamais parlé de "mandat clair" à propos de cette fameuse résolution 1973 !), qui explique, à lui seul, pourquoi un certain peuple de gauche a brutalement tourné le dos à cette femme.


Chers nègres de France et de Navarre, des Antilles et de Guyane, de la Réunion et de Mayotte, ainsi que de Mélanésie, vous savez sans doute qu'on vote en 2012. Puissiez-vous ne pas avoir la mémoire courte !


Liens

01. De son côté, Julien Dray a choisi de ne pas prendre part au vote. Il s’en explique sur son blog : « L’intervention de nos forces armées est devenue illisible, tout comme ses objectifs et son calendrier. Nous sommes de fait à un carrefour : soit on estime que les rebelles sont politiquement légitimes, et alors on leur donne immédiatement les moyens nécessaires (en termes de matériel, de formation, de soutien logistique) pour vaincre le régime en place, plutôt que de leur distiller au compte-goutte juste assez d’aide pour les maintenir à flot. Soit on prolonge l’actuelle et ambiguë forme de soutien, et alors on s’installe dans un no man’s land militaire et politique qui peut durer des mois, et qui ne fera que générer un peu plus de chaos dans la région. Cela porte un nom : l’enlisement, le bourbier, concepts bien connus des Américains. (...) C’est actuellement la deuxième option qui s’impose, et elle n’a pas de sens à mes yeux.Plutôt que de suivre Sarkozy et la droite sur ces questions – même avec des réserves – nous ferions mieux d’avoir l’audace d’une politique diplomatique ambitieuse et indépendante ».  Source

02. Bref, le Ps français (comme la plupart des autres en Europe d’ ailleurs), est à la remorque des Ricains, de l’ Otan et de Sarkozy. (...) Depuis 1945, je ne connais pas un seule prise de position de distanciement des partis “socialistes” vis-à-vis des opérations sionistes, colonialistes, impérialistes, de guerre des Ricains, de l’ Otan et des ex-puissances colonialistes.En Occident, un seul personnage (que je suis loin d’ approuver pour ses positions) d’ envergure, a eu le culot de foutre un coup de pied au cul des Ricains et de chasser l’ Otan: Charles DE GAULLE. Pour cette attitude, je l’ admire …Mais bref, la social-démocratie est dans son rôle de paravent du capitalisme, de l’impérialisme, du colonialisme, du sionisme… On ne sortira pas de ce cliché pour ce qui la concerne, depuis la trahison de la Révolution d’ Octobre 1917 et le vote des crédits nécessaires, dans un camp impérialiste comme dans l’ autre, pour jeter les peuples les uns contre les autres, déjà en 1914 … Source

03. Vidéo




samedi 15 octobre 2011

Libya, 2011: a UN-NATO-sponsored genocide. Libyen, 2011: ein UN-NATO-geförderter Genozid. Libia, 2011: un genocidio patrocinado por la ONU-OTAN. Ливия, 2011: ООН-НАТО-спонсором геноцида.


Première version de ce texte : 15 août 2011. Previous version of this text: August 11, 2011 


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15 octobre 2011

15 août - 15 octobre : pile deux mois. Deux mois que j'ai visionné un reportage sur Aljazeera à propos de la "prise" par les supplétifs de l'ONU-OTAN de la bourgade de Tawurgha, non loin de Misrata, bourgade majoritairement habitée par des noirs descendants d'esclaves. Le "journaliste" de Aljazeera s'appelle Andrew Simmon. Un jour prochain, Monsieur Simmon et ses employeurs d'Aljazeera devront comparaître devant un tribunal pénal international (autre que la CPI, agent de la CIA et de la mafia ONU-OTAN) pour rendre compte de ce qui s'est réellement passé dans cette ville libyenne, préalablement bombardée par les avions de l'ONU-OTAN, de manière à terroriser le maximum d'habitants, vider la ville et la livrer aux supplétifs du CNT.

Il y a deux mois, je me doutais bien que les faits étaient graves, mais je n'imaginais pas que nous vivrions un nouveau Lidice, un nouvel Oradour-sur-Glane ou un nouveau Mylai !

Le fait est que l'on est sans nouvelles de la population noire de Tawurgha ! Et pendant ce temps, le sinistre procureur de la CIA près la CPI fait semblant d'enquêter en Côte d'Ivoire, après avoir laissé les sponsors du coup d'Etat militaire contre Gbagbo - qui dure depuis une décennie - nettoyer les charniers de Duekue de toutes traces compromettantes.

Il reste que Tawurgha est un cas de nettoyage ethnique d'une exceptionnelle gravité, et qui n'a rien d'un crime de guerre ! C'est délibérément que l'ONU-OTAN a fait tirer sur des zones résidentielles afin de terroriser des populations civiles, ainsi que l'on peut le voir actuellement à Syrte.

L'ONU-OTAN, élevé au rang des criminels contre l'Humanité. C'est Hitler qui doit se tordre de rire dans sa tombe !

Retour au texte d'origine, auquel je n'ai rien modifié !


Dans le domaine de la pédagogie, rien ne vaut la répétition. Dans les familles aisées d'antan, on avait coutume de confier les enfants (ex. Wolfgang Amadeus et sa soeur ne sont jamais allés à l'école.) à des précepteurs, encore appelés répétiteurs. J'en parle d'autant plus aisément que j'ai longtemps officié en cette qualité dans pas mal de familles aisées des "beaux" quartiers de l'Ouest parisien. Et tout(e) bon(ne) musicien(ne), comédien(ne), artiste de cirque, sportif(ve)... sait ce que c'est que de "répéter" une gamme, une figure, un numéro, etc.

Il se trouve simplement que l'on m'interpelle généralement pour évoquer tel ou tel sujet abordé dans mon/mes blog(s). Vous ne le voyez pas forcément, dès lors que j'ai volontairement fait l'impasse sur les forums de discussion, ces lieux qui vous font perdre énormément de temps sur l'Internet, avec des prises de positions intéressantes et d'autres franchement nulles. D'où ma réticence à la chose. Il n'empêche que j'ai des contacts divers et variés ici ou là. D'aucuns voient quotidiennement des reportages à la télévision, avec mention de l'avancée irrésistible des rebelles libyens un peu partout. Donc, quand on leur dit qu'il y a beaucoup de faux là-dedans, ils se posent des questions. Normal. D'où la nécessité de revenir en arrière.

Prenez le reportage évoqué naguère sur la chaîne Al Jazeera. J'ai affirmé ici qu'il était bidonné. Et je le prouve, au cas où la démonstration précédente n'aurait pas été assez limpide. (Source : Al Jazeera)

On reprend des images dans l'ordre de leur apparition sur l'écran. Et je suppose que le reporter d'Al Jazeera est assez rationnel pour avoir exécuté son montage dans l'ordre chronologique des événements.

Et voilà ce qu'il nous montre :




Là, nous sommes censés être à Tawurgha, en tout cas à quelque distance du bourg, dont on voit des maisons en flammes. Deux véhicules tout au plus dans le champ. J'en déduis que les rebelles sont derrière la caméra et pas devant. Pour preuve, ce plan, qui voit des pick-ups remplis de rebelles se déplaçant toujours à bonne distance de la bourgade.




Laquelle bourgade voit une partie de ses bâtiments brûler avec un fort dégagement de fumée, toutes choses qui ne peuvent avoir été provoquées que par un bombardement d'envergure, par une aviation, car sur les pick-ups des rebelles, il n'y a rien qui ressemble à un armement lourd.




Quant au reporter, au moment où il intervient à l'image, nous sommes toujours à bonne distance du bourg, dont il précise qu'il vient d'être bombardé par l'OTAN.



Et ce n'est que consécutivement aux bombardements de la force internationale censée opérer pour sauver des civils (... to protect civilians..., cf. Résolution 1973) que les rebelles investissent la ville. Laquelle ville est bien favorable au régime libyen, comme le prouve ce drapeau vert.



Nous voilà à l'intérieur du bourg, dont nous constatons qu'il est absolument vide de tout habitant, hormis cette Égyptienne visiblement terrorisée.



Et voilà qu'on nous présente un "opposition commander". Et si les images ont été montées dans l'ordre chronologique, constatons que le commander n'a pas encore daigné mettre les pieds dans la ville que lui et ses hommes sont censés avoir capturée, puisque l'interview se déroule visiblement à bonne distance du bourg.



Il me semble que c'est assez clair, non ? Que les rebelles n'ont jamais pris cette ville et qu'ils ne sont là qu'à la faveur des bombardements de l'OTAN sur des populations civiles dans le but de les faire déguerpir de la ville.

Maintenant, à chaque fois que vous entendrez à la radio ou à la télévision ou lirez dans le journal que "les rebelles se sont emparés de telle localité en Libye.", vous saurez que c'est entièrement faux, et que seuls les bombardements criminels de l'OTAN sur des populations civiles auront rendu la chose possible, pour un temps limité seulement, faute d'une présence massive au sol des barbouzes de l'OTAN.

Pour mémoire, le "plan d'occupation des sols", en Libye, repose sur des bases tribales. Cette localité de Tawurgha, comme toutes les autres, se trouve sur le territoire d'une tribu et est, par conséquent, placée sous le contrôle de cette dernière, que l'OTAN a prétendu évincer des ses terres au profit du CNT, et je doute fort que cela passe comme une lettre à la poste. En clair, il faudrait aux harkis de Benghazi des milliers de soudards lourdement armés pour pouvoir empêcher la tribu responsable de ces lieux de reprendre son bien, à moins que les avions de l'OTAN ne bombardent cette localité tous les jours (ça fait beaucoup de localités à bombarder, dites donc, quand on voit la superficie du pays !). Autant dire que les harkis de Benghazi n'ont aucune possibilité de contrôler militairement cet immense pays, contrairement à Kadhafi, qui a tendu, là, un piège mortel à ses ennemis !

Ben oui, le bougre a de la ressource ! Malin comme il est, et compte tenu du déséquilibre entre cet immense pays et un peuplement bien malingre, Kadhafi a compris très vite qu'il lui fallait ruser. Le pouvoir central libyen s'est donc accordé avec les tribus ancestrales sur un modus vivendi, leur octroyant une large autonomie d'action sur leur territoire, histoire de maintenir un climat de bonne collégialité entre toutes ces populations disparates (il n'y a aucune frontière inscrite sur le sol !), entre Bédouins peu à très arabisés au Nord, et Noirs presque bantous au Sud, entre nomades, éleveurs et agriculteurs... Un équilibre tribal assez acrobatique - surtout après la découverte et le début de l'exploitation du pétrole ! - que Kadhafi a réussi à conserver, là où tous ses voisins ont échoué : voyez les guerres interminables qui opposent, depuis des lustres, les gouvernements centraux - je veux dire très centralisés - de la région (Soudan, Ethiopie, Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, voire Algérie...) avec leurs nomades ou tribus de l'arrière-pays.

Voyez comment cela a conduit à des sécessions et à des partitions de territoires, comme en Ethiopie naguère, et au Soudan récemment ! Voyez encore la facilité avec laquelle AQMI s'est installé au Niger, au Mali ou en Mauritanie, en s'alliant avec des tribus rebelles au gouvernement central.

Rien de tout ça en Libye, où la quasi totalité des tribus tiennent bon aux côtés du gouvernement de Tripoli. 

C'est aussi pour avoir négligé ce détail que les envahisseurs - ces pauvres crétins ! - vont perdre cette guerre !


Lien : à visiter sans faute, le blog de Leonor. Cette Espagnole est vraiment gonflée ! Vous découvrirez sur le blog cette étonnante interview d'un intellectuel originaire de Benghazi, et qui annonce la défaite de l'OTAN. ¡Increíble!

(...) Even for me, a Benghazian to the bone, Qadhafi, a Bedouin from Sirte, today has become a symbol of national unity, the only one whose name unites thousands of different people who are ready to fight against the aggressors. After the war, let's see...

Consulter également : Majer ou les massacres que l'OTAN, la "CPI" et la grande presse auront du mal à escamoter.



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