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lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.






jeudi 20 octobre 2011

Gaddafi dead! You know what? Obama and his puppets managed to play it like Frankenstein! Vous savez quoi ? Obama et ses supplétifs se prennent pour Frankenstein !

Ils vous ont dit que Kadhafi était mort ?

Et vous, comme des idiots, vous les avez crus, sans même réfléchir, comme pour l'avion de ligne qui aurait percuté le Pentagone ou pour l'immeuble WTC (World Trade Center) 7 qui s'est effondré sans avoir "croisé" le moindre avion !?!?

Alors, regardez cette image et réfléchissez !




La suite... More...

dimanche 21 août 2011

Goebbels' alumni and the propaganda in Libya. Quand l'ONU-OTAN se hisse au niveau d'Hitler !



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Nouvelle livraison captée sur le blog de Leonor, cette courageuse Espagnole qui nous informe depuis Tripoli. Et maintenant, lisez bien ce qui va suivre, à propos du comportement des représentants des grands médias basés à Tripoli même, et dont les organes disent le contraire de ce que leurs correspondants voient !


Article datant du 21.08.2011

Cuando los medios dicen que "los rebeldes avanzan" deberían decir "la otan bombardea".

Todo lo que ocurre en libia es una operación de la OTAN que bombardea los check points, los hospitales, la TV, los sistemas de comunicación, las torres de alta tensión, asedia a la población... Toda la agresión a Libia y al pueblo libio está totalmente dirigida y realizada por la OTAN.

La media internacional y en particular la mayoría de periodistas que se encuentran ahora en el hotel Rixos de Tripoli, son parte de la maquinaria de la OTAN para agredir y mantener la gran obra de teatro que encubre la realidad.

Ayer el gobierno libio llevó a toda la media internacional al aeropuerto de Trípoli para que mostraran al mundo que no era cierto que estuviera tomado por los mercenarios de la OTAN. Todos los periodistas de los medios internacionales estuvieron allí, fotografiaron, hablaron con la gente del aeropuerto, y sin embargo, ¿En cuantos periódicos se ha desmentido la información?. 

Si alguien escucha o lee la TV de Aljazira, parece una obra de teatro, me cuesta comprender como los empleados de esta cadena se prestan a este juego. Es un gran desprestigio para la profesión periodística.


Enhorabuena para los pocos periodistas que a pesar de esta corrupción tan generalizada, han logrado ser consecuentes consigo mismos y responsables con su profesión. En especial enhorabuena a Rolando Segura que se merece todo mi respeto y admiración.




Traduction française


Lorsque les médias parlent de "l'avancée des rebelles", il faudrait lire (entendre) "les bombardements de l'OTAN." Tout ce qui arrive aujourd'hui en Libye est une opération de l'OTAN qui bombarde les checkpoints, les hôpitaux, la télévision, les systèmes de communication, les pylônes de haute tension, aux fins de faire souffrir la population... 

Toute l'agression contre la Libye et le peuple libyen est totalement dirigée et menée par l'OTAN. Les médias internationaux et en particulier la plupart des journalistes actuellement présents à l'Hôtel Rixos à Tripoli font partie de la machinerie d'agression de l'OTAN, tout en jouant un grand jeu destiné à masquer la réalité sur le terrain .

Hier, le gouvernement libyen a convié la moitié des représentants de la presse pour visiter l'aéroport international de Tripoli et montrer au monde que ce n'était pas vrai que les mercenaires de l'OTAN se soient emparés du site. Tous les journalistes des médias internationaux étaient là ; ils ont photographié, ont parlé aux gens dans l'aéroport ; cependant, combien de ces mêmes médias ont réfuté la thèse de l'arrivée des mercenaires (de l'OTAN) ? 

Si quelqu'un entend ou écoute la télévision Aljazira, il aura l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Je peux difficilement comprendre comment les employés de cette chaîne se prêtent à ce jeu. C'est un grand déshonneur pour le journalisme. 

Félicitations aux quelques journalistes qui, malgré cette corruption tellement généralisée, ont réussi à rester cohérents avec eux-mêmes et responsables de leur profession. En particulier Rolando Segura, que je félicite et qui mérite tout mon respect et toute mon admiration.


Lien: tiens, à tout hasard : un mercenaire occidental (apparemment français), capturé en Libye alors qu'il prêtait main forte aux harkis de Benghazi... Le blog de Leonor fourmille de liens...

Autre lien : Thierry Meyssan depuis la Libye, à lire absolument !

samedi 13 août 2011

War crimes in Libya. News forgery remembering Dr Goebbels. Comment Al Jazeera manipule l'information en Libye

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Il faudra toujours se souvenir de ce que la propagande moderne doit à Josef Goebbels, dont la philosophie a fait beaucoup d'émules à travers le monde. Et la guerre d'agression en Libye nous en fournit chaque jour des exemples particulièrement parlants.

Prenez les informations relatives à l'avancée des troupes de la rébellion. 

Par exemple, le samedi 13 août, sur la radio gouvernementale française RFI, on a eu droit à cette information : "Les rebelles avancent sur tous les fronts. Ils ont ainsi pris la ville de T... alors qu'ils semblent sur le point de faire tomber le port de Brega." (RFI, 13.08.2011, 10h31).

Vous aurez noté la nuance : "... sur le point de faire tomber le port de Brega...", et là vous vous doutez bien que Brega ne se résume pas à son port ! Et qu'il arrive, à l'instar des aéroports, que le site du port soit éloigné de la ville proprement dite (voyez La Ciotat par rapport à Marseille, par exemple), ou Roissy ou Orly par rapport à Paris.

Donc, faire tomber "le port de B." ne signifie pas du tout "faire tomber la ville de B.". Mais avec le temps, les moins entraînés d'entre vous finiront par acquérir l'habitude de "lire" entre les lignes de la désinformation.

Il faut dire que ça fait un certain temps que l'on nous annonce la prise de Brega par les rebelles du CNT.

Le fait est que les rebelles du CNT n'ont jamais pris la moindre ville en Libye !

Vous avez bien lu ou faut-il que je répète ?

La vérité est que les rebelles du CNT n'ont jamais pris la moindre ville en Libye !

Non mais, ça par exemple !

Vous allez comprendre.

Dans leur précipitation à obtenir le vote, au Conseil d'Insécurité de l'ONU, d'une résolution leur ouvrant les portes d'une invasion de la Libye, les grands maîtres de la Mafia internationale ont d'abord veillé à ne pas susciter de veto de la part de la Russie ou de la Chine. Ce qui explique qu'ils aient concocté un document flou, dont il ressort surtout qu'aucune intervention terrestre n'est envisagée sur le sol de Libye.

Seulement voilà : les faits sont têtus, à savoir que Kadhafi a le soutien d'une grande proportion de sa population. Que ceux qui en doutent encore lisent la suite de ce papier. Or, avec des rebelles désorganisés, avec parmi eux de nombreux activistes d'AQMI, opérant en sous-main, et avec un manque de confiance évident entre ces différents groupes pas si unis que ça, la coalition impérialiste se trouve bien en peine pour     créer l'illusion d'une guerre de libération. D'où la nécessité de manipuler l'information, en ayant recours aux méthodes du "bon" Docteur Goebbels, moyennant la participation active d'une presse aux ordres.

Ce vendredi 12 août 2011, Al Jazeera (English) diffusait un reportage d'un de ses correspondants en Libye, à propos de la chute d'une bourgade prise par les rebelles.

Les images qui suivent sont tirées du reportage en question, que je suis allé chercher sur le site de la chaîne, et elles vont nous permettre de démonter un cas classique de désinformation, telle que pratiquée quotidiennement en Libye par la grande presse internationale, dont Al Jazeera et autres RFI, France Infos, France Inter, Le Figaro, Le Monde, etc., ne sont que quelques échantillons parmi toute une flopée.

La ville apparemment prise par les rebelles se nomme Tawurgha.

Source : Al Jazeera

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Pour bien comprendre le rôle de la presse internationale dans la désinformation et la propagande concoctées par la mafia ONU-OTAN, il faut bien se rappeler que ce sont les Libyens eux-mêmes qui sont censés se soulever contre un dictateur, et que la "communauté internationale" n'est là que pour "protéger des civils" contre ledit dictateur.

Et maintenant reprenons ces images dans l'ordre :

Img. 2-3 : Ces épaisses colonnes de fumée n'ont pas été provoquées par de simples lance-roquettes, mais par des bombardements aériens. Et ce que Al Jazeera ne nous montre pas, ce sont précisément ces bombardements aériens, intervenus avant le reportage ! Par ailleurs, à aucun moment dudit reportage, il n'est fait état d'installations militaires présentes dans la localité ! Nous sommes donc, ici, dans une zone résidentielle dans laquelle il n'y a que des habitations (civiles). Dans le cas contraire, le reportage nous l'aurait montré.

Donc, l'ONU-OTAN bombarde des habitations civiles. C'est une évidence ! Merci Al Jazeera. Mais, allez-vous me demander, pourquoi diable la "communauté internationale" viole-t-elle à ce point la base même de la résolution 1973 ? Vous allez le comprendre bientôt.

Img. 3-4 : Les véhicules des rebelles, que l'on voit arriver dans la ville, ne sont visiblement là que pour le décorum. Le fait est qu'à aucun moment on n'aperçoit quelque image que ce soit qui révèlerait que ces rebelles aient pris la ville par les armes ! Donc, aucune image de la moindre bataille.

Img. 5 : Lui, c'est le "reporter" qui a bidonné ce sujet de désinformation. Il a quand même l'honnêteté (!) de préciser que l'entrée des rebelles dans la ville a été précédée de bombardements de l'OTAN. Ah, quand même ! Mais pourquoi diable l'OTAN bombarderait-elle des habitations civiles ? Et pourquoi diable bombarderait-elle des populations censées attendre le CNT en libérateur ? L'explication figure sur l'image suivante...

Img. 6 : Vous voyez le drapeau sur le toit de la maison ? C'est un drapeau vert, celui de la Libye ! Ha ! Ha ! Ha ! Nous sommes ici dans une localité fidèle au colonel Kadhafi, d'où le drapeau. C'est donc délibérément que l'OTAN est venue ici bombarder ces villageois afin d'en tuer un certain nombre et de terroriser les survivants. Notons au passage que le reportage ne nous donne quasiment rien à voir sur d'éventuelles victimes (ex. soldats kadhafistes ou même insurgés blessés ou tués) ; rien là-dessus, ce qui nous fait furieusement penser à une mise en scène. Donc, nous sommes dans un village fidèle au Guide, comme c'est le cas dans toutes les localités "prises" par les rebelles et jamais libérées par leur propre population qui se serait soulevée contre les troupes de Kadhafi ! Les deux jeunes que l'on voit courir au premier plan sont - je suppose - censés nous montrer qu'une partie de la population de la ville s'en va rejoindre les "libérateurs" de la rébellion !? En tout cas, ils ne ressemblent pas à la plupart des insurgés.

Img. 7 : Les insurgés, précisément, entreprennent de tout fouiller. Forcément ! Ils sont en territoire ennemi. Et c'est là qu'ils tombent sur une "prise de guerre" !

Img. 8-9-10 : La femme serait égyptienne et aurait neuf enfants, tous partis avant l'assaut. On peut supposer que la présence de la caméra la sauve - momentanément - du viol. Le fait est qu'elle est prise de panique et supplie qu'on lui laisse la vie sauve. Les autres - caméra oblige - lui assurent qu'ils sont là pour la libérer. On se demande bien de quoi, étant donné son état de panique.

Img. 11 : Et comme preuve que les insurgés du CNT ne sont pas les bienvenus dans ce village, voilà qu'ils dénichent des photos de la famille Kadhafi, qu'ils entreprennent de détruire rageusement.

Img. 12-13 : Puis vient l'entrevue du "reporter" avec le chef de l'escadron des "libérateurs". On suppose qu'il est arrivé en taxi ou dans une limousine ; en tout cas, il n'a pas la tête de quelqu'un qui sort d'une échauffourée victorieuse. Mais on me dira qu'à la guerre, les chefs sont toujours à l'arrière ! Bref, ce "commander" a tout l'air d'un guignol placé là pour faire joli à la télévision. Remarquez que le "commander" et le "reporter" sont les seuls à être équipés de gilets pare-balles.

Img. 14 : Et c'est là qu'on se rend bien compte de la stratégie de l'OTAN : terroriser les villes et villages à coups de bombes pour en faire fuir les habitants, puis organiser la "prise" de l'endroit par les rebelles du CNT, le tout devant les caméras, de manière à proclamer sur Al Jazeera, RFI, France Inter, CNN, BBC, Le Monde, Le Figaro, Fox News, etc., que "les rebelles se sont emparés de la ville de ...".

Seulement voilà : l'absence absolue de la moindre foule est là pour nous renseigner sur la réalité de la situation : il n'est pas question, ici, de protéger quelque civil que ce soit, mais bien le contraire : on massacre les civils dès lors qu'ils sont fidèles à Kadhafi, en violation délibérée de la résolution 1973 ! Et par voie de conséquence, les harkis du CNT sont perçus par les populations libyennes comme des envahisseurs et des agresseurs, d'où l'absence de scènes de fraternisation et d'où ces images de localités entièrement vidées de toute population !!!! Et ça, c'est le maillon faible de la propagande "goebellienne" qui nous est soumise ici par Al Jazeera. Merci quand même, messieurs-dames !

Vous avez compris maintenant pourquoi le CNT ne pourra pas tenir le pays (1.757.000 km² !) par manque de personnel, de même que sans les bombardements de l'OTAN, les Harkis de Benghazi ne sont rien ! Du coup, ou bien l'OTAN couvre la Libye sous les bombes, et ce, de manière permanente, ou alors, l'OTAN franchit une nouvelle étape dans la violation de la résolution 1973, en installant des troupes au sol pour éviter la déroute à ses harkis, à l'instar du modèle afghan.

Wait and see ?

Dans tous les cas, ces images nous montrent qu'Obama et ses supplétifs ont perdu la guerre. Peut-être espèrent-ils régner bientôt sur la Libye, mais ce sera une Libye vidée de sa population, au prix de lourds bombardements préalables sur les civils. Et ça, ça finira par se savoir !

Et nous les jugerons pour tous leurs crimes - de guerre, contre l'Humanité - en Libye. Qu'ils en soient assurés.




Supplément


Sur le site d'Al Jazeera, mentionné plus haut, le reportage sur Tawurgha est accompagné d'un article dont j'extrais ce qui suit : 



Commentaire d'origine :

(...) On the western front, opposition commanders said they had control of the town of Tawurgha as they pushed to cut supply routes to forces loyal to Gaddafi.

In a symbolic show of victory, fighters tore down green flags that had been hoisted atop buildings by Gaddafi supporters who had occupied the area.

"Gaddafi is finished!" shouted a jubilant 31-year-old fighter named Mohammed. "There is no way back. We have taken Tawurgha!"

The rebels encountered heavy fighting and sizable pockets of resistance among a maze of buildings and date palms.

Rebel commanders said there were still some snipers inside the town and bombardments were now coming from a village south of the town.

Further south along the main road, truck after truck of rebel fighters pressed forward to new positions, as heavy fighting continued.

Al Jazeera's Andrew Simmons, reporting from Tawurgha, said it was a heavily co-ordinated operation with NATO, with six tanks involved.

(...) 

"Opposition fighters have been searching houses one after the other with green flags.". Etc.



Traduction française 

(...) Sur le front ouest, des commandants de l'opposition ont déclaré avoir le contrôle sur la ville de Tawurgha, tandis qu'ils tentaient de couper les voies d'approvisionnement des forces loyales à Kadhafi.

Dans un geste visant à symboliser leur victoire, les combattants ont arraché des drapeaux verts qui avaient été hissés au sommet d'immeubles par des partisans de Kadhafi...

"Kadhafi est fini !", hurle avec jubilation un combattant de 31 ans s'appelant Mohammed. "Il n'y a pas d'issue pour lui. Nous avons pris Tawurgha!"

Les rebelles ont été confrontés à d'importants échanges de tirs devant des poches de  résistance résiduelles au sein d'un dédale de bâtiments et de palmiers dattiers.

Les commandants rebelles ont affirmé qu'il y avait encore des snipers à l'intérieur de la ville et que des bombardements provenaient maintenant d'un village situé au sud de la ville.

Plus au sud, le long de la route principale, camion après camion, des combattants rebelles se pressaient pour occuper de nouveaux postes, alors que les combats à l'arme lourde se poursuivaient.

Le reporter d'Al Jazeera, Andrew Simmons, s'exprimant depuis Tawurgha, a déclaré qu'il s'agissait d'une opération très coordonnée avec l'OTAN, avec l'implication de six chars.

(...) "Les combattants de l'opposition ont entrepris d'inspecter, les unes après les autres, les maisons surmontées de drapeaux verts."



Vous avez compris ? Tawurgha est bel et bien une localité fidèle au régime libyen, qui n'avait donc aucune raison d'être attaquée par l'OTAN sur la base de la résolution 1973. Et à moins de se dédire, ou de se parjurer, le reporter Andrew Simmons a été très clair : l'OTAN a bombardé la localité pour que les rebelles puissent s'en emparer.

Le fait est que les images montrent une absence totale de populations. Et il va bien falloir que les criminels de l'OTAN nous expliquent où sont passés les habitants en question. Et là, on n'est plus dans la logorrhée "to protect civilians", mais bien dans le "nettoyage" !

En un mot comme en cent, nous sommes bien en présence de crimes de guerre d'une exceptionnelle gravité ! 


jeudi 5 mai 2011

Human Development Index. Libya: first in Africa. IDH. La Libye, première en Afrique



Vous savez quoi ? Face à la propagande, surtout lorsqu'elle est orchestrée par deux "syndicats" aussi pourvus de moyens que l'ONU et l'OTAN, rien ne vaut l'information brute, incontestable, celle qui se passe presque de commentaires.

Alors je suis allé chercher quelques statistiques, comme celles relatives à l'indice de développement humain, dont on dit qu'il est bien plus révélateur du niveau de développement d'un pays que le seul produit intérieur brut.

Le fait est que la Libye y occupe une place de choix, en tête du continent africain, abstraction faite de l'archipel des Seychelles.

Il se trouve que trois pays africains ont cru bon de se liguer avec le "syndicat" onusien lors du vote de la résolution 1973, trois pays, forcément bien moins classés à l'IDH que la Libye. Trois pays qui, malgré leur soumission obséquieuse face à l'ONU, n'ont tout de même pas poussé le bouchon jusqu'à aller reconnaître les Harkis de Benghazi, contrairement à la Gambie, ce pays mis sous coupe réglée par les proxénètes internationaux, qui en ont fait une destination de choix pour les touristes sexuels !

You know what? Against the propaganda, especially when it's orchestrated by two big Syndicates as those we have got with the UN and NATO, there is nothing more accurate than raw information, speaking for itself.

So I got some statistics like those concerning the Human Development Index, which is said to be much more indicative of the development level of a country than just the Gross Domestic Product.

The fact is that Libya occupies a prominent place at the head of the African continent, apart from the Seychelles archipelago.

Moreover, there were three African countries which dared to unite with the U.N. "Syndicate" on Resolution 1973, three countries with a worse HDI ranking than Libya. Three countries which, despite their obsequious submission to the aggressors, still didn't dare to recognize the Harkis of Benghazi, unlike Gambia, this country ruled by international pimps who made it an important resort for sex tourists!


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La Libye, 53ème mondiale, a le meilleur indice de développement humain du Maghreb


Selon le 20ème rapport 2010 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur l'indice de développement humain (IDH), la Libye est le pays maghrébin le mieux classé mondialement (53ème position), avec un indice de 0,755. Elle est suivie de la Tunisie, 81ème, avec un indice de 0,683, et de l’Algérie, 84ème, avec un indice de 0,677. Le Maroc est à la 114ème place avec un indice de 0,567. La Mauritanie ferme la marche maghrébine, en 136ème position, avec un indice de seulement 0,433. 


Libya, 53th in the world, has the highest human development index of Maghreb countries

According to the 2010 Human Development Index (HDI) report of the 20th United Nations Program for Development (UNDP) , Libya is the Northern African country with the best ranking (53rd position), with an index of 0.755, followed by Tunisia, 81st, with an index of 0.683, and Algeria, 84th, with an index of 0.677. Morocco is at the 114th place with a 0.567 index. Mauritania, at the 136th position, is bottom of the class with an index of only 0.433. 





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À propos :




Tripoli: "Le premier mandat d'arrêt contre Ben Laden a été émis par la Libye"


Le premier mandat d'arrêt émis contre Oussama Ben Laden, en 1998, ne l'a pas été par Washington mais pas le gouvernement de Mouammar Kadhafi, a rappelé hier un officiel libyen au Washington Post, dans ce que le journal américain a qualfié de "tentative de se présenter comme un allié dans le combat contre Al Qaida". Le mandat qui avait été approuvé par Interpol, a été émis après que deux agents allemands des "services anti-terroristes" ont été abattus dans la ville libyenne de Syrte en 1994. Cinq mois après que ce mandat a été émis, Al Qaida avait mené les attentats à la bombes coordonnés contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, tuant plus de 200 personnes.  "A l'époque, ils ne nous ont pas écoutés, parce que personne n'écoutait la Libye à ce moment là", a encore affirmé cet officiel libyen au Washington Post.


Tripoli: "The first arrest warrant against Bin Laden was issued by Libya"

The first arrest warrant against Osama bin Laden has not been issued by the U.S. administration but in 1998 by the government of Muammar Gaddafi, a Libyan official said yesterday at the Washington Post, what the American newspaper qualfied as an "attempt to present himself as an ally in the fight against Al Qaeda." The mandate had been approved by Interpol and was issued after two German anti-terrorism and intelligence agents had been killed in the Libyan city of Sirte in 1994. Five months after the warrant was issued, Al Qaeda carried out the coordinated bombings against U.S. embassies in Kenya and Tanzania, killing over 200 people. "They didn't listen to us, because nobody listened to Libya at that time," the Libyan official said.


The Washington Post

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