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mercredi 4 septembre 2019

France Ô ou une certaine idée de la (re)colonisation #9


Épisode §9. Encore une histoire (presque) sans paroles...

Cette fois, ça va être très court...

Dans notre série d'articles concernant cette formidable chaîne de télévision, la seule - du paysage audiovisuel français directement accessible sur la TNT (Télévision Numérique Terrestre) - à être parfaitement calibrée pour la mondialisation, c'est-à-dire dont la majorité des émissions peuvent être diffusées n'importe où dans le monde - notamment dans au moins trois continents : Afrique, Amériques, Asie/Océanie -, moyennant la simple adaptation du son (doublage) selon le pays concerné - chaîne qu'une petite clique de guignols stupides et phénoménalement incultes souhaite rayer de la carte -, pour rester dans la rubrique "Que serait la France sans ses sportif/ve/s issues des colonies ?", voici une image faisant logiquement suite à l'épisode précédent, et que je vous présente sans le moindre commentaire.



Citation : 
Les recherches conduites par le CNRS en outre-mer concernent des disciplines aussi diverses que l’écologie, les sciences de la vie, les sciences de la Terre, la physique, la chimie ou les sciences humaines et sociales. Ces recherches sont transversales et interdisciplinaires, fondamentales mais aussi appliquées. Elles mobilisent une communauté importante de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens. (...) Les territoires d’outre-mer sont, de par leur localisation, des lieux privilégiés pour les études sur l’environnement, notamment en ce qui concerne les modifications induites par les changements climatiques. (...) Cette exposition témoigne des travaux menés par les chercheurs des laboratoires du CNRS en outre-mer : Guyane française, Polynésie française, Antilles françaises, Nouvelle-Calédonie, îles antarctiques et subantarctiques françaises, îles Éparses, la Réunion. (Source)

Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 11


P.S. J'écoute souvent (toujours !) de la musique en travaillant sur mon ordinateur. Et là, ça a été (pour la 2584ème fois !) les Quatre Derniers Chants (Vier Letzte Lieder) de J. von Eichendorff et quelques comparses, mis en musique par Richard Strauß (pron. 'straouss'), et chantés par... à votre avis, qui d'autre que Jessye Norman ? Je vous laisse apprécier "Im Abendrot", 'featuring' Gewandhaus Orchester Leipzig + Kurt Masur. (By the way, Norman et Masur sont à la limite du décrochage, comme on dirait en aéronautique ; il faut dire qu'elle était/est une des rares à pouvoir se permettre de telles séquences d'apnée... À comparer avec la "grande" Elisabeth Scharzkopf (10' contre 8'25 ; cf. R. Fleming : 9'25, L. Popp/G. Solti, une catastrophe, surtout le chef : 6'01 !!!), que j'adore par ailleurs, chez Mozart notamment, ou dans le rôle de 'Die Marschallin', (cf. la production mâââgique de Walter Legge, avec quelques jeunes gens, dont une certaine Christa Ludwig et un certain Herbert von Karajan)...  moins ici, ces Quatre Chants exigeant que la cantatrice ait vraiment du coffre !). (Lien) (Lien) (Lien) (Lien/cf. le titre et le dernier paragraphe sont (surtout le titre !!!) à hurler de rire, enfin...)


Ça c'est un "lapsus calami" qui aurait plu à Siegmund Freud ! Où le "Chevalier à la rose" est devenu "Piano à la rose". Hilarant, non ? Mais j'imagine que M. Rockwell n'a pas saisi le texte lui-même et ne s'est relu qu'en diagonale ! Quant à sa (probable) secrétaire, loin de moi l'envie de l'incriminer : tous les dactylographes un peu rapides (j'en fais partie) ont une méchante propension à trop faire confiance à leurs doigts et ne se relisent qu'en diagonale ; et je suis le premier à être conscient de la chose. Cela dit, quand on s'appelle le NYT, on se doit d'avoir des 'relecteurs' performants. Mais d'un autre côté, il y a certainement une explication technique : l'article d'origine a été numérisé, et les logiciels de reconnaissance des caractères se trompent parfois, comme expliqué ci-dessous :

"Occasionally the digitization process introduces transcription errors or other problems. Please send reports of such problems to archive_feedback@nytimes.com.

Je me suis, donc, empressé de signaler la coquille au service des archives du grand quotidien newyorkais. 



samedi 17 août 2019

France Ô ou une certaine idée de la (re)colonisation #7


Épisode §7. Portrait(s)-robot(s)

Pour comprendre certaines situations, il est parfois nécessaire de renoncer aux mots pour s'en tenir aux faits tels qu'ils peuvent nous être fournis par de simples images.

Et en ce qui concerne les relations qu'entretient la France avec certaines de ses colonies, rebaptisées "Départements" ou "Territoires d'Outre-mer", il y a une image très parlante, celle du (!) représentant du pouvoir central au sein de la... colonie.

Voici, donc, le résultat d'une petite recherche visant à dresser le trombinoscope des préfets de la République en poste actuellement dans l'ensemble de l'Outre-mer français.

Pour mémoire (le gros de mes visiteurs ne vivant pas en France), hormis Saint-Pierre et Miquelon, l'Outre-mer est la partie du territoire français affichant la plus grande proportion de sujets non caucasiens ; en clair, une majorité de descendants d'Africains, d'Amérindiens, de Canaques, de Maoris, de Chinois, Malais, Hindous, etc.







Mais j'en entends qui m'interrogent : "Oui, bon, ce sont des préfets de la République ; il est où le problème ?".

Il est vrai qu'à première vue, je veux dire aux yeux de certains, il n'y a pas de problème, n'est-ce pas ? On a là un personnel chevronné, rompu au jeu des chaises musicales entre les différents Outre-mer. À part ça, d'aucuns pensent qu'il n'y a absolument aucun problème, eux qui n'ont pas dû souvent visiter les territoires concernés ni ne connaissent le moindre ressortissant de ces "contrées sauvages et reculées" ! 

Mais j'en entends d'autres qui s'interrogent : "Mais mon bon monsieur, quel rapport avec France Ô ?"

Quel rapport ? Une certaine idée de la (re)colonisation, chez des gens affichant, par ailleurs, une phénoménale inculture !

Tiens, by the way, soit dit en passant, à propos de la chaîne France Ô, dont certains souhaitent la disparition, avez-vous entendu parler d'une consultation préalable, disons, au sein des populations concernées ?

Citation :
Nombreux sont (...) les ethnologues, les sociologues et les anthropologues qui entendent mettre leurs capacités d’expertise et, plus largement parfois, leur discipline respective au service de l’empire. Quant aux dirigeants de la Troisième République, qui affrontent des problèmes nouveaux et difficiles à résoudre en raison de l’expansion rapide des territoires d’outre-mer, de l’importance et de la diversité des populations désormais passées sous le joug de la métropole, ils sollicitent souvent les personnalités connues de ces différentes sciences. Les ambitions et les désirs de reconnaissance des uns, les nécessités pressantes des autres, et l’adhésion de presque tous au grand dessein impérial de la métropole ont ainsi favorisé l’avènement de rapports inédits entre ces sciences et l’État.

L’écrasante majorité des acteurs de la politique coloniale de la France, qu’ils soient conseillers du pouvoir, professionnels du droit, législateurs ou ministres, considère donc que des dispositions particulières doivent être élaborées et appliquées dans les territoires de l’empire pour tenir compte de l’infériorité des « indigènes », de leurs singularités et des contrées dans lesquelles ils vivent, sans oublier les intérêts supérieurs du pays et les impératifs de l’ordre public colonial. Cet ordre public dont la défense impitoyable, face à des populations que l’on dit barbares ou sauvages, est une tâche majeure devant laquelle les "scrupules juridiques et les considérations sentimentales doivent s’effacer."
Ils s’effaceront effectivement. (Source)



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dimanche 14 octobre 2018

Coquilles "journalistiques" et autres pataquès : à propos de la "blancheur" de Mariah Carey


Dans la rubrique "Rions un peu", je tombe, l'autre jour, sur un de ces sites qui pullulent sur la toile, et qui sont centrés sur la vie des "people".

Il y est question de célébrités blanches ayant un(e) conjoint(e) noir(e), ce qui nous vaut le "scoop" d'apprendre que John Legend et Kanye Ouest (sic.) sont "blancs".

Mais le plus amusant est la présentation concernant Mariah Carey et son conjoint afro-américain (d'alors). Voyez l'image.

mariah, carey, john,  legend, kanye, west, kardashian, kim, black, rap, white, negro, hip, hop

Il se trouve simplement que, dans l'Amérique ou l'Afrique du Sud ségrégationniste, Mariah Carey aurait eu le plus grand mal à être rangée parmi les "white" (voyez Duke Ellington), et ce, à cause de ses ascendances afro-latines, en clair, noires du côté de sa famille paternelle, originaire du Venezuela.