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vendredi 7 février 2020

Réflexions sur le 'shoah business' #2


Épisode §2. "Mémoire juive et éducation"

"Mémoire juive..." est l'intitulé d'un site visible sur Internet.

Et moi de me demander en quoi la mémoire pouvait être "juive", surtout lorsqu'on examine le contenu du site en question.

Peut-être veut-on nous faire croire qu'il n'y avait que des "gens de la synagogue" dans l'ensemble des camps de concentration nazis !


Détail intéressant : la liste quasi exhaustive des dépendances (= kommandos)  du camp d'Auschwitz, lequel ne se réduisait pas à... Birkenau !

Pour mémoire, Birkenau, c'est un cinquantième d'Auschwitz, soit deux cents hectares sur près de dix mille. 
 
Encore une précision ? Privé de ressources pétrolières et coupé de toutes ses colonies d'Outre-mer, le régime nazi a dû se focaliser sur la production d'une essence de synthèse tirée de la liquéfaction de gaz à partir du charbon, technique ultra-onéreuse mise en place en partie avec l'aide de la Standard Oil. Or ces installations très stratégiques se situaient à Auschwitz, avec pour maître d'oeuvre la firme IG-Farben.

Il s'avère, donc, particulièrement étrange que 99 % des activités du site d'Auschwitz soient systématiquement passés sous silence par une clique de faussaires.

Dernier petit détail : IG-Farben et l'ensemble du tissu militaro-industriel nazi avaient un besoin vital de main d'oeuvre, d'où l'organisation des camps, placés sous l'obédience du W.W.V.H. (Waffen - SS - Wirtschafts - Verwaltungs - Hauptamt / ajout de tirets pour la commodité de la lecture) : Office Central de la Waffen-SS chargé des affaires économiques.

Autant dire que les camps dirigés par le WWVH (1) étaient des sites de production industrielle. Voyez la liste ci-dessus pour Auschwitz.

Question : comment expliquer qu'une partie de cette si précieuse main-d'oeuvre, si vitale pour la production de matériels aussi stratégiques que le carburant, le caoutchouc synthétique, les armes... ait été détournée au profit d'une activité absolument improductive : l'extermination, laquelle aurait pu (dû !) être réalisée ailleurs qu'ici ? (voyez Babi Yar, Lidice, Oradour-sur-glane, etc.)

Autre chose ? Vous allez finir par me trouver obsédé, mais j'en reviens toujours à la même question : qu'est-ce qu'Hitler reprochait exactement aux gens de la synagogue ?

Par parenthèse, savez-vous pour quelle raison et sous quel prétexte les États-Unis ont pris part à la Première Guerre Mondiale ?

Prenez cette fameuse déclaration d'Adolf Hitler, traduite en ces termes par le site PHDN :
« Aujourd’hui, je serai encore un prophète : si la finance juive internationale en Europe et hors d’Europe devait parvenir encore une fois à précipiter les peuples dans une guerre mondiale, alors le résultat ne serait pas la Bolchevisation du monde, donc la victoire de la juiverie, au contraire, ce serait l’anéantissement de la race juive en Europe. »

Hitler dixit : 
« Ich will heute wieder ein Prophet sein: Wenn es dem internationalen Finanzjudentum inner- und außerhalb Europas gelingen sollte, die Völker noch einmal in einen Weltkrieg zu stürzen, dann wird das Ergebnis nicht die Bolschewisierung der Erde und damit der Sieg des Judentums sein, sondern die Vernichtung der jüdischen Rasse in Europa ».

Soyons honnêtes : est-il question de "gens de la synagogue" dans la déclaration d'Hitler ? Ce serait mal connaître la sémantique du dictateur, qui n'évoque les gens de la synagogue que dans 'Mein Kampf' (1925)  et quasiment jamais entre 1933 et 1945. Par ailleurs, il va sans dire que "Finanzjudentum" comporte une forte péjoration, comme souvent chez Hitler. J'estime que "finance juive internationale" est une mauvaise traduction, et surtout, une édulcoration de "Finanzjudentum", dans la mesure où il faut comprendre ce que sous-entend Hitler (2), qui devrait s'entendre par "mafia financière juive" ou par "juiverie financière internationale."

Et comme preuve qu'Hitler n'en a pas du tout après les "gens de la synagogue", la référence à 'noch einmal in einen Weltkrieg stürzen' est très explicite, non ? Hitler y sous-entend que l'"Internationales Finanzjudentum" aurait DÉJA (cf. noch einmal) précipité le monde dans une guerre mondiale.

Et c'est là que, lorsqu'on dispose d'un peu de culture générale, on se rappelle la fameuse "Dolchstoßlegende" ou "légende du coup de poignard dans le dos" qu'aurait reçu (le coup de poignard) une Allemagne humiliée et dépecée à Versailles à la fin de la première guerre mondiale. Et derrière l'embrouille versaillaise, les ultranationalistes allemands, dont Hitler, ont toujours vu la main de la "juiverie" internationale.

Faire silence sur la question, c'est montrer qu'on n'est pas digne de passer pour un historien !

Voyez cette fameuse Une du Daily Express (24 mars 1933, Hitler vient à peine d'être nommé chancelier) ; de deux choses l'une : ou elle est fausse, et l'affaire est entendue, ou elle est vraie, et l'on tient là un des mobiles de l'animosité obsessionnelle d'Hitler envers non pas les gens de la synagogue mais envers le fameux "Internationales Finanzjudentum".

Juifs du monde entier, unissez vos efforts... (pas contre le régime 
nazi mais bien contre toute l'Allemagne...)
Autant dire que les représentants de cette nébuleuse internationale auto-baptisée "Judea" n'ont pas attendu l'embryon d'un commencement d'application d'une politique anti-juive par Hitler pour appeler au boycott des marchandises venues d'Allemagne, y compris via des manifestations de masse... Pour mémoire, les lois juives dites de Nuremberg ne seront mises en place qu'en... 1935. Quant à la fameuse "Nuit de Cristal" (1938), elle interviendra à la suite de l'assassinat, à Paris, par un activiste juif, d'un diplomate allemand.

Et c'est là que nos "historiens", par couardise, incompétence, ou par cynisme, se gardent bien d'expliciter ce que sous-entend cet avertissement d'Adolf Hitler, préférant noyer le poisson derrière le vocable "juif" que, pour ma part, j'ai décidé de garnir systématiquement de guillemets, s'agissant de la période nazie.


(1) Si ça vous amuse (!), vous pouvez toujours faire une recherche en ligne sur le sigle 'WWVH' pour vous convaincre du peu d'intérêt (!!!) que cet organisme (pourtant incontournable dans l'organisation concentrationnaire nazie) suscite chez les historiens. Pour ma part, à ce jour, je ne suis toujours pas tombé sur la moindre monographie ou thèse traitant de la question ! Sinon, l'acronyme allemand est souvent traduit, de manière mécanique, par Office central SS pour l'économie et l'administration, traduction platement scolaire, dès lors que 'Wirtschafts- (génitif !) + Verwaltungs- (génitif !) + Hauptamt' veut dire que le terme de référence est Hauptamt, les autres n'étant que des "déterminatifs" (ou compléments du nom). Autrement dit, il s'agit bien d'un office central chargé de la gestion économique (Wirtschaftsverwaltungs...) ; en bon allemand : es handelt sich hier um ein Amt, das die Wirtschaft verwalten soll : un organisme censé gérer les affaires économiques, la notion d'administration étant (déjà) incluse dans le verbe gérer ou le substantif gestion (verwalten/Verwaltung).

(2) Il suffit de lire l'"hitler" dans le texte pour constater qu'il affectionnait tout particulièrement le recours aux pré/ et suf/fixes pour désigner l'univers "judéo...". Pensons à des trouvailles sémantiques comme, précisément, le substantif "Finanzjudentum"  (il fallait oser associer religion et finance et Hitler n'était pas à ce genre de détail près !), ou encore le fameux "Jüdisch - bolschevismus" (judéobolchevisme), et l'adjectif correspondant : "jüdisch - bolschewistisch" (judéobolchevique) ; on a même eu droit à un "jüdisch - maurerisch - bolschewistisch" (judéo-maçonno-bolchevique"), ce qui, on en conviendra, nous éloigne sensiblement de la synagogue !



Liens :  01 - 02 - 03 - 04 - 05  

mardi 28 janvier 2020

Réflexions sur le 'shoah-business' #1


Épisode §1. Une princesse chère au cœur du Führer


J'ai déjà évoqué, ici même, la discussion que j'eus un jour avec un de mes neveux, dont la classe de lycée avait décidé de quitter la salle si, d'aventure, le prof d'histoire-géo avait le culot de leur servir un couplet sur la "shoah", ainsi qu'il s'apprêtait à le faire lors d'un prochain cours sur WWII (en anglais : World War Two / Deuxième Guerre Mondiale)

Au fait, vous savez quoi ? Il paraît qu'Oświęcim, germanisé en Auschwitz, ne se trouve plus en Pologne mais en... Israël ! Si, si, je vous assure ! Enfin, c'est en tout cas ce qui ressort de cette pantalonnade internationale à laquelle vous avez dû assister à la télévision l'autre jour. Il faut dire que le polonais Benjamin X., alias Netanyahu, dont le vrai patronyme est Mileikovsky, est un cynique de première catégorie, trouvant sans doute que les territoires palestiniens étaient désormais trop exigus, et qu'il fallait, dare-dare, annexer également un bout de territoire polonais.

Nous eûmes, donc, droit à la logorrhée classique des lamentations et autres larmes de crocodiles à coups de "plus jamais ça !".

Mais plus jamais quoi, au fait ?

Plus jamais de mensonges, de contrefaçon de la réalité historique ? Plus jamais de massacres et de spoliation de populations sans défense ? Avez-vous seulement entendu, ne serait-ce qu'une fois, au cours de ce barnum israélien autour d'Auschwitz, prononcer le mot Palestine ou l'expression droits des peuples ?

On parie qu'en revanche, les mots "holocauste" et "shoah" ont été prononcés sur tous les tons ?

Par parenthèse, sait-on exactement pourquoi Hitler voulait à ce point éradiquer les gens de la synagogue ? Parce que "juifs" veut bien dire "gens de la synagogue", non !? Alors, c'était quoi, le mobile d'Adolf Hitler, sachant qu'un crime sans mobile ne peut être que l’œuvre d'un fou ?

Hitler était-il fou ? Dans la négative, il nous faut un mobile, non ?

Autre chose ? 30 janvier 1933, Hitler arrive aux affaires, appelé à la chancellerie par Hindenburg. 20 mars 1933, création du camp de concentration de Dachau, qui comptera par la suite pas loin de deux-cents sous-camps.

Et qui enferme-t-on à Dachau quelques semaines seulement après l'avènement d'Hitler ? Des 'juifs' ? Pas du tout ! La gauche allemande : socialistes, communistes, syndicalistes, etc., toutes gens susceptibles de constituer un puissant corps d'opposants à ce qui allait être la politique du IIIème Reich (1).

Voyez un peu ce que d'aucuns appellent stupidement  la "shoah", cet absolu contre-sens tiré de l'hébreu et renvoyant à une catastrophe naturelle.

À propos, la 'shoah', c'est quand déjà ?

Citation :
La Shoah, ou entreprise d'extermination des juifs d'Europe (1941-1945), est l'aboutissement de l'idéologie raciste et antisémite développée par Hitler, Führer de l'Allemagne. Elle se déroule en pleine guerre mondiale, tandis que l'Allemagne hitlérienne et ses alliés combattent le monde entier. (Source)
Vous avez compris ? À peine deux mois après sa nomination comme chancelier, Hitler entreprend d'embastiller la gauche allemande afin de la museler, mais il aurait attendu huit bonnes années pour régler leur compte aux "gens de la synagogue" qu'il détestait tant, parce que, apparemment, plus dangereux que les socialistes, communistes, anarchistes, etc. (cf. l'insurrection spartakiste de 1918-1919, qui aurait pu voir l'Allemagne rejoindre le camp des républiques soviétiques...) ! Vous y comprenez quelque chose ?

Shoah par-ci, holocauste par-là, voilà qui ne peut que m'inciter à piocher dans mes archives. 

Tiens, by the way, le nom de Stephanie von Hohenlohe (2) vous dit-il quelque chose ?

Non ? Il se trouve que je possède une biographie de cette personne, en allemand, parue en 2012 sous la plume de Martha Schad, et dont il existe une édition en anglais. 

Pour l'heure, jetons un œil sur sa fiche dans 'Wikipedia. 
La princesse Stéphanie et son mari divorcèrent en 1920. Vivant dans divers endroits d'Europe dont Paris, au fil des années elle se créa des amitiés et des relations étroites avec un certain nombre d'hommes puissants et influents, dont un diplomate nazi important, Joachim von Ribbentrop. Ses origines ne l'empêchèrent pas de se lier de près à la hiérarchie nazie, et même avec Hitler qui l'appelait sa « chère princesse ». Elle était amie intime avec Hermann Göring et Heinrich Himmler lui-même la déclara « Aryenne d'honneur ». Selon un rapport du MI6 datant de 1938, « le Führer parle souvent d'elle, il apprécie son intelligence et ses bons conseils. Elle est peut-être la seule femme capable d'exercer une influence sur lui. »
En 1932, elle fixa sa résidence à Londres dans l'élégant Dorchester Hotel à Mayfair. Appartenant à la plus haute noblesse allemande, elle était accueillie dans l'élite britannique, ce qui fit d'elle bien vite une propagandiste et une espionne de la plus haute importance pour Hitler qui venait d'accéder au pouvoir.(Wikipedia)
On l'aperçoit ci-dessous, assise (à gauche) aux côtés de Magda Goebbels.
 

Ainsi, donc, Hitler l'appelait "Meine liebe Prinzessin" (ma chère princesse). On dit d'elle qu'elle avait de l'entregent, et qu'elle tombait facilement amoureuse.

C'est ainsi, raconte Schad, qu'elle va s'enticher d'un fringuant jeune diplomate, ce qui déplaît passablement au Führer, qui s'empresse d'expédier le diplomate aux États-Unis afin de séparer le couple. Qu'à cela ne tienne, la princesse décide de suivre son amant outre-Atlantique. Et comme elle dispose de réelles compétences, Hitler se dit qu'elle pourrait rendre divers services, et là voilà espionnant pour le compte du Reich. Elle finira par éveiller les soupçons, puis sera arrêtée, pour se retrouver condamnée à une peine de prison plutôt modérée.

Vous vous demandez certainement ce qu'elle avait de si extraordinaire, la princesse si chère au cœur d'Adolf Hitler !



Ben, c'est très simple : Stephanie von Hohenlohe, l'espionne nazie préférée d'Adolf Hitler, était JUIVE !

L'espionne juive d'Hitler
Allez donc raconter ça à tous ces nigauds incultes (pléonasme !) qui nous bassinent régulièrement avec leur SHOAH et leur HOLOCAUSTE !

Nous allons, donc, reposer la question de tout à l'heure : compte tenu de ce qui précède, pourquoi diable Hitler aurait-il voulu à ce point liquider les gens de la synagogue, et si c'était une obsession chez lui, pourquoi avoir attendu si longtemps (1941-1942) pour entamer ce que d'aucuns appellent la shoah ou l'holocauste ?

C'est probablement dans leur incapacité à répondre à cette question, pourtant simple, que réside l'échec des hérauts du shoah-business à répandre leurs slogans négationnistes (3) à travers le monde, tant ces deux concepts jumeaux (shoah/holocauste) ressemblent à des parapluies percés de trous laissant passer la pluie. Or, une discipline qui se veut scientifique (l'Histoire) se doit de commencer par bien nommer les choses au lieu de créer un embrouillamini à coups d'euphémismes.

 

Lectures : 01 - 02 - 03 - (concernant la prochaine référence [cf. holocauste]; je connais des rabbins qui devraient se faire hara-kiri, de honte, car, visiblement, ils n'ont jamais lu les textes 'sacrés' du judaïsme !) 04



(1) Comme il y a fort à parier que, parmi les éminences de la gauche allemande, il y ait eu des juifs, bien évidemment, ces derniers ont été embastillés avec tous leurs comparses, mais en tant que socialistes, communistes, etc., chose dont personne, parmi nos grands historiens, ne parle ! De fait, des juifs, dans les camps nazis, il y en avait dès 1933 et, par la suite, dès 1938 en Autriche, après l'"Anschluss", à l'instar de Bruno Bettelheim.

Citation :
C'est au printemps 1938, après l'Anschluss, que Bruno Bettelheim fut, comme des milliers d'autres juifs autrichiens, arrêté, emprisonné, puis transféré au camp de concentration de Dachau. (Source)
Ce qui précède est en partie faux (comme d'habitude !), car Bettelheim n'est pas transféré à Dachau (tiens ! tiens !) en tant que juif mais bien en tant qu'éminent militant socialiste. Et comme, décidément, la maîtrise de la syntaxe est un exercice subtil, voyez un peu comment on suggère plus haut, à travers "des milliers de juifs arrêtés", que les arrestations ne visaient que les seuls juifs, ce qui est absolument faux, mais bon... Expert en fake news, c'est un métier, n'est-il pas ?
 
(2) À prononcer d'une traite :  'chtÉfanifonnHÔhœunlôhœu', avec 'oeu' comme dans bœuf et forte aspiration du 'h'.

(3) Le terme négationniste vous surprend ? Tout le monde va pourtant finir par savoir que, dans les camps nazis, il n'y a jamais eu de tziganes, ni de communistes, ni de résistants, ni de témoins de Jéhovah, ni de religieux chrétiens..., uniquement des "gens de la synagogue". Oui ou non ? Ou alors...


À l'attention de ceux et celles qui lisent l'allemand : l'ouvrage de M. Schad peut être commandé chez tout bon libraire grâce à son numéro ISBN : 978-3-7766-2682-7 



Citations :
  •  Le 31 janvier à 18:16 par Nattydread
Contrairement à ce que vous dites le bourrage de crâne lié à la shoah porte ses fruits : J’ai entendu un jeune noir de banlieue dire lors du voyage de Macron au Mémorial des Déportes en Israel dire : "l’étude de la shoah m’a permis de comprendre comment l’être humain pouvait être méchant !!! " . Etonnant non pour un jeune noir dont le peuple a subi pendant plus de 400 ans le pire des crimes contre l’Humanité:Celui qui consiste à dire à un Homme qu’il est un bien meuble !
  • Le 31 janvier à 18:48 par sous-France infantile
Aucun psy pour enfant ne dénonce les ravages émotionnels et psychologiques de ces gosses très jeunes que l’on traîne de force dans ces camps d’horreur ou l’on en rajoute dans la souffrance !! Les séquelles sont réelles sur des enfants sensibles ne connaissant rien à l’Histoire, ni aux tenants et aboutissants de la 2nde guerre mondiale ! Beaucoup d’enfants, sensibles par nature, en sortent traumatisés ! C’est purement de la maltraitance jamais dénoncée, ni jamais condamnée ! Ce bourrage de crâne et cette propagande sont une HONTE ! (Source) 
  • Marji
le 27/01/2014 à 10:32
Un professeur d'histoire me disait : je ne donne pas des cours d'histoire mais des cours de mémoire. (Source)

jeudi 7 novembre 2019

Sémantique de la désinformation #21


Épisode §21. Shoah toi-même !
 
(N. B.) Afin de compléter un précédent message, j'ai adressé à Mme le Garde des Sceaux le tweet reproduit ci-dessous.


Ah, juste pour rire ! (Moi, sur mes partitions, j'ai des dièses, pas des 'hashtags' ; n'importe quoi !)

Comme suite à un précédent épisode (cf. §18), consacré à Dieudonné, poursuivi - que dis-je ! persécuté - pour la nième fois devant une juridiction pénale pour avoir osé prononcer, dans une chanson, quelque chose du type de "c'est mon choix... ou chôha", il me semble utile de rappeler à mes lecteurs, que j'estime infiniment plus futés que les pauvres bougres qui traînent sur les réseaux dits sociaux, un certain nombre de choses peut-être inconnues d'eux-mêmes.


Stella G., le spectre blond de la Gestapo, avait livré des milliers de Juifs aux Nazis, tout en étant elle-même juive

Comme évoqué précédemment, nous savons, grâce à l'illustre universitaire qu'était Henri Meschonnic, que le terme hébraïque "shoah" renvoie à une catastrophe naturelle, ce qui fait que son importation dans la langue française, pour en faire la définition ultime du crime hitlérien, constitue l'un des plus consternants contre-sens et, partant, l'une des plus grotesques et des plus affligeantes impostures de l'histoire contemporaine.

On regrettera en passant que, du côté du Parquet, qui a requis une lourde peine (prison ferme) à l'encontre de Dieudonné M'bala M'bala, comme, en d'autres temps, un Jean-Baptiste Poquelin aurait pu être inquiété pour "délits" commis, sur scène, par Molière - comme quoi, il y a des cours du soir de culture générale qui se perdent ! - on n'ait pas pris le temps de consulter des spécialistes, en tout cas, des connaisseurs de la chose. On me dira toujours que l'illustre Meschonnic n'est plus de ce monde !

Et alors ? Serais-je tenté de vous rétorquer !

Il se trouve que moi, je n'ai pas le talent de linguiste de feu Meschonnic, ni même la connaissance de l'hébreu de feu mon père - lequel lisait la Torah dans le texte ! - ; il n'empêche que je compense ces lacunes par une grande appétence pour les archives, dont je remplis des disques durs entiers.

Or ne voilà-t-il pas qu'en inspectant mes archives, je suis retombé sur fameuse interview de Claude Lanzmann !

Claude Lanzmann, vous savez ? L'importateur dans la langue française du vocable "shoah". Un hurluberlu que, pour ma part, j'ai toujours tenu pour un escroc de grande envergure ! 

Claude Lanzmann, c'est l'homme qui vous interrogeait des "survivant(e)s" de ce qu'il appelait "l'indicible, l'innommable", comme preuves (lesdits survivants) qu'ils avaient échappé à un génocide.

Nul ne pense sérieusement à mettre en doute qu'il y ait eu des massacres de masse ici ou là (ici et là ! Cf. Oradour-sur-Glane) durant les années où l'hitlérisme s'est abattu sur l'Europe.

Le problème de Lanzmann, c'était sa méthode et son idéologie. 

La méthode : faire parler des témoins, notamment des "survivants", toujours juifs, comme preuve, précisément, qu'un génocide avait été commis sur... Mais sur qui, au fait ? Pas un témoin de Jéhovah (les fameux "Bibelforscher" évoqués par l'ancien chef du camp d'Auschwitz) ; pas un Tzigane, pas un communiste, pas un résistant..., cette façon de procéder relevant d'une attitude profondément idéologique.

L'idéologie : le génocide, façon Lanzmann (mais je n'oublie pas son alter ego Raul Hilberg), n'aurait concerné que des Juifs, pourtant les seuls apparemment à y avoir échappé, à en juger par le nombre de témoins bel et bien VIVANTS que Lanzmann avait conviés devant sa caméra. Chez Lanzmann (et Hilberg), la souffrance était juive et uniquement juive. Les autres ? Les autres ! Quels autres ?!

Entre nous, et soit dit entre parenthèses, lorsque vous voyez un veau ou un taureau sortir VIVANT d'un bâtiment, vous en déduisez que le bâtiment en question est un abattoir ? Il ne vous vient pas comme un doute ?

Le film Shoah est diffusé une première fois en France, sur la chaîne de télévision publique Antenne 2. Si j'ai bonne mémoire, la diffusion se déroule en deux temps, soit près de cinq heures à chaque fois. Il se trouve que je disposais alors, dans ma petite piaule, d'un téléviseur, et que j'ai visionné la totalité de cette chose.

Et je me souviens fort bien du malaise ressenti à l'époque devant cette... chose, ces témoins bien VIVANTS, et pas un Tzigane, pas un Communiste, pas un Résistant, pas un Témoin de Jéhovah...

J'imagine que le but de la "manip" concoctée par Jean-Pierre Elkabbach, patron de la télévision publique à l'époque, et son compère Lanzmann, fut d'asséner un gros coup de poing au plexus de l'ensemble des historiens, lesquels sont bel et bien restés baba devant cette chose...

Le fait est que, depuis lors, plus grand monde n'ose contester les élucubrations archi-grotesques du "Möchte-gern-Historiker" Lanzmann (en allemand : 'ich möchte gern' = j'aimerais bien... Je pense à cet extrait d'une chanson de Jacques Brel : 'ils veulent avoir l'air, mais ils n'ont pas l'air du tout !').

Près de dix heures d'horloge, et pas le moindre débat contradictoire ! Pourtant, à la même époque, il y avait sur Antenne 2 une émission fort renommée : Les Dossiers de l'écran, consistant en la projection d'un film, suivie d'un débat entre spécialistes. Lanzmann, lui, a échappé à tout débat contradictoire, jusqu'au fameux papier de feu Henri Meschonnic, venu dire, enfin, au monde, ce qu'il fallait retenir de cette suprême imposture que constituait la tentative d'importation dans le lexique français de ce terme impropre à la consommation et tiré de l'hébreu.

Mais au fait, pourquoi l'hébreu ?, allez-vous me demander.

Vous me demandez pourquoi l'hébreu ? Ce que vous pouvez être naïfs !

Le fait est que j'ai toujours adoré farfouiller dans les archives, ce qui m'a conduit à cette interview de Claude Lanzmann, dont j'extrais ce qui suit (Le Monde, 25 février 2005) :
Le mot "Shoah" s'est imposé à moi tout à la fin parce que, n'entendant pas l'hébreu, je n'en comprenais pas le sens, ce qui était encore une façon de ne pas nommer. Mais, pour ceux qui parlent l'hébreu, "Shoah" est tout aussi inadéquat. Le terme apparaît dans la Bible à plusieurs reprises. Il signifie "catastrophe", "destruction", "anéantissement", il peut s'agir d'un tremblement de terre ou d'un déluge. (...)
Quand Georges Cravenne, qui avait pris sur lui l'organisation de la première du film au Théâtre de l'Empire, m'a demandé quel était son titre, j'ai répondu : "Shoah".
- Qu'est-ce que cela veut dire ?
- Je ne sais pas, cela veut dire "Shoah".
- Mais il faut traduire, personne ne comprendra.
- C'est précisément ce que je veux, que personne ne comprenne." 

Mon père lisait la Torah, dans le texte, pas Claude Lanzmann, lequel ne manquait pas de toupet, à l'instar des cyniques qui s'assument, mais aussi des cuistres qui osent tout...

Ce mot, je ne sais pas ce qu'il veut dire ? Qu'importe ! Personne ne comprendra ? Et alors ? L'essentiel n'était-il pas ailleurs, à savoir que cela sonne hébreu, histoire d'accréditer la thèse d'un génocide exclusivement juif, thèse moult fois récusée par la totalité des historiens patentés, selon lesquels :

IL N'Y A JAMAIS EU DE TRAITEMENT SPÉCIAL RÉSERVÉ AUX SEULS JUIFS PAR LES NAZIS ENTRE 1939 ET 1945  !

En clair, ce qu'on appelle en anglais "the Uniqueness", entendez un sort particulier réservé aux juifs et à eux seuls par les nazis, a toujours été combattu par les (vrais !) historiens. Et à quoi reconnaît-on les vrais historiens ? C'est très simple ! Ce sont les seuls qui ne parlent jamais de "shoah" ni d'"holocauste" ! 

Par parenthèse, Auschwitz, un camp juif ? Pas du tout ! Un camp cosmopolite où s'entassaient toutes les nations de l'Europe occupée par les nazis. Seul groupe ayant été confiné, à Auschwitz, dans un secteur particulier : les Tziganes !

Il fallait, donc, contourner la difficulté, en inventant des euphémismes sous la forme de vocables tirés de l'hébreu, voire de la liturgie juive (cf. holocauste), histoire de dire, sans dire, mais tout en disant ! (1)

Par parenthèse, et c'est là qu'on est presque tenté de se rouler par terre, de rire : le représentant du parquet qui, lors du procès de Dieudonné M'bala M'bala, a requis de la prison ferme pour des propos tenus par un saltimbanque dans une chanson, avait l'air d'en savoir plus sur la signification du mot "Shoah" que Claude Lanzmann lui-même, ainsi qu'il ressort de la conversation évoquée plus haut.

Entre nous, vous n'êtes pas morts de rire ?!?! 


Citation
Dans Le Gai savoir de l’acteur, Dario Fo évoque la censure drastique qui pesait sur les comédiens au XVIIe siècle :

« Un débat sur la question a révélé qu’une censure drastique a été opérée par les jésuites au XVIIe siècle. Alors, sur injonction venue d’en haut, disparaissent le comique, le démon, l’ivrogne, la femme encombrante : tous les personnages, en somme, qui créent la provocation et la dialectique.

Le débat a presque tourné à la rixe, mais il en est sorti deux constatations claires et irréfutables. Le pouvoir, quel qu’il soit, craint par-dessus tout le rire, le sourire, le ricanement. Car l’éclat de rire révèle le sens critique, la fantaisie, l’intelligence, le refus de tout fanatisme. Dans l’échelle de l’évolution humaine, nous rencontrons d’abord l’homo faber puis l’homo sapiens, et enfin l’homo ridens. Le plus subtil, celui qu’il est difficile de soumettre et de tromper. L’autre constatation, c’est que quand il s’exprime, le petit peuple (il popolo minuto), les gens simples ne peuvent s’empêcher, même dans les histoires tragiques, d’introduire l’humour, le sarcasme, le paradoxe comique. »
.


Petit supplément illustré (ou l'étrange affection d'Adolf Hitler pour une petite Juive)
 
 
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(1) Récit authentique

Un de mes neveux, élève dans un lycée de la région parisienne, me rend visite, un jour, et l'on parle de tout et de rien, lorsqu'il m'apprend qu'une grève risquait d'intervenir dans l'établissement, notamment dans sa classe, certains élèves en voulant au prof d'histoire-géo.

- Et pourquoi donc ? lui demandai-je.
- Parce qu'il veut faire un cours sur la Shoah, ce que certains élèves contestent. Ils ont même annoncé leur intention de quitter la salle si le prof insistait.
- Ben, tes collègues ont mille fois raison ! lui ai-je répondu.
- Mais, si on quitte la salle, on risque d'être punis !
- Et par qui ? Et pour quelle raison ?

Mon neveu me regarde tout en affichant un sourire en coin. Il faut dire qu'il connaissait mon passé de..., disons qu'il avait entendu parler des deux mois que j'avais passés (by the way, c'est mon père qui, en me rendant visite à la gendarmerie, m'a appris, avec des trémolos dans la voix : "Ben, tu as eu quinze ans !". J'avais zappé mon propre anniversaire !), avec trois autres comparses, dans les geôles d'une caserne de gendarmerie, quelque part en Afrique, pour cause de grève dure, laquelle avait entraîné la fermeture du lycée peu après le début du deuxième trimestre et pour le reste de l'année scolaire.

- Oui, mais, il nous faut des éléments pour argumenter !
- Ben, je vais t'en donner, des éléments, je veux dire UN élément ! Tu donneras ça à ton prof.

J'ai griffonné sur un bout de papier l'inscription "V-C. 1539" et le lui ai remis. Et c'est là qu'il me regarde en donnant l'impression de vouloir dire quelque chose ; mais il faut croire que le regard furibard que je lui ai lancé l'a dissuadé de me poser quelque question que ce soit. Deux heures plus tard, il me téléphone :

- Ben, Tonton, je ne savais pas ; on ne nous a jamais appris ça !
- Et on ne vous a jamais appris quoi ? lui demandé-je sur un air faussement naïf.
- Ben, Villers-Cotterêts !  
- Tu arrives bientôt en Fac, et c'est seulement maintenant que tu entends parler de l'Ordonnance de Villers-Cotterêts ?! Elle est belle, l'Éducation Nationale ! Maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire auprès de tes petits camarades et du prof.

Dois-je préciser que la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre au sein de l'établissement ? Du reste, lorsqu'en entrant dans la classe, le prof d'histoire-géo a été interpellé par les élèves, la rumeur était déjà parvenue à ses oreilles depuis belle lurette.

Et selon vous, comment les choses se sont-elles dégoupillées ? Au fond, très simplement : ce fut le cours d'histoire le plus animé de l'année scolaire, aux dires de mon neveu. Bien évidemment, le prof n'a jamais évoqué cette fameuse "Shoah", les élèves ayant argué du fait que, conformément à la fameuse ordonnance d'août 1539, la langue administrative de la France était le Français (donc, pas l'hébreu !). Du coup, le prof, un peu déstabilisé quand même, ne s'est pas démonté, invitant les élèves à constituer des groupes de travail de manière à examiner à partir d'archives l'ensemble des forces qui se sont élevées contre le nazisme entre 1933 et 1945.

Pour mémoire : l'excellente thèse de Claudine Cardon-Hamet (à qui je reprocherais tout de même quelques concessions aux hystériques de... lorsqu'elle évoque, par exemple, la situation "centrale" d'Auschwitz dans ce que vous imaginez ! Il se trouve que nos "docteurs ès 'Shoah' et autres 'Holocauste'" oublient systématiquement d'évoquer le rôle CENTRAL, pour le coup, du conglomérat IG-FARBEN dans l'arsenal concentrationnaire nazi !).

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