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dimanche 31 août 2025

Un secret de Polichinelle : l'accord de Havaara (1933) entre Hitler et les sionistes

Avertissement : ce qui suit est la reproduction quasi-intégrale (moyennant la révision de nombreux "hashtags" propres à un fameux réseau social) d'un texte paru sur l'ex-Twitter, ce réseau dit social racheté par qui-vous-savez, et qui a pris la fâcheuse habitude de censurer mes textes, les rendant partiellement inaccessibles, voire faisant disparaître des paragraphes entiers, le tout moyenannt une flopée de notifications relative à un prétendu "hateful conduct" (comportement haineux). Le fait est que ledit "comportement haineux a toujours visé le massacre actuellement en cours en Palestine illégalement occupée par un Etat terroriste créé par des margoulins, le tout avec l'aimable complicité d'un certain Adolf Jacob Hitler, dont le grand public finira, tôt ou tard, par découvrir qu'il fut un agent du sionisme, chargé de terroriser un maximum de Juifs européens, afin de la pousser à émigrer non pas vers l'Ouest mais bel et bien vers la Palestine. Les faits dont je fais état étant difficilement contestables, je comprends la panique qui s'est emparée d'un certain nombre d'officines et c'est, donc, par précaution, que j'ai entrepris de réafficher ici même moult textes parus sur X et sauvegardés sur ordinateur.

Le génie de l'Internet 2.0. Nul besoin d'avoir des millions de gogos convertis en groupies pour être un leader d'opinion. Par définition, la pointe d'une pyramide sera toujours plus étroite que sa base ! Raison pour laquelle je considère, fort modestement, que mon travail est plus près du sommet de la pyramide que de sa base.  Et je vous le prouve. 

Pourquoi Israel et ses génocidaires se lâchent actuellement, montrant sans même plus chercher à se cacher ce que le sionisme a d'immonde ? C'est parce qu'ils ont vu que le simple contrôle de ceux que j'appelle les média mainstream du siècle dernier ne suffit plus à manipuler l'opinion mondiale. L'Internet 2.0 a tout ratiboisé. Voyez ces deux rideaux de fumée baptisés Shoah et Holocauste. Rideaux de fumée balancés par des générations de pseudo-historiens, dans le but de camoufler au grand public peut-être la plus grosse arnaque historique des temps modernes, à savoir le fait que Sionisme et Nazisme n'ont été que les deux faces d'une seule et même médaille. 

Or, cette médaille a bel et bien existé ! Hitler est à peine propulsé à la chancellerie qu'il signe un accord essentiel à la construction d'un État sioniste en Palestine. Les deux faces d'une même médaille ! Autant dire que si le Nazisme est rangé dans la catégorie des crimes contre l'Humanité, le Sionisme devrait l'être aussi pour les mêmes raisons.

 
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Traduction : "Médaille commémorative des accords de Haavara, accords de transfert de 1933 entre les sionistes et le Troisième Reich L'accord de la Haavara est intervenu entre l'Allemagne nazie et les juifs allemands sionistes. Il fut signé le 25 août 1933. L'accord fut finalisé après trois mois de pourparlers entre la fédération sioniste d'Allemagne, la banque anglo-palestinienne (supervisée par l'agence juive) et les autorités économiques de l'Allemagne nazie. L'accord avait pour but de faciliter l'émigration des juifs allemands vers la Palestine. Tout en aidant les juifs à émigrer, l'accord les obligeait à céder temporairement leurs biens à l'Allemagne avant leur départ. Ces biens pouvaient ensuite être récupérés en les transférant en Palestine en tant qu'exportations allemandes."
 
Grâce aux archives disponibles, il ne devrait pas être difficile de prouver qu'Hitler fut propulsé à la Chancellerie pour servir les projets sionistes apparus au grand jour dès la fameuse Déclaration Rothschild-Balfour de 1917. L'expansionnisme germanique allait logiquement suivre.
 
 
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 À propos du document "Palästina Treuhand...", traduction : "Accélération de procédure. Nous accusons réception de votre lettre du 30.06.1937 et transmettrons le certificat consulaire au consulat britannique à Francfort dès réception de l'attestation de versement par A. E. W. Nul besoin de nous présenter les passeports. Nous vous recommandons donc d'informer le consulat britannique à Francfort que les passeports ne doivent pas nous être envoyés après avoir été visés, mais qu'ils doivent vous être envoyés à vous-même. Il ne vous restera plus qu'à nous adresser l'attestation de votre départ définitif (pour la Palestine)." 
 
Où l'on voit que la "(End)Lösung der Judenfrage", traduite par les escrocs en "Solution Finale", n'avait rien de secret ni de final, et que les autorités britanniques y ont amplement contribué.
 
Avec l'invasion par Hitler d'une bonne partie de l'Europe, c'est le principe des accords de Havaara qui allait se trouver appliqué à un gros contingent de Juifs de toute l'Europe, contraints de migrer, non pas vers l'Ouest mais vers l'Est (Palestine).
 
Parlons dudit ghetto de "Theresienstadt, dirigé par les nazis, mais l'organisation au jour le jour était assurée par ‘l'administration autonome juive’ à laquelle les nazis déléguaient ce lourd travail.", "administration autonome juive" étant une litote. (Source)
 
Pourquoi une litote ? Parce que, dans les faits, le camp de Theresienstadt était une de ces bases à partir desquelles les sionistes recrutaient les "candidats" (plus ou moins forcés) à l'émigration vers... cf. "The Zionist character of... Terezin".
 
Et dire que 99,99% des tweets ont à peine 24h de durée de vie ! Tant pis pour leurs auteurs ! Mes tweets à moi sont un peu plus importants que d'autres, ce qui me vaut de ne plus être emmerdé par la censure , chose qui m'arrivait encore dans le passé 2 ou 3 fois par an.
 
Lecture utile (en anglais). Ce qui est rapporté ici est en grande partie exact, hormis les dates concernant les exfiltrations vers la Palestine, lesquelles, de mon point de vue, se sont poursuivies tout au long de WWII (ce qui était leur but ultime). (Source)
 
On se re-touite ! "Er wollte ihn überzeugen, daß die "Lösung der Judenfrage" in der Auswanderung der deutschen Juden nach Palästina liegt./Il voulait le convaincre que le "Règlement de la question juive" résidait dans l'émigration... vers la Palestine."
 
PS. Vous ai-je déjà dit que j'ai récemment découvert ça, genre : "Info privée : tu as reçu X visiteurs au cours des 7 derniers jours.". Compte tenu de la taille de mes "threads", mes visiteurs ne peuvent être que des gens ayant qq chose entre les 2 oreilles : un cerveau ! 
 
PS2. Lu (en ligne) : "Quoi qu’on pense de la riposte israélienne, le mot de génocide est fou. Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages. Est-ce que les juifs ont jamais eu un choix pareil ?"
 
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Est-ce qu’on a vacciné les juifs du Ghetto de Varsovie ? Alors que tous les enfants de Gaza ont été vaccinés. Ce terme de génocide est ignoble mais il permet justement de nazifier les juifs, de leur faire perdre tout leur crédit victimaire, de dire qu’ils sont passés dans le mauvais camp, ils sont des bourreaux et donc ils sont eux-mêmes des nazis et des racistes. Donc c’est ça si vous voulez ce qui caractérise l’antisémitisme de ce temps, c’est que c’est un antiracisme, et comme c’est un antiracisme, il est inculpabilisable." Alain Finkielkraut dixit.
 
Pour mes visiteurs non français, il fait partie de cette clique que les medias mainstream du siecle dernier rangent dans la catégorie "philosophe", alors que c'est juste un phraséologue, ou un philologue, si vous préférez.
 
La nuance se trouve entre la "sophia" : la connaissance, la sagesse [les Allemands disent "Ich weiß" (je sais), "die Wissenschaft" (la Science), "die Weisheit" (la sagesse)], d'une part, et le logos (discours), d'autre part. Philosophe versus Philologue !
 
Je m'en vais vous donner les noms d'authentiques philosophes (amoureux de la connaissance/science) : je pense à Albert Schweitzer (médecin, musicien, théologien…), à Théodore Monod, Jean Mallaurie, ainsi qu'à cet absolu génie que fut Alexander von Humboldt, tous ayant tâté des "sciences dures", selon la jolie formule de Mallaurie. 
 
À part cela, je soupçonne ce pseudo-philosophe de Finkielkraut de lire ma prose, quand il parle de "nazifier les Juifs", de "leur faire perdre tout leur crédit victimaire" ou s'interroge : "Est-ce qu'on a vacciné les Juifs du Ghetto de Varsovie…". D'abord, notre escroc – et il n'est pas le seul – s'échine à assimiler l'État criminel israélien à l'ensemble des Juifs, et là, son imposture éclate au grand jour, les vrais Juifs, dits Torahjews, étant absolument hostile à l'idée même d'un État israélien.
 
Quant à la "nazification", notre petite démonstration (sionisme et nazisme = les deux faces d'une même médaille) visible plus haut ne sera contestée par personne. La vaccination des Juifs ? Elle a bien eu lieu, mise en place à grande échelle par Hans Frank, plus haut représentant civil d'Hitler en Pologne. On en trouve la trace dans les minutes du Tribunal de Nuremberg, que Finkielkraut et d'autres seraient bien inspirés de consulter. Vous avez bien lu : les nazis ont procédé à la vaccination de centaines de milliers de Juifs contre le typhus. Voyez la pièce à conviction n°2233-PS du Tribunal International de Nuremberg ! Par parenthèse, à Gaza et dans toute la Palestine, Israel massacre hommes, femmes et enfants ; Israël ne vaccine personne ! Extrait de l'interview de Hans Frank à un magazine berlinois :
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 "Un des grands mérites de l'Administration allemande réside dans la lutte contre le typhus. Il faudra bien qu'on porte à notre crédit d'avoir réalisé plus de 700.000 vaccinations sur des populations particulièrement exposées...". Précision utile : on peut difficilement imaginer qu'Hitler n'ait pas lu les déclarations de son homme de confiance. "Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages." Rubrique : "Ben voyons !" Les destructions de Gaza des années 2008-2009 étaient consécutives à une prise d'otages !
 
Ci-dessous : Gaza, 2008, Plomb durci : un massacre de grande envergure sous les yeux du propagansiste génocidaire pro-israélien nommé Bernard-Henri Lévy.
 
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Tout le monde aura relevé le mantra "riposte israélienne", cet État terroriste et criminel étant toujours présenté par moult escrocs comme celui qui est injustement attaqué, et qui se doit, donc, de riposter ! On rappellera juste aux gogos que les attaques du 7 octobre 2023 ont eu lieu en territoire palestinien illégalement occupé ! Par ailleurs, je n'ai pas très bien compris l'usage que notre phraséologue a voulu faire de l'adjectif "inculpabilisable" ! Si c'est "susceptible d'inculpation", il fallait dire "inculpable".
 
Le fait est que "racisme inculpabilisable" signifie, en bon français, "racisme non susceptible d'être assimilé à une faute, une infraction, un délit, a fortiori, à un crime, donc in(=non)susceptible d'être criminalisé, autant dire parfaitement légitime !
 
En clair : "inculpable" versus son antonyme "in-culpabilisable" ! Et ça, c'est de la sémantique à la portée d'un étudiant de 1ère année de FAC ! 
 
À propos de la philo...sophie véritable, lectures utiles
 
 
 
 
 
 
N.B. À ceux qui vont s'interroger sur sophia versus logos, je signale que les anciens Égyptiens maîtrisaient la technique de l'embaumement des corps et n'ont pas laissé le moindre traité sur la question. À l'époque, la connaissance pouvait être ésotérique : ceux qui savent sont aussi ceux qui en disent le moins. Plus près de nous, dans les archives de l'INA, il y a une interview du grand luthier Etienne Vatelot expliquant à Jacques Chancel dans un grand rire : "Mon propre père, luthier, devait s'enfermer à double tour au moment de préparer ses enduits."
 
Le fils a dû attendre très longtemps avant que son père ne lui transmette le secret de ses vernis. Tout le monde a entendu parler des fameux Stradivarius, Guarneri, Amati.... Il se trouve que c'est souvent le vernis qui faisait la différence ultime entre le violon lambda et le Molitor de Stradivarius. Savoir (faire) et ne rien dire, c'est aussi cela qui fait la différence entre ceux qui maîtrisent la chose et ceux qui se contentent de parler de la chose. 
 
PS3. Toujours pas de fact-checking sous mes messages ? Ça alors !  On reparle du fameux "Camp d'extermination" d'Auschwitz ? Pour mémoire, la dénomination Vernichtungslager n'existe dans aucune archive, le Tribunal International de Nuremberg étant muet sur la chose. On en reparle tantôt. En attendant, vous avez appris ici même :
 
1) que Hitler est un patronyme YIDDISH ; 
 
2) qu'à peine propulsé à la chancellerie, le voilà pactisant avec les sionistes pour organiser un Grand Remplacement en Palestine ; 
 
3) que parmi ses proches et intimes se trouvaient moult Juifs et Juives, à commencer par son espionne préférée, la dénommée Stephanie von Hohenlohe ; 
 
4) que son plus haut représentant civil en Pologne occupée avait procédé à des vaccinations massives des populations les plus exposées au typhus, dont plein de Juifs, etc.
 
Retour sur Auschwitz, le soi-disant "camp d'extermination", dont le maître d’œuvre, le consortium IG-Farben, n'a jamais été condamné pour génocide. Le fait est qu'on recevait et envoyait du courrier à et d'Auschwitz, ainsi que je l'ai déjà évoqué ailleurs. Ci-dessous, à gauche, le réglement intérieur du service du courrier au KZ d'Auschwitz.
 
Image  Les instructions suivantes doivent être respectées dans la correspondance avec les détenus :
  1. Chaque détenu peut recevoir ou envoyer deux lettres ou deux cartes par mois de la part de ses proches. Les lettres adressées aux détenus doivent être lisibles, écrites à l'encre, d'un seul côté et en allemand. Seules les feuilles de taille normale sont autorisées. Les enveloppes sont sans doublure. Une lettre ne peut être affranchie qu'avec cinq timbres de 12 pf. de la Deutsche Reich post. Tout autre envoi est interdit et soumis à confiscation. Les photos ne peuvent pas être utilisées comme cartes postales.
  2. Les envois d'argent ne sont autorisés que par mandat postal. Il faut veiller à ce que l'adresse exacte, composée du nom, de la date de naissance et du numéro, soit indiquée sur les envois d'argent ou postaux. En cas d'adresse erronée, le courrier est retourné à l'expéditeur ou détruit.
  3. Les journaux sont autorisés, mais ne peuvent être commandés que via le service postal du K.Z. d'Auschwitz.
  4. Les détenus peuvent recevoir des colis alimentaires, mais les liquides et les médicaments sont interdits.
 
 
     
 
 
 
 
 

samedi 16 mai 2020

Réflexions sur le "shoah-business" #5


Épisode §5.  Vous avez dit "fake news" ?


Vous savez quoi ? Après une bonne vingtaine d'années passées à farfouiller dans une multitude d'archives, j'en suis venu à penser qu'au bas mot, 99 % des informations qui nous sont livrées par les historiens au sujet des camps de concentration nazis sont fausses ou, à tout le moins, truffées - volontairement ou non - d'erreurs, d'inexactitudes, voire d'occultations. Autant dire que pour 1 % de vrai, on doit compter avec 99 % de faux, d'approximatif, de scotomisé (terme tiré de la psychanalyse).

Source : Institut National de l'Audiovisuel (France)

Source
Et je vais vous fournir une démonstration aussi courte que percutante de ma théorie. Prenez le gros titre reproduit ci-dessus. Disons qu'il est faux à... 98 % (au moins !).

Et vous vous interrogez : "Mais elle est où, l'erreur ? Ne sont-ce pas les soviétiques qui ont libéré Auschwitz en janvier 1945 ?".

Vous brûlez ! C'est bien l'Armée Rouge qui a libéré Auschwitz en janvier 1945. Mais regardez bien le titre : il n'est pas question, ici, d'Auschwitz, mais du seul Auschwitz-Birkenau, un quartier parmi la cinquantaine composant le complexe d'Auschwitz !

Hé oui, Auschwitz se composait d'une cinquantaine de sous-camps... De fait, Birkenau s'étendait sur 2 km², soit deux cents hectares, quand l'ensemble d'Auschwitz couvrait près de dix mille hectares (> 96 km²) (1). Nous sommes bien dans un rapport de deux à cent !

Birkenau représentait bien 2 % d'Auschwitz, mais c'est TOUT AUSCHWITZ que les soviétiques libèrent en 1945.

Mensonges, approximations, omissions..., telle semble être la doxa sur laquelle reposent moult essais ou thèses d'historiens patentés, auxquels il faut bien adjoindre toute une cohorte de journaleux et autres journaleuses, toutes gens auxquelles, pour ma part, je n'accorde plus guère d'importance. 


(1) Information dénichée dans le journal intime de Johann Paul Kremer, médecin à Auschwitz (source).


Lectures : 01 - 02 - 03 - 04 (le titre à lui seul [Enseigner...] est une fake news !) - 05 (ceux-là au moins ont compris l'essentiel : le travail forcé !) - 06
 

mercredi 4 mars 2020

Réflexions sur le "shoah-business" #4


Épisode §4. Communiqué officiel. Ennemis du Reich. Tziganes


Bekanntmachung 

Aufgrund des Gesetzes über die Einziehung volks- und staatsfeindlichen Vermögens vom 14. Juli 1933 (…), in Verbindung mit dem Erlaß des Führers und Reichskanzlers über die Verwertung des eingezogenen Vermögens von Reichsfeinden vom 29. Mai 1941 (…) wird hiermit das Vermögen folgender am 27. März 1943 in das Konzentrationslager Auschwitz abgeschobener Zigeuner (…) in Höhe von zusammen 942,66 RM zugunsten des Deutschen Reiches eingezogen.

Königsberg (Preußen), den 31 Oktober 1943

Der Regierungspräsident…


Communiqué

Conformément à la loi sur la confiscation des biens de sujets hostiles au peuple et à l'État du 14 juillet 1933 (...), en liaison avec le décret du Führer et Chancelier du Reich du 29 mai 1941 sur l'exploitation (mise en valeur) des biens confisqués aux ennemis du Reich (...), les biens des tziganes suivants (...),  déportés au camp de concentration d'Auschwitz le 27 mars 1943, sont confisqués au profit du Reich allemand pour un montant total de 942,66 RM.

Königsberg (Prusse), le 31 Octobre 1943

Le chef du gouvernement…


Un commentaire ?

Trente Tziganes, 942,66 (n.b.: les anglo-saxons écriraient 942.66) Reichsmarks de butin saisi, soit une petite trentaine de RM par sujet déporté, autant dire - du point de vue de l'auteur du hold-up - une misère, non !? Sauf pour les victimes dudit hold-up, touchées par la double peine - se faire voler, et se faire déporter ensuite - et qu'on n'imagine pas bien riches ! Comme dirait l'autre, il n'y a pas de petits profits, même lorsqu'on s'appelle Adolf Hitler ! Mais on imagine sans mal que le plus important pour le régime nazi ne consistait pas dans la richesse présumée des Tziganes, ces "ennemis du Reich", on se demande bien pour quelle raison !

Erratum : dans la rubrique "pan sur le bec !", il suffisait de bien lire le communiqué, ce que j'ai fait pourtant ! Dans les faits, nos Tziganes ont été déportés vers Auschwitz en mars, tandis que leurs maigres possessions ont été confisquées bien plus tard, en octobre.




samedi 15 février 2020

Réflexions sur le "shoah business" #3



Épisode §3. Une tragique rencontre entre une juive et un gigolo

Elle s'appelait...

Mais avant d'évoquer cette personne, commençons par un tragique fait-divers.

Hiver 1943. Berlin croule déjà sous les bombes alliées. Tout le  monde ne pense qu'à une chose : trouver un abri sûr et rester vivant au moins jusqu'au lendemain.

Mais voilà qu'au beau milieu du chaos, des témoins font une série de découvertes macabres : des restes humains empaquetés dans divers emballages, la plupart en carton, mais aussi dans une valise. La police estime qu'il s'agit des corps démembrés d'une femme et d'une fillette. Après avoir récupéré les divers "colis", il ne manque que les deux têtes. Une bonne partie des colis macabres avaient été abandonnés dans des..., voire à proximité de gares, certains même dans des wagons.

Et c'est là que le chef de la police criminelle (Kriminalpolizei, la fameuse "Kripo" des polars allemands) [pron. kriminalpôlits] va jeter son dévolu sur la valise : une valise usagée, donc pas neuve, donc ayant pas mal servi, donc ayant été vue ici ou là. Autant dire qu'elle n'a pas été achetée exprès par le criminel responsable du massacre. Une photo de la valise est transmise à l'ensemble des quotidiens et hebdomadaires berlinois, lesquels ne semblent pas (encore) perturbés par le capharnaüm ambiant.

L'option du chef de la police semble porter ses fruits, puisque, quelques jours plus tard, un homme appartenant à la communauté juive berlinoise se présente à la police, et affirme avoir déjà vu cette valise. Il l'aurait vue chez une connaissance : une femme juive du nom de Vera Korn, qu'il n'aurait pas vue depuis un certain temps. Et le témoin va faire avancer l'enquête d'un bond, en révélant aux policiers que ladite Vera avait une fille qu'elle élevait seule.

Bien évidemment, la police berlinoise va faire ce que toute police sait faire, et ce, malgré la pluie de bombes qui continue de s'abattre sur la ville.

Les voisins de la femme disent avoir perdu toute trace de leur voisine, tout en informant les enquêteurs de l'existence d'un visiteur assidu auprès ce cette Vera, un certain Eckert. À un moment, l'homme venait presque quotidiennement chez la voisine, au point que l'on a pu penser qu'ils s'étaient mis en ménage.

La police a vite fait de retrouver le fameux Eckert, lequel est employé... dans les chemins de fer. L'homme est marié et a un enfant. Par ailleurs, il a sa carte du NSDAP (parti national-socialiste) et a même été membre des  fameux S.A.

À partir de ce moment, les limiers de la police ont la conviction qu'ils tiennent leur homme, lequel, du reste, ne fait aucun mystère de ses relations, qu'il dit anciennes, avec Vera.

Mais il faut croire que la police criminelle d'Hitler ne manquait pas de savoir-faire (!), puisque, très rapidement, Eckert va se mettre à table.

C'est ainsi qu'un jour, il croise cette Vera, une juive berlinoise un peu paumée et élevant seule sa fille. Elle aussi travaille comme "Arbeits-Jüdin" aux chemins de fer. Ils sympathisent, au point que la femme lui confie un coffret contenant des bijoux de famille, qu'elle préfère voir dans un lieu plus sûr que son propre domicile. Sauf que, quelque temps après, son comportement change et elle lui demande de lui restituer les bijoux.

Le margoulin se dit que ces bijoux ont assurément pas mal de valeur, et que si, d'aventure, la juive pouvait disparaître au cours d'une rafle quelconque, cela faciliterait ses affaires. Il faut dire que Vera Korn avait été mariée à un "aryen", le père de sa fille, le mariage assurant aux conjoints relevant de couples "mixtes" - théoriquement interdits par les nazis, à ceci près qu'en 1933, lorsque Hitler arrive au pouvoir, il existe déjà une flopée de couples de ce type - une certaine protection. Le problème c'est que Vera n'est plus en couple avec son "aryen" !

Un moment, Eckert envisage d'adresser une lettre de dénonciation à la Gestapo, puis il se ravise, à cause de la petite. Et puis il espère toujours se rabibocher avec Vera. Seulement voilà, cette dernière  ne semble plus vraiment disposée à poursuivre leur relation.

Arrivent les bombardiers alliés. Et c'est là qu'Eckert se dit que, dans le chaos des bombardements et le sauve-qui-peut généralisé qu'ils ne manqueront pas de provoquer, des restes humains abandonnés ici ou là n'intéresseraient pas grand monde.

Et voilà comment, un banal employé des chemins de fer, qui n'avait jamais commis le moindre délit, va se muer en assassin sans scrupule, capable d'assassiner une mère et sa fillette afin de faire main basse sur un coffret de bijoux.

Mais notre gigolo meurtrier avait présumé de ses compétences en matière de crime, puisque ce dernier était tout sauf parfait, avec ces restes humains faciles à retrouver,  et ce, quasiment sur le lieu de travail même de l'assassin, ainsi que cette valise appartenant à la victime et si facile à identifier par le premier témoin venu.

Le fait est que Eckert n'avait toujours pas restitué les bijoux à leur propriétaire. C'est alors que lui est venue l'idée d'attirer Vera et sa fille dans un traquenard. C'est donc le jour supposé de la restitution des bijoux que Vera et sa fille se rendent au lieu supposé d'un rendez-vous au cours duquel Eckert leur restituerait les bijoux. Mais Vera et sa fille ne rentreront plus jamais à leur domicile.

Arrêté par la police le 8 mars, August Eckert comparaît devant un tribunal criminel berlinois trois semaines plus tard, soit le 28 mars 1944 ; le verdict tombe le jour-même : condamnation à mort par décapitation. La sentence sera exécutée dès le lendemain, 29 mars 1944.

C'est ainsi que, sous Hitler, un sinistre margoulin pouvait être condamné à mort et exécuté pour avoir assassiné une juive.

Cette histoire nous est rendue dans un passionnant récit paru en Allemagne en 2006, sous la plume du journaliste Michael Klein - que je soupçonne d'avoir quelque peu romancé l'histoire, mais bon, il fallait bien combler quelques lacunes éventuelles dans le récit ! -, lequel évoque en quatrième de couverture "la véridique histoire du seul (et unique) meurtrier de juif/ve condamné à mort par le régime nazi, ainsi que celle de sa victime."

Vera et le "porteur de chance" brun. 'Glücksmann', de Glück : la chance. L'homme était censé la tirer d'affaire dans ce Berlin compliqué pour une juive ; n'était-il pas membre du NSDAP et des S.A. (d'où la référence à la couleur brune) ?



Nota bene : ce que le récit de M. Klein m'inspire ? D'aucuns vont paraître surpris d'apprendre qu'il y ait eu encore des juifs à Berlin dans ces années 1943-1944, soit autour de cinq mille selon les estimations. Voilà qui me rappelle une rencontre, avec une sémillante blondinette : pour faire court, un visage façon Eva Marie Saint, plus la blondeur (en plus intense) de Marion Maréchal. Et cette juive allemande m'a dit un jour : "Surtout ne crois pas tout ce qu'on raconte dans les journaux et dans les livres !".

Elle venait tout juste de me révéler qu'elle était née en Allemagne de deux parents juifs, eux-mêmes nés en Allemagne de quatre parents juifs, eux-mêmes nés en Allemagne de huit parents juifs... Et elle de me confirmer, en me regardant droit dans les yeux, que durant les années hitlériennes, aucun membre de sa parentèle n'avait dû fuir ni n'avait été inquiété par le régime nazi. J'avoue que j'en suis resté bouche bée. Peut-être raconterai-je cette rencontre un jour, ici même... Wait and see!





vendredi 7 février 2020

Réflexions sur le 'shoah business' #2


Épisode §2. "Mémoire juive et éducation"

"Mémoire juive..." est l'intitulé d'un site visible sur Internet.

Et moi de me demander en quoi la mémoire pouvait être "juive", surtout lorsqu'on examine le contenu du site en question.

Peut-être veut-on nous faire croire qu'il n'y avait que des "gens de la synagogue" dans l'ensemble des camps de concentration nazis !


Détail intéressant : la liste quasi exhaustive des dépendances (= kommandos)  du camp d'Auschwitz, lequel ne se réduisait pas à... Birkenau !

Pour mémoire, Birkenau, c'est un cinquantième d'Auschwitz, soit deux cents hectares sur près de dix mille. 
 
Encore une précision ? Privé de ressources pétrolières et coupé de toutes ses colonies d'Outre-mer, le régime nazi a dû se focaliser sur la production d'une essence de synthèse tirée de la liquéfaction de gaz à partir du charbon, technique ultra-onéreuse mise en place en partie avec l'aide de la Standard Oil. Or ces installations très stratégiques se situaient à Auschwitz, avec pour maître d'oeuvre la firme IG-Farben.

Il s'avère, donc, particulièrement étrange que 99 % des activités du site d'Auschwitz soient systématiquement passés sous silence par une clique de faussaires.

Dernier petit détail : IG-Farben et l'ensemble du tissu militaro-industriel nazi avaient un besoin vital de main d'oeuvre, d'où l'organisation des camps, placés sous l'obédience du W.W.V.H. (Waffen - SS - Wirtschafts - Verwaltungs - Hauptamt / ajout de tirets pour la commodité de la lecture) : Office Central de la Waffen-SS chargé des affaires économiques.

Autant dire que les camps dirigés par le WWVH (1) étaient des sites de production industrielle. Voyez la liste ci-dessus pour Auschwitz.

Question : comment expliquer qu'une partie de cette si précieuse main-d'oeuvre, si vitale pour la production de matériels aussi stratégiques que le carburant, le caoutchouc synthétique, les armes... ait été détournée au profit d'une activité absolument improductive : l'extermination, laquelle aurait pu (dû !) être réalisée ailleurs qu'ici ? (voyez Babi Yar, Lidice, Oradour-sur-glane, etc.)

Autre chose ? Vous allez finir par me trouver obsédé, mais j'en reviens toujours à la même question : qu'est-ce qu'Hitler reprochait exactement aux gens de la synagogue ?

Par parenthèse, savez-vous pour quelle raison et sous quel prétexte les États-Unis ont pris part à la Première Guerre Mondiale ?

Prenez cette fameuse déclaration d'Adolf Hitler, traduite en ces termes par le site PHDN :
« Aujourd’hui, je serai encore un prophète : si la finance juive internationale en Europe et hors d’Europe devait parvenir encore une fois à précipiter les peuples dans une guerre mondiale, alors le résultat ne serait pas la Bolchevisation du monde, donc la victoire de la juiverie, au contraire, ce serait l’anéantissement de la race juive en Europe. »

Hitler dixit : 
« Ich will heute wieder ein Prophet sein: Wenn es dem internationalen Finanzjudentum inner- und außerhalb Europas gelingen sollte, die Völker noch einmal in einen Weltkrieg zu stürzen, dann wird das Ergebnis nicht die Bolschewisierung der Erde und damit der Sieg des Judentums sein, sondern die Vernichtung der jüdischen Rasse in Europa ».

Soyons honnêtes : est-il question de "gens de la synagogue" dans la déclaration d'Hitler ? Ce serait mal connaître la sémantique du dictateur, qui n'évoque les gens de la synagogue que dans 'Mein Kampf' (1925)  et quasiment jamais entre 1933 et 1945. Par ailleurs, il va sans dire que "Finanzjudentum" comporte une forte péjoration, comme souvent chez Hitler. J'estime que "finance juive internationale" est une mauvaise traduction, et surtout, une édulcoration de "Finanzjudentum", dans la mesure où il faut comprendre ce que sous-entend Hitler (2), qui devrait s'entendre par "mafia financière juive" ou par "juiverie financière internationale."

Et comme preuve qu'Hitler n'en a pas du tout après les "gens de la synagogue", la référence à 'noch einmal in einen Weltkrieg stürzen' est très explicite, non ? Hitler y sous-entend que l'"Internationales Finanzjudentum" aurait DÉJA (cf. noch einmal) précipité le monde dans une guerre mondiale.

Et c'est là que, lorsqu'on dispose d'un peu de culture générale, on se rappelle la fameuse "Dolchstoßlegende" ou "légende du coup de poignard dans le dos" qu'aurait reçu (le coup de poignard) une Allemagne humiliée et dépecée à Versailles à la fin de la première guerre mondiale. Et derrière l'embrouille versaillaise, les ultranationalistes allemands, dont Hitler, ont toujours vu la main de la "juiverie" internationale.

Faire silence sur la question, c'est montrer qu'on n'est pas digne de passer pour un historien !

Voyez cette fameuse Une du Daily Express (24 mars 1933, Hitler vient à peine d'être nommé chancelier) ; de deux choses l'une : ou elle est fausse, et l'affaire est entendue, ou elle est vraie, et l'on tient là un des mobiles de l'animosité obsessionnelle d'Hitler envers non pas les gens de la synagogue mais envers le fameux "Internationales Finanzjudentum".

Juifs du monde entier, unissez vos efforts... (pas contre le régime 
nazi mais bien contre toute l'Allemagne...)
Autant dire que les représentants de cette nébuleuse internationale auto-baptisée "Judea" n'ont pas attendu l'embryon d'un commencement d'application d'une politique anti-juive par Hitler pour appeler au boycott des marchandises venues d'Allemagne, y compris via des manifestations de masse... Pour mémoire, les lois juives dites de Nuremberg ne seront mises en place qu'en... 1935. Quant à la fameuse "Nuit de Cristal" (1938), elle interviendra à la suite de l'assassinat, à Paris, par un activiste juif, d'un diplomate allemand.

Et c'est là que nos "historiens", par couardise, incompétence, ou par cynisme, se gardent bien d'expliciter ce que sous-entend cet avertissement d'Adolf Hitler, préférant noyer le poisson derrière le vocable "juif" que, pour ma part, j'ai décidé de garnir systématiquement de guillemets, s'agissant de la période nazie.


(1) Si ça vous amuse (!), vous pouvez toujours faire une recherche en ligne sur le sigle 'WWVH' pour vous convaincre du peu d'intérêt (!!!) que cet organisme (pourtant incontournable dans l'organisation concentrationnaire nazie) suscite chez les historiens. Pour ma part, à ce jour, je ne suis toujours pas tombé sur la moindre monographie ou thèse traitant de la question ! Sinon, l'acronyme allemand est souvent traduit, de manière mécanique, par Office central SS pour l'économie et l'administration, traduction platement scolaire, dès lors que 'Wirtschafts- (génitif !) + Verwaltungs- (génitif !) + Hauptamt' veut dire que le terme de référence est Hauptamt, les autres n'étant que des "déterminatifs" (ou compléments du nom). Autrement dit, il s'agit bien d'un office central chargé de la gestion économique (Wirtschaftsverwaltungs...) ; en bon allemand : es handelt sich hier um ein Amt, das die Wirtschaft verwalten soll : un organisme censé gérer les affaires économiques, la notion d'administration étant (déjà) incluse dans le verbe gérer ou le substantif gestion (verwalten/Verwaltung).

(2) Il suffit de lire l'"hitler" dans le texte pour constater qu'il affectionnait tout particulièrement le recours aux pré/ et suf/fixes pour désigner l'univers "judéo...". Pensons à des trouvailles sémantiques comme, précisément, le substantif "Finanzjudentum"  (il fallait oser associer religion et finance et Hitler n'était pas à ce genre de détail près !), ou encore le fameux "Jüdisch - bolschevismus" (judéobolchevisme), et l'adjectif correspondant : "jüdisch - bolschewistisch" (judéobolchevique) ; on a même eu droit à un "jüdisch - maurerisch - bolschewistisch" (judéo-maçonno-bolchevique"), ce qui, on en conviendra, nous éloigne sensiblement de la synagogue !



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