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dimanche 31 août 2025

Un secret de Polichinelle : l'accord de Havaara (1933) entre Hitler et les sionistes

Avertissement : ce qui suit est la reproduction quasi-intégrale (moyennant la révision de nombreux "hashtags" propres à un fameux réseau social) d'un texte paru sur l'ex-Twitter, ce réseau dit social racheté par qui-vous-savez, et qui a pris la fâcheuse habitude de censurer mes textes, les rendant partiellement inaccessibles, voire faisant disparaître des paragraphes entiers, le tout moyenannt une flopée de notifications relative à un prétendu "hateful conduct" (comportement haineux). Le fait est que ledit "comportement haineux a toujours visé le massacre actuellement en cours en Palestine illégalement occupée par un Etat terroriste créé par des margoulins, le tout avec l'aimable complicité d'un certain Adolf Jacob Hitler, dont le grand public finira, tôt ou tard, par découvrir qu'il fut un agent du sionisme, chargé de terroriser un maximum de Juifs européens, afin de la pousser à émigrer non pas vers l'Ouest mais bel et bien vers la Palestine. Les faits dont je fais état étant difficilement contestables, je comprends la panique qui s'est emparée d'un certain nombre d'officines et c'est, donc, par précaution, que j'ai entrepris de réafficher ici même moult textes parus sur X et sauvegardés sur ordinateur.

Le génie de l'Internet 2.0. Nul besoin d'avoir des millions de gogos convertis en groupies pour être un leader d'opinion. Par définition, la pointe d'une pyramide sera toujours plus étroite que sa base ! Raison pour laquelle je considère, fort modestement, que mon travail est plus près du sommet de la pyramide que de sa base.  Et je vous le prouve. 

Pourquoi Israel et ses génocidaires se lâchent actuellement, montrant sans même plus chercher à se cacher ce que le sionisme a d'immonde ? C'est parce qu'ils ont vu que le simple contrôle de ceux que j'appelle les média mainstream du siècle dernier ne suffit plus à manipuler l'opinion mondiale. L'Internet 2.0 a tout ratiboisé. Voyez ces deux rideaux de fumée baptisés Shoah et Holocauste. Rideaux de fumée balancés par des générations de pseudo-historiens, dans le but de camoufler au grand public peut-être la plus grosse arnaque historique des temps modernes, à savoir le fait que Sionisme et Nazisme n'ont été que les deux faces d'une seule et même médaille. 

Or, cette médaille a bel et bien existé ! Hitler est à peine propulsé à la chancellerie qu'il signe un accord essentiel à la construction d'un État sioniste en Palestine. Les deux faces d'une même médaille ! Autant dire que si le Nazisme est rangé dans la catégorie des crimes contre l'Humanité, le Sionisme devrait l'être aussi pour les mêmes raisons.

 
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Traduction : "Médaille commémorative des accords de Haavara, accords de transfert de 1933 entre les sionistes et le Troisième Reich L'accord de la Haavara est intervenu entre l'Allemagne nazie et les juifs allemands sionistes. Il fut signé le 25 août 1933. L'accord fut finalisé après trois mois de pourparlers entre la fédération sioniste d'Allemagne, la banque anglo-palestinienne (supervisée par l'agence juive) et les autorités économiques de l'Allemagne nazie. L'accord avait pour but de faciliter l'émigration des juifs allemands vers la Palestine. Tout en aidant les juifs à émigrer, l'accord les obligeait à céder temporairement leurs biens à l'Allemagne avant leur départ. Ces biens pouvaient ensuite être récupérés en les transférant en Palestine en tant qu'exportations allemandes."
 
Grâce aux archives disponibles, il ne devrait pas être difficile de prouver qu'Hitler fut propulsé à la Chancellerie pour servir les projets sionistes apparus au grand jour dès la fameuse Déclaration Rothschild-Balfour de 1917. L'expansionnisme germanique allait logiquement suivre.
 
 
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 À propos du document "Palästina Treuhand...", traduction : "Accélération de procédure. Nous accusons réception de votre lettre du 30.06.1937 et transmettrons le certificat consulaire au consulat britannique à Francfort dès réception de l'attestation de versement par A. E. W. Nul besoin de nous présenter les passeports. Nous vous recommandons donc d'informer le consulat britannique à Francfort que les passeports ne doivent pas nous être envoyés après avoir été visés, mais qu'ils doivent vous être envoyés à vous-même. Il ne vous restera plus qu'à nous adresser l'attestation de votre départ définitif (pour la Palestine)." 
 
Où l'on voit que la "(End)Lösung der Judenfrage", traduite par les escrocs en "Solution Finale", n'avait rien de secret ni de final, et que les autorités britanniques y ont amplement contribué.
 
Avec l'invasion par Hitler d'une bonne partie de l'Europe, c'est le principe des accords de Havaara qui allait se trouver appliqué à un gros contingent de Juifs de toute l'Europe, contraints de migrer, non pas vers l'Ouest mais vers l'Est (Palestine).
 
Parlons dudit ghetto de "Theresienstadt, dirigé par les nazis, mais l'organisation au jour le jour était assurée par ‘l'administration autonome juive’ à laquelle les nazis déléguaient ce lourd travail.", "administration autonome juive" étant une litote. (Source)
 
Pourquoi une litote ? Parce que, dans les faits, le camp de Theresienstadt était une de ces bases à partir desquelles les sionistes recrutaient les "candidats" (plus ou moins forcés) à l'émigration vers... cf. "The Zionist character of... Terezin".
 
Et dire que 99,99% des tweets ont à peine 24h de durée de vie ! Tant pis pour leurs auteurs ! Mes tweets à moi sont un peu plus importants que d'autres, ce qui me vaut de ne plus être emmerdé par la censure , chose qui m'arrivait encore dans le passé 2 ou 3 fois par an.
 
Lecture utile (en anglais). Ce qui est rapporté ici est en grande partie exact, hormis les dates concernant les exfiltrations vers la Palestine, lesquelles, de mon point de vue, se sont poursuivies tout au long de WWII (ce qui était leur but ultime). (Source)
 
On se re-touite ! "Er wollte ihn überzeugen, daß die "Lösung der Judenfrage" in der Auswanderung der deutschen Juden nach Palästina liegt./Il voulait le convaincre que le "Règlement de la question juive" résidait dans l'émigration... vers la Palestine."
 
PS. Vous ai-je déjà dit que j'ai récemment découvert ça, genre : "Info privée : tu as reçu X visiteurs au cours des 7 derniers jours.". Compte tenu de la taille de mes "threads", mes visiteurs ne peuvent être que des gens ayant qq chose entre les 2 oreilles : un cerveau ! 
 
PS2. Lu (en ligne) : "Quoi qu’on pense de la riposte israélienne, le mot de génocide est fou. Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages. Est-ce que les juifs ont jamais eu un choix pareil ?"
 
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Est-ce qu’on a vacciné les juifs du Ghetto de Varsovie ? Alors que tous les enfants de Gaza ont été vaccinés. Ce terme de génocide est ignoble mais il permet justement de nazifier les juifs, de leur faire perdre tout leur crédit victimaire, de dire qu’ils sont passés dans le mauvais camp, ils sont des bourreaux et donc ils sont eux-mêmes des nazis et des racistes. Donc c’est ça si vous voulez ce qui caractérise l’antisémitisme de ce temps, c’est que c’est un antiracisme, et comme c’est un antiracisme, il est inculpabilisable." Alain Finkielkraut dixit.
 
Pour mes visiteurs non français, il fait partie de cette clique que les medias mainstream du siecle dernier rangent dans la catégorie "philosophe", alors que c'est juste un phraséologue, ou un philologue, si vous préférez.
 
La nuance se trouve entre la "sophia" : la connaissance, la sagesse [les Allemands disent "Ich weiß" (je sais), "die Wissenschaft" (la Science), "die Weisheit" (la sagesse)], d'une part, et le logos (discours), d'autre part. Philosophe versus Philologue !
 
Je m'en vais vous donner les noms d'authentiques philosophes (amoureux de la connaissance/science) : je pense à Albert Schweitzer (médecin, musicien, théologien…), à Théodore Monod, Jean Mallaurie, ainsi qu'à cet absolu génie que fut Alexander von Humboldt, tous ayant tâté des "sciences dures", selon la jolie formule de Mallaurie. 
 
À part cela, je soupçonne ce pseudo-philosophe de Finkielkraut de lire ma prose, quand il parle de "nazifier les Juifs", de "leur faire perdre tout leur crédit victimaire" ou s'interroge : "Est-ce qu'on a vacciné les Juifs du Ghetto de Varsovie…". D'abord, notre escroc – et il n'est pas le seul – s'échine à assimiler l'État criminel israélien à l'ensemble des Juifs, et là, son imposture éclate au grand jour, les vrais Juifs, dits Torahjews, étant absolument hostile à l'idée même d'un État israélien.
 
Quant à la "nazification", notre petite démonstration (sionisme et nazisme = les deux faces d'une même médaille) visible plus haut ne sera contestée par personne. La vaccination des Juifs ? Elle a bien eu lieu, mise en place à grande échelle par Hans Frank, plus haut représentant civil d'Hitler en Pologne. On en trouve la trace dans les minutes du Tribunal de Nuremberg, que Finkielkraut et d'autres seraient bien inspirés de consulter. Vous avez bien lu : les nazis ont procédé à la vaccination de centaines de milliers de Juifs contre le typhus. Voyez la pièce à conviction n°2233-PS du Tribunal International de Nuremberg ! Par parenthèse, à Gaza et dans toute la Palestine, Israel massacre hommes, femmes et enfants ; Israël ne vaccine personne ! Extrait de l'interview de Hans Frank à un magazine berlinois :
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 "Un des grands mérites de l'Administration allemande réside dans la lutte contre le typhus. Il faudra bien qu'on porte à notre crédit d'avoir réalisé plus de 700.000 vaccinations sur des populations particulièrement exposées...". Précision utile : on peut difficilement imaginer qu'Hitler n'ait pas lu les déclarations de son homme de confiance. "Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages." Rubrique : "Ben voyons !" Les destructions de Gaza des années 2008-2009 étaient consécutives à une prise d'otages !
 
Ci-dessous : Gaza, 2008, Plomb durci : un massacre de grande envergure sous les yeux du propagansiste génocidaire pro-israélien nommé Bernard-Henri Lévy.
 
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Tout le monde aura relevé le mantra "riposte israélienne", cet État terroriste et criminel étant toujours présenté par moult escrocs comme celui qui est injustement attaqué, et qui se doit, donc, de riposter ! On rappellera juste aux gogos que les attaques du 7 octobre 2023 ont eu lieu en territoire palestinien illégalement occupé ! Par ailleurs, je n'ai pas très bien compris l'usage que notre phraséologue a voulu faire de l'adjectif "inculpabilisable" ! Si c'est "susceptible d'inculpation", il fallait dire "inculpable".
 
Le fait est que "racisme inculpabilisable" signifie, en bon français, "racisme non susceptible d'être assimilé à une faute, une infraction, un délit, a fortiori, à un crime, donc in(=non)susceptible d'être criminalisé, autant dire parfaitement légitime !
 
En clair : "inculpable" versus son antonyme "in-culpabilisable" ! Et ça, c'est de la sémantique à la portée d'un étudiant de 1ère année de FAC ! 
 
À propos de la philo...sophie véritable, lectures utiles
 
 
 
 
 
 
N.B. À ceux qui vont s'interroger sur sophia versus logos, je signale que les anciens Égyptiens maîtrisaient la technique de l'embaumement des corps et n'ont pas laissé le moindre traité sur la question. À l'époque, la connaissance pouvait être ésotérique : ceux qui savent sont aussi ceux qui en disent le moins. Plus près de nous, dans les archives de l'INA, il y a une interview du grand luthier Etienne Vatelot expliquant à Jacques Chancel dans un grand rire : "Mon propre père, luthier, devait s'enfermer à double tour au moment de préparer ses enduits."
 
Le fils a dû attendre très longtemps avant que son père ne lui transmette le secret de ses vernis. Tout le monde a entendu parler des fameux Stradivarius, Guarneri, Amati.... Il se trouve que c'est souvent le vernis qui faisait la différence ultime entre le violon lambda et le Molitor de Stradivarius. Savoir (faire) et ne rien dire, c'est aussi cela qui fait la différence entre ceux qui maîtrisent la chose et ceux qui se contentent de parler de la chose. 
 
PS3. Toujours pas de fact-checking sous mes messages ? Ça alors !  On reparle du fameux "Camp d'extermination" d'Auschwitz ? Pour mémoire, la dénomination Vernichtungslager n'existe dans aucune archive, le Tribunal International de Nuremberg étant muet sur la chose. On en reparle tantôt. En attendant, vous avez appris ici même :
 
1) que Hitler est un patronyme YIDDISH ; 
 
2) qu'à peine propulsé à la chancellerie, le voilà pactisant avec les sionistes pour organiser un Grand Remplacement en Palestine ; 
 
3) que parmi ses proches et intimes se trouvaient moult Juifs et Juives, à commencer par son espionne préférée, la dénommée Stephanie von Hohenlohe ; 
 
4) que son plus haut représentant civil en Pologne occupée avait procédé à des vaccinations massives des populations les plus exposées au typhus, dont plein de Juifs, etc.
 
Retour sur Auschwitz, le soi-disant "camp d'extermination", dont le maître d’œuvre, le consortium IG-Farben, n'a jamais été condamné pour génocide. Le fait est qu'on recevait et envoyait du courrier à et d'Auschwitz, ainsi que je l'ai déjà évoqué ailleurs. Ci-dessous, à gauche, le réglement intérieur du service du courrier au KZ d'Auschwitz.
 
Image  Les instructions suivantes doivent être respectées dans la correspondance avec les détenus :
  1. Chaque détenu peut recevoir ou envoyer deux lettres ou deux cartes par mois de la part de ses proches. Les lettres adressées aux détenus doivent être lisibles, écrites à l'encre, d'un seul côté et en allemand. Seules les feuilles de taille normale sont autorisées. Les enveloppes sont sans doublure. Une lettre ne peut être affranchie qu'avec cinq timbres de 12 pf. de la Deutsche Reich post. Tout autre envoi est interdit et soumis à confiscation. Les photos ne peuvent pas être utilisées comme cartes postales.
  2. Les envois d'argent ne sont autorisés que par mandat postal. Il faut veiller à ce que l'adresse exacte, composée du nom, de la date de naissance et du numéro, soit indiquée sur les envois d'argent ou postaux. En cas d'adresse erronée, le courrier est retourné à l'expéditeur ou détruit.
  3. Les journaux sont autorisés, mais ne peuvent être commandés que via le service postal du K.Z. d'Auschwitz.
  4. Les détenus peuvent recevoir des colis alimentaires, mais les liquides et les médicaments sont interdits.
 
 
     
 
 
 
 
 

lundi 14 juillet 2025

Quand Israël attaque l'Iran avec juste deux semaines de munitions défensives

Ce qui suit est ma traduction d'un texte paru sur le compte Twitter de Patricia Marins et que je mets volontiers à la disposition des non-anglophones. Relecture en cours.


Il s'avère nécessaire de regarder plus loin.

J'ai été le premier à dire qu'Israël aurait suffisamment de munitions défensives pour moins de deux semaines de conflit, et j'ai fait cette évaluation en ignorant complètement les versions officielles israéliennes, qui sont restées muettes lorsque j'ai exposé une estimation de leurs stocks basée sur la capacité de production comparée à des systèmes similaires. Quelques jours plus tard, certains responsables américains ont validé mon analyse. 

Dans une analyse plus complexe, en 2023, j'ai déclaré que les Russes recevaient environ 10 millions d'obus d'artillerie de la Corée du Nord, un chiffre vérifié plus tard par les services de renseignement sud-coréens quatre mois plus tard. 

Toujours en 2023, j'ai également mentionné qu'à ce rythme, les Russes auraient le matériel et l'endurance pour trois autres années de guerre. J'ai contesté les affirmations de Dmitri Medvedev concernant la production russe, évoquant une livraison ne représentant qu'un tiers de ses prévisions. Après une vague d'investissements et une forte baisse des livraisons à l'Ukraine, j'ai soutenu l'année dernière que les Russes avaient atteint un plateau de production cette année et que leurs stocks militaires et leur capacité industrielle pourraient les soutenir jusqu'à huit ans compte tenu des lignes de front actuelles. De même, j'ai pointé du doigt les erreurs sur la ligne de front ukrainienne, confirmées semaine après semaine. 

Au début de la contre-offensive de l'été 2023, tandis que certains analystes occidentaux célébraient et agitaient leurs petits drapeaux, j'ai analysé la robustesse de la ligne Surovikin et affirmé que la contre-offensive manquait des équipements de base nécessaires à une telle opération, notamment des systèmes antiaériens mobiles. Ce qui s'est produit dans les semaines qui ont suivi a été un échec majeur qui a coûté cher à l'Ukraine, provoquant des conflits internes au pays et parmi les conseillers de l'OTAN, qui cherchaient un coupable. 

Bien que j'aie salué l'invasion de Koursk comme une opération très réussie, j'ai averti que tenter de prolonger ce succès serait une erreur, ce que les retraites ukrainiennes ont confirmé plus tard. 

J'admets que, pour le citoyen moyen, le conflit ukrainien est extrêmement confus et submergé de versions différentes. Certains affirment encore que la Russie fera faillite l'année prochaine ou que l'Ukraine capitulera. Je ne vois aucun signe que l'un ou l'autre de ces scénarios se produise. (1)

 

(1) Il me semble que l'erreur consiste ici, et ce, depuis le début, à considérer que la Russie est opposée militairement à l'Ukraine. Tout le monde devrait avoir compris que, sans équipement US-OTAN, l'Ukraine n'aurait pas tenu si longtemps. Du coup, la question d'une capitulation ou non me paraît purement théorique, tout le monde se souvenant que c'est Boris Johnson, premier ministre britannique, qui s'était dépêché de faire le voyage de Kiev afin de convaincre la marionnette locale de ne rien signer avec Poutine, chose que ce dernier rappelle à l'envi chaque fois que nécessaire.


Source

 

 

samedi 31 mai 2025

Israël, ce faussaire. Paroles d'un Juif libre

Ce qui suit est un papier émanant d'un personnage se définissant lui-même comme juif et traitant de la question palestinienne. Article daté du 2 juin 2009. Sans rajouts ni commentaires.


Parole d’un Juif libre

“Le faux est condamné à disparaître…”

Il est vraiment triste de vivre dans ce monde avec toujours une partie du genre humain qui n’a pas froid aux yeux pour trouver de quoi justifier l’injustifiable et défendre l’indéfendable, avec la plus sereine arrogance et la plus insolente impudence. Et c’est très heureux que subsiste cependant, chez la partie du genre humain victime de toute injustice, cette infaillible force endogène dite à très juste titre résistance. Il s’agit de la juste résistance à l’infamie et à l’injustice ; la résistance que tous les bourreaux racistes se sont toujours plus à appeler terrorisme. Une telle force traverse les générations des peuples opprimés, d’une manière croissante, pour finir par débouter l’ignominie et assoir la justice et la dignité. Citons en guise d’exemples ces quelques cas dans la récente histoire humaine :

• L’Algérie française a fini par disparaître même après cent trente ans d’existence.

• L’apartheid en Afrique du Sud, a fini par être banni et Mandela, l’ex-terroriste pour les Blancs du pays et pour leurs suppôts ailleurs, a fini par devenir l’un des illustres symboles de la liberté dans le monde.

• La Rhodésie de Yann Smith a connu le même sort.

• Le régime soviétique était si faux qu’il a dû, entre autres, ériger un mur pour se défendre de son implosion de l’intérieur, plutôt que de toute menace de l’extérieur comme c’est la cas aujourd’hui de la colonie sioniste en Palestine. Et malgré toute la puissance de ce régime totalitaire communiste, sa vie n’a pas pu dépasser les sept décades.

Le juste et normal est assez fort par sa seule force intrinsèque pour survivre aux plus dures épreuves. Le faux dépourvue d’une telle force doit se doter de toute la puissance militaire et économique et de solides soutiens politiques extérieurs pour survivre et vaincre pour un moment le juste qui ne cesse de le narguer avec les moyens du bord. Le faux ne peut subsister que sur le bout du canon par le feu et le sang. Il ne peut donc survivre que par la pratique du terrorisme dont il accuse ses victimes. Mais tôt ou tard il finit toujours par s’user, faiblir, puis céder et enfin disparaître au profit du juste.

La colonie “Israël” disparaîtra sûrement un jour au profit d’une Palestine démocratique et laïque pour tous.

Moralité : tout comme la colonie dite “l’Algérie française”, la colonie dite “Israël”, parce que contre nature là où les colons sionistes se sont acharnés à l’implanter pour supplanter les Palestiniens du seul fait qu’ils ne sont pas juifs, finira tôt ou tard par disparaître. Plus le temps passe plus le rejet est si puissant de génération en génération chez tous les peuples de la région. Le fait que la tête admet à contre cœur un organe greffé, son rejet est inéluctable quand le reste du corps le trouve contre nature en son sein. Cela pour dire que la reconnaissance de cet “Etat” contre nature dans la région, par les régimes limitrophes, ne signifiera jamais acceptation par les peuples. Or l’unique reconnaissance qui fait de tout pays un Etat normal dans sa région est la reconnaissance des peuples. C’est ainsi que malgré toute la puissance militaire, médiatique et diplomatique de la colonie dite “Israël” et celle de l’ensemble des puissances qui la soutiennent, jamais les peuples du Moyen Orient ni ceux de l’ensemble du monde musulman, ne normaliseront avec une si flagrante injustice. Et c’est pour cette raison que la colonie sioniste est l’unique au monde à s’emprisonner dans un mur pour se protéger d’un milieu à jamais, sinon de plus en plus hostile. La peur pour sa sécurité et celle de disparaître lui colleront à jamais à la peau. Il s’agit de la très juste malédiction qui prend tout tyran à la gorge pour l’étouffer et lui mener la vie dure jusqu’à ce qu’il cède ou disparaisse.

Dans le monde ce sont toujours les Etats qui ont des armées. Avec la dissolution ou la disparition ou l’écrasante défaite de l’armée, l’Etat subsiste. Ce fut par exemple, le cas le siècle dernier de l’Allemagne et du Japon. Mais l’armée dite Tsahal est plutôt la seule armée au monde qui a fait de sa colonie un Etat. Et celui-ci est donc condamné à disparaître aussitôt cette armée totalement défaite ou grandement affaiblie ou liquéfiée pour une raison ou une autre. Et dès que cette armée ne fait plus peur à ses voisins, commence alors le compte à rebours de la fin de son Etat.

Le faux et contre nature ne voit le jour et ne subsiste que par le terrorisme.

La colonie dite “Israël” est bâtie sur la terre des Palestiniens par les pires des organisations terrorismes qu’a connues toute l’histoire de l’humanité. Tsahal, toujours bien entretenu et bien engraissé par l’Occident, est l’enfant de l’Irgun, de la Haganah et du Groupe Stern, parmi bien d’autres, aussi pires sinon plus, et qui sont tous de très triste mémoire pour les Palestiniens et le monde musulman. Il s’agit d’un terrorisme tapissé jusqu’à nos jours de feu, de sang, de destruction sur destruction et d’un insolent et impudent mépris pour la vie humaine.

Toute paix juste fera fondre la colonie sioniste comme un morceau de glace dans l’eau.

À la faveur de toute paix juste éventuelle, avec comme corollaires des frontières “normales”, la colonie sioniste dite “Israël” fondra lentement mais sûrement, comme un morceau de glace dans un verre d’eau. En des termes plus clairs, la démographie des Arabes y connaîtra un boom unique au monde, sous l’effet d’abord d’une fécondité élevée chez les Palestiniennes, et sous l’effet ensuite et à moyen terme, de plusieurs types de migrations, à savoir :

1.    l’incontournable, longue, lente mais très sûre immigration palestinienne du retour au pays. Un tel retour se fera même par la corruption des gardes frontières qui n’auront plus rien à perdre.

2.    l’émigration inverse et rapide des juifs ashkénases surtout, vers les pays d’origine ou vers d’autres pays d’accueil dans le monde. Ces juifs d’origine occidentale supportent mal toute vie dans un milieu de plus en plus oriental dans la colonie.

3.    l’immigration économique massive et toute naturelle des Arabes et non Arabes désœuvrés chez eux, vers une colonie à économie plus développée par un dopage occidental.

Les colons sionistes ne le savent que trop bien. Et pour la préservation à tout prix d’un État juif contre nature dans la région, ils ont une farouche aversion de toute paix de toute sorte. Pour la sauvegarde et la subsistance de cette folie, ils doivent se résigner à subir, en dehors de tous les humains sur cette planète, la malédiction de survivre en permanence en état de guerre avec les peuples de la région. Pour leur folie, ils sont les seuls au monde à supporter la malédiction de vivre tout le temps dans un immense bain de haine tout au tour. Et pour comble de malédiction, il s’agit d’une haine qu’ils ne cessent de cultiver par eux-mêmes et avec le meilleur des soins. Ils passent au monde pour les meilleurs à savoir se faire haïr non seulement par les Arabes et les musulmans mais au aussi le reste des peuples de la terre.

Le terrorisme colonialiste s’use toujours au profit d’une résistance de plus en plus forte.

En dehors de toute paix juste que les colons sinistres craignent pour la survie de leur Etat juif, leur colonie dite “Israël” ne subsiste et ne subsistera toujours que par le terrorisme surarmé. Sauf que les tendances en matière de courage et de peur chez les sionistes d’une part et chez les Palestiniens et les Libanais d’autre part évoluent sans cesse et de génération en génération, selon des tendances inverses. Comme partout dans l’histoire, les peuples victimes de l’agression sont au fil du temps de plus en plus courageux pour la défense de leur dignité humaine, au point de braver la mort sans la moindre hésitation. Cependant leurs agresseurs connaissent au fil du même temps la tendance inverse.

Nous en voulons pour preuve les tous premiers Palestiniens de 1948, qui ne se doutaient de rien, et qui fuyaient à la moindre détonation ou rumeur de massacre, laissant tout derrière eux. Ont en bien profité pour les supplanter, les tous premiers pionniers sionistes, qui étaient eux plutôt bien aguerris par les affres des guerres en Europe. Aujourd’hui, il y a longtemps que la même politique sioniste terroriste ne tient plus. Les Palestiniens tout comme les Libanais d’aujourd’hui, non seulement ne fuient plus et sont toujours de plus en plus nombreux, mais affrontent tous les risques et tous les dangers réels et préfèrent de loin la mort dans la dignité que la vie sous l’humiliation de l’occupation. Et l’on voit ainsi que leurs enfants qui ont vécu sous les balles et les bombes des sionistes n’ont plus peur de rien. Nous les avons vus, faire face à la mort dès le très jeune âge avec un courage qui n’a pas d’égal au monde. Ils y font face, poitrine nue et avec n’importe quoi, des pierres des coquetels Molotov, ou même à main nue. Ils s’exposent ainsi aux armes de guerre les plus sophistiquées au monde, sachant bien que leur ennemi qu’ils narguent ainsi, n’hésite pas à les tirer comme des lapins dans un stand de tir.

De l’autre côté tout le monde peut voir aujourd’hui comment les nouvelles générations des sionistes font dans leurs frocs et courent se cacher dans les abris, rien qu’au siffle d’une Katioucha tirée par les combattants du Hizboullah. Et il y en a qui meurent d’une syncope à la moindre déflagration. Les demandeurs de visas pour l’émigration inverse, se comptent par centaines de milliers. Cela rappelle le flux migratoire des pieds noirs d’Algérie vers la France, il y a quelques décades. L’on compte parmi ces sionistes fuyards de nombreux jeunes appelés au service militaire, et à l’instigation de leurs propres familles.

Hizbollah, Hamas et le Djihad islamique sont très forts de leur sentiment de se trouver chez eux sur leur propre terre. Et celui qui doit quitter la région se sont les sionistes qui sont venus d’ailleurs et qui doivent y retourner même quand ils sont nés en Palestine. Si ton père occupe illicitement ma maison, ce n’est parce que tu y es né que tu as le droit de m’en déposséder. Et tant que l’injustice perdure, affaiblir ou corrompre un mouvement de résistance, ne conduit qu’à la naissance d’autres mouvements plus forts et plus intègres pour défendre les droits de leur peuples. C’est ainsi que le Fatah aussitôt assujetti, il s’est vu supplanté par le Hamas et le Djihad.

Et aujourd’hui au Liban et face aux très courageux et fiers combattants du Hizbollah qui sont chez eux, l’élite Goulani qui vient d’ailleurs, connaît les pires déboires de toute son histoire. Aller confronter Hizbollah est pour les jeunes sionistes un aller simple à la mort sans retour. Et ils n’en sont que plus sûrs à cause des mères qui tremblent derrière eux. De l’autre côté se sont plutôt les mères qui appellent leurs propres enfants à mourir pour la défense de leur dignité tant bafouillée par les sionistes. Pour la cause les Palestiniennes et les femmes chiites au Liban, connaissent le taux de fécondité qui soit de très loin le plus élevé au monde. Face à cette situation, où la très puissante armée sioniste ne fait plus peur aux peuples de la région, et faute de mieux, l’on fait appel aux réservistes, vétérans d’autrefois, mais minés d’arthrose à force de l’âge. Les sionistes en sont réduits à demander des forces internationales pour sécuriser leurs frontières.

Après cinquante huit années d’une très pénible existence, l’entité sioniste, parce qu’injuste, est la seule au monde qui parle toujours de vie ou de mort à chaque crise. Shimon Pérez qui a vécu tout ce temps après ses compères, est là pour le constater une fois de plus et l’attester avec la plus grande amertume dans l’âme du sioniste pur et dur, trop longtemps aveuglé par sa débile arrogance. Il a gâché toute une vie pour rien, pour un rêve qui s’avère, comme il se doit, un simple mirage. Il s’entêtait à ne pas savoir que le faux contre le juste n’a nulle chance de l’emporter, même avec les bombes de multiples Démona et même après plus d’un siècle. Il ne voulait pas croire aux leçons de l’histoire. Il a pourtant assez vécu pour l’apprendre à ses dépends. L’entité sioniste, parce que basée sur le faux, devait se savoir condamnée tôt ou tard à disparaître. Tout autour et partout dans le monde, il n’y a nul autre Etat que l’entité sioniste, qui ne se sait sûr de sa solide pérennité et n’a nul inquiétude sur son existence.

Les sionistes n’en sont avec le temps que plus conscients, et pourtant ils s’obstinent à faire face. Et dire que les Arabes et les musulmans sont des barbares ; des apaches qui ne méritent pas de vivre ; et constituent une vermine propre à exterminer au profit des très gentils juifs, bons démocrates et civilisés nés, non seulement ne changera rien à la donne, mais contribuera à renforcer le sentiment d’injustice chez les générations futures, accroît leur haine contre ce régime intrus chez eux et raffermit son rejet et la résistance.

Israël est le principal facteur d’instabilité dans la région et de menace de la paix dans le monde.

Entre temps le monde doit en baver. Sans l’Etat d’Israël, il n’y a absolument nulle raison qu’il y ait une quelconque confrontation entre le monde musulman et l’Occident, comme il n’y en a aucune entre ce monde et le reste des peuples de cette planète non impliqués par Israël dans son soutien. Le monde musulman tel qu’il est, est toujours en paix avec toute l’Afrique, toute l’Asie, et toute l’Amérique Latine qui ne sont pas sollicités par Israël pour le soutenir contre le peuple palestinien. Il n’y a que l’Occident qui se trouve mené par les sionistes comme un taureau et par le bout du nez, pour foncer contre le monde musulman qui n’accepte pas et n’admettra jamais l’injustice infligée aux Palestiniens. Sans Israël, c’est sûr que la plus grande partie des conflits qui ont fait couler et font toujours couler du sang à profusion dans le monde musulman n’aurait pas existé. Et c’est sûr aussi que ce monde et le monde occidental aurait vécu en paix.

Le monde sans Israël aurait été plus paisible plus stable et plus fraternel.

Sans Israël, c’est sûr qu’il n’y aurait ni OLP ni Fatah ni Hamas ni Djihad ni même Al-Qaida. Et c’est sûr qu’il n’y aurait non plus nul mouvement radical de n’importe quelle obédience au sein du monde musulman. Dire aujourd’hui que les USA et l’Occident se servent d’Israël pour défendre leurs intérêts dans la région, ne résiste pas à l’analyse. Car sans Israël, l’Occident se serait beaucoup mieux servi chez les Arabes et les musulmans, dans le calme, sans nulle animosité contre lui de la part des peuples et sans le moindre risque pour ses intérêts.

C’est plutôt le lobbie sioniste qui se sert de sa très puissante influence en Occident pour l’obliger par l’arnaque à défendre à tout prix Israël et entrer ainsi en conflit avec les peuples du monde musulman, au détriment de la sécurité de ses intérêts. Pensons à l’AIPAC aux USA. Ce monstre diabolique veille dans ce grand pays à une politique étrangère très hostile aux Arabes et au monde musulman. Et la réaction ne se fait pas attendre; le drapeau américain est le seul parmi ceux de tous les pays du monde à être vu souvent brûlé sur la place publique avec le drapeau d’Israël. Ce n’est pas par animosité contre le peuple américain qui est toujours manipulé chez lui par les médias pro-sioniste. C’est plutôt contre son élite politique qui se trouve menée par le nez par l’AIPAC pour foncer contre le monde musulman qui refuse et refusera toujours d’admettre l’injustice infligée au peuple palestinien, voilà près de six décades.

Et puis Israël restera tant qu’il existe, le puissant frein à la démocratie dans le monde musulman. Via l’influence de l’Occident, les sionistes y veillent au soutien et au maintien des régimes dictatoriaux, dévolus toujours par l’arnaque, au sionisme, contre la volonté de leurs peuples. Et toute pratique démocratique y est cent pout cent de nature, comme en Palestine, à dégager une majorité politique écrasante hostile à Israël. La propagande censée promouvoir la démocratie par l’Occident dans le monde musulman, n’est donc qu’un message de menace à l’adresse des despotes pour qu’ils restent fidèles à Israël et mieux étouffer chez eux les voix hostiles. C’est si vrai que si demain l’Iran et la Syrie s’avisent à admettre la reconnaissance d’Israël, ils seront pour les USA et tout l’Occident, tels qu’ils sont à l’instant, de très gentils régimes on ne peut plus démocratiques aux plus grand mépris de leurs peuples qui pensent le contraire.

Il convient d’ajouter que, sans Israël, tous les musulmans n’auraient nul grief contre nous les juifs, et nous n’aurions en juste retour nulle raison d’avoir des griefs contre eux. C’est parmi eux que nous avons toujours vécu en paix. Et c’est avec eux que nous avons légué à l’humanité la fameuse civilisation andalouse, et c’est grâce à eux que nous avons pu transmettre à l’Europe de quoi la faire sortir des ténèbres du Moyen âge. Israël, en revanche, depuis sa création, n’a semé que destruction sur destruction et coloré toute son histoire de sang. Et il s’en vante ; quelle honte !!! 

C’est cette arrogance qui a nourri l’extrémisme islamiste dont pâtissent en premier lieu et au premier rang les musulmans eux-mêmes. Et puis, non seulement Israël a réalisé la triste performance de posséder de quoi détruire plusieurs fois le monde musulman, mais ne cesse de menacer la paix mondiale en attisant l’extrémisme en son sein et par là même la haine injustifiée du reste du monde contre cette grande communauté. Je m’attends à tout des défenseurs du faux et du contre nature. Je m’attends, entre autres, à ce qu’on m’accuse de ne pas être un juif de pur sang ; c’est très logique dans les cordes des racistes. Ils peuvent même aller jusqu’à m’accuser d’avoir le sang juif pollué par du sang arabe. Cela ne change rien à la nette distinction entre le juste et le faux. Tôt ou tard l’histoire tranchera sans nul doute.

Moi, David, je ne suis que l’un des nombreux juifs libres dans le monde. Nous tenons à ce que le monde entier sache que ces juifs et moi parmi eux nous nous considérons comme de simples hommes parmi tous les hommes de toutes les confessions et de toutes les cultures. Nous sommes en même temps très fiers de notre judaïté. Sauf que l’existence même d’Israël, qui se veut un “Etat juif”, nous fait honte. Et nous tenons à faire entendre notre voix malgré toutes les pressions pour l’étouffer.

Les sionistes peuvent vociférer tant qu’ils peuvent ; en Palestine leurs vociférations se font à coup de canons qui fauchent chaque jour des vies innocentes tirées comme des lapins et par paquets parce que coupables de refuser l’injustice.

 

Source : David Ouziel

 

mercredi 12 mars 2025

Appel urgent à l’UNESCO pour l’exclusion d’Israël et appel à boycotter Israël aux mondes de la culture et de l’université

Ce texte édité par l'organisation CAPJPO-EuroPalestine et extrait de mes archives date de l'année 2009. Il y était déjà question de dizaines de destructions de site culturels et éducatifs par l'occupant israélien. Et tant pis pour ceux et celles qui feignent de ne découvrir l'horreur de la situation des Palestiniens que depuis le 7 octobre 2023. Par parenthèse, je me suis contenté d'un copier-coller, ce qui explique la présence de notes de bas de page et de liens hypertexte pas forcément opérationnels.


Pourquoi le boycott d’Israël ?


La chercheuse israélienne Rahela Mizrahi, spécialiste de la Culture, appelle au boycott d’Israël et à son exclusion en tant que membre de l’UNESCO. Un texte de réference (traduit de l’anglais par Carole Sandrel).

Appel urgent à l’UNESCO pour l’exclusion d’Israël et appel à boycotter Israël aux mondes de la culture et de l’université.

L’UNESCO, agence spécialisée des Nations Unies, a pour objectif affirmé de « contribuer à la paix et à la sécurité en resserrant la collaboration entre nations par l’éducation, la science, et la culture », dans le but de faire avancer le respect universel de la justice, de la Loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », ainsi que le proclame la charte des Nations Unies.

L’UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, est politiquement responsable devant la communauté internationale. Quand des écoles sur lesquelles flotte le drapeau des Nations Unies sont prises pour cibles, quand des enfants sont pris pour cibles, quand toute une population est systématiquement privée de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires et d’électricité, l’UNRWA, l’UNICEF, et l’UNESCO ne doivent pas se contenter de protester ; elles ont obligation de se montrer dignes de leur responsabilité et prendre de vraies décisions.

Ci-dessous voici un appel à l’UNESCO pour qu’elle assume son rôle de gardienne de la justice par la préservation de la culture et le respect :

a) en destituant Israël de l’UNESCO

b) en se joignant au boycott d’Israël par le monde de la culture et de l’université [i] [1]

Cet appel intervient au moment où Israël transforme la Bande de Gaza en camp de concentration, le plus vaste du monde. Les conditions de vie ne cessent d’empirer insupportablement pour le million et demi de Palestiniens qui y vivent. L’approvisionnement en nourriture, médicaments et carburant, est entravé, voire complètement arrêté. La malnutrition des enfants s’amplifie. L’approvisionnement en eau et le tout-à-l’égout ont cessé de fonctionner. Les gens meurent par manque de soins. Les tunnels vers l’Egypte, creusés manuellement, ne fournissent qu’un peu de répit.

La moitié des habitants de Gaza sont des réfugiés de l’un des crimes les plus importants du XXè siècle. En 1947-48, les organisations terroristes paramilitaires qui allaient devenir plus tard les Forces Israéliennes de Défense (IDF), ont entrepris un nettoyage ethnique parfaitement planifié de la Palestine [ii] [2], alors sous Mandat Britannique ; ces organisations ont rasé plus de 500 villages et treize villes, déporté près de 800 000 Palestiniens autochtones, et commis systématiquement des dizaines de massacres similaires jusqu’aux derniers massacres de Gaza de 2008-2009. Ce nettoyage ethnique explique que Gaza soit l’une des régions les plus peuplées du monde. Israël, les Etats-Unis et la quasi totalité du monde occidental aimeraient rayer complètement de la mémoire ce crime de 1948 en supprimant la Palestine et le peuple palestinien. La résistance actuelle à Gaza c’est la révolte d’un peuple qui refuse de se laisser liquider.

Les crimes de 1948 ne sont pas un chapitre fini dans les livres d’histoire, mais une réalité sans fin qui se déroule depuis au moins 60 ans, et se poursuit de nos jours avec : le vol permanent et l’expropriation de ce qui reste de la terre et de l’eau palestiniennes, la démolition de dizaines de milliers de maisons, la transformation de la bande de Gaza et des villes palestiniennes de Cisjordanie en camps de concentration entourés de murs en ciment, hauts de huit mètres, et de barrières électrifiées, à l’intérieur desquels règnent le chômage, la pauvreté, la faim et le désespoir, sans parler des emprisonnements en masse subis par trois générations de Palestiniens (actuellement plus de 12000 (prisonniers). Corollaire de cette décimation constante du peuple palestinien autochtone, Israël, avec le soutien des Etats-Unis et de l’Europe, a importé en Palestine un million d’immigrants, européens pour la plupart, au cours des années 90. Le vol des terres et la colonisation ont été entrepris derrière un fallacieux discours de paix, porté par de fallacieux mouvements de paix israéliens et des ONG financées par les Etats-Unis et l’Europe, utilisant les accords d’Oslo comme outils pour achever de gommer la Palestine de la carte.

Appel à l’UNESCO pour exclure Israël de ses membres.

En novembre 1974, répondant à un appel d’universitaires de diverses nationalités, l’UNESCO mettait fin à son aide à Israël et l’excluait des activités de l’UNESCO et de ses groupes régionaux. Ce faisant, l’UNESCO reconnaissait que le comportement d’Israël, ses destructions systématiques et violentes, comme sa vandalisation de la civilisation et de la culture des autochtones palestiniens, étaient tout à fait à l’opposé de ce qu’est la mission de l’UNESCO. Néanmoins, bien qu’il n’y ait pas eu de changement dans la politique israélienne, Israël a été réintégré dans sa pleine qualité de membre en 1977.

Commencée en 1947, avant, durant et après le nettoyage ethnique, et continuée dans les années 50, la destruction de plus de 500 villages et de 13 villes a anéanti tout un environnement culturel palestinien : pillage d’objets artisanaux, de livres, de manuscrits anciens et évidemment destruction d’ouvrages architecturaux, dont des mosquées, et anéantissement de cimetières. L’occupation de 1967 a permis à Israël de conduire d’autres séries massives de destructions culturelles à travers le nettoyage ethnique de 170 autres villages et villes dans le Golan Syrien [iii] [3], ainsi que de 19 villages dans les nouveaux territoires palestiniens occupés. Certains de ces villages ont été transformés en parcs naturels après avoir été massivement reboisés, méthode pratiquée systématiquement pour effacer toute trace des villages palestiniens. En 1965 encore, Israël a démoli tout un quartier de la vieille ville de Jérusalem, le quartier « Mughrabi » [IV] [4] et Israël a rompu honteusement la loi internationale en pratiquant, en nombre des excavations archéologiques dans les territoires qui venaient d’être occupés.

Israël a continué ses agressions destructrices contre la culture palestinienne et arabe par le pillage des bibliothèques palestiniennes et des archives de films à Beyrouth lors de son invasion du Liban, en vandalisant le centre culturel d’Al-Sakakini à Ramallah au cours de l’invasion de 2002, en entreprenant des excavations archéologiques illégales tout en saccageant les fouilles musulmanes et arabes, et récemment en excavant sous la mosquée Al Aqsa, quitte à mettre en danger ses fondations.

Au cours des récents massacres de Gaza, Israël a démoli la plus importante université de la Bande, de même que des écoles des Nations Unies où des civils s’étaient réfugiés. Israël a bombardé et détruit complètement 64 écoles et 41 mosquées en l’espace de quelques jours [v] [5]. Le bombardement des mosquées a suivi le schéma déjà mis en place au moment du nettoyage ethnique de 1948, au cours duquel des centaines de mosquées avaient été détruites. C’est le résultat direct de l’idéologie sioniste qui s’en prend à la culture arabe et musulmane, y compris les civilisations et cultures arabo-juives, au nom de « la laïcité et du progrès » pour justifier l’extermination de la civilisation de l‘Autre.

L’UNESCO en tant qu’organisme engagé dans « le développement de la collaboration internationale… par l’éducation, la science et la culture, et pour faire avancer le respect universel de la justice, des droits de l’homme, et des libertés fondamentales » doit prendre des mesures immédiates et protester contre la violence systématique d’Israël et ses agressions contre la culture palestinienne, c’est-à-dire exclure Israël de ses membres.

Appel à l’UNESCO pour qu’elle se joigne au boycott culturel et universitaire d’Israël.

Le boycott, c’est le simple minimum de ce qu’un être humain honnête peut faire pour s’opposer aux crimes contre l’humanité permanents qu’Israël commet systématiquement avec le soutien indéfectible des Etats-Unis, de l’Europe et de la quasi totalité du monde occidental qui s’appuient sur Israël pour continuer l’oppression du peuple arabe, tandis qu’ils pillent ses ressources naturelles avec l’aide des élites arabes néocolonialistes régnantes. Le boycott culturel et universitaire d’Israël est d’une importance capitale. L’université israélienne est l’un des socles les plus importants du mode de pensée sioniste, lequel (ce mode de pensée) est juif Askénaze, blanc, eurocentriste, et colonialiste. Toutes les universités israéliennes ont leur département de recherche orientaliste du Proche-Orient, qui sert d’outil de contrôle colonial. Les autres départements ignorent complètement les cultures non occidentales, arabes et islamiques, langue, pensée, littérature, musique, histoire et philosophie, vrai miroir de l’attitude d’Israël à l’égard des Arabes et des Musulmans, en qui il voit des peuples dénués de civilisation et de culture. Ce travail intellectuel fait par l’université israélienne est un instrument pour déshumaniser les Palestiniens dans le discours public israélien, condition nécessaire à la continuation du génocide.

Le boycott universitaire s’attaque au fait que des départements universitaires développent des armes qu’utilise Israël pour perpétrer ses crimes. L’université de Tel Aviv, par exemple a un département qui se consacre aux "Etudes sur la sécurité" où sont développées des armes pour une extermination « intelligente » (assistée par ordinateur). L’Université israélienne consacre des ressources considérables pour faciliter le contrôle militaire et politique de la Palestine et du Proche Orient. Le silence de l’Université israélienne face au bombardement de l’unique université de Gaza est une raison de plus pour appliquer le boycott universitaire.

La culture israélienne est dominée par la pensée et le comportement des sionistes blancs ashkénazes eurocentristes et colonialistes. Des auteurs sionistes comme Amos Oz, A.B. Yehushoa et David Grossman, supposés à tort appartenir à un soi-disant « mouvement de la paix » font la promotion des messages colonialistes et racistes dans leurs textes et plus encore entre les lignes de leurs textes. Ils ont soutenu haut et fort la récente invasion du Liban et ont écrit des messages de soutien au massacre de Gaza. En plus des citoyens, des femmes et des personnes âgées, Israël a assassiné l’un des plus importants auteurs palestiniens, Ghassan Khanafani.

La musique populaire israélienne est profondément enracinée dans l’armée israélienne : la plupart des musiciens populaires importants en Israël ont commencé leur carrière dans un orchestre militaire célébrant le militarisme et le chauvinisme. Les beaux-arts israéliens et la danse sont volés à l’héritage palestinien mais sont présentés dans le monde entier comme « l’héritage ancien d’Israël » en ligne avec l’appropriation des plats palestiniens (par exemple les falafels) et des vêtements (par exemple la kufya) afin de présenter leur colonialisme européen comme étant la continuation d’un ancien droit de propriété juif sur la terre, et d’effacer l’existence du peuple palestinien, auquel appartient cet héritage.

Actuellement, les agents culturels israéliens sont enrôlés dans la normalisation des crimes continuels et de l’apartheid, qu’ils représentent comme un conflit à l’intérieur d’un discours de paix creux, sans histoire, faisant disparaître, et normalisant le crime de 1947-48 : l’élimination de la Palestine par un état juif d’apartheid appelé « Israël ». Les travailleurs culturels israéliens sont hautement appréciés partout dans le monde comme des chercheurs de paix, alors qu’ils devraient être refoulés comme les participants actifs qu’ils sont de l’oppression sioniste du peuple autochtone de Palestine.

Jusqu’à aujourd’hui, le nettoyage ethnique de la Palestine de 1947-48 n’est pas reconnu comme crime contre l’humanité. L’Occident apporte son aide à l’enterrement de ce crime. Aujourd’hui après des décennies de déni, la vérité historique sur le nettoyage ethnique de 1948 est finalement reconnue. Pourtant cette reconnaissance est vide d’éléments reconnus juridiquement qui feraient valoir les responsabilités ou les revendications de leurs droits par les victimes. Aujourd’hui on peut écrire sur la Nakba (le nettoyage ethnique de 1948) dans les universités israéliennes, gagner diplôme, honneur, être crédité d’être un chercheur courageux et exemplaire en reprenant des faits que les Arabes et les Palestiniens ont couché par écrit depuis des années, bien que personne n’ait voulu les entendre. 

Cela contribue à dépeindre Israël comme un état progressiste, alors qu’il est l’un des régimes les plus violents, les plus racistes, les plus oppressifs, et les moins démocratiques du monde. A l’exception de quelques rares voix comme celle d’Ilan Pappe, l’université israélienne fait silence lorsqu’il est question de réclamer la fin des souffrances des victimes et la compensation due au peuple palestinien pour les crimes que le sionisme et Israël ont perpétrés. Les universitaires israéliens s’approprient la voix palestinienne - comme l’a fait par exemple Gannit Ankori qui écrit sur l’art palestinien - pour leur renommée universitaire personnelle et comme moyen de blanchir leurs positions sionistes. Ils doivent êtres boycottés pareillement.

Le sionisme EST un racisme. Le sionisme est une idéologie juive, ashkénaze, blanche, colonialiste et eurocentriste qui cherche à repeindre la Palestine aux couleurs juive et occidentale, et par conséquent non musulmane et non arabe. Chaque israélien est soumis à cet endoctrinement idéologique depuis le moment de sa naissance : chez lui, à l’école, à l’université, dans les media hébreux, souvent très explicitement, mais la plupart du temps à travers des allusions, par une présentation, des sous entendus – à travers l’éducation et la culture.

Le nom officiel donné à l’agression permanente et au massacre de Gaza est « Oferet Yetzuka » (Opération « Plomb durci »). Ce nom est repris d’une phrase répétée deux fois dans une chanson sioniste de Hanouka (N d T : Fête des Lumières, équivalent de Noël pour les enfants), pour que les enfants israéliens célèbrent dès maintenant le génocide chaque fois qu’ils célèbreront Hanuka. Le fait que les juifs israéliens ne lisent et n’entendent que l’hébreu, bien qu’ils soient situés au centre du monde arabe facilite cet endoctrinement. Leur accès limité à l’anglais ne sert à rien puisque la plupart de la presse anglaise a versé dans les conceptions sionistes et toutes ces histoires.

Le sionisme rejette le droit des Palestiniens à leur terre, leur droit à vivre dans leur pays natal et même leurs droits civiques les plus basiques ou même leurs Droits Humains. Le sionisme signifie que des Juifs sur la terre palestinienne sont toujours au-dessus des considérations humaines et morales, et il s’appuie souvent sur le racisme fondamental eurocentriste qui considère la culture des Arabes et des Musulmans comme inférieure et qui favorise leur déshumanisation. Le sionisme est le terreau idéologique qui permet de transformer Gaza et les villes palestiniennes en camps de concentration et permet le soutien public important apporté au dernier massacre génocidaire de Gaza. La seule rupture dans le public israélien se fit entre ceux qui essayaient de couvrir ce massacre avec leurs larmes de crocodile humanitaire et leurs « justifications » éthiques (sionistes de gauche) et ceux qui furent honnêtes dans leur soif de sang (sionistes de droite). La colonisation sioniste est un projet raciste qui est mortel, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens. Le sionisme doit être regardé en face et défait politiquement autant que culturellement. Le boycott culturel est essentiel au bien-être de quiconque vit dans la région.

Le premier pas à faire pour un boycott culturel complet du sionisme, c’est de mettre en cause le ralliement de l’Europe et de l’Occident aux justifications et aux mystifications sionistes.

Le comité Nobel avait récompensé du prix Nobel de la Paix Itzak Rabin, l’un des dix architectes du nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, et du second nettoyage ethnique de 1967. Il fut directement responsable de plusieurs grands massacres, dont l’un a fait plus de 150 victimes parmi des civils qui s’étaient réfugiés dans la mosquée de Dahamsh à al-Lid. Un autre prix Nobel de la paix est allé à Shimon Peres, responsable d’avoir importé les armes nucléaires au Proche Orient. Même parmi les critiques d’Israël, l’accent est souvent mis sur ceux des Israéliens qui déplorent les atrocités commises par leur Etat mais refusent de prendre leur distance avec le racisme du sionisme qui sous-tend ces atrocités. Le plus étonnant c’est que le prix Nobel de la paix alternatif ait été donné à Uri Avnery. Avnery a lui aussi participé en 1948 au nettoyage ethnique, tout comme à la persécution des réfugiés palestiniens juste après. Il reste sioniste à ce jour et accepte de légitimer les crimes de 1948. Le soutien idéologique occidental au sionisme est en partie une affaire d’intérêts matériels, en partie un échange pour la contribution du sionisme à la réflexion sur l’eurocentrisme, et en partie l’effet de la mobilisation sioniste triomphante avec l’utilisation abusive et cynique de l’holocauste nazi et de la culpabilité historique de l’antisémitisme.

Conclusion

Les gouvernements et les institutions occidentaux soutiennent largement l’isolement de la résistance palestinienne. Ils ne veulent pas s’intéresser à ces Palestiniens qui refusent de laisser la Palestine se faire enterrer et qui n’acceptent pas les conditions de vie inhumaines que leur impose Israël. Bien qu’à la dernière agression contre Gaza un Front Unifié Palestiniens, qui comprenait toutes les factions militaires, y compris la Brigade des Martyrs d’al Aqsa du Fatah, ait résisté, le Hamas s’est vu identifié à la résistance palestinienne. Ce qui fait que la résistance palestinienne apparaît plus étrangère et plus dangereuse, utilisant et renforçant à la fois l’islamophobie occidentale. 

Le Hamas a gagné les élections démocratiques palestiniennes et le résultat c’est qu’Israêl, soutenu par les Etats Unis et l’Europe, a emprisonné ses parlementaires. Le Hamas est universellement reconnu pour son honnêteté et son absence de corruption. Pourtant les pays occidentaux insistent pour n’avoir affaire qu’avec le séculier Fatah, adoptant la distinction colonialiste et racialiste entre laïcité et progrès qui a servi d’excuse au sionisme pour détruire la culture arabe. La destruction de 41 mosquées à Gaza en l’espace de quelques jours n’a rien d’une coïncidence, ce n’est que la continuation de la démolition systématique de centaines de mosquées lors du nettoyage ethnique de la Palestine, et la continuation du saccage des lieux saints musulmans.

Le Hamas jouit de la légitimité tant démocratique que culturelle en tant que mouvement de résistance au sionisme enraciné dans les cultures arabes et musulmane. Il ne peut être exclu : les tentatives pour l’exclure sont les manifestations de l’eurocentrisme occidental, du colonialisme et du racisme. Une institution Internationale comme l’UNESCO a des obligations morales et politiques qui l’obligent à s’opposer à cette politique illégale de destruction.

Le monde doit briser le silence sur le crime d’Israël en 1948. Il doit employer le mot d’apartheid pour décrire la structure politique, économique et sociale d’Israël, ainsi que l’a récemment qualifiée le président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le père Miguel d’Escoto Brockman. Et le monde doit soutenir l’appel de la société civile pour appliquer à Israël les mêmes stratégies qui furent efficaces dans la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud : Boycott, Désinvestissement et Sanctions.

En tant qu’institution internationale dans ses propres droits, le maintien de l’UNESCO dans ses fonctions propres exige qu’elle rejette Israël de ses membres. En tandem avec cette action, soutenir le boycott universitaire et culturel d’Israël serait l’expression fondamentale de l’adhésion de l’UNESCO à ses objectifs déclarés « pour la paix et la sécurité et pour resserrer la collaboration internationale par l’éducation, la science et la culture, et faire avancer le respect universel de la justice, les droits de l’homme et les libertés fondamentales » proclamés dans la charte des Nations Unies.

Pour avoir un impact pratique, le boycott doit être suffisamment important pour avoir un impact sur la vie quotidienne des Israéliens, et sur les travailleurs culturels les plus respectés aux monde. En l’absence d’un tel boycott solidement mis en place, l’hypocrite Beattle’s Paul Mc Cartney a visité Israël récemment, comme l’a fait la chanteuse africaine Cesaria Evora, comme si l’Afrique ne subissait pas la même oppression coloniale. Mercedes Sosa, qui chante la dépossession des peuples indigènes d’Amérique Latine, est venue en Israël pour le plaisir de gens qui commettent le génocide du peuple palestinien. Il y a beaucoup d’artistes comme eux. Et dans le même temps, les musiciens, artistes et galeristes israéliens sont favorablement accueillis dans le monde parce que les institutions internationales ont oublié de s’interroger sur leur présence au sein de la communauté internationale.

Le monde a besoin d’une culture du Boycott, une culture qui refuse de tourner des yeux aveugles sur un génocide au nom de l’art, une culture qui prenne une position morale à l’égard du sionisme et de ses crimes, et change le discours public et officiel. Le soutien de l’UNESCO au boycott culturel doit soutenir cette position et tout faire pour empêcher l’expression culturelle de jouer un rôle dans le renforcement de la violence systématique.

Rahela Mizrahi

Publié le 6-04-2009 

 

(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)

[i] [6] Pour se joindre au boycott culturel http://www.pacbi.org 

[ii] [7] Pour en savoir plus sur le nettoyage ethnique sioniste de la Palestine en 1948 cf le livre « Le nettoyage ethnique de la Palestine » de l’historien Ilan Pappe http://www.ilanpappe.com [3] http://nakba-online.tripod.com/DestroyedList.htm [IV] 

[8] Le quartier de Mughrabi a été transformé en parc Kotel [v] 

[9] Le « Waq » de Gaza (l’autorité religieuse musulmane) a déclaré 41 destructions de mosquées et 51 mosquées partiellement détruites. Liste partielle des mosquées détruites par Israêl à Gaza (depuis le 12/1/2009) en plus de l’université islamique « Omar Aqal » mosquée du camp de réfugiés de Gebalyia », « Omar Abu Baker A-Sadik mosquée de Beit-Hanun, Al-Naser mosquée de Beit-Lahiya, vieille de 600 ans, mosquée Al-Shafa à l’ouest de Gaza, et démolition du centre médical Al-Shafa, de la mosquée « Omar ibn Al-Khatab » dans le camp de réfugiés de Bureij, de la mosquée « Al-Khulafa Al-Rashidin dans le camp de réfugiés de Jebaliya, de la mosquée « Al-Abrar » du village Beni-Sahila, de la mosquée « Az Al-din Al-Kassam » à Khan Yunes, de la mosquée « Abu Hanifa Al-Nu’aman au sud de Gaza,qui fait partie d’un complexe comprenant deux écoles des centres de presse et centres médicaux, mosquée Ibrahima Al-Mukadama à Beit Lahiya, bombardée au cours d’une prière du soir, mosquée Altakwa au nord de Gaza, mosquée Al-Nur Al-Mahmadi, la plus grande mosquée de la Bande de Gaza.