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dimanche 31 août 2025

Un secret de Polichinelle : l'accord de Havaara (1933) entre Hitler et les sionistes

Avertissement : ce qui suit est la reproduction quasi-intégrale (moyennant la révision de nombreux "hashtags" propres à un fameux réseau social) d'un texte paru sur l'ex-Twitter, ce réseau dit social racheté par qui-vous-savez, et qui a pris la fâcheuse habitude de censurer mes textes, les rendant partiellement inaccessibles, voire faisant disparaître des paragraphes entiers, le tout moyenannt une flopée de notifications relative à un prétendu "hateful conduct" (comportement haineux). Le fait est que ledit "comportement haineux a toujours visé le massacre actuellement en cours en Palestine illégalement occupée par un Etat terroriste créé par des margoulins, le tout avec l'aimable complicité d'un certain Adolf Jacob Hitler, dont le grand public finira, tôt ou tard, par découvrir qu'il fut un agent du sionisme, chargé de terroriser un maximum de Juifs européens, afin de la pousser à émigrer non pas vers l'Ouest mais bel et bien vers la Palestine. Les faits dont je fais état étant difficilement contestables, je comprends la panique qui s'est emparée d'un certain nombre d'officines et c'est, donc, par précaution, que j'ai entrepris de réafficher ici même moult textes parus sur X et sauvegardés sur ordinateur.

Le génie de l'Internet 2.0. Nul besoin d'avoir des millions de gogos convertis en groupies pour être un leader d'opinion. Par définition, la pointe d'une pyramide sera toujours plus étroite que sa base ! Raison pour laquelle je considère, fort modestement, que mon travail est plus près du sommet de la pyramide que de sa base.  Et je vous le prouve. 

Pourquoi Israel et ses génocidaires se lâchent actuellement, montrant sans même plus chercher à se cacher ce que le sionisme a d'immonde ? C'est parce qu'ils ont vu que le simple contrôle de ceux que j'appelle les média mainstream du siècle dernier ne suffit plus à manipuler l'opinion mondiale. L'Internet 2.0 a tout ratiboisé. Voyez ces deux rideaux de fumée baptisés Shoah et Holocauste. Rideaux de fumée balancés par des générations de pseudo-historiens, dans le but de camoufler au grand public peut-être la plus grosse arnaque historique des temps modernes, à savoir le fait que Sionisme et Nazisme n'ont été que les deux faces d'une seule et même médaille. 

Or, cette médaille a bel et bien existé ! Hitler est à peine propulsé à la chancellerie qu'il signe un accord essentiel à la construction d'un État sioniste en Palestine. Les deux faces d'une même médaille ! Autant dire que si le Nazisme est rangé dans la catégorie des crimes contre l'Humanité, le Sionisme devrait l'être aussi pour les mêmes raisons.

 
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Traduction : "Médaille commémorative des accords de Haavara, accords de transfert de 1933 entre les sionistes et le Troisième Reich L'accord de la Haavara est intervenu entre l'Allemagne nazie et les juifs allemands sionistes. Il fut signé le 25 août 1933. L'accord fut finalisé après trois mois de pourparlers entre la fédération sioniste d'Allemagne, la banque anglo-palestinienne (supervisée par l'agence juive) et les autorités économiques de l'Allemagne nazie. L'accord avait pour but de faciliter l'émigration des juifs allemands vers la Palestine. Tout en aidant les juifs à émigrer, l'accord les obligeait à céder temporairement leurs biens à l'Allemagne avant leur départ. Ces biens pouvaient ensuite être récupérés en les transférant en Palestine en tant qu'exportations allemandes."
 
Grâce aux archives disponibles, il ne devrait pas être difficile de prouver qu'Hitler fut propulsé à la Chancellerie pour servir les projets sionistes apparus au grand jour dès la fameuse Déclaration Rothschild-Balfour de 1917. L'expansionnisme germanique allait logiquement suivre.
 
 
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 À propos du document "Palästina Treuhand...", traduction : "Accélération de procédure. Nous accusons réception de votre lettre du 30.06.1937 et transmettrons le certificat consulaire au consulat britannique à Francfort dès réception de l'attestation de versement par A. E. W. Nul besoin de nous présenter les passeports. Nous vous recommandons donc d'informer le consulat britannique à Francfort que les passeports ne doivent pas nous être envoyés après avoir été visés, mais qu'ils doivent vous être envoyés à vous-même. Il ne vous restera plus qu'à nous adresser l'attestation de votre départ définitif (pour la Palestine)." 
 
Où l'on voit que la "(End)Lösung der Judenfrage", traduite par les escrocs en "Solution Finale", n'avait rien de secret ni de final, et que les autorités britanniques y ont amplement contribué.
 
Avec l'invasion par Hitler d'une bonne partie de l'Europe, c'est le principe des accords de Havaara qui allait se trouver appliqué à un gros contingent de Juifs de toute l'Europe, contraints de migrer, non pas vers l'Ouest mais vers l'Est (Palestine).
 
Parlons dudit ghetto de "Theresienstadt, dirigé par les nazis, mais l'organisation au jour le jour était assurée par ‘l'administration autonome juive’ à laquelle les nazis déléguaient ce lourd travail.", "administration autonome juive" étant une litote. (Source)
 
Pourquoi une litote ? Parce que, dans les faits, le camp de Theresienstadt était une de ces bases à partir desquelles les sionistes recrutaient les "candidats" (plus ou moins forcés) à l'émigration vers... cf. "The Zionist character of... Terezin".
 
Et dire que 99,99% des tweets ont à peine 24h de durée de vie ! Tant pis pour leurs auteurs ! Mes tweets à moi sont un peu plus importants que d'autres, ce qui me vaut de ne plus être emmerdé par la censure , chose qui m'arrivait encore dans le passé 2 ou 3 fois par an.
 
Lecture utile (en anglais). Ce qui est rapporté ici est en grande partie exact, hormis les dates concernant les exfiltrations vers la Palestine, lesquelles, de mon point de vue, se sont poursuivies tout au long de WWII (ce qui était leur but ultime). (Source)
 
On se re-touite ! "Er wollte ihn überzeugen, daß die "Lösung der Judenfrage" in der Auswanderung der deutschen Juden nach Palästina liegt./Il voulait le convaincre que le "Règlement de la question juive" résidait dans l'émigration... vers la Palestine."
 
PS. Vous ai-je déjà dit que j'ai récemment découvert ça, genre : "Info privée : tu as reçu X visiteurs au cours des 7 derniers jours.". Compte tenu de la taille de mes "threads", mes visiteurs ne peuvent être que des gens ayant qq chose entre les 2 oreilles : un cerveau ! 
 
PS2. Lu (en ligne) : "Quoi qu’on pense de la riposte israélienne, le mot de génocide est fou. Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages. Est-ce que les juifs ont jamais eu un choix pareil ?"
 
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Est-ce qu’on a vacciné les juifs du Ghetto de Varsovie ? Alors que tous les enfants de Gaza ont été vaccinés. Ce terme de génocide est ignoble mais il permet justement de nazifier les juifs, de leur faire perdre tout leur crédit victimaire, de dire qu’ils sont passés dans le mauvais camp, ils sont des bourreaux et donc ils sont eux-mêmes des nazis et des racistes. Donc c’est ça si vous voulez ce qui caractérise l’antisémitisme de ce temps, c’est que c’est un antiracisme, et comme c’est un antiracisme, il est inculpabilisable." Alain Finkielkraut dixit.
 
Pour mes visiteurs non français, il fait partie de cette clique que les medias mainstream du siecle dernier rangent dans la catégorie "philosophe", alors que c'est juste un phraséologue, ou un philologue, si vous préférez.
 
La nuance se trouve entre la "sophia" : la connaissance, la sagesse [les Allemands disent "Ich weiß" (je sais), "die Wissenschaft" (la Science), "die Weisheit" (la sagesse)], d'une part, et le logos (discours), d'autre part. Philosophe versus Philologue !
 
Je m'en vais vous donner les noms d'authentiques philosophes (amoureux de la connaissance/science) : je pense à Albert Schweitzer (médecin, musicien, théologien…), à Théodore Monod, Jean Mallaurie, ainsi qu'à cet absolu génie que fut Alexander von Humboldt, tous ayant tâté des "sciences dures", selon la jolie formule de Mallaurie. 
 
À part cela, je soupçonne ce pseudo-philosophe de Finkielkraut de lire ma prose, quand il parle de "nazifier les Juifs", de "leur faire perdre tout leur crédit victimaire" ou s'interroge : "Est-ce qu'on a vacciné les Juifs du Ghetto de Varsovie…". D'abord, notre escroc – et il n'est pas le seul – s'échine à assimiler l'État criminel israélien à l'ensemble des Juifs, et là, son imposture éclate au grand jour, les vrais Juifs, dits Torahjews, étant absolument hostile à l'idée même d'un État israélien.
 
Quant à la "nazification", notre petite démonstration (sionisme et nazisme = les deux faces d'une même médaille) visible plus haut ne sera contestée par personne. La vaccination des Juifs ? Elle a bien eu lieu, mise en place à grande échelle par Hans Frank, plus haut représentant civil d'Hitler en Pologne. On en trouve la trace dans les minutes du Tribunal de Nuremberg, que Finkielkraut et d'autres seraient bien inspirés de consulter. Vous avez bien lu : les nazis ont procédé à la vaccination de centaines de milliers de Juifs contre le typhus. Voyez la pièce à conviction n°2233-PS du Tribunal International de Nuremberg ! Par parenthèse, à Gaza et dans toute la Palestine, Israel massacre hommes, femmes et enfants ; Israël ne vaccine personne ! Extrait de l'interview de Hans Frank à un magazine berlinois :
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 "Un des grands mérites de l'Administration allemande réside dans la lutte contre le typhus. Il faudra bien qu'on porte à notre crédit d'avoir réalisé plus de 700.000 vaccinations sur des populations particulièrement exposées...". Précision utile : on peut difficilement imaginer qu'Hitler n'ait pas lu les déclarations de son homme de confiance. "Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages." Rubrique : "Ben voyons !" Les destructions de Gaza des années 2008-2009 étaient consécutives à une prise d'otages !
 
Ci-dessous : Gaza, 2008, Plomb durci : un massacre de grande envergure sous les yeux du propagansiste génocidaire pro-israélien nommé Bernard-Henri Lévy.
 
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Tout le monde aura relevé le mantra "riposte israélienne", cet État terroriste et criminel étant toujours présenté par moult escrocs comme celui qui est injustement attaqué, et qui se doit, donc, de riposter ! On rappellera juste aux gogos que les attaques du 7 octobre 2023 ont eu lieu en territoire palestinien illégalement occupé ! Par ailleurs, je n'ai pas très bien compris l'usage que notre phraséologue a voulu faire de l'adjectif "inculpabilisable" ! Si c'est "susceptible d'inculpation", il fallait dire "inculpable".
 
Le fait est que "racisme inculpabilisable" signifie, en bon français, "racisme non susceptible d'être assimilé à une faute, une infraction, un délit, a fortiori, à un crime, donc in(=non)susceptible d'être criminalisé, autant dire parfaitement légitime !
 
En clair : "inculpable" versus son antonyme "in-culpabilisable" ! Et ça, c'est de la sémantique à la portée d'un étudiant de 1ère année de FAC ! 
 
À propos de la philo...sophie véritable, lectures utiles
 
 
 
 
 
 
N.B. À ceux qui vont s'interroger sur sophia versus logos, je signale que les anciens Égyptiens maîtrisaient la technique de l'embaumement des corps et n'ont pas laissé le moindre traité sur la question. À l'époque, la connaissance pouvait être ésotérique : ceux qui savent sont aussi ceux qui en disent le moins. Plus près de nous, dans les archives de l'INA, il y a une interview du grand luthier Etienne Vatelot expliquant à Jacques Chancel dans un grand rire : "Mon propre père, luthier, devait s'enfermer à double tour au moment de préparer ses enduits."
 
Le fils a dû attendre très longtemps avant que son père ne lui transmette le secret de ses vernis. Tout le monde a entendu parler des fameux Stradivarius, Guarneri, Amati.... Il se trouve que c'est souvent le vernis qui faisait la différence ultime entre le violon lambda et le Molitor de Stradivarius. Savoir (faire) et ne rien dire, c'est aussi cela qui fait la différence entre ceux qui maîtrisent la chose et ceux qui se contentent de parler de la chose. 
 
PS3. Toujours pas de fact-checking sous mes messages ? Ça alors !  On reparle du fameux "Camp d'extermination" d'Auschwitz ? Pour mémoire, la dénomination Vernichtungslager n'existe dans aucune archive, le Tribunal International de Nuremberg étant muet sur la chose. On en reparle tantôt. En attendant, vous avez appris ici même :
 
1) que Hitler est un patronyme YIDDISH ; 
 
2) qu'à peine propulsé à la chancellerie, le voilà pactisant avec les sionistes pour organiser un Grand Remplacement en Palestine ; 
 
3) que parmi ses proches et intimes se trouvaient moult Juifs et Juives, à commencer par son espionne préférée, la dénommée Stephanie von Hohenlohe ; 
 
4) que son plus haut représentant civil en Pologne occupée avait procédé à des vaccinations massives des populations les plus exposées au typhus, dont plein de Juifs, etc.
 
Retour sur Auschwitz, le soi-disant "camp d'extermination", dont le maître d’œuvre, le consortium IG-Farben, n'a jamais été condamné pour génocide. Le fait est qu'on recevait et envoyait du courrier à et d'Auschwitz, ainsi que je l'ai déjà évoqué ailleurs. Ci-dessous, à gauche, le réglement intérieur du service du courrier au KZ d'Auschwitz.
 
Image  Les instructions suivantes doivent être respectées dans la correspondance avec les détenus :
  1. Chaque détenu peut recevoir ou envoyer deux lettres ou deux cartes par mois de la part de ses proches. Les lettres adressées aux détenus doivent être lisibles, écrites à l'encre, d'un seul côté et en allemand. Seules les feuilles de taille normale sont autorisées. Les enveloppes sont sans doublure. Une lettre ne peut être affranchie qu'avec cinq timbres de 12 pf. de la Deutsche Reich post. Tout autre envoi est interdit et soumis à confiscation. Les photos ne peuvent pas être utilisées comme cartes postales.
  2. Les envois d'argent ne sont autorisés que par mandat postal. Il faut veiller à ce que l'adresse exacte, composée du nom, de la date de naissance et du numéro, soit indiquée sur les envois d'argent ou postaux. En cas d'adresse erronée, le courrier est retourné à l'expéditeur ou détruit.
  3. Les journaux sont autorisés, mais ne peuvent être commandés que via le service postal du K.Z. d'Auschwitz.
  4. Les détenus peuvent recevoir des colis alimentaires, mais les liquides et les médicaments sont interdits.
 
 
     
 
 
 
 
 

jeudi 21 juin 2018

Philologie, philosophie, retour sur une imposture bien française, et qui dure...


Les visiteurs de ce blog qui ne connaissent pas la France doivent savoir que tous les ans, vers la mi-juin, les élèves de fin d'études secondaires passent ce qu'on appelle ici le BAC, abréviation de Baccalauréat, l'équivalent de l'allemand "Abitur" ou "Matura", passage obligé vers l'université et les études supérieures en général.

Et là, à chaque fois, la première épreuve porte sur ce qu'on appelle ici la "philosophie", et à chaque fois, les sujets ressemblent à ça :
Toute vérité est-elle définitive ?
La culture nous rend-elle plus humain ?
L'existence peut-elle être trompeuse ?
Le désir est-il la marque de notre imperfection ?
La société moderne nous rend-t-elle insensible à l'art ?
Éprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?

Par parenthèse, en ce qui concerne le deuxième sujet, je m'étonne de l'absence du pluriel à "humain". Parce que moi, j'aurais, en bonne logique, écrit "...nous rend-elle plus humains ?".

Pourquoi écrire "humains", allez-vous me demander ?

Vous ne voyez pas pourquoi ? Patience ! On y reviendra tout à l'heure.

Commençons par un commentaire sur les sujets, et là, je me contenterai de citer un intervenant sur le site du quotidien "Le Monde", avec la réponse d'un des modérateurs du site, qui doit être professeur de philosophie.
Copernic, désert, Galileo Galilei, inquisition, lybique, Monod, philologie, philosophie, Sartre, Théodore, Tribunal, BAC, baccalauréat, lycée, terminale, université, Parcours, Sup, Blanquer

"La vérité, le bonheur, blabla...". C'est que l'internaute a mille fois raison, tant les sujets se ressemblent d'une année sur l'autre !

Mais pourquoi diable les sujets du BAC-Philo se ressemblent-ils autant, d'année en année ?

Le fait est qu'en France, on appelle cela "philosophie", alors qu'en toute rigueur sémantique, on devrait parler de "philologie", une discipline universitaire malheureusement tombée en désuétude de nos jours.

Du coup, tout le monde, ici (en France), persiste à confondre le "logos" (le discours) - cf. φιλολογία : amour des lettres -  et la "sophia"/σοφία  (la connaissance).

Les Allemands disent, par exemple : ich weiß : je sais, du verbe 'wissen' : savoir, de la même famille, évidemment, que  "Wissenschaft" : la Science. Et partant, on a 'die Weisheit' : la sagesse (= la connaissance ; pensons à 'l'arbre de la sagesse' de la Genèse...) ; 'der Weise' : le sage (celui qui sait des choses).

Par conséquent, en s'appuyant sur la sémantique de l'Allemand, on comprend qu'amour de la connaissance signifie littéralement amour de (= appétence pour) la science, donc amour de la sagesse, les deux étant liés.

Et partant, on en déduit que la philosophie est une discipline authentiquement scientifique.

Par ailleurs, on peut savoir des choses sans nécessairement devoir en parler, comme c'est largement vérifié dans les pratiques ésotériques, où celui qui en savait le plus était presque toujours celui qui en disait le moins. Je me souviens fort bien d'une interview du maître luthier Etienne Vatelot, avouant à l'intervieweur qu'il s'enfermait à double tour dans son laboratoire pour touiller les vernis dont il enduisait violons, alti et violoncelles, histoire de ne pas se laisser espionner, pas même par son entourage (!), imitant en cela son propre père, à qui il a dû littéralement extorquer ses secrets de fabrication. Chez les Vatelot, la connaissance, ça se méritait, et l'apprenti devait faire ses preuves, fût-il le fils du maître des lieux !

Voyez les anciens Egyptiens : les archéologues ont-ils découvert un seul traité sur l'art d'embaumer les morts ? Bien sûr que non ! Les savants de l'époque ont disparu avec tous leurs secrets.

Le problème est que, de nos jours, les imposteurs ont pignon sur rue, qui se baptisent "philosophes" tout simplement par ce qu'ils défilent devant les micros des radios ou les caméras de télévision en parlant beaucoup, généralement pour aligner des banalités, qu'ils agrémentent de citations du type : "Nietsche disait...", ou encore : "Dans tel ouvrage, Tocqueville explique que... et blablabli, et blablabla...", tant il est vrai que nos "philosophes" d'aujourd'hui sont absolument incapables de mettre un pied devant l'autre sans devoir s'appuyer sur ces inévitables béquilles que sont les "grands anciens", qu'on cite à tire-larigot, simple exercice de compilation de concepts amassés ça et là, avec virtuosité, certes, mais cela fait plutôt penser à la virtuosité de bons manieurs de bonneteau, jonglant avec les mots comme d'autres bonimenteurs de foire jonglent avec les gobelets pour gruger le gogo de passage.

Pour ma part, je me souviens fort bien de ce grand philologue français : Jean-Paul Sartre, coutumier des interviewes radiodiffusées, et tout particulièrement d'une célèbre émission, aujourd'hui disparue : Radioscopie. Il faut dire que Sartre était un virtuose de la manipulation verbale ; pas du tout désagréable à entendre, du reste, mais tout sauf un amoureux de la connaissance, lui qui n'était qu'un littéraire !

En revanche, je vous citerai quelqu'un que je tiens personnellement pour être un des deux plus grands philosophes français du siècle dernier (l'autre étant Albert Schweitzer, déjà évoqué ailleurs sur ce blog), tant son érudition scientifique était immense : Théodore Monod, un authentique amoureux de la connaissance, lui : naturaliste, géographe, géologue, botaniste, grand voyageur, qui a dû arpenter je ne sais combien de fois ce qu'il appelait "le désert libyque", et même poète à ses heures. Un véritable homme de science, en un mot, un philosophe.  

Mon avis sur les sujets de "philologie" au BAC ? Je les trouve inintéresants, plats, sans relief. Et, par ailleurs, ils permettent de bien comprendre les vraies raisons du marasme existant dans l'Université française, les élèves sortant du lycée étant généralement très mal préparés aux études universitaires dans l'acception la plus large du terme "université", comme "univers" !

Le fait est que, pour maîtriser un tant soit peu le monde universitaire, il faut préalablement acquérir un bagage conséquent en termes de culture générale, j'allais dire "universelle" mais ce serait excessif !

Ça tombe bien : il est question de "culture" dans le deuxième sujet mentionné plus haut : "La culture nous rend-elle plus humains ?". Il se trouve que je tiens particulièrement à ce pluriel !

Entre nous, qu'est-ce qu'une "culture" sinon la production d'une collectivité, et ce, au moins à deux niveaux : dans le temps et dans l'espace ?

Il s'ensuit que notre culture ne saurait être une création individuelle, même si, à titre individuel, les plus inventifs d'entre nous peuvent y contribuer. Le fait est que nous en héritons de nos ancêtres (cf. à commencer par la langue maternelle) ainsi que de l'environnement social dans lequel nous évoluons.

C'est, donc, ensemble - je veux dire dans le cadre d'une société humaine - que nous sommes censés devenir humains. Les exemples fameux des enfants dits "sauvages" sont là pour nous rappeler qu'un petit humain élevé parmi des animaux aura du mal à tenir debout, à manger avec fourchette, cuiller ou baguettes, à faire ses besoins proprement, voire tout simplement à parler, toutes activités acquises au sein du groupe social constitué par les parents, amis, pairs, etc.

La question évoquée (cf. sujet n° 2) est, donc, mal formulée ; et c'est ce que j'aurais probablement rédigé en introduction à ma dissertation si j'avais eu à passer mon BAC cette année...

Et tout le reste est à l'avenant : vérité, amour, travail, liberté..., rien que des généralités que les élèves sont censés débiter en les truffant de citations... Le blabla habituel !

Mais j'en entends qui vont me demander : "Et ce serait quoi, selon vous, un bon sujet de PHILOSOPHIE au BAC ?".

Quelque chose qui relèverait, précisément, de la culture générale, et conviendrait à des élèves ayant une grande appétence pour la connaissance en général, et pour les sciences en particulier. Et comme il s'agit de culture générale, la chose n'est pas censée avoir été étudiée en classe durant l'année scolaire, ce qui va nous permettre d'identifier précisément qui détient de la culture générale et qui en manque cruellement.

Je vais vous suggérer un sujet, pris au hasard ; ça tient en trois mots : 
                             Eppure si muove!
J'imagine sans mal les élèves découvrant ce sujet, jamais abordé en classe, et commençant à s'arracher les cheveux !

Les plus nombreux des élèves, parmi lesquels se retrouveront les moins studieux (ou les plus stupides, imaginons certains adorateurs de la Playstation et des jeux vidéo...) vont commencer par s'interroger sur la langue. Parce qu'en plus, ce n'est même pas du français ! Au secours !

Mais vous aurez aussi un petit noyau dur d'élèves un peu plus futés que les autres, et qui, soit sauront immédiatement de quoi il retourne, soit reconnaîtront la langue et se livreront à des déductions judicieuses.

La langue ? C'est de l'italien. Mettons que l'on ne sache pas ce que signifie "eppure" ; mais "si muove" devrait vous faire penser à "se mouvoir", non ? 

"Il ou elle bouge...", mais oui, bien sûr  ! "Et pourtant, elle bouge !", ou "Et pourtant, elle tourne !". Ben oui : Galilée, lors du fameux procès en abjuration que lui fait l'Inquisition Catholique. Il renonce à toutes ses thèses scientifiques, notamment sur le système solaire et les planètes, et aurait tout de même murmuré dans sa barbe : "Et pourtant, elle tourne (la Terre autour du soleil) !". 

Il y a une pratique courante, que je n'applique pas à ce blog, obligatoire lorsque vous faites paraître un article dans une revue d'un certain standing, consistant à introduire votre article avec deux choses : un chapeau (résumé) et une liste de mots-clés (en anglais keywords).

Alors, imaginons que l'un ou l'autre élève applique cette méthode et introduise son travail par un résumé.

On a notre résumé : Galileo Galilei contraint de se dédire devant le Tribunal de l'Inquisition - qui lui promettait le bûcher dans le cas contraire - tout en se persuadant qu'un jour, les faits lui donneraient raison.

Quant aux mots-clés, un bon élève de Terminale avec un peu de culture générale devrait mentionner l'Inquisition Romaine ainsi que des noms comme Copernic, sans oublier des concepts comme astronomie, géocentrisme, héliocentrisme.

Un bon résumé introductif et les mots-clés qu'il faut, et j'estime que l'élève doit avoir au moins la moyenne. Nul besoin de connaître les dates par coeur. L'essentiel est ailleurs.

En clair, nous avons là un authentique sujet de Philo...sophie au BAC, susceptible de mobiliser tout ce qu'un élève moyennement studieux devrait pouvoir développer sur une question importante concernant la lente et irréversible décadence d'une Eglise Catholique jusque là toute puissante (ça commence par des considérations purement techniques autour de la rotondité de la Terre et de sa "non-centralité" au sein de l'Univers, pour aboutir, fort logiquement, à une "disputatio" autour de la religion catholique et de ses dogmes...) et qui allait voir son pouvoir sans cesse contesté par toute une gamme de courants qualifiés d'hérétiques - cf. Martin Luther et la Réforme protestante en Allemagne, les Cathares en France... -, alors même que, parallèlement à ces soubresauts idéologiques, s 'opéraient - ou s'étaient opérées - les premières grandes découvertes tant en géographie (Magellan, Christophe Collomb...) qu'en astronomie (Copernic), zoologie, etc., le tout sous la pression de quelques personnalités remarquables, notamment des savants et inventeurs prenant souvent le risque physique de finir sur un bûcher pour avoir osé contrecarrer l'idéologie dominante.

Et lorsqu'on évoque la déconfiture inexorable de la dictature de l'Eglise, il ne faut pas oublier le rôle décisif joué par de grands artistes, à l'instar de ceux de la Renaissance (soit un bon siècle avant Galileo Galilei) avec le retour à l'Antiquité gréco-romaine, dont tout le monde a pu voir que ses références étaient païennes, c'est-à-dire aux antipodes de la culture de la feuille de vigne ! (1)

On résume ? 
BAC, baccalauréat, Copernic, désert, Galileo Galilei, inquisition, lybique, lycée, Monod, Renaissance, Vermeer, philologie, philosophie, Sartre, Sup, terminale, Théodore, Tribunal, université, van, delft

Imaginons que je sois le ministre de l'Éducation Nationale de quelque pays actuel ; prenons par exemple la France. Après moult concertations, je convaincs les lycéens et leurs parents de la nécessité de supprimer l'épreuve de philosophie du BAC, voire la discipline dite "philo" en Terminale. Et je m'apprête à récolter, dans la foulée, des myriades de protestations incantatoires de la part des groupes de pression habituels, en tête desquels on aura les syndicats d'enseignants, que je vais m'empresser de rassurer en instaurant immédiatement une discipline dite "culture générale" et enseignée dès la Sixième des collèges. Et c'est cette matière qui remplacera la "philo" au BAC ; de quoi réjouir tous les profs de philo, dont il faudra décupler les effectifs, dès lors que la discipline - étendue à l'histoire des sciences, des courants idéologiques, religieux, politiques, artistiques... - occupera les élèves sur la totalité de leur parcours dans le secondaire, soit sur sept années au lieu d'une seule.

Et là vous verriez arriver à l'Université des sujets disposant du bagage culturel minimum pour affronter des disciplines aussi exigeantes que les Lettres, le Droit, l'Économie, l'Histoire, la Géographie, la Sociologie, etc., disciplines que l'on regroupe généralement sous le label "Sciences Humaines".

Mais comme je ne suis pas (complètement) idiot, j'entends d'ici l'objection : "Mais monsieur, il y a déjà un enseignement de l'Histoire, de la Géographie, de la Physique, des Sciences Naturelles... au collège et au lycée !".

J'entends bien les arguments, et j'y répondrai en prenant quelques exemples. Commençons par Archimède, abordé en physique au collège (tout corps plongé dans un liquide subit une poussée...), de même que Pythagore est abordé en maths (un célèbre théorème sur les côtés du triangle rectangle). Question : connaissez-vous beaucoup de profs de physique et de maths qui inscrivent les découvertes des savants grecs, babyloniens et autres dans le contexte historique de l'époque ? Pour mémoire, Archimède était bien à Syracuse lors d'un fameux siège de la ville. Qui en parle ? Le prof d'histoire, et plutôt vers la Sixième ou la Cinquième, soit tout au début du collège. 

Un autre exemple : les suites arithmétiques, déjà pratiquées du temps d'Archimède : je place 'x' grains de riz sur la première case d'un échiquier, le double sur la deuxième case... combien de grains de riz sur la case de rang 'n' ? Entre nous, connaissez-vous beaucoup de profs de maths qui commencent par instruire leurs élèves sur les conditions de vie et l'ambiance intellectuelle et politique régnant dans la Grèce antique ou l'Egypte pharaonique, chez les Perses ou les Indiens... ?

Dernier exemple : trouvez-moi un futur bachelier 'S' (scientifique) qui connaisse l'origine du zéro !

Et c'est bien là le problème : au collège et au lycée, chaque prof enseigne son bout de matière dans son coin, et très peu nombreux sont ceux qui ont une vision "globale", pour être pompeux, je dirais "holistique", des disciplines. Le résultat en est que les plus brillants de nos lycéens (sur un plan purement technique, ceux qui s'orientent vers la filière dite royale 'S' : maths, physique, chimie...) sont souvent, par ailleurs, phénoménalement incultes dès que l'on sort de leur domaine de confort ou de spécialité.

Par parenthèse, faites la liste des détenteurs/trices d'un Prix Nobel, et vous constaterez qu'ils proviennent, à peu près tous, de l'Université ; je veux dire qu'il n'y figure pas un seul ingénieur ! C'est particulièrement vrai en France, ce pays où l'on voue, pourtant, un véritable culte à ce qu'on appelle, ici, les Grandes Écoles d'Ingénieurs. Toujours est-il que c'est encore à l'Université que s'acquiert la quintessence de la connaissance et de la culture. Et, histoire d'enfoncer le clou, rappelons que le titre de docteur ne s'acquiert qu'à l'Université et qu'il est situé bien au-dessus (BAC + 8 ss.) de celui d'ingénieur (BAC + 5).

Cela dit, ne rêvons pas ; en France, les pesanteurs sociologiques et corporatistes sont très fortes (2), et d'ici à ce que quelque chose de patent survienne au BAC, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts, et tant pis pour tous ces brillants bacheliers qui vont connaître échec sur échec dans le supérieur (surtout en Sciences Humaines) faute d'un équipement intellectuel et méthodologique conséquent. (3)

J'en parle d'autant plus volontiers que j'ai été (aussi) professeur à domicile, ce qui veut dire que l'on (les parents) m'appelait quand tout semblait foutu ! Et là, je déconcertais toujours mes sujets en leur posant des questions sans le moindre rapport (apparent) avec le sacro-saint programme. Ah le programme ! 

Je revois encore cette jeune fille de bonne famille (cf. le grand ensemble haussmannien sur l'Avenue Foch, à Paris, en face de la 'FAC Dauphine'). Le programme du BAC (anglais) comportait divers sujets, dont la question de l'immigration. Il y avait dans la liste des auteurs un grand écrivain états-unien, dont on pouvait supposer qu'il fût d'origine européenne (mais ne le sont-ils pas dans leur immense majorité ?), ce qui m'a amené à interroger la jeune fille sur Ellis Island

- Ellis Island ?, me rétorque-t-elle, je n'en ai aucune idée ! Mais ce n'est pas dans le programme ! - Oui, et alors ! lui ai-je répondu. Et si vous ne savez pas ce que c'est, il va falloir combler cette lacune dare-dare ! - Mais ce n'est pas dans le programme ! s'énerve-t-elle. Et moi de m'énerver à mon tour : - Ecoutez, si je suis là, c'est parce que vous avez souhaité que quelqu'un vous aide pour le BAC, non !? Alors, vous faites ce que je vous dis ! Et sachez, en tout cas, que pour tout migrant partant pour les Etats-Unis depuis l'Europe, à une certaine époque, le voyage se faisait par bateau, et aboutissait inévitablement à Ellis Island... Vous comprenez pourquoi ça peut être important ?

Je l'ai, donc, invitée à se documenter sur la Statue de la Liberté sur Liberty Island, conçue par un Français (ce qui ne figurait pas au programme !), mais, surtout, située non loin d'un autre îlot, au milieu de la baie de New York, îlot hébergeant un célèbre centre de tri des immigrants venus d'Europe... Je lui ai aussi parlé d'un fameux film de Charlie Chaplin.

Les semaines passent. Et puis, un jour, le téléphone sonne. Je reconnais la voix toute excitée de la jeune fille, hurlant presque, à m'arracher le tympan : "Je l'ai eu, je l'ai eu !"

- Vous avez eu quoi ? lui demandé-je perfidement ? - Mais le BAC ! Et vous savez quoi ? À l'oral d'anglais, je suis tombée sur le récit de quelqu'un qui raconte son arrivée à New York, après avoir traversé l'Atlantique sur un paquebot, pour atterrir à Ellis Island, subir tous les tests... L'examinatrice m'a félicitée pour ma culture générale. Elle n'en revenait pas. C'est que vous en savez des choses, mademoiselle ! m'a-t-elle dit, en me félicitant.

Ils disent comment déjà, les "jeunes" : LOL ? Ou encore M.D.R. (mort de rire) ? Et dire que tout cela n'était pas vraiment au programme ! 

By the way, par parenthèse, il me vient à l'esprit un autre sujet pour le BAC philo, et celui-là tient en un seul mot :

Nazca (4)



(1) Si vous ne comprenez pas l'allusion à la feuille de vigne, lisez la Genèse et le bannissement d'Adam et Eve du Jardin d'Eden... Sinon, il y a là un article à ne pas mettre forcément entre toutes les mains, et dont j'ai retiré l'image qui suit, une image somme toute archi-conventionnelle, pour qui visite régulièrement les musées (maintenant ; ce n'était [n'est] pas forcément le cas autrefois, ni partout dans le monde !).

Source
(2) Il y a quelques années maintenant, la Ville de Paris (Bertrand Delanoé en est le maire) lance une grande campagne de concertation pour aménager intelligemment les activités périscolaires l'après-midi. Dans leur immense majorité, les parents d'élèves approuvent l'initiative. Le projet est sur le point d'aboutir quand... les enseignants se mettent en grève, pour quelles raisons ? On ne sait toujours pas ! 

Citation :
Pour SUD Éducation, qui n’a jamais été dupe des intentions de l’administration et de la mairie et de leur consultation truquée, il est indispensable de s’opposer à un projet qui, non seulement ne répond en rien aux revendications de réduction du temps de travail, d’amélioration des rythmes scolaires et des conditions de scolarité, mais aussi porte en lui les germes de sacrés dangers pour l’école primaire (dans ses rapports à la municipalité et aux marchands divers), pour les personnels (flexibilité du temps de travail, statut, temps de concertation), pour les relations entre les enseignants et les parents, pour les animateurs municipaux (avec un service sur 6 jours !) et, bien sûr, pour les élèves qui feraient les frais de cette dégradation.
Je rappelle que cela se passe en 2002-2003 et ss. Pour ma part, je suis à l'époque en contact étroit avec plein de familles parisiennes. Il faut quand même savoir que la municipalité avait eu l'outrecuidance de se rapprocher de "sponsors" privés pour encadrer certaines activités, à l'instar de la maison Yamaha, pressentie pour fournir des claviers électroniques aux écoles parisiennes. Introduire de la pratique musicale à l'école ? Quelle idée saugrenue aux yeux de nos syndicats, qui parlent, dans leur tract, de "marchands divers". Il est aussi question de "consultation truquée"... Ben oui, quoi ?! Consulter les parents d'élèves sur l'avenir de leurs enfants, quelle drôle d'idée !!!

(3) Paris IX-Dauphine passe pour l'université parisienne la plus cotée, avec ses 80 % de réussite en licence dans les temps impartis (soit une licence en trois ans). La plupart des autres FACs font beaucoup moins bien, forcément. Pourtant, 80 % de réussite, ça veut dire qu'un étudiant sur cinq n'obtient pas sa licence dans les trois années imparties, soit 20 % d'échec. Imaginez un peu un chirurgien qui tuerait 20 % de ses patients, ou un aéroport sur lequel un décollage ou un atterrissage sur cinq se traduirait par un crash ! Juste inimaginable, n'est-il pas ? Tandis qu'à l'université, on s'accommode bien d'un petit 80 % de réussite en licence, et ce, malgré des conditions d'accès particulièrement sélectives !

(4) Ce site péruvien était déjà assez fascinant ; mais dans la rubrique "C'est nouveau, ça vient de sortir...", il semble que l'on en ait découvert un autre, encore plus ancien, encore plus extraordinaire, le tout en recourant à des drones. Un tel sujet, proposé au BAC, est censé récompenser ceux des élèves qui se tiennent au courant des actualités, au détriment de tous ces "faux branchés" passant l'essentiel de leur temps avec le nez sur un écran à consulter Facetruc ou Instamachin...


Nota beneAristarque de Samos (Grèce, Samos 310-230 av. J.-C.). Astronome. Pense que la terre tourne sur elle-même et autour du soleil. Calcule la distance à la terre de la lune et du soleil.