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samedi 16 mai 2020

Réflexions sur le "shoah-business" #5


Épisode §5.  Vous avez dit "fake news" ?


Vous savez quoi ? Après une bonne vingtaine d'années passées à farfouiller dans une multitude d'archives, j'en suis venu à penser qu'au bas mot, 99 % des informations qui nous sont livrées par les historiens au sujet des camps de concentration nazis sont fausses ou, à tout le moins, truffées - volontairement ou non - d'erreurs, d'inexactitudes, voire d'occultations. Autant dire que pour 1 % de vrai, on doit compter avec 99 % de faux, d'approximatif, de scotomisé (terme tiré de la psychanalyse).

Source : Institut National de l'Audiovisuel (France)

Source
Et je vais vous fournir une démonstration aussi courte que percutante de ma théorie. Prenez le gros titre reproduit ci-dessus. Disons qu'il est faux à... 98 % (au moins !).

Et vous vous interrogez : "Mais elle est où, l'erreur ? Ne sont-ce pas les soviétiques qui ont libéré Auschwitz en janvier 1945 ?".

Vous brûlez ! C'est bien l'Armée Rouge qui a libéré Auschwitz en janvier 1945. Mais regardez bien le titre : il n'est pas question, ici, d'Auschwitz, mais du seul Auschwitz-Birkenau, un quartier parmi la cinquantaine composant le complexe d'Auschwitz !

Hé oui, Auschwitz se composait d'une cinquantaine de sous-camps... De fait, Birkenau s'étendait sur 2 km², soit deux cents hectares, quand l'ensemble d'Auschwitz couvrait près de dix mille hectares (> 96 km²) (1). Nous sommes bien dans un rapport de deux à cent !

Birkenau représentait bien 2 % d'Auschwitz, mais c'est TOUT AUSCHWITZ que les soviétiques libèrent en 1945.

Mensonges, approximations, omissions..., telle semble être la doxa sur laquelle reposent moult essais ou thèses d'historiens patentés, auxquels il faut bien adjoindre toute une cohorte de journaleux et autres journaleuses, toutes gens auxquelles, pour ma part, je n'accorde plus guère d'importance. 


(1) Information dénichée dans le journal intime de Johann Paul Kremer, médecin à Auschwitz (source).


Lectures : 01 - 02 - 03 - 04 (le titre à lui seul [Enseigner...] est une fake news !) - 05 (ceux-là au moins ont compris l'essentiel : le travail forcé !) - 06
 

jeudi 6 juin 2019

6 juin 2019 : à propos d'un soixante-quinzième anniversaire


Dans notre rubrique "Memento"...

En ce 6 juin 2019, jour anniversaire du fameux D-Day (6 juin 1944), il va sans dire que nous allons avoir droit à la cohorte des cérémonies commémoratives officielles, où l'on fera profusion de déclarations enflammées du genre "plus jamais ça !", déclarations dont on se doute bien que leurs auteurs n'y croient pas trop eux-mêmes... Voyez les ventes d'armes et les guerres qu'on entretient ici ou là. Car la guerre, c'est bon pour le business !

Ajoutez à cela cette attitude particulièrement cynique consistant à passer sous silence le rôle décisif de l'Armée Rouge dans la défaite d'Hitler, et vous aurez une idée du sérieux à accorder aux cérémonies commémoratives évoquées plus haut.

Le fait est que - et je me surprends à radoter - la bataille qui a enclenché l'écroulement du nazisme n'a pas eu lieu sur les plages normandes en juin 1944 mais bien plus tôt (1941-1943), en territoire soviétique, notamment à Stalingrad.

Et, comme je l'ai déjà évoqué ici même (mais la pédagogie, c'est aussi une affaire de répétition, n'est-ce pas ?), les premières colonnes de soldats de la Wehrmacht, faits prisonniers, sont apparues en Union Soviétique et nulle part ailleurs.

Autre détail essentiel, généralement occulté par les (mauvais) historiens : la déroute d'Hitler sur le front russe n'est pas seulement militaire, mais essentiellement (géo)stratégique. En effet, l'Allemagne (privée de colonies, donc de matières premières essentielles) était à court de carburant, et c'est précisément pour mettre la main sur les champs pétrolifères du Caucase qu'Hitler viole le pacte signé avec Staline. Dès lors, la déroute sur le front russe fait que l'appareil militaro-industriel nazi en est réduit à produire du carburant de synthèse tiré du charbon (mais aussi du caoutchouc artificiel ; cf. le complexe industriel de IG-Farben à Auschwitz), ce dernier ne lui permettant que de couvrir la moitié de ses énormes besoins. C'est ainsi que, faute de carburant, les troupes nazies se sont retrouvées littéralement "encalminées" un peu partout, avec des chars et des camions plantés en rase campagne, sans parler des navires, des sous-marins et des avions ! 

Déjà cité sur ce blog, le grand-père d'une copine allemande, qui m'avouait, un jour, mezza voce : "Hätten wir nur genug Benzin gehabt, so hätte wohl der Krieg weitere zehn Jahre gedauert!" (Si seulement nous avions eu assez de carburant, la guerre aurait duré dix bonnes années de plus !)

Stalingrad, février 1943 - Reddition du Generalfeldmarschall Friedrich Paulus

Stalingrad - Soldats de la Wehrmacht faits prisonniers

Fantassin de l'Armée Rouge tenant en respect deux soldats de la Wehrmacht
  


Kaum zu glauben! Just incredible! À peine croyable ! Les Etats-Unis n'auraient eu aucun scrupule à soutenir le camp (quel qu'il fût) en position de perdre la guerre (... and that way let them kill as many as possible!).
Soit dit en passant, le problème, avec certains "historiens", c'est qu'ils ne travaillent pas toujours avec professionnalisme, ou alors manquent-ils simplement de courage. Le fait est que l'opinion que j'exprime plus haut se retrouve amplement partagée au sein même des Etats-Unis. Voyez ce qu'en pense le Moon of Alabama... 



D-Day And The Myth Of A U.S. Victory
Each D-Day anniversary the same question comes up. Who defeated Germany and its allies? The answer is, without any doubt, the Soviet Union. 
But after decades of western propaganda the claims that the U.S. defeated the Reich has taken over many minds. Polls show that such propaganda works. More than half of the French people now believe that the U.S. contributed the most to the defeat of Germany. (...) 
The U.S. lost 411.000 people due to World war II, Great Britain lost 450,000, Germany some 7 million and the Soviet Union more than 20 million.  
Many people think that the Soviet Union, now "the Russians", were always the bad guys and that Germany was a loyal ally during that war…

Le Jour J et le mythe d’une victoire américaine
À chaque anniversaire du jour J, la même question se pose. Qui a vaincu l'Allemagne et ses alliés ? La réponse est sans aucun doute l'Union soviétique. 
Mais après des décennies de propagande occidentale, l’affirmation selon laquelle ce sont les États-Unis qui ont vaincu le Reich a envahi de nombreux esprits. Les sondages montrent que cette propagande fonctionne toujours. Plus de la moitié des Français croient maintenant que ce sont les États-Unis qui ont le plus contribué à la défaite de l'Allemagne (nazie). (...)

Les États-Unis ont perdu 411 000 personnes lors de la Seconde Guerre mondiale ; la Grande-Bretagne en a perdues 450 000, l’Allemagne environ 7 millions et l’Union soviétique plus de 20 millions. 
Beaucoup de gens pensent que l'Union soviétique, on dit maintenant "les Russes", ont toujours été les méchants et que l'Allemagne a été un allié fidèle pendant cette guerre. 

Lectures : 01 - 02 - (Nota bene : même si je trouve B.V. souvent agaçant, je tiens à rester honnête, donc, je le cite volontiers...) - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08