Translate

Affichage des articles dont le libellé est obama. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est obama. Afficher tous les articles

jeudi 6 novembre 2014

D'Obama à Hollande, de Hollande à Obama, autopsie de deux impostures


Dernier article posté ici : février 2014. Depuis, on observe un silence studieux, parce qu'on n'est pas forcé de toujours se vautrer en discours barbants, dans cet Internet devenu le dernier salon où l'on cause et se laisse aller à dire tout et n'importe quoi. Cela dit, je suis toujours épaté par ces gens qui prennent le temps de consulter un blog que son propre auteur a déserté depuis quelque temps. Ma prose intéresserait-elle donc tant de monde ? Ça par exemple !

Un qui n'a pas appris à se taire, c'est le ci-devant président de la République française. Vous savez ? Le monsieur "Moi président...".

Si j'en suis là aujourd'hui, à me taire des mois durant, c'est bien parce que je fais partie de ceux qui, il y a quelque temps maintenant (vous pouvez consulter mes articles datant d'avant la présidentielle française de 2012 !), avaient dit pis que pendre de cet apparatchik terne et gris (formule dont je revendique le copyright) qui voulait chausser des brodequins trop grands pour lui car conçus pour un général bonapartiste né au 19ème siècle.

Pas plus que son hystérique prédécesseur, François Hollande n'était taillé pour le job de président de la cinquième puissance mondiale, répétais-je déjà à l'époque, il y a si longtemps : deux années et des poussières. Ah oui, mais à l'époque, le futur monsieur "moi président" caracollait dans les sondages.

Voilà une confirmation supplémentaire du caractère mystificateur des sondages, qui vous font croire que l'opinion de mille personnes représente de manière homothétique l'opinion de tout un pays. Suprême imposture.

Alors, évidemment, les mêmes imposteurs n'ont pas tardé à retourner leur veste, dès lors qu'il se trouve toujours des crétins et des escrocs dans la presse pour leur commander des enquêtes aux résultats bidonnés. 

Ces jours derniers, un soldat français a été ramené dans un cercueil en provenance du Mali, ce pays dévasté par les armes fournies notamment par la France à Al Qaeda via ses succursales libyennes. Et déjà à l'époque, nous fûmes quelques-uns à prévoir un embrasement généralisé dans la région. C'était quand déjà ? Voyez nos articles d'il y a plus de trois ans. La Libye ? Désertée depuis par les bonimenteurs de France Inter, France Culture, France Intox, et tous les larbins de la désinformation écrite et audiovisuelle, mais aussi par Amnesy International (il n'y a pas de faute d'orthographe !), Human Rights Watch, vous savez ?, ceux qui avaient accusé les troupes de Kadhafi d'utiliser du viagra pour mieux violer leurs propres compatriotes féminines, mais aussi - preuves apparentes à l'appui - d'avoir utilisé des bombes à fragmentation à Misrata.

Mais vous n'avez pas oublié non plus l'infâme procureur Ocampo près la CPI, celui-là même qui n'a jamais trouvé le temps pour enquêter sur le massacre de Duékoué, en Côte d'Ivoire.

La Libye, ses populations civiles à protéger, selon les voeux de la résolution 1973, conçue en grande partie par Alain Juppé, bras droit de l'hystérique président de l'époque, et qui prétend depuis lui disputer la présidentielle de 2017.

Le problème avec les gangsters c'est que leurs déclarations d'amour et de fidélité éternelle ne sont que pipi de chat, leur conception de la morale et de l'éthique étant à géométrie variable. 

Restons en Libye. Avez-vous remarqué le sort pitoyable des vainqueurs de Kadhafi depuis 2011 ? Il y eut l'Espagnol Zapatero et sa déroute aux législatives, dont il ressort qu'il aurait quitté la politique. Puis il y eut Berlusconi, puis l'hystérique président français, qui espérait peut-être que l'extermination des Kadhafi lui permettrait d'enterrer définitivement l'affaire des dizaines de millions d'argent occulte reçu en marge de la présidentielle de 2012. Et puis, c'est tout récent, il y a la nouvelle déconfiture infligée par les électeurs américains à l'imposteur en chef, le monsieur "yes we can!", qui va devoir affronter un congrès résolument hostile. Le voilà condamné à quitter la politique par la petite porte. Triste fin de carrière pour un infâme bonimenteur doublé d'un criminel de haut vol.

Rappelons que le Parti socialiste a abondamment approuvé l'agression occidentale en Libye, en votant massivement dans ce sens à l'Assemblée nationale. C'est dire si ce parti, et celui qui le représente au plus haut sommet de l'Etat français, portent leur part de responsabilité dans le merdier nord-africain, dont les Français, et notamment les soldats, n'ont pas fini de payer les conséquences. (1)

Au fond, pourquoi devrais-je quotidiennement venir ici me répandre en conjectures, quand je vois mes prédictions se confirmer jour après jour ?

C'est pour ça que je tiens à rassurer les Lévy, Juppé, Hollande, Obama et toute cette clique de guignols : l'expérience montre que l'eau d'une rivière a vocation à migrer de l'amont vers l'aval, jamais dans l'autre sens. Parce que, dans le cas contraire, il faut dépenser énormément d'énergie.

Imaginez l'énergie que cette clique de criminels doit dépenser désormais pour combattre, ici ou là, les fous furieux qu'ils ont financés et armés ici ou là, en Syrie et en Afrique du Nord, notamment ?

Et que penser de la dernière humiliation subie par Bernard-Henri Lévy en Tunisie ! Le plus amusant est que personne ne lui ait demandé pourquoi diable lui fallait-il rencontrer ses amis libyens en... Tunisie et pas à Tripoli, cette ville où il aurait pu s'offrir un bain de foule, tant les gens lui sont redevables de les avoir libérés d'un infâme dictateur ! Non ? Je me trompe ? Lévy serait-il (déjà) devenu persona non grata dans le pays qu'il a contribué à libérer ? Comme c'est triste ! 

(1) Ségolène Royal approuvant l'intervention française en Libye : "En Libye, une situation d’urgence et de menace immédiate pour la sécurité des populations civiles a rendu nécessaire et légitime, il y a maintenant quatre mois, une intervention militaire sous mandat des Nations Unies. Face au régime dictatorial de Mouammar Kadhafi qui mène une répression sanglante contre sa population civile, la responsabilité de la communauté internationale est d’assurer une protection, conformément au droit international." (Source)

mardi 27 août 2013

Pourquoi Hollande va y regarder à deux fois avant de nous (re)faire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein...


Comme un cinglant aveu !

"Ce conflit a déjà fait plus de cent mille morts et se propage désormais à l'ensemble de la région, au Liban par des attentats, en Jordanie et en Turquie par l'afflux des réfugiés, en Irak par le déchaînement de violences meurtrières", a souligné M. Hollande. Pour le président de la République, ce conflit menace "aujourd'hui la paix du monde". Aussi, a-t-il poursuivi, "j'ai décidé d'accroître notre soutien militaire à l'opposition syrienne", rappelant que "la France fut la première à reconnaitre la Coalition nationale syrienne comme représentante légitime du peuple syrien".

Déclaration de François Hollande, président de la République française, telle que rapportée par lemonde.fr.

On ne saurait être plus clair !

Seulement voilà : ce "soutien militaire", qui ne s'est jamais démenti depuis des mois, malgré les attentats à la bombe, malgré les enlèvements de prêtres, malgré les persécutions de chrétiens, malgré les actes de cannibalisme diffusés sur Internet, cette aide, donc, a fini par créer chez les mercenaires internationaux officiant en Syrie un véritable sentiment d'impunité qui en dit long sur les vrais auteurs du dernier gazage près de Damas. Ce sentiment d'impunité, en voici un des résultats : ci-dessous, un lanceur d'obus chimiques, en anglais : "home made", autrement dit : de fabrication artisanale.

Et ces engins "home made" ont précisément tué des civils non par centaines mais par milliers en Syrie, notamment dans les camps palestiniens, ce que les enquêteurs de l'ONU vont bien finir par apprendre, malgré le silence assourdissant d'une presse internationale en pleine décomposition !

Seulement voilà : il y a désormais l'Internet !

Mai 2013. Voilà ce que l'Obamafia internationale espère pouvoir tenter de dissimuler aux regards, en torpillant l'enquête onusienne en cours. Mais cette fois, ça va être plus difficile !

Il se trouve simplement que ce sont des obus du même acabit qui se sont abattus sur la banlieue de Damas il y a une semaine.

Et on en connaît les sponsors ! 

Est-ce pour cela que les parrains internationaux de l'Obamafia semblent brusquement pris de panique et s'imaginent pouvoir nous refaire le coup des armes de destruction massive de Saddam Hussein, ou des dizaines de milliers de morts de Kadhafi ?

Aller bombader la Syrie, pour faire disparaître des pièces à conviction compromettantes ?

Trop tard !

En tout cas, s'il lui venait l'envie, à son tour, de nous prendre pour des cons, le capitaine de pédalo pourrait bien être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause d'"impeachment" décidé par le peuple et motivé par une condamnation pour complicité voire pilotage (parrainage) de crime contre l'Humanité.

L'Obamafia tremble ; comme on la comprend ! 





Post Scriptum


Bon, je vais peut-être me répéter mais je ne suis pas vraiment  un forcené de l'auto-contemplation, puisque je peux passer des mois sans consulter un seul de mes blogs. Mais enfin, bravo à ceux qui trouvent néanmoins quelque intérêt à ma prose... Voyez ci-dessous :




Date : 3 septembre 2013 au matin. J'ai la curiosité de taper quelques mots-clés dans un moteur de recherche bien connu, et voilà ce que je découvre, à savoir que, sur 1.2 million de réponses, je suis positionné sur les deux premières pages, parmi les Huffington Post, Libération, Nouvel Observateur, Le Point... et autres sites de grands médias. 

Je sais bien que le "page-ranking", ça va, ça vient, en fonction des mots-clés et de l'actualité. Il se trouve simplement que je ne paie pas un centime pour me faire classer ! De même que je n'affiche aucun compteur de visites car je trouve ça débile : c'est comme si MacDonalds prétendait être un meilleur restaurant que Boccuse, tout simplement parce qu'il aurait plus de clients ! 

Voilà en tout cas qui vous rend tout à fait humble, mais surtout, vous oblige à faire preuve de rigueur dans ce que vous osez présenter à un public aussi nombreux.

Ben bravo, messieurs-mesdames les internautes, et surtout, ne nous laissons plus couillonner comme au temps des Staline et autre Goebbels !

dimanche 25 août 2013

Gaz sarin en Syrie : que savaient Hollande et Fabius ?



Commençons par féliciter les valeureux internautes qui me font l'honneur de visiter ce blog bien plus souvent que je ne le fais moi-même. La raison de cette rareté ? Contrairement à pas mal de gens, je ne passe pas mon temps sur l'Internet ! Et puis surtout, il me semble que ce que j'ai écrit il y a plusieurs mois tient toujours, non ? Alors pourquoi devrais-je me répéter, au risque de radoter ?

Vous savez quoi ?

François Hollande sera peut-être le premier président français à ne pas aller au bout de son mandat, pour cause de destitution.

Rien que ça !

Vous croyez que je plaisante ?

Ce qui vient de se produire en Syrie est d'une exceptionnelle gravité : le massacre de sang froid de femmes et d'enfants, j'allais dire "sans défense", mais ce serait un pléonasme.

Ces gens ont été massacrés de sang froid, et contrairement aux balivernes proférées par François Hollande, la probabilité que ce soient les troupes régulières qui aient réalisé ce massacre est à peu près nulle.

Autant dire que ce sont les marionnettes manipulées par les Occidentaux qui sont derrière cette ignominie. Et l'on comprend la panique qui s'est emparée de leurs parrains !

Entre nous, tous ceux qui connaissent ce blog connaissent le peu de considération que m'inspire l'actuel président français, cet apparatchik terne et gris parvenu, on ne sait trop par quel concours de circonstance - oh que si, on le sait très bien ! - à chausser des pantoufles bien trop grandes pour lui : je veux parler des savates abandonnées au pied de la cheminée par l'inventeur - bonapartiste - de la Cinquième République française.

Il se trouve que, depuis quelques jours, l'apparatchik terne et gris, ainsi que son âme damnée, le ci-devant ministre de la propagande, s'agitent frénétiquement autour de cette fameuse attaque chimique dans la banlieue de Damas.

24.08.2013. Soupçons d'attaque chimique en Syrie : F. Hollande appelle l'ONU à se rendre sur les lieux (gouvernement)

25.08.2013. "Tout conduit à considérer le régime syrien comme le responsable" de l'attaque chimique de mercredi (F. Hollande)

Voilà les Français dotés d'un président de la République "extra-lucide" !

À moins qu'il n'y ait une autre explication à cette agitation.

J'ai déjà posé la question ailleurs : que savaient Hollande et Fabius des préparatifs, par les mercenaires qu'ils manipulent et équipent au grand jour, d'une attaque au gaz dans la banlieue de Damas ?

Voilà ce que pourrait leur demander une commission d'enquête, si la France avait été une vraie démocratie, à moins qu'ils aient à s'expliquer devant la Haute Cour, pour... complicité de crime contre l'Humanité !

La question est maintenant de savoir si les élus de l'opposition de droite auront des couilles pour, au minimum, convoquer une commission d'enquête parlementaire sur l'implication de la France dans la réalisation de ce crime ignoble commis de sang froid sur des populations civiles en Syrie.


lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.






dimanche 29 juillet 2012

Syrie : comment l'internationale barbouzarde tente de sauver les meubles et la face d'Al Qaeda


Vous connaissez la nouvelle ? Le président français, François Hollande, vous savez ?, celui qui clamait, il n'y a pas si longtemps : "Le changement, c'est maintenant !", a dû prendre des ordres ou des conseils, ou des injonctions, enfin, semble tout à fait disposé à prolonger la politique étrangère calamiteuse de son prédécesseur au profit d'Al Qaeda, dont les franchises tuent des soldats français en Afghanistan, enlèvent, séquestrent voire tuent des ressortissants français au Mali et au Niger, détiennent un ressortissant français en Somalie, etc.



C'est ce même syndicat barbouzard créé de toutes pièces par les Occidentaux en Afghanistan pour contrer la présence soviétique qui a bénéficié de six mois de bombardements systématiques du territoire libyen afin d'y implanter un régime fantoche et d'y faire hisser le drapeau noir d'AQMI à Benghazi et Tripoli.

Question(s) : les soldats français et, plus généralement, l'ensemble des troupes de l'OTAN combattant actuellement et officiellement les Talibans afghans, alliés d'Al Qaeda dans le reste du monde, savent-ils seulement que leurs propres gouvernants arment et sponsorisent actuellement les barbouzes d'Al Qaeda en Syrie ? (1) Quant aux familles des soldats présents en Afghanistan ainsi que celles de ceux morts - pour rien ! - dans ce pays, ont-elles conscience du double jeu de leurs dirigeants s'agissant d'Al Qaeda et de ses succursales ainsi que de la soi-disant lutte contre le terrorisme international ? Et pour nous en tenir au peuple français, qui s'est récemment décidé pour un changement d'équipe au sommet de l'Etat, a-t-il seulement conscience qu'en matière d'interventionnisme à l'étranger, le changement annoncé par François Hollande n'était qu'une escroquerie ?

Le fait est que la tentative d'éviter un soi-disant bain de sang à Alep brandie par les sponsors internationaux d'Al Qaeda relève de la plus pure imposture, quand on sait que les seuls bains de sang récemment intervenus à Alep l'ont été consécutivement à des attentats à la voiture piégée dont seuls les insurgés sont responsables et qu'ils sont les seuls, du reste, à avoir revendiqués. (2)

Le fait est, donc, que les masques tombent, enfin, à la suite du triple veto sino-russe au Conseil de Sécurité, et que les manoeuvres persistantes visant à instrumentaliser l'ONU rendent les choses on ne peut plus claires : à savoir qu'une internationale maffieuse tente de nous refaire le coup de la Libye et d'un pseudo-soulèvement populaire contre un dictateur ; mais cette fois, il semble que la mayonnaise ait le plus grand mal à prendre.

Dernière interrogation, à l'intention des chrétiens d'Occident : ont-ils seulement conscience que les pseudo-chrétiens placés à la tête des principaux pays occidentaux ont décidé de liquider, après la Palestine, après l'Irak..., ce qui reste de leurs présumés frères, les derniers chrétiens d'Orient et ont-ils - nos Chrétiens occidentaux - seulement une petite idée du mobile qui se cache derrière cette forfaiture ? 

Quand les faux chrétiens d'Occident déploient tous leurs efforts  pour liquider les derniers chrétiens d'Orient !

L'Exode des Chrétiens de la Terre Sainte (= leur éviction de la "Terre Sainte" par des fous de Dieu !)

lundi 19 mars 2012

Elle et le 'Black Fashion Power'. Retour sur une bien tonitruante polémique

Épisode 3. Le corps du délit




Ce fameux article de Nathalie Dolivo, paru initialement dans la version papier de Elle du 13 janvier 2012 puis sur le site Internet du magazine, pour en être malencontreusement évincé par la Rédactrice en Chef, suite à la polémique que vous savez, je vous avoue avoir eu quelque mal à mettre la main dessus, le magazine n'étant évidemment plus disponible dans les kiosques et étant par ailleurs introuvable - quel succès ! - dans la quasi totalité des bibliothèques publiques de la ville de Paris. Finalement, à force d'osbtination, j'ai bien fini par mettre la main dessus, et comme chez Elle, on semble apprécier les coups de ciseaux, ici au moins, il ne risque pas d'être victime de la censure.

Je vous l'offre, donc, ci-dessous, in extenso, dans sa version originale illustrée, dont j'ai pris soin d'extraire l'intégralité du texte, pour ceux et celles qui souhaiteraient faire des citations (exactes !!!) des propos réellement tenus par Nathalie Dolivo.

Ainsi, ceux et celles qui n'ont pas eu accès à ce texte vont pouvoir juger sur pièce et en parler en connaissance de cause, au lieu de ce que j'ai pu observer ici ou là, notamment sur des forums de discussion, où plus d'un(e) intervenant(e) y est allé(e) de son grain de sel sans même avoir pu examiner le "corps du délit" ! Une bien détestable habitude à laquelle il va bien nous falloir - hélas ! - nous conformer, quand on voit les phénoménales capacités de l'Internet à générer du "buzz" !






Elles sont pop, elles sont choc, elles sont top... De Rihanna à Nicki Minaj, Solange Knowles ou Inna Modja, les nouvelles égéries noires fascinent les créateurs, emballent les rédactrices de mode et inspirent la rue. Décryptage. Par Nathalie Dolivo

Le « red carpet » ? Appellation dépassée ! Ces derniers temps, l'heure est au « black carpet ». Une génération de jeunes femmes noires, souvent afro-américaines, truste en effet les premières places du baromètre fashion mondial. Et le phénomène est sans précédent. En haut de l'affiche, la bombe manga Nicki Minaj a provoqué une véritable défla­gration : ses looks explosifs, ses mix improbables, ses che­veux pink ont mis le feu au fash pack. Ils rendraient Lady Gaga presque fadasse en comparaison et font se pâmer les rédactrices de mode, la puissante Anna Wintour au premier chef. Mais Nicki est loin d'être la seule à faire tourner les têtes branchées. Voici Janelle Monáe, petite silhouette androgyne et fifties toujours affublée d'un costard, d'une banane rockab' et d'une sage chemise preppy. Sa musique soul fait danser les foules et son allure fascine Karl Lagerfeld. Et puis Solange Knowles, sœur de Beyoncé, qui, à la différence de son aînée, maîtrise parfaitement les codes les plus pointus du moment. Sa spécialité ? Un savant dosage d'ethnique et de preppy qui la rend irrésistible. Sa noto­riété, elle la doit plus à son sens du style qu'à sa musique. Citons aussi Kelly Rowland, ex-Destiny's Child, et Azealia Banks, rappeuse de Harlem et sensation du moment, qui a su imposer son cocktail régres­sif : sweat-shirt Mickey, nattes de petite fille, microshorts. Zoé Saldana, actrice, tient égale­ment parfaitement son rang. Rihanna, quant à elle, est loin d'avoir pris sa retraite mode et continue d'être in. Elle vient d'ailleurs de signer une mini­collection avec Armani et la moindre de ses apparitions est scrutée à la loupe. La liste exhaustive serait trop lon­gue... « Voilà une génération de filles qui s'expriment par autre chose que par les codes du sexy, note Olivier Cachin*, fin spécialiste des musiques blacks et de la culture afro-américaine. On est sorti des références bling du R'n'B et du hip-hop de ces dernières années. Ce sont des filles à forte personnalité qui ne sont pas un plaqué de fantasme masculin. » À leur insu, elles sont donc peut-être en train de réinventer le « girl power » et d'envoyer bouler leurs mentors hip-hop, ceux qui avaient tant de mal à voir les filles autrement que comme des potiches en string et décolleté. « Aujourd'hui, je veux avoir l'air pointu, différente et inattendue », confiait récem­ment Rihanna au journal « The Observer », illustrant cette volonté de se démarquer par le vêtement.

Dans une société obsédée par l'image, ces filles ont donc compris, mieux que quiconque, l'importance du look. On pourrait même dire que, pour la communauté afro, le vêtement est devenu une arme politique. Jon Caramanica, journaliste au « New York Times », affirmait récemment dans un article consacré à cette renaissance noire que « ce retour au style constituait pour la communauté noire une source de dignité ». Comment ne pas y voir l'effet du cou­ple Obama ? Dans cette Amérique dirigée pour la première fois par un président noir, le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque-là arrimée à ses codes streetwear. La First Lady Michelle donne le ton, misant sur des marques pointues, transcendant les robes trois trous, revisitant en mode jazzy le vestiaire de Jackie O. Bref, l'audace et la créativité se sont réveillées, le preppy a de nouveau droit de cité. Comme dans les années 30, le mouvement Cotton Club, les costumes de jazzmen et les robes charleston. Et dans les années 60, le combat pour les droits civiques, le black power, la classe ineffable et inégalée d'une Angela Davis. Mais, si, en 2012, la « blackgeoisie » a intégré tous les codes blancs, elle ne le fait pas de manière littérale. C'est toujours classique avec un twist, bourgeois avec une référence ethnique (un boubou en wax, un collier coquillage, une créole de rappeur...) qui rappelle les racines. C'est décalé, nouveau, désirable, puissant. « En cette période de crise mondiale, il y a un vrai besoin de fun et de créativité, reprend Olivier Cachin. Des Nicki Minaj ou des Janelle Monáe, originales et fortes visuellement, qui répon­dent totalement à cet air du temps difficile et anxiogène, en sont comme l'antidote. »

Les voilà donc icônes d'aujourd'hui. La mode les fait reines, assouvissant ainsi son besoin constant de se renou­veler. Lorsque les tendances patinent, la fashion se tourne toujours vers la rue. Ce fut le cas dans les années 80, les défilés Gaultier, la culture Benetton, le début du hip-hop. C'est de nou­veau le cas : la rue, et la culture afro en parti­culier, semble constituer un inépuisable vivier d'idées. « A New York, explique Sylvia Jorif, chef des infos mode à ELLE, le phénomène est fou ! Une classe moyenne noire a émergé et joue avec la mode. Ce sont bien souvent des looks désuets, vintage, avec une connotation artistique et musicale. Tout est toujours un peu exagéré : le dress code Hamptons est +++, le vestiaire Ivy League est boosté. C'est souvent drôle mais jamais ridicule. Et ce sont de formidables leçons de style ! » On n'a pas fini de s'inspirer de ce fashion black power ! N. DO {Auteur de "Prince, Purple règne" (Ed. Fetjaine}


L'AFRO EN TÊTE

Emblème de cette tendance, l'afro fait un retour en force sur la tête des filles les plus lancées. Inna Modja ou Solange Knowles ont réhabilité ce qui était jusque-là marqué du sceau des 60's. Comment oublier Angela Davis ? On pense aussi à Diana Ross ou à Sly and the Family Stone. Aujourd'hui, les filles à afro s'appellent des « nappies », soit la contraction de « naturel » et de « hippy ». C'est un retour aux sources de la beauté noire. Une manière d'affirmer son refus de tout ce qui contraint la femme noire : lissage, blanchiment. Elles sont blacks et fières de l'être !


JULIA SARR-JAMOIS, LA IT GIRL QUI BUZZE

Ces dernières fashion weeks, on ne voyait qu'elle : Julia Sarr-Jamois n'a que 23 ans et s'est imposée en quelques mois. Elle pourrait être mannequin, mais elle est rédactrice de mode pour le magazine britannique et fashionissime « Wonderland ». Et, avec elle, le défilé est... devant les défilés !


1069 mots

6293 signes


Lire la suite...



Elle et le 'Black Fashion Power'. Brouillon de culture. En souvenir des époux Clark



In memoriam Mamie et Kenneth Clark


Vous voulez savoir à quoi j'ai très vite pensé en voyant enfler cette polémique autour de l'article de Nathalie Dolivo dans Elle ? Aux travaux - tellement méconnus en France, hélas ! - de Mamie et Kenneth Clark.

Des travaux que bien des gens - parmi ce qu'il est convenu d'appeler la "communauté noire" seraient bien inspirés de (re)lire.

Une simple image en dit souvent bien plus que de longs discours. C'est le psychologue Kenneth Clark que l'on aperçoit ci-dessous, derrière l'enfant.


 


Lire la suite...

vendredi 28 octobre 2011

Psychopathologie du chrétien de pacotille. Ce pauvre monsieur Juppé !

Lu dans lefigaro.fr (je vous rassure, je ne lis plus aucun journal d'information ; je veux dire par là que je n'en achète plus un seul !) ce papier relatif au "retrait des troupes françaises de Libye" (21 octobre 2011). Les passages en exergue sont de mon fait. La chose est présentée sous le titre "La stratégie de l'escargot".

Officiellement, les bombes de 250 kilos tirées par les Mirage français étaient destinées à "freiner" la menace représentée par les véhicules et leurs occupants armés, contre les populations civiles.(1) Mais, selon les informations recueillies par Le Figaro, les chasseurs français étaient à l'affût depuis plusieurs jours, aidés par les drones américains qui assuraient une surveillance aérienne permanente de la région. «Nous nous doutions que Kadhafi (2) était caché quelque part à Syrte. Nous surveillions de près les différentes sorties qu'il aurait pu emprunter pour quitter la ville », confie un responsable français proche du dossier.

Depuis un certain temps, tous les convois quittant Syrte étaient surveillés de près (3a) par les forces de l'Otan. Arrêtés au besoin par les tirs des avions de chasse.(3b) À Paris, certains parlent de la «théorie de l'escargot quand il pleut»: «Il finit toujours par sortir.» Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un groupe de combattants libyens qui patrouillaient au sol réservent un pareil sort au dictateur. "Notre but n'était pas de tuer Kadhafi." Mais "de le forcer à abandonner le pouvoir" (4), a affirmé, vendredi, Alain Juppé.

L'art de mentir avec aplomb : "forcer Kadhafi à quitter le pouvoir" ne figure sur aucune résolution de l'ONU... Mais bon, au point où on en est, on ne va pas chipoter, n'est-ce pas ma bonne dame ! Enfin si, on va chipoter, par exemple les russes et les chinois à l'ONU sur la Syrie. L'encore ministre français des affaires étrangères reconnaît, donc, qu'il ne s'est jamais agi pour lui et ses acolytes de protéger quelque civil libyen que ce soit mais tout bonnement d'initier un coup d'État militaire dans un pays souverain. Et dire que cet homme a dû être baptisé dans quelque église catholique de France ! Plaignons la religion qui compte Alain Juppé parmi ses ouailles !

Bien évidemment, ce pauvre homme n'a eu personne en face de lui pour lui demander les raisons des bombardements d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux, d'installations civiles comme la GMMR... Les images, nous les avons. Par parenthèse, observons, en passant, que l'encore ministre français des affaires étrangères concède qu'une surveillance par aéronefs a été soumise à une ville déjà considérablement détruite par l'ONU-OTAN, jusques et y compris l'hôpital, dont nous avons vu qu'il a dû être évacué. On ne voit donc pas très bien comment ces aéronefs auraient pu faire autre chose que ce qu'ils avaient déjà fait auparavant : massacrer des populations civiles sous de sévères bombardements, comme ici :


 
Rongé, déjà, par sa mauvaise conscience de chrétien de pacotille, l'encore ministre français des affaires étrangères tente de sauver le peu d'âme qui lui reste en se peignant un panorama d'une réalité virtuelle car purement illusoire et entièrement phantasmée, syndrome bien connu des psychiatres, le patient étant sujet à des affabulations (qu'il profère à tout propos) et à toutes sortes de symptômes qui peuvent être auditifs (on entend des voix) ou visuels (on aperçoit des choses ou des personnes ; cf. les mirages ou hallucinations).

Donc, la mauvaise conscience de ce pauvre homme lui a fait  entamer cette litanie bien connue de tous les auteurs de délits et de crimes : Madame le Juge, je vous jure que je ne voulais pas le faire ! Je vous jure que ce n'est pas moi ! Je vous jure sur la tête de ma mère que je ne l'ai pas fait exprès !, etc.

Mais ce n'est pas là le plus extraordinaire.

Le plus extraordinaire est ici :

... une image multi-diffusée sur Internet, et qui m'a fait penser, à l'instant même où je l'ai découverte : "mais, ce n'est pas Kadhafi !"
 

(Comparez le nez, les yeux... et ce pli descendant du nez vers la moustache !)

Nous connaissons désormais le nom de l'homme (ou d'un des hommes !) présenté(s) partout comme étant le mort Kadhafi. Grâce notamment au site mathaba.  
 


Ali Madjid Al Andalusi, tel était le nom du "double" (ou de l'un des doubles, dès lors que des montages ont pu être réalisés par les contrefacteurs d'Al Jazeera, dans le style de la "reproduction" de telle ou telle partie de Tripoli en studio)  de Kadhafi exhibé sur l'internet et au-delà, sur Al-Jazeera et autres CNN..., comme étant la preuve que Kadhafi avait péri.

Et c'est là qu'on a comme une furieuse envie de demander aux "journalistes" du figaro.fr de s'en retourner dare-dare revoir l'encore ministre français des affaires étrangères pour lui demander qui les avions de l'OTAN avaient-ils réellement bombardé ?

Nous savons désormais que Kadhafi avait des "doubles", dont un a été massacré par les alliés de Monsieur Juppé aux fins de faire croire au monde que Kadhafi avait été tué.

Question : d'où l'encore ministre français de la propagande tient-il donc l'information selon laquelle Kadhafi aurait été tué, sachant que le sujet présenté partout comme étant le dirigeant libyen n'était qu'un sosie ?

Car, de deux choses l'une :

- ou bien le vrai Kadhafi a bien été tué et, conformément à une de mes hypothèses, la mafia ONU-OTAN et ses supplétifs libyens ont délibérément fait massacrer un quidam dont le seul crime était de ressembler au guide libyen, et ce, dans un seul et unique but de propagande et de diversion, la mafia ONU-OTAN cherchant par-là même à couvrir sa responsabilité directe dans un massacre par aéronefs des occupants de véhicules civils [il fallait montrer sur les images un "Kadhafi" encore vivant et succombant aux coups des "révolutionnaires" libyens] ; d'où la thèse "officielle" reprise complaisamment par l'écrivailleur du journal : "... ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un groupe de combattants libyens qui patrouillaient au sol réservent un pareil sort au dictateur."

- ou bien la mafia ONU-OTAN s'est fait avoir par de fausses informations volontairement distillées à son intention par le camp Kadhafi, qui leur a jeté entre les pattes un sosie, et hormis le crime ignoble commis par la mafia internationale sur la personne d'un "innocent", le ridicule qui est en train de s'abattre sur Obama, Sarkozy, Juppé et consorts risque fort de "tuer" pas mal de monde, le vrai Kadhafi étant toujours vivant ! 



Notes :
 
(1) Vous avez compris que lefigaro.fr prenait ses lecteurs pour des cons ! Tirer des bombes de 250 kg..., on suppose dans le sable (!!!) pour "freiner" la menace représentée par les véhicules et leurs occupants armés, contre les populations civiles..., ça s'appelle prendre les gens pour des cons. Parce que les populations civiles en question sont massivement favorables au régime de Kadhafi, au point que l'ONU-OTAN a dû bombarder des villes entières des semaines durant pour les vider de leurs populations. Mais ça, l'internaute de base le sait. Et que le figaro ose écrire des conneries pareilles sur un site en ligne, est juste stupéfiant. Mais il n'est pas le seul. (Mais soyons quand même honnête : le figaro écrit : "officiellement, les bombes de 250 kg"... ; "officiellement" !). Le problème est que ces gens n'ont pas l'air de lire les forums de discussions qui fleurissent sur leurs propres sites ; et c'est bien cela le plus stupéfiant !
 
Visiblement, les représentants de la presse des siècles derniers (presse écrite, radio et télévision) n'ont toujours pas compris l'essence même de la révolution "Internet", en continuant de fonctionner comme aux siècles derniers précisément (le gavage des oies avec des infos plus ou moins bidonnées), tout en voulant, mordicus, s'ingénier à jouer la carte de la convivialité et de l'interactivité initiées par l'Internet. Mais là, les effets sont simplement dévastateurs ! Pour preuve, j'ai piqué trois messages assez courts (et qui se suivent) sur le forum du figaro.fr, particulièrement représentatifs :
 
Dominique Zano
"Ont quitté la tête haute" : plus de 50 000 morts y compris femmes et enfants; destruction complète des villes; génocide envers les travailleurs noirs par les pseudos-guerriers de la CNT; prise du pouvoir par les céranéïques(15% de la population), les lobbys Qatari-Franco-Anglais, les salafistes de tous poiles et de tous pays. Coût financier : plus d'un demi-milliard d'euro alors que l'Europe est au bord du gouffre.
"Ont quitté la tête haute", le porte-avion du malheur avec ces bombes à guidage laser-satellite lancés à plus de 100 km de l'impact et 3000 mètres d'altitude, quel courage.
"Ont quitté la tête haute", les dirigeants français de démontrer et vendre nos armes de destruction massive.
"Ont quitté la tête haute", la misère d'une France qui croit vendre une démocratie à coût de charnier, de sang, de vengeance et de future guerre civile.

domi dome
Absolument rien à ajouter, "la tête haute ou l'inversion des valeurs" poussée à l'extrême. Tout simplement écoeurant...

Esteban89
Merci Sarkozy. Avec les bilans de 244 morts mi-mars, je ne les sentais pas bien non plus ces rivières de sang, tout juste un ruisseau tari. Au moins, avec l'intervention française, ses villes rasées, ses massacres menés par les islamistes et ses 30.000 morts sous les balles des armes françaises parachutées, on a eu des fleuves de sang. Remarquable...

Vous savez quoi ? Je crois que les gens de la presse des siècles derniers sont devenus masochistes à trop vouloir jouer la carte de la liberté d'expression : 98 % d'opinions négatives ! Question : combien de ces internautes se donnent encore la peine de débourser les 1.30 ou 1.40 euro pour s'offrir un quotidien dans un kiosque à journaux, sachant que, pour ma part, moi qui achetais plusieurs kilos de presse chaque semaine, j'en suis arrivé à zéro quotidien, zéro hebdomadaire... Seuls survivants : des magazines par abonnement comme National Geographic ou Sciences et Avenir...? Question subsidiaire : combien de quotidiens français survivront à la boucherie libyenne, sachant que, pour France Soir, par exemple, les carottes sont cuites ? 

(2) Nous nous doutions que Kadhafi était quelque part... Mais quel Kadhafi ? Et pourquoi serait-il venu si près des canons de l'ONU-OTAN ? Et à qui va-t-on faire croire que Kadhafi n'y connaissait rien en matière d'intoxication, en laissant diffuser de fausses nouvelles, par exemple ?

(3a/b) Tous les convois quittant Syrte étaient surveillés de près (3a) par les forces de l'Otan. Arrêtés au besoin par les tirs des avions de chasse... C'est qu'on a le sens de l'oxymore au Figaro ! Sachant qu'il n'y avait (officiellement) pas de troupes au sol, force est de constater que la surveillance "de près" de tous les convois quittant Syrte par des forces de l'Otan n'a pu se faire que depuis les airs.  Pour preuve, les convois en question étaient censés être arrêtés par des tirs d'avions de chasse ! Visiblement, les écrivailleurs du Figaro ne doivent pas bien savoir à quelle altitude volent les avions de chasse de l'Otan censés surveiller de près les convois quittant Syrte !

(4) Notre but n'était pas de tuer Kadhafi... Voilà maintenant que l'on sait qu'ils en ont tué au moins un de faux, dont la famille va devoir recevoir bientôt les plus plates excuses des services de propagande de l'ONU-OTAN ! Par ailleurs, on pourrait remodeler la phrase à l'infini : "Notre but n'était pas de tuer 100.000 Libyens, ni de détruire les villes de Zliten, Madjar, Syrte, Bani Walid..., ni de sponsoriser des pogroms génocidaires contre les noirs de Libye et les travailleurs immigrés, ni de vider de sa population noire la ville de Tawurgha.", etc.

Pauvre Alain Juppé, pauvre chrétien de pacotille !


Lecture recommandée : La Conscience, de Victor Hugo