Dupont-Aignan, Arthaud, Poutou
Les deux trotskystes...
Comment dire les choses simplement ? Malgré ma sensibilité
politique marquée très à gauche, je déteste prodigieusement ces militants qui
se disent trotskystes. Parce que j'ai appris, depuis, que Lev Bronstein n'était
qu'une taupe de la banque new-yorkaise et qu'il est parti de New-York avec des
projets qui lui avaient été soufflés par ses "parrains" de Wall
Street. Ça paraît incroyable, et c'est pourtant vrai (cf. le travail
archi-documenté de Antony Sutton, Wall Street and the Bolshevik Revolution). Alors, quand je vois
des gens faisant semblant d'ignorer le double jeu et la traîtrise du
pseudo-révolutionnaire qu'ils se sont choisi pour mentor, j'ai tendance à
zapper tout ce qu'ils disent. C'est précisément ce que j'ai toujours fait avec
Laguillier et Besancenot.
Le fait est que ce n'est que lors de l'actuelle campagne présidentielle que je me suis véritablement intéressé aux deux gugusses trotskystes, même pas assez confraternels pour avoir joué de la synergie en s'associant ! Comme quoi, on peut être trotskyste et bonapartiste !
Deuxième des "petits candidats" : Nathalie Arthaud.
Dire que je ne la découvre que maintenant n'est pas tout à fait exact. Première impression : en cinq ans, elle n'a pas pris un gramme, et ça, c'est plutôt un bon point pour elle : ainsi que je l'écrivais, tantôt, à Dieudonné M'bala M'bala (le meilleur humoriste de France et de Navarre, boycotté par tous les médias de l'Establishment pour de sombres raisons, mais qui a vu son tour de taille gonfler de manière inquiétante..., ce qui a justifié que je lui passe un savon pour son laisser-aller...) : "un révolutionnaire obèse, ça n'existe pas !".
Deuxième des "petits candidats" : Nathalie Arthaud.
Dire que je ne la découvre que maintenant n'est pas tout à fait exact. Première impression : en cinq ans, elle n'a pas pris un gramme, et ça, c'est plutôt un bon point pour elle : ainsi que je l'écrivais, tantôt, à Dieudonné M'bala M'bala (le meilleur humoriste de France et de Navarre, boycotté par tous les médias de l'Establishment pour de sombres raisons, mais qui a vu son tour de taille gonfler de manière inquiétante..., ce qui a justifié que je lui passe un savon pour son laisser-aller...) : "un révolutionnaire obèse, ça n'existe pas !".
Sinon, Arthaud a bien retenu les leçons prodiguées par sa devancière, Arlette Laguillier : elle ne s'adresse jamais à son public, contrairement à beaucoup d'autres candidats (ex. chers compatriotes de métropole et d'outre-mer...). Le discours est archi-stéréotypé, même si notre agrégée d'économie dit des choses tout à fait censées : la pauvreté qui sévit ici, les milliards qui sont accumulés là ; les retombées des ingérences néo-coloniales (Arthaud dit surtout "impérialistes") avec ce terrorisme qu'on peut expliquer objectivement, et sur ce plan, elle a mille fois raison !
Le fait est qu'ayant moi-même une sensibilité plutôt très à gauche, je suis quasiment en accord avec tout son discours.
Et pourtant, quelque chose coince quelque part, qui pourrait venir d'une certaine expression du visage, avec cet éternel rictus confinant à la grimace :
Ce qui pourrait s'expliquer par un réel manque d'empathie envers les gens : Laguillier, au moins, commençait toujours ses harangues par un sonore "Travailleuses, travailleurs !".
Verdict : présidente ! Pour quoi faire ? Mais le souhaite-t-elle seulement ? Rendez-vous à la prochaine campagne promotionnelle pour Lutte Ouvrière, dans cinq ans !