Dupont-Aignan, Arthaud, Poutou
Les deux trotskystes
Philippe Poutou
En voilà au moins un qui aura réussi à renouveler sa campagne, à défaut de renouveler son discours. Mais pourquoi renouveler un discours si les problèmes évoqués, eux, restent les mêmes ?
Donc, Poutou reste accroché à ses fondamentaux, mais en y mettant les formes, notamment en sortant du studio-cagibi dans lequel d'autres se complaisent, ce qui nous donne des sketches souvent drôlatiques - on a même revu ce bon vieux Besancenot ! - dans lesquels le "méchant capitaliste" est systématiquement tourné en ridicule. C'est de bonne guerre, non ?
Cela dit, tout le monde a compris que la campagne présidentielle servait surtout à nos trotskystes d'exposition médiatique destinée, avant tout, à assurer la promotion de leur chapelle politique.
Jusqu'à la prochaine élection présidentielle...
Verdict : comme pour Arthaud : président, pour quoi faire ? Sinon, ce fut assez drôle !