Le premier d'entre eux est Jean Asselineau.
C'est qu'en le voyant à la télévision, on se dit qu'on a déjà vu cette tête quelque part : sur toute ces affiches siglées UPR placardées un peu partout.
Et comme les affiches ont apparu longtemps avant la présidentielle, on se demande d'où il peut bien sortir ! D'autres ne sont pas parvenus jusque là, pour cause de non accès aux 500 signatures, mais eux au moins, on les connaissait : Alliot-Marie, Yade, Larrouturou, Jardin, Guaino.
Ainsi, donc, Asselineau appartiendrait à la caste des hauts-fonctionnaires, ayant appartenu à divers cabinets ministériels. On voit bien qu'il connaît ses dossiers, du moins, ceux dont il parle volontiers, notamment les traités internationaux.
Le discours d'Asselineau est technique ; trop sans doute : déformation professionnelle de technocrate ?
Le problème est que cette technicité donne l'impression que l'homme ne semble pas en mesure de parler d'autre chose ; c'est ainsi que je ne l'ai pas entendu proférer un seul mot sur les événements en Guyane ni sur la situation des Dom-Tom en général, pour ne prendre que ces exemples.
Et puis, surtout, il y a ce manque manifeste d'empathie pour les gens : Asselineau connaît peut-être ses dossiers, on aurait aimé qu'il parle un peu plus des (vraies) gens !
Verdict : comme président, il ne ferait certainement pas plus mal que ce que la France vit depuis au moins dix ans. Mais ce n'est pas un premier choix !
Verdict : comme président, il ne ferait certainement pas plus mal que ce que la France vit depuis au moins dix ans. Mais ce n'est pas un premier choix !