Translate

Affichage des articles dont le libellé est plantu. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est plantu. Afficher tous les articles

mercredi 5 mars 2025

Pour en finir avec la censure (ridicule) qu'on croyait disparue sur Twitter. Une réponse à Plantu

Pour en finir avec la censure sur le réseau Twitter-X, je vais désormais m'appliquer à afficher mes textes les plus importants sur ce blog. Ce qui suit a été censuré, pas bloqué (ça, les censeurs automatiques baptisés algorithmes ne sont pas calibrés pour le faire), juste limité dans sa visibilité. Qu'importe ! L'Internet 2.0 est plus fort que tout !

Source

 

1,2 millions de vues au moment où je reposte ce tweet abject de Plantu sur RimaHassan. Je ferai infiniment moins de vues que lui. Qu'importe. Dans 10, 20 ans, les gens consulteront nos tweets et s'interrogeront sur la santé mentale relative de Plantu et de mézigue.

Mon pauvre Plantu, je suis psy (entre autres formations). Ton problème c'est une profonde névrose (à ne pas confondre avec la psychose, dont les causes sont exogènes). La névrose est endogène ; elle enfle en vous comme la lave d'un volcan. Les mauvais dessins de Plantu se suivent et se ressemblent, signe d'un dérangement interne qui le taraude, un peu comme chez ces drogués tentant désespérément de virer leur addiction, sans y parvenir. 

Contre quoi se bat notre caricaturiste ? Contre sa propre névrose qui veut lui faire oublier qu'il a réalisé ce dessin. 

Il faut dire que le dessin affiché ci-dessus ne faisait que reprendre une réalité que les Palestiniens ne connaissaient que trop bien ! 




En psychanalyse (je hais les adeptes de Freud !) on parle de scotomisation : "(du grec σκότος / scotos : ombre, obscurité) désigne en psychologie l'une des formes du déni : un mécanisme de défense par lequel le sujet névrosé nie l'existence de faits qui ont été vécus, mais qui lui sont intolérables". (Wikipedia). Correction : ce terme relève plus de la psychanalyse que de la psychologie.

Ce qui me sépare des psychanalystes, c'est leur propension (relevant de la paresse intellectuelle) à voir de l'inconscient partout. Car, pour eux, les ressorts de la scotomisation sont inconscients, ce qui est faux ! Le cynique scotomise en parfaite connaissance de cause ! Le cynique vous ment en vous regardant droit dans les yeux. Il sait que vous savez qu'il ment ; il n'en continue pas moins de vous mentir, en vous regardant droit dans les yeux. Et nous en avons une éclatante démonstration avec Plantu, qui sait ce que Rima Hassan a vécu. 

Pourquoi croyez-vous que les sionistes et leurs soutiens plastronnent dans les médias, que la soldatesque israélienne en Palestine se fasse des selfies devant des maisons détruites, des cadavres ? C'est une façon de faire du bruit pour en dissimuler un autre, et c'est tout sauf inconscient. De fait, les hordes de colons nazifiés soutenus par leur armée brûlent des maisons, ravagent des vergers, massacrent des dizaines de Palestiniens chaque semaine en Cis-Jordanie pendant que nos cyniques font tout pour se boucher les oreilles devant de telles horreurs, pire, balancent des leurres ici ou là, histoire de camoufler les horreurs évoquées plus haut, ce qui consiste régulièrement à se fabriquer des mantras autour de "mots/noms-clés" répétés à l'infini, comme Hamas, Rima Hassan ! Nous en avons eu la démonstration avec Pierre Perret.

Avant de lancer à Rima Hassan "Ton combat ne rime à rien", Perret s'est-il seulement donné la peine d'apprendre l'histoire de la Palestine sous occupation sioniste et les résolutions onusiennes visant Israël ? A-t-il seulement cherché à en savoir plus sur le sort du peuple palestinien ? Compte tenu de son âge, plutôt avancé, oserait-il dire que le combat des résistants français contre l'occupation nazie ne rimait à rien ? Plus généralement, cette apostrophe : "TON combat" s'adresse-t-elle à la seule personne de Hassan ou, à travers elle, à tout le peuple palestinien, dont notre grand chanteur considérerait que ses droits ne valent RIEN ?

Nous en sommes là avec nos névrosés, parfaitement conscients (n'en déplaise aux adorateurs de Freud) du naufrage moral dans lequel ils se sont enfermés, et qu'ils essaient désespérément de conjurer, non pas en expiant leurs fautes, comme le feraient de bons chrétiens (Plantu, Perret et plein d'autres ont dû être baptisés chez les cathos voire chez les protestants !), en se rappelant la doctrine chrétienne du "Tu aimerais ton prochain comme toi-même". Que nenni !

L'amour du prochain ! Cette belle blague ! Mais il y a plus grave : ce "tu aimeras ton prochain comme toi-même" ne cache-t-il pas autre chose, à savoir que, par un effet de miroir, l'injonction se transforme en "Tu haïras ton prochain comme tu te hais toi-même !".

Je vous parlais de névrose, une pathologie qui ne doit rien à l'inconscient. Réfléchissons : ces gens, même pas juifs, ni israéliens, qui croient se bâtir une respectabilité en vomissant sur Rima Hassan et sur des résistants palestiniens, forcément terroristes (aussi terroristes qu'en leur temps les combattants du Vercors ou les membres du groupe Manouchian), ces braves catholiques du type de Pierre Perret ou de Plantu, ne voit-on pas à quel point leur déconfiture morale est grande face à l'effondrement cataclysmique de cette "sainte" Église apostolique qui, depuis 2000 ans, représentait l'alpha et l'oméga de la civilisation : cette Église, si vénérée par tous, voilà qu'on la découvre repaire d'ignobles violeurs de femmes et d'enfants. Exit l'Abbé Pierre, longtemps personnalité préférée des Français. Voilà que les scandales se suivent et se ressemblent. Vous parlez d'une catastrophe ! 

Du coup, d'aucuns se disent : "Vite, trouvons-nous des échappatoires, histoire de détourner l'attention ! Allons tomber à bras raccourcis sur Rima Hassan et ces méchants terroristes palestiniens qui refusent de se laisser voler leurs terres par des envahisseurs sans foi ni loi !". Essayons, donc, de comprendre ces pauvres cathos (mais il y a aussi des protestants, notamment aux USA) dont les repères moraux sont brouillés, voire anéantis. Et n'oubliez pas que l'opinion mondiale se mobilise et prend fait et cause pour la Palestine, grâce à l'Internet 2.0 et aux smartphones. Désormais, tout se voit, même les pires horreurs. 

Mais j'en entends qui se demandent : les Pierre Perret, les Plantu, pourquoi ne se contentent-ils pas de se taire ? Alors, ceux-là n'ont pas bien lu le début de ma démonstration. La névrose, c'est comme un bruit de fond, que ceux qui en souffrent tentent de camoufler en produisant encore plus de bruit. L'énergie du désespoir. Imaginez l'effort produit par le pauvre Pierre Perret, silencieux depuis des lustres, pour pondre ce mauvais poème dédié à Rima Hassan, sans que le même Perret n'ait jamais rien écrit sur le supplice subi par les Palestiniens depuis un bon siècle. Et imaginez le pauvre Plantu, préférant commettre une nième caricature condamnée à finir très vite dans les oubliettes, alors qu'il pourrait profiter de son grand âge pour tenter de se hisser (il n'est pas trop tard, mais j'ai quand même comme un doute) à la hauteur de ces deux génies que furent Gustave Doré et Honoré Daumier. Pauvre Plantu !

 

(*) Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa ! se plaisent à ânonner les ouailles dans des églises de plus en plus vides.

 

Pierre Perret en manque d'inspiration : source

 


 

 

 

 

lundi 10 février 2014

Quand la France renoue avec des moeurs pétainisantes, heureusement qu'il y a encore des Plantu pour défendre la liberté d'expression


Plantu est un grand dessinateur de presse français, bien connu des lecteurs du Monde, et qu'il m'est déjà arrivé d'égratigner ici pour une planche de dessins - voire plusieurs - que j'avais trouvés particulièrement tendancieux à l'égard de l'Islam, moi qui ne suis pas musulman. 

Mais il arrive aussi à Plantu de pointer son nez à la télévision pour défendre des principes, notamment celui - constitutionnel voire supra-constitutionnel car relevant de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme - de la liberté de chacun d'exprimer publiquement ses opinions. C'est ce qui lui a valu de croiser le fer, il y a peu, avec un défenseur particulièrement agité, voire hystérique, de la censure d'un saltimbanque par le sinistre français de l'Intérieur.

Vous avez compris qu'il était question de la liberté de créateur du saltimbanque qu'est Dieudonné. Et à l'inverse de tant de "bonnes âmes", de celles qui vous disent : "je suis pour la liberté d'expression, mais là...", se ralliant au parti de la censure, à l'inverse de ce que d'autres ont fait quand un certain Pétain dirigeait la France, Plantu, lui, a campé sur ses positions, lui qui représente une des professions les plus censurées des temps anciens et actuels, celle de dessinateur et de caricaturiste de presse. Et, en cela, notre dessinateur n'a fait qu'observer une règle fondamentale : on ne transige pas avec les (grands) principes. Là où tant de pseudo démocrates ont choisi de se coucher, Plantu a décidé de rester debout, et pour ça, il a droit à tout notre respect.

Cela nous a valu un mano a mano haut en couleurs, entre le dessinateur, calme, placide, voire phlegmatique, qui écoutait tranquillement son contradicteur, et ce phraséologue agité, au visage secoué de tics, et abonné à tous les médias audiovisuels qu'est Alain Finkielkraut, un débat dont les captures d'écran qui suivent rendent moyennement compte.

Pour être honnête, j'estime que Finkielkraut aurait pu exceller dans le mimodrame cher à feu Marcel Marceau, ou encore dans le rôle de doublure de Luís de Funès, avec ses rictus, ses mimiques, son agitation permanente des bras, cette main qui se plaque sur la bouche et la triture dans tous les sens, tandis que l'autre main pianote rageusement sur la table, ces jambes qui s'agitent nerveusement. Bref, un moment d'une intense hilarité.

















Vidéo

vendredi 13 août 2010

Perpetuum mobile...

... ou mouvement perpétuel...

Jean Plantu est un grand dessinateur de presse. Personnellement, je lui ai toujours préféré Cabu, l'inventeur du Grand Duduche et du Beauf... Mais bon : Plantu reste un grand dessinateur de presse, qui manifeste une certaine prédilection pour une religion : l'Islam.

C'est en tout cas ce qui ressort de cette planche extraite du Monde Mag du 31 juillet 2010, consacrée à..., voyez vous-mêmes.


Cliquer pour agrandir l'image
(...) Rien à voir avec l'Islam. Le dernier assassinat d'otage par Al-Qaïda au Maghreb islamique nous montre encore un islam de tuerie. Il ne s'agit que de barbarie. Rien à voir avec la religion.

(...) D'abord je vais vous lire quelques versets sur la tolérance...


Rien à voir avec la religion, mais en attendant, les références à l'Islam sont omniprésentes sur cette planche, à commencer par ces minarets que l'on voit partout.

Rappelons d'abord à Plantu qu'en français, "tuerie" renvoie rarement au meurtre d'une seule personne ! Par exemple, quand un obus occidental tombe 'par inadvertance' sur un village irakien ou afghan, tuant quelques familles au passage, on peut parler de tuerie, comme on peut aussi appliquer ce mot au carnage provoqué par une escouade de barbouzes intervenant dans les eaux internationales contre des pacifistes turcs, en en tuant neuf et en en blessant quelques dizaines, comme on peut encore utiliser le mot à propos des massacres perpétrés par les Français à Sétif (1945), Madagascar (1947), par les Israéliens, tout récemment, à Gaza, sans oublier tous les crimes de guerre et autres génocides qui jalonnent l'histoire de la barbarie humaine depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.

Précisément, je n'ai jamais croisé les expressions "christianisme de tuerie", ni "judaïsme de tuerie" sous la plume de Plantu, s'agissant de crimes commis par des sujets parfaitement identifiés comme étant chrétiens ou juifs. Mais ce bon Plantu va peut-être m'expliquer que le mot "tuerie" s'applique difficilement au christianisme et au judaïsme. Rien à voir avec l'Islam !

Il faut croire, par ailleurs, que Plantu dessine mieux les minarets (musulmans) que les églises (chrétiennes) et les synagogues ! Deux poids et deux mesures ?

Mais il y a aussi ceci, qui m'a fait littéralement bondir :




Il arrive quelquefois que l'on puisse associer les mots islam, culture et tolérance (Mais c'est rare !, rétorque un personnage voilé).

Bien évidemment, rien à voir avec la religion (sic !). Mais quand même... Et c'est là que je me demande si, hormis le fait qu'il ait appris autrefois à dessiner, Plantu a aussi appris à lire, par exemple des livres d'histoire, ce qui lui aurait permis, par exemple, de savoir qui étaient Ibn Battuta, Ibn Khaldoun, de connaître l'origine des chiffres dits arabes, l'origine du jeu d'échecs, de savoir comment la médecine moderne est parvenue en Occident, à une époque où il était encore interdit de pratiquer des autopsies, de connaître l'origine de mots comme alchimie, algèbre, algorithme, alcaloïde... C'est rare !, rétorque le personnage voilé, qui n'a jamais mis les pieds dans l'Espagne mauresque, pour contempler l'Alhambra, à Grenade, par exemple, et tous ces lieux de culture qui jalonnent le passage des Maures en Espagne, qui n'a jamais entendu parler de Chinguetti, dans le désert mauritanien, etc., etc.

Restons en Espagne, dont Plantu ignore visiblement l'histoire : on aurait aimé lui suggérer de s'informer sur le statut des religions non musulmanes durant la présence des Maures sur la péninsule, notamment le statut des Juifs, ce qui devrait lui permettre de connaître le sort réservé aux Sépharades à l'avènement de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille, dite "la Catholique".

Et que dire de cet emprunt à Michelange, pour illustrer un article sur le pélerinage à la Mecque de musulmanes lyonnaises ? La main (de Dieu) renvoie à la création de l'Homme, élément notable des fresques de la voûte de la Chapelle Sixtine. Nous sommes ici au coeur du Saint des Saints du dogme catholique.




On se demande forcément ce que cette référence au catholicisme vient faire ici, au milieu du principal lieu saint de l'Islam ?

"Pêter plus haut que son cul" est une expression que l'on entend souvent, à propos de quelqu'un de suffisant et d'imbu de lui-même, qui cherche à se donner des airs. Et je me demande sérieusement si notre dessinateur du Monde n'a pas un peu présumé de son intelligence et de sa culture, qui s'avèrent bien maigrichonnes, en l'occurrence.

Moi qui ne suis pas catholique, ni musulman, mais qui suis tout bonnement fils de pasteur (pasteur protestant, donc, et vaguement islamophobe, ce qui ne surprendra personne !), j'avoue avoir été estomaqué par l'enchevêtrement d'inculture, de stupidité, de bêtise et de mauvaise foi qui compose cette planche de dessins.

Prenons le dernier dessin, dans le coin droit, tout en bas, sous la légende : "En attendant que les choses s'arrangent entre l'Europe et le Maghreb." Et c'est là qu'une fois de plus, je sursaute : l'Europe est symbolisée par des immeubles neutres et par la Tour Eiffel, et le Maghreb ?




Le Maghreb est évidemment symbolisé par un minaret, une mosquée ! Et là on se dit : Ben voyons !

Je suis encore tombé sur un autre dessin de Plantu (14 août 2010), représentant une Iranienne menacée de lapidation. Devinez quel type de monument le dessinateur a-t-il représenté à l'extrême gauche de son dessin ? Quand je parlais de mouvement perpétuel !



Seulement voilà, il n'y a pas que les dessins de Plantu que je lise dans Le Monde, ce qui m'a valu de tomber, dans le même journal du 14 août 2010, sur cet entrefilet :





Judaïsme de tuerie, aurait certainement écrit Plantu. Et s'il ne l'écrit pas, il doit le penser fortement !