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lundi 18 février 2019

Gilets jaunes, colère noire et volée de bois vert #12.1


Épisode 12/1. Chers Gilets Jaunes ! 


Citations (du même auteur) :
"Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." 
"Peut-être n'aurait-il (Dieudonné) pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons."

Au fait, vous savez quoi ? En ce dimanche 17 février 2019, une partie des rues du 13ème arrondissement de Paris étaient fermées à la circulation, pour cause de Nouvel An Chinois.

Quel rapport avec les Gilets Jaunes ? Aucun, du moins en apparence. Wait and see!

Pourquoi ne pas le dire ? J'ai toujours tenu le pseudo-philosophe Alain Finkielkraut, ce type au visage grimaçant et agité de tics, pour un pauvre type, mais ça n'a rien à voir avec ses tics !

Mais je tiens à rassurer tout le monde : aucune loi ne saurait m'interdire de traiter Finkielkraut de pauvre type, ni Bernard-Henri Lévy de criminel, dès lors que, dans un cas, il s'agit d'une appréciation toute personnelle et subjective relevant de la plus stricte liberté d'expression, tandis que, dans l'autre cas, l'état actuel de délabrement de la Libye, dont la destruction a été sciemment planifiée par un gang de criminels en partie animé par l'autre pseudo-philosophe de Lévy, ne saurait être contesté.

Je vous dois une confidence (profitez-en, il n'y en aura pas tant que ça sur ce blog) : les Juifs constituent une... je dirais communauté, faute de mieux, mais aussi plus généralement une culture (car il n'y a pas que la religion ; prenez, par exemple, le blues du shtetl, la musique klezmer, que j'ai déjà évoquée ici...) que je connais un peu. Disons que j'apprends l'hébreu, à  l'aide d'une méthode de ma conception, très efficace avec toutes les langues à alphabet, et même avec les hiragana et katakana japonais ! Et puis, je connais un peu de monde en Israël, qui me refile des infos de première main qu'on ne trouve pas toujours dans le journal.

Mais auparavant, il y a eu mon père, qui lisait la Torah, dans le texte - d'où ma propension à vouloir faire aussi bien que lui -, chose que peu de Juifs (français) de mon entourage maîtrisent ; ne parlons même pas de la connaissance des textes dits sacrés, bien de mes camarades (les sépharades, il est vrai, bien moins que les ashkénazes) étant totalement illettrés en la matière, comme s'il fallait être musulman pour lire le Coran, ou bouddhiste pour connaître le Palikanon

Toujours est-il que je connais assez cette "communauté" pour l'avoir fréquentée de l'intérieur : soit durant plus de vingt ans comme professeur particulier, en réservant les dimanches aux petits 'Feujs', ceux qui font Shabbat le samedi. Et là, je suis allé partout, à Strasbourg d'abord, à Paris et région ensuite.

Je vous ai déjà raconté (sur ce blog) comment les Juifs des beaux quartiers de l'Ouest parisien mangeaient plus souvent hallal que casher - et là, j'attends que quelqu'un ose démentir ! -, je veux parler de ceux qui ont la chance d'avoir une cuisinière/gouvernante maghrébine (musulmane). Parce qu'en vingt ans et plus, des cuisinières/gouvernantes juives, je n'en ai pas vue une seule. Et la ménagère musulmane achète son lait, sa viande... là où elle se fournit elle-même, chez le boucher/épicier arabe... Aujourd'hui, la plus grande partie des familles doivent se contenter de soubrettes d'Afrique noire ou des Philippines qui ne connaissent rien au casherout et autres prescriptions du Beth Din !

Par ailleurs, j'ai pu vérifier que (tout le monde n'ayant pas une bonne à tout faire à la maison) les femmes sépharades étaient de bien meilleures cuisinières que leurs consoeurs ashkénazes, souvent plus embourgeoisées (ingénieures, avocates à la Cour, médecins...), en tout cas, moins disponibles pour la gestion de la popote, d'où un recours plus fréquent aux traiteurs.

Mais à côté de ça, je vous raconterai peut-être, un jour, ma rencontre avec la sémillante... on l'appellera Bärbel, diminutif (germanique) de Barbara. En fait, elle avait un prénom biblique (genre Eva, Sarah, Rebecca... par ordre d'apparition dans le Premier Livre de Moïse/La Genèse). Et, de surcroît, elle avait aussi un patronyme biblique (genre Abraham, Salomon...). Vous voyez le genre ? 

Et moi qui ne percute pas du tout ! Imaginez une fille qui s'appellerait Rebecca Abraham ! Jusqu'au jour où, visiblement étonnée de mon apparente indifférence, elle me fait cette confidence : "Weiß (weiss) du was? Ich bin eine Jüdin.". Tu sais quoi ? Je suis juive.

La suite une autre fois. Mais peut-être devrais-je plutôt vous raconter ma rencontre avec une autre juive : imaginez la jeune Romy Schneider, façon Sissi, mais en brune, avec des yeux d'un bleu intense. Celle-là n'était juive qu'à moitié, de père protestant et de mère ashkénaze de Russie.

Deux "fiancées" juives, donc, à quelques années d'intervalle, et que j'ai perdues de vue pour plein de raisons, dont une réelle allergie pour le mariage, surtout après que le sosie de Romy m'ait [n.b. les puristes vont me dire qu'après que est suivi de l'indicatif et non du subjonctif, mais je m'en fous : au diable l'indicatif ! Non mais !] entraîné vers cette grande ville de province pour me présenter à ses parents : un médecin-chef à l'hôpital public de la ville et une chirurgienne-dentiste. Le problème est que le courant n'est jamais passé avec la mère, qui a consacré tout un après-midi (un samedi) à téléphoner aux quatre coins du monde pour se répandre en lamentations. Un attentat anti-israélien avait eu lieu quelque part en Palestine occupée, d'où les larmes (de crocodile) de ma quasi-belle-mère qui se demandait "ce qu'on leur avait fait pour qu'ils nous détestent autant !". Au bout de quelques heures de ce concert lacrymal, je tire ma copine par le bras et lui demande combien de temps sa chère génitrice allait pouvoir tenir comme ça. Elle s'est contentée de lever les yeux au ciel... 

Deux "fiancées" juives (ashkénazes), donc, mais il aurait bien pu y avoir une troisième (sépharade) si je n'avais pas déjà été en quasi-couple avec le sosie de Romy. Habitant Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, j'ai fini par réaliser que le restaurant universitaire le plus proche de mon domicile était logé dans une résidence baptisée 'Laure Weil' et hébergeant uniquement des jeunes filles, dont un contingent de ressortissantes marocaines, toutes juives. Et je dois vous avouer qu'il y avait, parmi elles, des bombes de chez Bombe, ou canons de chez Canon ! Aussi ai-je mangé casher, tous les dimanches, durant quelques années. Mais ma petite copine n'en a jamais rien su ; je crois qu'elle ne serait plus jamais rentrée chez ses parents les week-ends, si elle avait su en compagnie de qui je déjeunais, le dimanche.

Dernière petite confidence : j'avais à l'époque un bon ami dont le patronyme commençait par 'Rosen' (feld, krantz, blum, stein, stiehl...), ce qui me faisait le prononcer à l'allemande : 'ROsen...' et avait le don de l'agacer : "Non mais arrête de m'appeler 'ROsen...', jusqu'au jour où je lui ai demandé comme ça : "Dis-moi, depuis quand les hébreux portent-ils des noms allemands ?". Et j'ai continué de l'appeler "ROsen...". Mais je me souviens surtout de son fou-rire le jour où, le croisant dans la rue, je m'approche de lui, lui tends la main, pour me dérober aussitôt, en le regardant méchamment, tout en lui déclarant : 
"Ah non, je ne te sers pas la main ! Tu sais bien que je n'aime pas les Juifs, que je préfère les Juives !".
Il était plié en deux, de rire !

En Afrique, on appelle ça des blagues rituelles, généralement systématisées entre certaines ethnies qui, autrefois, se faisaient la guerre et ont troqué les sagaies contre de l'humour plus ou moins grinçant. Par exemple, en Côte d'Ivoire, Dan et Gouro sont cousins, tout en ayant eu des relations assez tendues au cours de l'histoire. Ce qui fait que, quand un Dan croise un Gouro, ils se livrent généralement à une joute verbale et vous risquez d'entendre quelque chose qui ressemble à une altercation comme celle-ci :
- Non, mais, regardez-moi ce sale Dan ! 
- Allez, va te faire voir, sale Gouro !  
- Viens donc par ici, que je t'écrase la tête ! 
- C'est que je ne vais en faire qu'une bouchée de cet idiot de Gouro !
Et l'instant d'après, le public médusé voit les deux protagonistes tomber dans les bras l'un de l'autre en riant aux éclats !

Je suis tombé plus d'une fois dans les bras de Rosen-machin, de Strasbourg. Non mais, entre nous, vous me voyez tomber dans les bras de cet enfoiré de Finkielkraut ?

Le fait est que des gens comme Finkielkraut, je les connais par cœur pour en avoir croisé un paquet d'échantillons. 

Il se trouve que, dans la "communauté", il y a pas mal d'états d'âme en ce moment, surtout depuis que l'Internet - et la télévision mondialisée - ont permis à tout un chacun de se faire une idée de la réalité du supplice enduré actuellement par les Palestiniens.

Il s'ensuit trois types de comportements : 
  • celui des courageux, notamment en Israël même (pensons à feu Uri Avnery ou à Avraham Burg), qui dénoncent, condamnent, accusent le gouvernement de leur propre pays, n'hésitant pas à passer pour des traîtres aux yeux d'un deuxième groupe ; 
  • celui de ceux qui soutiennent sans sourciller la politique du Likoud et de ses affidés. 
  • et entre ces deux groupes, vous avez un ventre mou fait de planqués, de tartuffes et de faux-culs qui éviteront systématiquement de s'exprimer publiquement sur la question, n'hésitant pourtant pas à tomber le masque chaque fois qu'il s'agira d'apposer sa signature sur une pétition appelant à la lutte contre l'anti-machin-truc-tisme !
Et quand on entre dans les familles, ce sont généralement les enfants qui vous mettent au parfum, en répétant mécaniquement des arguments entendus lors des discussions à table. Sinon, en général, c'est "motus et bouche cousue".

Et c'est là qu'on réalise que des Juifs, y compris estampillés "gauche toute", soutiennent en catimini la politique de la droite néofasciste israélienne !

Juste pour rire : avez-vous jamais entendu ou lu une seule interview de Robert et/ou Elisabeth Badinter, ou des époux Klarsfeld, parmi d'autres, sur la question palestinienne ?

Je ne suis même pas sûr que ces braves gens sachent que la Palestine existe ! Mais on va me rétorquer, sans doute, que ces braves gens ne passent pas assez souvent dans les média !

Je sens que vous allez finir par me croire quand je vous dis que je connais la "communauté" par cœur !

Par parenthèse, j'ai retrouvé la trace de ma première "fiancée" juive allemande : elle a un grand garçon et n'a pas changé de nom ; mère célibataire ou divorcée ?  


Memento, petit retour en arrière : ce qui suit ne vous rappelle rien ?

Avril 2016
Source

Il paraît que Finkielkraut habite désormais du côté de Montparnasse, à Paris. 

Et en 2016, il habitait place de la République ? Parce qu'on l'avait déjà aperçu tentant de se mêler aux manifestants de l'opération Nuit debout. Et, bien évidemment, tout le Landerneau politico-médiatique s'était enflammé !

L'autre samedi, rebelote : Et moi de penser : ce type a un problème, mais quel enfoiré ! 
"Sale sioniste de merde !", "dégage", "nique ta mère", peut-on entendre certains manifestants hurler sur une vidéo diffusée par le site Yahoo Actualités. "Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste", lui lance un homme qui s'attarde. "Il est venu exprès pour nous provoquer", estime un autre. (source)
Une provocation délibérée, à l'instar de ce qui s'était déjà produit place de la République trois ans plus tôt. Et, compte tenu de l'abondance de caméras sur place, le provocateur savait qu'il ne risquait pas grand chose. En français, on dit "cousu de fil blanc", ou encore que "la ficelle était un peu grosse".  







"Alain F. insulté en pleine rue, avec au cœur des injures ses prises de position sur Israël."
Et quand il est pris à partie, je dirais 'intuitu personae', soit en le mettant en cause, lui, et personne d'autre en l'occurrence, que fait le cuistre Finkielkraut ? Il ment effrontément.
"À travers moi, ceux qu'ils visaient, ce sont les Juifs en tant que sionistes, c'est-à-dire du fait de leur souci d'Israël."
Nous aurons appris à cette occasion que "sioniste" signifie "être juif + avoir du souci pour Israël" !

Quelle imposture ! 

Citation :
La Promesse de la Terre, selon les rabbins, doit s’accomplir par le Messie, miraculeusement et surnaturellement, sans armes et sans guerre, avec l’accord de toutes les nations intéressées. E Levyne (source)

Le sionisme et le judaïsme sont diamétralement opposés
Libérez la Palestine

Comme preuve que, décidément, certains soi-disant intellectuels, philosophes, voire rabbins (cf. cette pauvre Delphine Horvilleur qui a dû lire la Torah de travers !) ne sont que des cuistres même pas conscients du pouvoir dévastateur que l'Internet apporte à la lutte contre les fake news !

Vous savez quoi ? Alain Finkielkraut (et il n'est pas le seul dans ce cas) me fait furieusement penser à cette chirurgienne-dentiste qui, si je n'avais pas été allergique à toute idée de mariage ainsi qu'aux faux jetons, aurait bien pu devenir ma belle-mère  : ce cynisme, cette mauvaise foi, ce génie de toujours chercher à se faire plaindre, le tout dans le plus parfait mépris pour la souffrance d'autrui et moyennant un aplomb à toute épreuve, comme un air de déjà-vu ! 

Et, en la matière, comment ne pas citer cet autre maître en cynisme :
Ajouter une légende


"Impunité médiatique dont jouissaient les GJ"... 





Si j'avais traversé, je me serais fait casser la gueule... Mais traverser pour quoi faire ? Je croyais qu'il rentrait tranquillement chez lui !

Malheureusement, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ça pour un aveu !

Cette démocratie directe débouche très vite sur le totalitarisme. Voilà qui a le mérite d'être clair : les insultes n'étaient qu'un prétexte, le but de la manip étant de vilipender les véléités de démocratie (démocratie directe étant un pléonasme !) de ces ploucs de Gilets Jaunes qui prétendent reprendre le pouvoir qui leur est dû = qui est dû au Peuple !


Ce ne sont pas les politiques d'En Marche qui sont arrogants, mais les représentants des gilets jaunes.
Voilà une phrase qui mériterait d'être répétée et encadrée : on croyait que notre imposteur en voulait à ceux qui l'ont copieusement insulté ; en fait, ses cibles sont ailleurs, du côté des représentants des GJ !

Vous avez compris que la consigne, désormais, c'était de dénigrer et dézinguer avant tout les têtes chercheuses des GJ, pas les casseurs, pas les incendiaires, pas les boxeurs ? 

Mais ça, c'était à prévoir, non ?

Comme une panique généralisée devant une vague jaune qui avance irrémédiablement, et une tentative désespérée de détourner l'attention du grand public de certaines réalités du monde, et comme preuve que des cuistres comme Finkielkraut perdent leur temps, tant il est vrai que l'information circule désormais librement et quasiment partout !

Quand même, chers Gilets Jaunes, ne me dites pas que vous êtes devenus naïfs ! Et puis, je vous avais prévenus ! 
Comme preuve que les GJ tiennent le bon bout et ont sérieusement déstabilisé le Landerneau politico-médiatique. Et comme j'imagine que nos G.J. ne sont pas naïfs ni stupides, je suppose qu'ils s'attendent à d'autres coups fourrés ou tordus, histoire de les affaiblir à tout prix et par tous les moyens, voire de discréditer les animateurs les plus fragiles (cf. la provocation, à l'exemple de Matterazzi, qui réussit à faire sortir Zidane de ses gonds dans une finale de coupe du monde !) du mouvement. (source)

Oui, je sais, j'ai entamé ce "papier" en évoquant le Nouvel An Chinois : tous les ans, désormais, au deuxième ou troisième dimanche de février, les avenues du 13ème arrondissement parisien sont fermées aux automobiles pour héberger le deuxième plus important défilé parisien après celui (militaire) du 14 juillet sur les Champs-Elysées.




Le fait est que, contrairement aux Juifs, qu'on dit influents (!), mais dont la culture s'étiole irrémédiablement, la petite communauté asiatique (by the way, combien d'élus asiatiques au parlement, ou de ministres asiatiques au gouvernement ?)  aura réussi a s'implanter dans le coeur des gens, et pas que sur le plan culinaire. Il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la foule bigarrée et cosmopolite qui se presse tous les ans aux abords du défilé parisien et de plein d'autres défilés dans toute la France.

Ce qui m'amène à poser cette question toute bête aux têtes pensantes du judaïsme français : à quoi servez-vous au fond,  messieurs-dames, si, au final, et malgré toutes les agitations politico-médiatiques censées vous profiter, votre trace dans le paysage culturel de votre pays se réduit comme peau de chagrin, obnubilés que vous êtes par une seule chose : Israël, encore et toujours ? (1) 

À titre d'exemple, et juste pour rire, demandez donc à de jeunes Juifs (je l'ai fait moult fois !) de vous citer le nom d'un seul musicien klezmer ! Et puisque monsieur Finkielkraut (2) et d'autres ont leurs entrées presque automatiques à la télévision, vous souvenez-vous d'avoir vu un seul concert de musique klezmer à la télévision française ?

Des leaders influents, paraît-il, mais qui ne servent à rien, sauf à faire de la propagande au profit d'un pays étranger !

Tiens, voilà autre chose : Bernard-Henri Lévy parlait de nazillons dans son tweet évoqué plus haut.

La preuve par l'image !




Lectures :  01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 0607 -  08 - 09 - 1011 (comme un air de clarinette 'klezmer')


(1) Vous voulez une preuve de la disparition progressive et inexorable du judaïsme du paysage du fait de l'incompétence et de la stupidité de ses propres dirigeants et animateurs ? Prenez le soi-disant CRIF, ce club du 3ème voire du 4ème âge : CRIF pour "Conseil Représentatif" de quoi déjà..., des Institutions de France ? Il manque une lettre, non ? Comme si ces gens avaient honte de se dire JUIFS, avec un 'J' ! (Mort de rire !).

(2) Re-mort de rire, en pensant à la sollicitude des grands média et de tout ce que la France compte de tartuffes et de faux-culs pour ce pauvre type de Finkielkraut, lequel a dit, un jour, à propos de l'équipe de France de football..., puis, un autre jour, à propos des Antillais...
Alain Finkielkraut, intellectuel français a réalisé une interview polémique au quotidien israélien Haaretz. Dont celles-ci : "Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe." Le 12 décembre les tribunaux déclarent que la plainte de l’Association Fils d’Africains déposée contre Finkielkraut a été refusée. (source) (source)
Commentant l'agression physique dont l'humoriste Dieudonné avait été victime, le 1er mars, lors de sa tournée en Martinique, Alain Finkielkraut en a d'abord condamné les auteurs. "Je dis que ces jeunes excités (...) font la com de Dieudonné." Puis il a ajouté : "Peut-être n'aurait-il pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons." Ces déclarations ont déclenché sur RCJ et sur des sites Internet une bordée de mails, de coups de téléphone et de courriers d'auditeurs indignés. (source)

Autant dire que ceux qui l'ont agressé (verbalement) l'autre soir ont de la mémoire  : ce pseudo-philosophe a bien proféré des paroles racistes sur l'équipe de France de football dans un quotidien israélien, et d'autres paroles tout aussi racistes auprès d'une radio communautaire (!), le tout sans jamais susciter ne serait-ce que le tiers du quart d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet. Conséquence logique : le ban et l'arrière-ban de la tartuferie française va manifester tantôt pour soutenir ce guignol raciste. Pauvre France ! 


Petit supplément illustré : masque Dan et poulie Gouro (Côte d'Ivoire) ayant appartenu à la collection de Rudolf et Leonore Blum, Christie's, 2014.








jeudi 24 mai 2018

Cogitations vespérales à propos d'un pseudo-philosophe français


Je vais être franc : je n'avais pas prévu de pondre ce texte aujourd'hui. Il faut vous dire que j'ai là, juste derrière moi, un piano auquel je n'ai pas touché depuis..., une semaine, plus ? Quelle honte ! Quand je pense que vers mes huit ans, je déchiffrais - sans avoir reçu la moindre leçon de solfège - des chorals luthériens que je jouais sur un harmonium - du même modèle que celui d'Albert Schweitzer à Lambaréné - que mon père avait rapporté d'un séjour en Suisse !

Le fait est qu'à dix ans, j'étais un parfait autodidacte en matière de solfège et de musique d'église (cf. le fameux "tube" Eine feste Burg). C'est dire si, aujourd'hui, j'ai un peu honte...

Mais je suis bien décidé à jouer du piano ce soir ; sauf que mon attention a été provisoirement accaparée par un article paru sur un site en ligne, et dont j'extrais ce qui suit :

Citation :
Question : Dans Civilisation, Régis Debray convoque un géopoliticien inattendu en la personne de Paul Valéry qui en 1927 écrivait: “L’Europe aspire visiblement à être gouvernée par une commission américaine. Toute sa politique s’y dirige.” Qu’en pensez-vous, Alain Finkielkraut?
Alain Finkielkraut. Du point de vue géopolitique, ce qui s’impose d’abord à nous, c’est de ne pas tomber dans l’ingratitude et de reconnaître notre dette. J’ai appris en lisant Régis Debray qu’à la question “Quelle est selon vous la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne?”, 55% des Français répondaient “l’URSS” en 1945, et seulement 15% les Etats-Unis; en 2004, le même sondage donnait le résultat exactement inverse. Le soldat Ryan est passé par là, dit Régis Debray, ajoutant que le triomphe de Hollywood entretient l’amnésie.
Mais c’est une autre forme d’amnésie que de faire l’impasse sur le Débarquement, ce moment inouï où des soldats américains sont morts, à 10000 kilomètres de chez eux, pour libérer la France de l’occupation allemande. Et puis, chance inimaginable, nous avons bénéficié du plan Marshall. Tandis que, comme l’a écrit Gombrowicz, “la fin de la guerre n’a pas apporté la libération aux Polonais; dans cette triste Europe centrale, elle signifiait seulement l’échange d’une nuit contre une autre, des bourreaux de Hitler contre ceux de Staline”. (Source)
Fin de citation
Je me dois de signaler à ceux de mes lecteurs qui ne connaissent pas la France, que monsieur A. Finkielkraut y jouit d'un prestige considérable, enfin, auprès d'une certaine clique médiatique qui le prend pour un philosophe, la France comptant certainement plus de "philosophes" que le reste de la planète ! Le prestige de Finkielkraut l'a même amené à s'installer, il y a peu, dans un fauteuil de ce club du 3ème âge baptisé 'Académie Française'.

Et comme preuve que n'importe quel pseudo-intellectuel peut accéder à l'Académie Française, nous avons cette déclaration intempestive (cf. quelqu'un me pose une question et je réponds 'in petto', sans même prendre le temps de la réflexion...) sur les véritables artisans de la défaite nazie de 1945.

Reprenons : un sondage nous apprend que 55 % des sondés considèrent l'URSS comme principal acteur de la défaite des nazis (et non pas de l'Allemagne comme stupidement suggéré par la question, dès lors que de nombreux Allemands furent des adversaires acharnés du nazisme, à l'instar du futur chancellier Willy Brandt, qui n'a pas hésité à endosser l'uniforme norvégien pour faire la guerre aux armées de son propre pays.).

Et voilà que notre pseudo-philosophe, sans même prendre le temps de la réflexion, nous sort cette stupidité : "... c'est une autre forme d'amnésie que de faire l'impasse sur le débarquement...".

Mais où a-t-il vu que les Français faisaient l'impasse sur le débarquement normand ?

Où y a-t-il "amnésie" lorsque les sondés mentionnent (en 1945) les Etats-Unis, derrière l'URSS, certes, et néanmoins présents parmi les responsables de la défaite nazie ?

Il paraît, à en croire un autre sondage, plus récent, que les choses se seraient inversées, les Etats-Unis passant en tête des responsables de la défaite nazie...

Pour ma part, je ne carbure pas aux sondages. Cela étant, sondages ou pas, en quoi le rôle des Etats-Unis peut-il être réduit au seul débarquement normand, dès lors que 1) ledit débarquement a impliqué une multitude de pays (Canada, Australie...) et 2) la France n'a été qu'un des pays européens occupés par Hitler, une victoire sur Hitler en France ne supposant pas nécessairement la victoire sur le nazisme dans toute l'Europe occupée !

Le fait est que, longtemps avant ce débarquement de juin 1944, ceux qui infligèrent à Hitler sa première déroute d'envergure furent les Soviétiques, si l'on s'en tient à la simple chronologie, chose que n'importe quel collégien peut découvrir en se documentant un peu.

Par parenthèse, j'ai vingt ans et je me trouve en Allemagne, lorsque je croise la route d'une certaine Annette H., dont le grand-père m'apprend qu'il a servi comme jeune sous-officier dans la Wehrmacht, sous le commandement de Manfred Rommel. À la fin d'un week-end passé dans la Forêt Noire, je prends congé de la famille et c'est le grand-père qui me ramène en voiture à la gare. Et il en profite pour me livrer cette confidence qui me laisse pantois : "Hätten wir nur genug Benzin gehabt, so hätte der Krieg weitere zehn Jahre gedauert." (Si seulement nous avions eu assez de carburant, la guerre aurait duré une bonne décennie de plus.).

Vous avez compris ? Non ? Alors je vous explique : c'est en violant le pacte germano-soviétique qu'Hitler a signé son arrêt de mort.

Mais pourquoi diable Hitler viole-t-il le pacte de non-agression concocté avec Staline ? Tout simplement pour étendre le Reich sur ces immenses territoires slaves, dont Himmler a dit, un jour, que leur germanisation ne se ferait pas par la culture mais par le sang. Mais, avant toute chose, Hitler avait impérativement besoin de faire voler ses avions, circuler ses chars, ses navires de guerre..., et pour ça, il lui fallait du pétrole, matière première peu présente dans le sous-sol européen (sous occupation nazie, ne parlons pas des colonies, inaccessibles à cause du blocus maritime), sauf chez l'allié roumain ainsi que dans... les champs pétrolifères du Causase (soviétique).

Les ingénieurs nazis ont bien essayé - avec un certain succès - de produire du carburant synthétique tiré du charbon (une des missions assignées  au complexe industriel bâti par IG-Farben à Auschwitz, avec la production de caoutchouc artificiel), mais cette essence de synthèse ne pouvait couvrir que la moitié des énormes besoins de la machine militaire nazie. Il fallait, donc, trouver dare-dare d'autres approvisionnements en pétrole.

D'où l'invasion de l'URSS et les déroutes subséquentes, notamment à Stalingrad (1942-1943), soit plus d'un an avant le fameux débarquement normand.





Demandez à n'importe quel historien ou officier supérieur ce qui se serait passé si, d'aventure, Hitler était venu à bout de l'Armée Rouge et avait assis sa domination sur l'URSS : il n'y aurait jamais eu de débarquement allié en juin 44, ni en Normandie, ni ailleurs ! 

Vous voulez que je vous dise ? J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec ce guignol inculte de Finkielkraut ; finalement, je crois que je ferais bien de me remettre au piano (en fait un synthétiseur fort versatile car capable de "singer" une multitude d'instruments) !



Vidé0 1   Vidéo 2   Vidéo 3   Vidéo 4   Vidéo 5   Vidéo 6 (et dire que E. G. ne lisait pas la musique, Django Reinhardt et Count Basie... non plus, d'ailleurs !)

À propos du titre "Cogitations vespérales" : le texte a été rédigé en toute fin d'après-midi, soit, chez les Catholiques et visiblement aussi les Orthodoxes, l'heure des vêpres. Et à ce sujet, comment résister à ce chef-d'oeuvre absolu de Sergueï Rachmaninov ? Nul besoin d'être croyant(e) pour avoir la chair de poule... Il faut dire que les choeurs 'a capella' de la liturgie orthodoxe, c'est quelque chose ! Mais je n'oublie pas la version 'catholique' de Claudio Monteverdi, avec ce grandiose... Ave Maris Stella !



lundi 10 février 2014

Quand la France renoue avec des moeurs pétainisantes, heureusement qu'il y a encore des Plantu pour défendre la liberté d'expression


Plantu est un grand dessinateur de presse français, bien connu des lecteurs du Monde, et qu'il m'est déjà arrivé d'égratigner ici pour une planche de dessins - voire plusieurs - que j'avais trouvés particulièrement tendancieux à l'égard de l'Islam, moi qui ne suis pas musulman. 

Mais il arrive aussi à Plantu de pointer son nez à la télévision pour défendre des principes, notamment celui - constitutionnel voire supra-constitutionnel car relevant de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme - de la liberté de chacun d'exprimer publiquement ses opinions. C'est ce qui lui a valu de croiser le fer, il y a peu, avec un défenseur particulièrement agité, voire hystérique, de la censure d'un saltimbanque par le sinistre français de l'Intérieur.

Vous avez compris qu'il était question de la liberté de créateur du saltimbanque qu'est Dieudonné. Et à l'inverse de tant de "bonnes âmes", de celles qui vous disent : "je suis pour la liberté d'expression, mais là...", se ralliant au parti de la censure, à l'inverse de ce que d'autres ont fait quand un certain Pétain dirigeait la France, Plantu, lui, a campé sur ses positions, lui qui représente une des professions les plus censurées des temps anciens et actuels, celle de dessinateur et de caricaturiste de presse. Et, en cela, notre dessinateur n'a fait qu'observer une règle fondamentale : on ne transige pas avec les (grands) principes. Là où tant de pseudo démocrates ont choisi de se coucher, Plantu a décidé de rester debout, et pour ça, il a droit à tout notre respect.

Cela nous a valu un mano a mano haut en couleurs, entre le dessinateur, calme, placide, voire phlegmatique, qui écoutait tranquillement son contradicteur, et ce phraséologue agité, au visage secoué de tics, et abonné à tous les médias audiovisuels qu'est Alain Finkielkraut, un débat dont les captures d'écran qui suivent rendent moyennement compte.

Pour être honnête, j'estime que Finkielkraut aurait pu exceller dans le mimodrame cher à feu Marcel Marceau, ou encore dans le rôle de doublure de Luís de Funès, avec ses rictus, ses mimiques, son agitation permanente des bras, cette main qui se plaque sur la bouche et la triture dans tous les sens, tandis que l'autre main pianote rageusement sur la table, ces jambes qui s'agitent nerveusement. Bref, un moment d'une intense hilarité.

















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