Translate

Affichage des articles dont le libellé est religion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est religion. Afficher tous les articles

mercredi 5 avril 2017

À propos d'une mauvaise approche de la "laïcité"


Laïcité : voilà un terme que presque tout le monde emploie à mauvais escient. Je m'en vais, donc, remettre quelques idées en place dans l'esprit de certaines personnes peu rigoureuses avec l'emploi des mots.

Est dit laïc quelqu'un n'appartenant pas au clergé. C'est ainsi que la soutane d'un prêtre ou d'une religieuse catholique est nécessairement liée à sa profession et constitue, par là-même, un signe d'appartenance à un ordre ecclésiastique, voire à une congrégation ; en clair, il s'agit d'un uniforme facilement identifiable et à la signification parfaitement connotée.


Il en va tout autrement de la tenue d'une Samira ou Latifa... quelconque, leur appartenance religieuse ne figurant nulle part sur leur habillement, et ce, tant qu'elles n'ont manifesté publiquement aucun comportement susceptible de trahir leur éventuelle affiliation religieuse

Il se trouve tout simplement que l'Islam 1) n'a pas de clergé en ce qui concerne sa branche majoritaire : le sunnisme, et 2) dispose d'un clergé mais uniquement masculin en ce qui concerne sa branche chiite.

Par conséquent, le fameux débat autour de signes d'appartenance à je ne sais quelle religion (mais à peu près tout le monde aura compris qu'il s'agit essentiellement de l'Islam, et uniquement chez des femmes !), s'agissant de personnes n'étant manifestement affiliées  à aucun clergé, relève de la plus pure ineptie.





Par parenthèse, lorsqu'une journaliste, hôtesse de l'air, pilote d'avion, touriste... de sexe féminin, donc, au moment de se poser sur un aéroport saoudien ou iranien..., se couvre la tête d'un foulard, pour se conformer aux usages en cours dans le pays en question, personne ne suppose qu'on exige d'elle une conversion - fût-elle de courte durée - à l'Islam.

De même, lorsqu'un mufti libanais prétend imposer à Marine Le Pen le port d'un foulard en prévision d'une réception de la présidente du Front National, je ne sache pas que notre mufti ait exigé d'elle une conversion préalable à l'Islam !

C'est dire si ce - faux - débat est cousu de fil blanc et ne grandit pas ceux et celles qui prétendent l'ériger en affaire d'État !

Mais j'avais évoqué, récemment, un autre aspect de la pratique de l'Islam, en commentant le premier débat pour la présidentielle intervenu sur la chaîne française TF1 (20 mars 2017). J'y affirmais un certain nombre de choses autour de la banalisation de l'Islam dans un certain nombre de milieux, parfois de la manière la plus inattendue, comme, par exemple, le fait que bien des familles aisées de l'Ouest parisien, notamment juives, mangent plus souvent halal que casher, et ce, pour la simple raison que les femmes de ménage - et cuisinières - juives y sont rarissimes, les familles les plus "chanceuses" étant bien contentes de tomber sur une "Samira" ou "Latifa", quand un fort contingent d'autres en sont réduites à recruter de braves soubrettes chrétiennes car originaires d'Afrique noire ou des Philippines, par exemple, donc catholiques et peu versées dans la pratique du "casherout".

Je discute, un jour, avec une mère de famille - des avocats à la Cour, quartier de l'avenue Kléber, non loin de l'Arc de Triomphe de l'Étoile - dont le fils cadet préparait sa 'bar mitzvah' ; et, pour ce faire, il se rendait, une ou deux fois par semaine, à la synagogue du coin. Le gamin avait une jolie petite collection de kippas. Seulement voilà, la petite dame qui m'ouvrait régulièrement la porte, je veux parler de la soubrette, venait des Îles du Cap-Vert. Je décide de titiller la mère : 

- Au fait, il mange où à midi ?
- Comment ça, il mange où ?
- Ben, je crois savoir qu'Alexandre ne rentre pas à la maison à midi ; il doit, donc, manger quelque part !
- Ben, il mange à la cantine, à Janson. 
(N. B. Janson de Sailly est un fameux lycée du 16ème arrondissement de Paris.)

Je ne pose pas d'autre question, mais j'ai bien vu que les yeux de la dame lançaient des éclairs, l'air de dire : "L'enfoiré, il m'a eue !". 

Ben oui, quoi, un gosse qui prépare sa Bar Mitzvah, et qui ne mange même pas casher, pas plus que le reste de la famille, ça vous étonne ? Mais je n'ai pas voulu en rajouter une couche, sinon la dame serait devenue hystérique !

À dire vrai, que le gamin ait mangé à la cantine du lycée ou à la maison n'aurait strictement rien changé, dès lors que la cuisinière ne devait pas bien maîtriser le casherout, pas plus que la mère, d'ailleurs, et je parle en parfaite connaissance de cause, mes deux premières "fiancées" ayant été deux juives (ashkénazes), et j'ai fréquenté plein de familles. Sur ce plan, on peut dire, sans trop se tromper, que la tradition est mieux observée chez les "Sépharades". 

J'observe, en passant, que notre couple d'avocats, tout "Juifs progressistes" qu'ils fussent, n'en manifestaient pas moins un soutien sans faille à la politique répressive et annexionniste du Likoud en Palestine - phénomène, du reste, fort répandu ; (j'ai quand même passé une petite vingtaine d'années au sein du Paris haussmannien !), ainsi que j'ai pu moult fois le vérifier avec l'aîné de la famille, que ses parents envisageaient, du reste, d'envoyer en Israël, histoire de s'y "ressourcer".

- Mais c'est la faute des Palestiniens ! répétait-il inlassablement, à chaque fois que nous évoquions telle ou telle opération répressive israélienne (destruction de maisons, tirs de missiles sur véhicules suspects, etc.).
-  Et ils auraient dû faire quoi, à ton avis, les Palestiniens ?
- Ben, ils ont bien une police ! Elle n'avait qu'à arrêter tous ces terroristes !

Je sentais bien que le garçon ne faisait que me répéter tout ce qu'il entendait à table, le soir, et là, je me faisais un plaisir de lui rappeler tout ce que ses avocats de parents savaient pertinemment, à savoir, notamment, que "terroriste" est un concept bien élastique, puisque, dans les années 1940-44, De Gaulle était un terroriste pour le régime de Vichy ; par ailleurs, en cas d'occupation d'un pays (cf. l'occupation nazie en France), c'est à la puissance occupante, et non au pays occupé, qu'il incombe d'assurer la sécurité des populations...

Et je le plantais là, le laissant à ses cogitations ; mais, dès la séance suivante, il revenait à la charge et je sentais bien qu'il y avait eu une vive discussion au sein de la famille...

Des Juifs de "gauche" ! (Autre concept bien élastique !!!)

Mais ceux-là n'avaient pas la chance d'avoir une Samira ou Latifa pour leur faire la cuisine, à moins que, compte tenu de leur fort penchant pro-Likoud, la présence d'une femme "arabe" au sein du ménage ne leur ait été fortement déconseillée (vous imaginez les débats, à table, avec une Samira, potentiellement pro-palestinienne, écoutant aux portes ?!).

En attendant, il y en a plein, des Feujs de l'Ouest parisien, qui mangent bel et bien halal. Ceux qui ne me croient pas n'ont qu'à faire un sondage, tiens !

Le fait est que cet "Islam soft", via le halal, est largement répandu un peu partout, notamment non loin du Paris haussmanien, je veux parler de toute cette banlieue s'étendant autour du quartier d'affaires de La Défense (Courbevoie, Puteaux, Suresnes, Nanterre...). Et là, ce sont des centaines de scooters qui sillonnent le secteur, pour livrer qui des pizzas, qui des sushis, qui du tandoori, voire des nems..., dont beaucoup sont estampillés... halal !

Ci-dessous, je vous ai rassemblé un tout petit échantillon de tracts collectés ces derniers mois, dont un seul (le premier) émane d'un restaurant maghrébin... À vous de rechercher la mention 'halal' (ça se lit de droite à gauche : حلالا).



















Vous avez compris, que même les pizzerias et autres restaurants dits de "sushis" , voire thaïs, s'étaient mis au halal ?

J'en connais qui vont devoir se faire une raison !

lundi 19 septembre 2016

Petit papier à destination des experts auto-proclamés dans la reconnaissance de signes religieux

En fait : ... dans la reconnaissance de signes d'appartenance à une religion qui n'est pas la leur !

Les images qui suivent sont en 3D, donc visibles en relief à l'aide de petites lunettes rouge-cyan comme celles reproduites ci-dessous :


Question : avez-vous une idée de la religion des femmes représentées ci-dessous ?


burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

3d_girl_femme_burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

3d_girl_femme_burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

Alors, vous devez penser qu'elles sont juives, catholiques, protestantes, témoins de Jéhovah ?!

Bien évidemment, quelques indécrottables ringards et autres névrosés ne vont voir dans ces photos que ce qu'ils s'imaginent être la religion de ces femmes. Pour ma part, j'y vois d'abord et surtout une manifestation de la sublime beauté de tant de femmes "orientales", ainsi que le fait que, lorsqu'une femme a décidé de se montrer sous sa face la plus sexy, rien ni personne ne peut le lui interdire !

P.S. Ces photos, ainsi que pas mal d'autres images, sont visibles (lunettes 3D requises) sur un blog de ma conception : drafts...


mercredi 24 août 2016

France : psychodrame autour d'un gadget vestimentaire nommé 'Burkini' ou quand, décidément, les cons osent tout!


Août 2016. La France vit sous la psychose des attentats ; les touristes étrangers désertent les hôtels et les stations balnéaires, de grandes manifestations culturelles ou traditionnelles, comme la braderie de Lille, sont purement et simplement annulées..., et c'est le moment que choisit une petite clique de politicards, de politicardes et de pseudo-intellectuels pour essayer de rallumer une guerre perdue d'avance autour d'un accessoire vestimentaire nommé 'Burkini'. Et moi de penser : "Ah, les cons !"

Il faut dire qu'un certain nombre de maires, notamment dans le sud de la France, vous savez ? dans ces stations balnéaires si prisées des cheikhs et des émirs des principautés du Golfe arabo-persique, ces nababs à qui l'on déroule volontiers le tapis rouge quand il s'agit de privatiser une plage publique à leur intention exclusive, qui ont acheté une bonne partie des Champs-Elysées et du quartier avoisinant, dont les épouses se pavanent volontiers en compagnie de leurs nombreux gardes du corps dans les beaux quartiers (voyez l'Avenue Montaigne ou la Place Vendôme), pour y acheter moult robes de grands couturiers, montres, colifichets et parures de luxe, sans oublier ceci :

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat
Les connaisseurs auront reconnu un 'Carré Cartier' suivi de deux 'Carrés Hermès' ; prix moyen autour de 400 euros. Entre nous, quelqu'un pourrait-il me dire ce qu'il adviendrait de ces accessoires vestimentaires s'il n'y avait pas toutes ces bourgeoises arabes, pakistanaises et autres orientales ? 

Ce matin même, j'écoutais, à la radio, l'interview d'un ancien magistrat français, énonçant du haut de sa morgue et de sa suffisance d'"être supérieur chargé de civiliser le reste du monde" combien il était essentiel de sauver ces pauvres femmes manipulées par les intégristes (vous avez compris qu'ils ne pouvaient être que musulmans...), et imposer les règles du 'vivre ensemble' (vous avez compris que, dans leur esprit, il s'agissait plutôt du 'vivre comme eux !'), et patati et patata. Et moi de penser : "Et dire que ce pauvre homme est juriste de formation, comme quoi, il a bien fait de quitter ce métier pour se lancer dans la politique !".

Il se trouve simplement que l'on dispense aux élèves des collèges de France et de Navarre (je suis à l'aise pour en parler puisque je l'ai fait) une discipline baptisée ECJS (Education Civique Juridique et Sociale) consistant en une compilation de principes fondamentaux régissant l'organisation sociale et politique dans ce qu'il est convenu d'appeler des pays civilisés. Nos petits collégiens et collégiennes apprennent à cette occasion des notions fondamentales comme la présomption d'innocence en matière pénale, l'exigence du contradictoire dans toute procédure juridictionnelle, les droits de la défense... ainsi que l'égalité de tous devant la loi, autrement dit, que la loi doit être la même pour tous.

Il se trouve, par ailleurs que, dans mes jeunes années, disons dès le collège, les professeurs de français insistaient toujours sur une règle méthodologique simple : face à une dissertation, la première chose à faire est de bien définir les termes du sujet, de manière à ne pas commettre le fameux "hors sujet".

Le sujet ? Ce fameux "burkini".

Entre nous, est-il besoin de sortir d'Oxford ou de Harvard pour comprendre qu'il s'agit là d'un néologisme tout récent, n'importe quel(le) collégien(ne) comprenant instantanément qu'il s'agit de la fusion entre 'burk' et 'kini' ? Ledit collégien ou ladite collégienne se livrant à une recherche rapide sur l'Internet découvrirait rapidement que l'invention vient d'Australie et qu'il s'agit - mais comment aurait-il pu en être autrement ? - d'une marque déposée

Du reste, quand on examine l'objet, on constate rapidement que son appellation est quelque peu usurpée, dès lors que le 'burk' est censé renvoyer à 'burka', cagoule composée d'un grillage camouflant le visage des femmes afghanes et d'elles seules, alors même que le fameux burkini ne camoufle nullement le visage de celles qui le portent.

L'essentiel, ici, est de comprendre qu'il en va du 'burkini' comme des 'Ray Ban', du 'bic' ou du 'fridigaire', dès lors que toutes les lunettes de soleil ne sont pas des 'Ray Ban', pas plus que tous les stylos à bille sont des 'Bic' ni tous les réfrigérateurs des 'Frigidaire' !

Vous avez compris que toutes les tenues de bain recouvrant la tête des femmes ne sont pas des 'Burkinis', pas plus que toutes les chaussures de sport ne sont des 'Nike' ni des 'Asics', ni tous les stylos à bille des 'Bics' !

Autant dire que si la petite clique d'intellectuels de pacotille, de politicards débiles - excusez le pléonasme - de juristes et de journalistes ayant manifestement séché les cours d'ECJS au collège, dans leur jeunesse, étaient moins stupides, je veux dire moins CONS, ils réaliseraient qu'une interdiction du 'burkini', contrevient au principe fondamental de l'égalité devant la loi en visant nommément une marque de vêtements.

On peut, en effet, imaginer que tout burkini qui se respecte est facilement identifiable à l'aide d'une étiquette comme on en trouve dans tous les vêtements.

Autant dire que si la propriétaire australienne de la marque 'Burkini' décidait d'attaquer devant les tribunaux telle ou telle municipalité ayant nommément interdit le vêtement en question, je ne vois pas très bien comment lesdits tribunaux pourraient faire autrement que de constater qu'il y a bel et bien eu violation par ces villes du principe d'égalité : pourquoi viser cette marque en particulier et pas les autres ?

Vous avez compris que les rigolos ayant commis cette série d'arrêtés municipaux risquent rapidement de devoir reconsidérer leur misérable prose ?

Il paraît que le Conseil d'Etat va être amené à statuer incessamment. Pour ma part, je me contrefiche éperdument de l'avis de cette instance, la même qui, il n'y a pas si longtemps, s'est permise d'interdire le spectacle d'un humoriste (Dieudonné), procédure liberticide que l'on n'avait pas connue en France depuis cette période funeste où Jean Anouilh avait dû soumettre le texte de son Antigone à l'appréciation préalable de la Kommandantur !  

Mais j'ai autre chose à présenter aux visiteurs de ce blog : toute cette agitation débile repose, en effet, sur un principe selon lequel un certain nombre d'individus ont décidé de s'auto-proclamer "experts dans l'identification [éventuelle] de signes d'une religion qui, par définition, n'est pas la leur".

Vous avez compris que, par certaines lois et certains réglements, n'importe quel policier municipal dans certaines villes, à l'instar de n'importe quel principal de collège ou de proviseur de lycée, se verrait désormais investi de la compétence d'"expert en signes religieux", dès lors que ni la loi de 2004 (portant sur les "signes religieux ostentatoires" en milieu scolaire) ni les arrêtés municipaux évoqués ici n'ont produit le moindre descriptif de ce à quoi sont censés ressembler ces fameux signes d'appartenance à une religion !

Question : mais d'où, donc, ces grands esprits tirent-ils leur expertise en matière de signes d'appartenance à une religion qui - rappelons-le -, par définition, n'est pas la leur ? 

Afin d'illustrer ce propos, je vous soumets, ci-dessous, les résultats d'une petite recherche iconographique qui ne m'a pas pris longtemps. Je suis, donc, allé feuilleter divers ouvrages de ma bibliothèque personnelle, et en ai extirpé ce qui suit.

Soit un petit quiz : essayez, donc, de deviner la religion des femmes représentées ci-dessous.

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat


Il se trouve que je suis un visiteur assidu des musées, et que j'apprécie tout particulièrement les portraits de femmes. Ci-dessus, vous avez probablement reconnu, entre autres,  des œuvres fameuses de Georges de la Tour, Pieter de Hooch, Le Nain..., cette sublime négresse visible au Louvre et que l'on doit à la très talentueuse Marie-Guillemine Benoist. 

S'agissant de la peinture flamande, notons qu'elle regorge de portraits de femmes... couvertes ; voyez Vermeer van Delft (La jeune fille à la perle, La laitière, La lettre...).

Mais si vous n'avez pas réussi à identifier la religion de ces modèles de la grande peinture européenne, peut-être aurez-vous plus de chance avec les femmes qui suivent ?

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

Ci-dessus, un panneau tiré du 'Monde Magazine'. J'avoue être parfaitement incapable de deviner la religion de ces femmes. En revanche, je ne pense pas me tromper énormément en affirmant qu'il s'agit d'Africaines de l'Ouest : Burkina Faso, Niger, Mali, peut-être Guinée, une ou deux Ivoirienne(s) ou Camerounaise(s), mais pas de Tchadienne, Nigériane, Sénégalaise. Comment je le sais ? Les Africains savent parfaitement se reconnaître les uns les autres. Le fait est qu'aucune de ces femmes ne porte de tenue à connotation religieuse mais plutôt d'inspiration traditionnelle. C'est ainsi que les Sénégalaises, par exemple, adorent se confectionner d'énormes turbans très artistiquement étudiés, alors que les Mauritaniennes arborent souvent un style très dépouillé mais toujours coloré rappelant celui de feu Benazir Bhutto.

Ce qui suit est encore plus sophistiqué. Là encore, rien que des Africaines. Et alors là... Vous comprenez peut-être pourquoi, nous autres mâles africains sommes farouchement et indissolublement hétérosexuels, nos filles étant probablement les plus sexy de la Terre ; rien à voir avec ces pseudo-féministes mal b... qu'on croise ailleurs ! Car, dans l'art d'être sexy et de l'afficher ostensiblement, là où d'autres se croient obligées de montrer seins et fesses rebondi(e)s et éventuellement siliconé(e)s, les filles d'Afrique sont capables d'allumer les mecs sans avoir l'air d'y toucher, exploitant au maximum le moindre bout de tissu qu'elles ont sur la peau, le tout agrémenté de ce déhanchement inimitable... Jugez-en plutôt !

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

J'imagine que nos expert(e)s auto-proclamé(e)s en reconnaissance de signes... religieux n'auront aucun mal à deviner la religion de chacune de ces allumeuses !

Autre chose !

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

arrêté_baigneuse_burka_burkini_Cannes_dieudonné_france_hidjab_Ingres_islam_laïcité_Nice_niqab_odalisque_religion_Vermeer_voile_valls_hollande_salafism_salafiste_mosquée_conseil_etat

Juste pour rire : je suis à peu près certain que, par les temps qui courent, la Grande Odalisque et la Baigneuse de Ingres auraient été interdites de plage quelque part entre Marseille, Cannes, Nice..., pour cause de port de foulard... comment disent-ils déjà ? Islamique ?

Les CONS ça ose vraiment tout !!!!!







mercredi 15 août 2012

Hommage à Roger Garaudy


Roger Garaudy (1913-2012) est l'un des plus grands penseurs français de la période contemporaine. Un authentique penseur ; je veux dire pas un de ces vulgaires "agrégés de philo...logie" qui se font passer pour les philosophes qu'ils ne sont pas ! Et parce qu'il fut un authentique penseur, et pas un vulgaire compilateur de la pensée des autres ni un de ces cuistres de studio de radio ou de plateau de télévision, qui passent le clair de leur temps à s'entendre causer, Garaudy se vit blackboulé - comme on dit chez les françs-maçons - par les médias officiels, interdit d'antenne un peu partout, personne n'ayant les c... pour oser l'affronter en débat contradictoire, à l'instar de ce qui arrive actuellement au meilleur humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala.

Et voilà la France se découvrant inquisitoriale, ou stalinienne, à l'instar d'une vulgaire dictature albanaise ou nord-coréenne, au point de ne même pas oser évoquer dans les médias la récente disparition de Garaudy . Mais des médias aux ordres de qui ? De quel chef d'orchestre ? Il faut croire qu'ils sont puissants, les ordonnateurs occultes qui dictent aux médias leur ligne de conduite. Autrefois, c'était l'Église catholique qui avait le pouvoir de vous traîner sur un bûcher pour un mot de travers. À l'époque, on se réclamait du droit divin et tout blasphème était passible de la peine de mort. Aujourd'hui, nous sommes censés baigner dans un univers de félicité et de liberté de penser et de s'exprimer, ce qui explique que nos grands inquisiteurs rasent les murs et agissent en catimini.

Roger Garaudy a disparu le 13 juin 2012 et je m'étais promis de lui consacrer quelques lignes, en attendant une étude plus détaillée sur laquelle je travaille actuellement. Il se trouve simplement que les principales thèses contenues dans son fameux pamphlet sur "Les mythes fondateurs...", qui lui a valu d'être effacé des tablettes officielles par les tenants du stalinisme, ont été - les thèses - largement reprises ailleurs, notamment dans des ouvrages fameux de Norman Finkelstein et Shlomo Sand, lesquels n'ont eu droit - allez savoir pourquoi - à aucun procès ni à aucun autodafé de leurs ouvrages.

Mais qu'importe la couardise de la grande presse et des médias "officiels". Grâce à l'Internet, nous vivons une révolution culturelle aussi décisive que la prise en main de l'imprimerie par les paysans allemands - les premiers paysans lettrés de l'Histoire et inventeurs des tout premiers tracts (en allemand : Flugblatt ; plur. Flugblätter) -, qui allait conduire à la victoire des idées de Luther dans l'espace germanique. Et force est d'admettre que l'Internet est devenu un espace d'expression démocratique à nul autre pareil.

La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, s'amuse à répéter le Canard Enchaîné ; et entre nous, je ne vois pas très bien qui pourrait venir, là maintenant, décider à ma place de ce que je devrais dire ou ne pas dire, penser ou ne pas penser, écrire ou ne pas écrire !

En guise d'hommage à ce grand homme qu'était Garaudy, j'ai choisi de reproduire un extrait de la préface des "Mythes fondateurs...", ouvrage largement accessible sur l'Internet comme l'essentiel de la production du philosophe.




POURQUOI CE LIVRE ? 

Les intégrismes, générateurs de violences et de guerres, sont une maladie mortelle de notre temps. 

Ce livre fait partie d'une trilogie que j'ai consacrée à les combattre :  Grandeur et décadence de l'Islam, dans lequel je dénonce l'épicentre de l'intégrisme musulman : l'Arabie Saoudite. J'y ai désigné le Roi Fahd, complice de l'invasion américaine au Moyen-Orient, comme "prostituée politique", qui fait de l'islamisme une maladie de l'Islam. 

Deux ouvrages consacrés à l'intégrisme catholique romain qui, tout en prétendant "défendre la vie", disserte sur l'embryon, mais se tait lorsque 13 millions et demi d'enfants meurent chaque année de malnutrition et de faim, victimes du "monothéisme du marché" imposé par la domination américaine. Ces ouvrages s'intitulent : Avons-nous besoin de Dieu ? et Vers une guerre de religion ? (contre le monothéisme du marché). 

Le troisième volet du triptyque: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, dénonce l'hérésie du sionisme politique qui consiste à substituer au Dieu d'Israël l'Etat d'Israël, porte-avions nucléaire et insubmersible des provisoires maîtres du monde : Les Etats-Unis, qui entendent s'approprier les pétroles du Moyen-Orient, nerf de la croissance à l'occidentale. (Modèle de "croissance" qui, par le truchement du F.M.I., coûte au Tiers Monde l'équivalent en morts d'un Hiroshima tous les deux jours). 

Depuis Lord Balfour, déclarant, lorsqu'il livrait aux sionistes un pays qui ne lui appartenait pas : "Peu importe le système mis en œuvre pour que nous conservions le pétrole du Moyen-Orient. Il est essentiel que ce pétrole demeure accessible." (Kimhe John, Palestine et Israël, Ed. Albin Michel, 1973, p. 27), jusqu'au secrétaire d'Etat américain, Cordell Hull : "Il faut bien comprendre que le pétrole d'Arabie Saoudite constitue l'un des plus puissants leviers du monde" (ibidem, p. 240), une même politique assigne la même mission aux dirigeants sionistes israéliens, celle qu'a définie Joseph Luns, ancien secrétaire général de l'O.T.A.N. : "Israël a été le mercenaire le moins coûteux de notre époque moderne." (Nadav Shragaï, Haaretz du 13 mars 1992). 

Un mercenaire pourtant bien payé puisque, par exemple, de 1951 à 1959, deux millions d'Israéliens ont reçu, par tête, cent fois plus que deux milliards d'habitants du Tiers Monde ; et surtout mercenaire bien protégé: de 1972 à 1996, les Etats-Unis ont opposé trente fois leur veto, aux Nations Unies, à toute condamnation d'Israël, alors que ses dirigeants appliquaient leur programme de désintégration de tous les Etats du Moyen-Orient, programme exposé par la revue Kivounim (Orientations) , février 1982, p. 50 à 59, à l'époque de l'invasion du Liban. Cette politique repose, grâce à l'appui inconditionnel des Etats-Unis, sur l'idée que la loi internationale est un "chiffon de papier" (Ben Gourion), et que par exemple, les résolutions 242 et 338 des Nations Unies, qui exigent qu'Israël se retire de la Cisjordanie et du Golan, sont destinées à rester lettre morte, de même que la condamnation unanime de l'annexion de Jérusalem, que même les Etats-Unis votèrent, mais en excluant toute sanction. 

Une politique aussi inavouable en son fond exige le camouflage que mon livre a pour objet de dévoiler. 

D'abord, une prétendue justification "théologique" des agressions par une lecture intégriste des textes révélés, transformant le mythe en histoire : le grandiose symbole de la soumission inconditionnelle d'Abraham à la volonté de Dieu, et sa bénédiction de "toutes les familles de la terre", transformé en son contraire tribal : la terre conquise devenant "terre promise", comme chez tous les peuples du Moyen-Orient, de la Mésopotamie aux Hittites et à l'Egypte. 

Il en est de même pour l'Exode, cet éternel symbole de la libération des peuples contre l'oppression et la tyrannie, invoqué aussi bien par le Coran (XLIV, 31-32) que par les actuels "théologiens de la libération". Alors qu'il s'adresse à tous les peuples fidèles à la volonté d'un Dieu Universel, il devient un miracle unique, et le privilège qu'aurait accordé un Dieu partiel et partial à un peuple élu, comme dans toutes les religions tribales et tous les nationalismes, qui prétendent être le peuple élu dont la mission serait d'accomplir la volonté de Dieu: Gesta Dei pert Francos, pour les Français, Gott mit uns, pour les Allemands, Faire Christ Roi, pour Franco, In God We Trust, blasphème inscrit sur chaque dollar, dieu tout puissant du monothéisme de l'argent et du marché. 

Et puis une mythologie plus moderne: celle de l'Etat d'Israël qui serait "la réponse de Dieu à l'Holocauste", comme si Israël était le seul refuge des victimes de la barbarie de Hitler, alors qu'Itzhak Shamir lui-même (qui offrait son alliance à Hitler jusqu'à son arrestation par les Anglais, pour collaboration avec l'ennemi et terrorisme) écrit : "Contrairement à l'opinion commune, la plupart des immigrants israéliens n'étaient pas les restes survivants de l'Holocauste, mais des Juifs de pays arabes, indigènes à la région." (Itzhak Shamir, Looking Back,Looking Ahead, 1987, p. 574). 

Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque commémorative du monument d'Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu'en 1994 : quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd'hui : "environ un million et demi". Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que l'humanité avait assisté là "au plus grand génocide de l'histoire", en oubliant 60 millions d'indiens d'Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif), oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves, comme si l'hitlérisme n'avait été qu'un vaste pogrom et non pas un crime contre l'humanité entière. Serait-on antisémite pour dire que les Juifs ont été très durement frappés, mais qu'ils ne furent pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres ? 

En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique : "Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus. 

Notre livre n'a d'autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d'une politique, pour empêcher qu'on la confonde avec la grande tradition des prophètes d'Israël. Avec mon ami Bernard Lecache, fondateur de la L.I.C.A. (devenue la L.I.CR.A.) déporté dans le même camp de concentration que moi, nous apprenions, en des cours du soir, à nos compagnons, la grandeur, l'universalisme, et la puissance libératrice de ces prophètes juifs. 

A ce message prophétique, je n'ai jamais cessé d'être fidèle, même lorsqu'après 35 ans de militantisme au Parti communiste, et membre de son Bureau politique, j'en étais exclu, en 1970, pour avoir dit, dés 1968 : "L'Union soviétique n'est pas un pays socialiste". Comme je dis aujourd'hui : La théologie de la domination de la Curie romaine n'est pas fidèle au Christ, l'Islamisme trahit l'Islam, et le sionisme politique est aux antipodes du grand prophétisme juif. 

Déjà, lorsqu'au temps de la guerre du Liban, en 1982, avec le Père Lelong, le Pasteur Matthiot, et Jacques Fauvet, nous étions traduits en justice par la L.I.CR.A. pour avoir montré, dans Le Monde du 17 juin 1982, avec la bienveillance de son directeur, que l'invasion du Liban était dans la logique du sionisme politique, le tribunal de Paris par jugement du 24 mars 1983, confirmé en appel, puis définitivement par la Cour de Cassation, "considérant qu'il s'agit de la critique licite de la politique d'un Etat et de l'idéologie qui l'inspire, et non de provocation raciale... la déboute [la L.I.CR.A.] de toutes ses demandes, et la condamne aux dépens." 

Le présent livre est strictement fidèle à notre critique politique et idéologique d'alors, même si la loi scélérate du "communiste" Gayssot a voulu renforcer, depuis lors, la répression contre la liberté d'expression en faisant du jugement de Nuremberg le critère de la vérité historique et en instituant un "délit d'opinion". Ce projet de loi fut combattu à l'Assemblée Nationale d'alors par l'actuel ministre de la Justice. 

Nous pensons apporter une contribution à la lutte pour une paix véritable, fondée sur le respect de la vérité et de la loi internationale. 

Courageusement, en Israël même, des Juifs fidèles à leurs prophètes, de "nouveaux historiens" de l'Université hébraïque de Jérusalem, et les partisans israéliens d'une paix juste, après la révélation de leur malfaisance, pour l'Etat d'Israël lui-même, et pour la paix du monde, s'interrogent sur les "mythes" du sionisme politique qui ont conduit aux assassinats commis par Baruch Goldstein à Hébron, et par Ygal Amir contre le Premier ministre Ytzhak Rabin. 
  
La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. 

Le terrorisme intellectuel d'un "lobby" déjà dénoncé par le Général de Gaulle pour "son influence excessive sur l'information" m'a conduit, en France, à procéder à une pré-publication de ce texte dans un numéro spécial hors commerce, réservé aux abonnés, d'une revue. Ce fait, expression de la situation en France, semble avoir beaucoup plus retenu l'attention des commentateurs que le contenu de mon texte. 

Je le publie donc aujourd'hui moi-même, sous ma seule responsabilité, sous forme de Samizdat, au sens strict de ce terme qui signifie en russe : "édité par soi-même". 

Ce livre est déjà traduit et en cours de publication aux États-Unis, en Italie, au Liban, en Turquie, au Brésil. Il est en cours de traduction en allemand et en russe. 

Le texte français est accessible sur le réseau télématique Internet. 

Contre les mythologies dévoyées, ce sera une nouvelle contribution à l'histoire critique du monde contemporain. 


Fin de l'extrait de la préface de Roger Garaudy




Citations :

Norman Finkelstein [On the misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History, Los Angeles, U. of California Press, 2005, 345 p.]
I examined how the Nazi holocaust has been fashioned into an ideological weapon to immunize Israel from legitimate criticism. In this book I look at a variant of this Holocaust card, namely, the "new anti-Semitism." In fact, the allegation of a new anti-Semitism is neither new nor about anti-Semitism. Whenever Israel comes under renewed international pressure to withdraw from occupied territories, its apologists mount yet another meticulously orchestrated media extravaganza alleging that the world is awash in anti-Semitism.
Je me suis penché sur la manière dont l'holocauste nazi a été instrumentalisé en une arme idéologique pour immuniser Israël de toute critique. Dans ce livre, j'examine une variante de cet instrument de l'Holocauste, à savoir, le « nouvel antisémitisme ». En fait, l'allégation d'un nouvel antisémitisme n'est ni nouvelle ni limitée à l'antisémitisme. Chaque fois qu'Israël est soumis à une pression internationale renouvelée pour qu'il se retire des territoires (palestiniens) occupés, ses propagandistes mettent immédiatement en place une campagne fumeuse et méticuleusement orchestrée à travers les médias, alléguant que le monde serait de nouveau submergé par une vague d'antisémitisme. 

Extrait du Lévitique ou 3ème Livre de Moïse (à l'intention de tous ceux, notamment tous ces pauvres "Juifs" qui, à l'instar de K., ma petite fiancée ashkénase, n'ont jamais lu la Torah !)
1.1    L'Éternel appela Moïse ; de la tente d'assignation, il lui parla et dit :
1.2    Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.
1.3    Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur.
1.4    Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation.
1.5    Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
1.6    Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux.
1.7    Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu.
1.8    Les sacrificateurs, fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.9    Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur 
agréable à l'Éternel.
1.10  Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.
1.11  Il l'égorgera au côté septentrional de l'autel, devant l'Éternel ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, en répandront le sang sur l'autel tout autour.
1.12  Il le coupera par morceaux ; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.13  Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.
1.14  Si son offrande à l'Éternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons.
1.15  Le sacrificateur sacrifiera l'oiseau sur l'autel ; il lui ouvrira la tête avec l'ongle, et la brûlera sur l'autel, et il exprimera le sang contre un côté de l'autel.
1.16  Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.
1.17  Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l'oiseau sur l'autel, sur le bois mis au feu. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.