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jeudi 15 mars 2012

2012: message des candidats aux musulmans : surtout, ne votez pas pour nous !



Dans ce qui aurait pu relever de la rubrique du Canard Enchaîné : Le Mur du Çon, voici le dossier "halal", parti de déclarations de Marine Le Pen sur une viande qui serait consommée par tout le monde à son insu.

J'ai cru comprendre à l'occasion que le vote musulman n'intéressait pas Marine Le Pen, moi qui pensais qu'elle se rêvait présente au second tour de la présidentielle, comme son père en 2002, lequel a précisément bénéficié d'un vote massif des musulmans de France.

Ah bon, vous n'étiez pas au courant ? Alors, je vous le redis : en 2002, c'est essentiellement aux musulmans que Jean-Marie Le Pen doit d'avoir été présent au second tour de la présidentielle.

Non mais, ça par exemple !, devez-vous penser.

Pauvres naïfs que vous êtes ! L'explication est pourtant simple. Vous souvenez-vous de Bir-Zeit ? Oui, cette université palestinienne où Lionel Jospin, obnubilé sans doute par le "vote juif" en France, était allé insulter le Hezbollah, le qualifiant de mouvement terroriste, au point de quitter l'endroit sous les jets de pierres, la queue entre les jambes, comme un rat.

Ce qui lui a valu une véritable "fatwa"...

Il se trouve seulement que, ce jour d'avril 2002, je l'ai passé dans la banlieue sud de Paris... Je me souviens encore d'une énorme assiette de couscous... et des youyous des femmes lorsque fut rendu public le résultat du premier tour. Et moi de m'interroger en voyant toutes ces faces hilares.

Quel crétin, ce Jospin ! Il avait juste oublié un détail - comme dirait l'autre - : il y a, en France, dix fois plus de musulmans que de juifs. Alors, les dîners du Crif ! Avez-vous remarqué qu'il manque une lettre au sigle "Crif" ? Le "J" comme "Juif" !

Bien évidemment, aucun organisme de sondages n'a eu l'idée d'aller creuser pour savoir qui avait bien pu propulser Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002.

Crétins de sondeurs.

C'est vous dire si j'ai été un peu surpris de voir Marine Le Pen cracher sur quelques milliers (millions !!!) d'électeurs et d'électrices français(e)s de confession musulmane. Mais bon, ça voudra simplement dire qu'elle n'a pas trop envie de se retrouver au second tour de la présidentielle, quoi qu'elle prétende par ailleurs. Étonnant non ? Serait-elle en train de se dégonfler ?

À moins qu'il n'y ait une autre explication : quelque chose comme une collusion.

Vous avez bien lu : COLLUSION ! (1)

Parce que, entre temps, d'aucuns ont cru bon de surenchérir, à l'instar de ce bon ministre de l'intérieur. 



Déclaration stupide s'il en est ! Comme s'il n'y avait pas déjà un certain nombre d'élus de confession musulmane dans les conseils municipaux !

Et comme il fallait s'y attendre, la surenchère a enflé, tout le monde rivalisant désormais de formules à la limite de la crétinerie.



Une minorité qui voudrait imposer son mode de vie à tout le monde.

Henri G. c'est cet écrivailleur auteur de bien calamiteux discours, dont ce fameux discours de Dakar, sur l'homme africain, qui ne serait pas entré dans l'histoire...

L'encore écrivailleur préposé à la confection des  médiocres discours de qui vous savez a, donc, cru devoir ajouter son grain de sel à la tambouille.

Ce pauvre homme ne doit pas sortir souvent. Ce qui explique qu'il n'ait jamais visité ces quartiers peuplés de populations bigarrées, où la grande majorité des boucheries affichent sur leur devanture la mention "Viande halal", histoire de prévenir les non intéressés de passer leur chemin.

Mais l'écrivailleur préposé à la confection des mauvais discours de qui vous savez ne connaît pas non plus le seizième arrondissement de Paris, quartier où j'ai vécu quelques années et que j'ai sillonné dans tous les sens en qualité de professeur particulier.

Prenez, au hasard, cette rue située non loin du Trocadéro. Un beau jour s'y est installée une épicerie "Kosher", comme "casher". Moins d'une année plus tard, elle fermait. Pas assez bon marché ! C'était chic, mais cher, même pour les bobos du 16ème !

Il faut dire que les Juifs des beaux quartiers mangent le plus souvent... halal !

Ça vous en bouche un coin, n'est-ce pas ? Si vous ne me croyez pas, faites donc une virée dans les quartiers haussmaniens de l'Ouest parisien, et comptez les épiceries casher et... les "arabes du coin". Il faut dire que, quand vous revenez du spectacle, tard le soir, disons du côté du Ranelagh ou de l'Avenue George Mandel, ou ailleurs, sachant que grandes surfaces et épiceries traditionnelles sont fermées, vous êtes bien content de tomber sur ce bon épicier nord-africain, chez lequel vous ne trouverez que de la viande halal. Hé oui ! Mais comme ces commerçants ne sont pas idiots, ils vendent aussi du vin, et même du cognac et du whisky !

Autre chose ? Essayez donc de faire une petite enquête dans l'ouest parisien et de me dénicher une femme de ménage juive. En vingt ans, je n'en ai pas vu une seule. Tandis que des femmes de ménage tunisiennes, marocaines, plus rarement algériennes, il y en a plein.

L'explication ? Faute de femmes de ménage juives, les Juifs des beaux quartiers adorent les nord-africaines, parce qu'au moins ces dernières n'achèteront jamais de viande non sacrifiée rituellement (même si le casherout ne se réduit pas à l'abattage de la viande.). Ce qui fait que les femmes de ménage les plus recherchées par les familles juives sont de confession musulmane. Et voilà pourquoi les petits "Feujs" du côté de la Rue de la Pompe ou du Ranelagh, voire de Neuilly-sur-Seine, mangent plus souvent halal que casher !

Ça s'appelle un scoop. Mais ne le répétez pas trop, parce que les intéressés n'en sont pas très fiers. Mais qu'est-ce que vous voulez, une femme de ménage juive, ça ne court pas les rues !

Tandis que les petites Philippines !

Il faut que je vous dise que le conflit israélo-palestinien a quelque peu brouillé les rapports entre Juifs et Arabes. Mais ça ce n'est pas un scoop. Ce qui fait que même les femmes de ménage arabes se font rares au sein des familles juives. L'une d'elles m'a même dit, un jour : "Je n'aime pas ma patronne ; elle le sait, et je n'attends qu'une chose, c'est de trouver une autre famille !".

Comme une animosité sournoise, mais tenace, les patrons juifs se doutant bien que la soubrette maghrébine ruminait de sombres pensées à leur endroit, rapport à l'occupation israélienne en Palestine. Ce qui fait qu'à table, on évite certaines conversations, en tout cas, en présence de Fatima !

Voilà comment, fin des années 90, on a vu débarquer des cohortes entières de soubrettes venues tout droit de Manille. Le problème est que ces demoiselles sont toutes catholiques - les Philippines, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, c'est ce pays d'Asie dont l'oligarchie porte des patronymes espagnols : Enrile, Marcos, Aquino, et j'en passe ! -, donc pas très au courant des pratiques du casherout.

Et voilà comment, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, bien des Juifs des beaux quartiers se sont mis à manger n'importe quoi, et à regretter la bonne vieille soubrette maghrébine d'antan, qui, elle, n'aurait jamais acheté son lait ou sa viande au premier Prisunic venu !

C'est vous dire qu'il faut être stupide comme un politicard de bas de gamme ou un vulgaire écrivailleur pour ne pas savoir, par exemple, la bénédiction que c'est, pour bien des Juifs, de manger halal, à défaut de manger casher !

"Imposer son mode de vie à tout le monde...", n'importe quoi !

Connaissez-vous une seule boucherie maghrébine qui ne porte sur sa devanture le panneau : "Viande halal", de manière à ce que les gens qui s'y rendent sachent ce qu'ils y achètent ?

Je me souviens encore de cet entretien avec un élève, dans un gros lycée de la région parisienne. Sur le coup de midi, je le vois venir vers moi et me demander de lui prêter quatre euros. Je me demande intérieurement ce qui me vaut d'être la cible de sa requête, tout en riant sous cape. J'avoue que j'avais un excellent commerce avec la plupart des élèves, qui me le rendaient bien, du reste. Et voilà, donc, que le garçon vient me taper de quatre euros. Et tout en sortant deux pièces de deux euros de mon porte-monnaie, il me vient l'envie de le titiller un peu, dès lors que j'ai compris la destination de ce prêt.

- Au fait, c'est pour quoi faire, les quatre euros ?
- Euh, c'est pour acheter un sandwich chez le Turc.
- Ah oui, le kebab d'à côté. C'est pas très diététique, entre nous. Et pourquoi est-ce que vous ne mangez pas à la cantine ?
- La cantine ? Mais non, c'est pas halal !
- Et alors ?
- Comment ça, alors ?! Je ne peux pas manger là-bas !
- Vous êtes sûr ?
- Mais, évidemment ! Nous, on doit manger halal.
- Bon, puisqu'on y est, vous connaissez les cinq piliers de l'Islam !
- Bien sûr !
- Alors, vous allez me les rappeler.
Il hésite. Alors je l'aide.
- Premier pilier, la profession de foi : Il n'y a de dieu que Dieu et Muhammad est son prophète. Ensuite, il y a les cinq prières quotidiennes. Puis la "zakat" : l'aumône. Ça nous en fait trois. Les deux derniers : observer le ramadan et faire le "hadj" (pélerinage à la Mecque), quand on en a les moyens. Alors, est-ce que manger halal figure parmi les cinq piliers ?

Et là, je vois qu'il commence à montrer de l'agacement. Il sait que je ne suis pas musulman et ne goûte pas trop la leçon qui vient de lui être infligée par un "infidèle". Mais j'abrège la séance de torture en lui remettant les quatre euros.

Ce que cette anecdote m'inspire ? Que Marine Le Pen et bien des politiciens ne connaissent pas l'Islam ni les musulmans, faute d'avoir fait l'effort d'aller à la rencontre des gens. Ce qui explique qu'ils se bornent à dire à peu près tout et n'importe quoi.

Prenons le quartier parisien du Sentier (on y accède par le Boulevard de Sébastopol, direction Gare de l'Est, première ou deuxième rue à gauche...), disons un samedi après-midi. Vous avez remarqué toutes ces devantures fermées ? Les Juifs font shabat. Et maintenant allez vous promener du côté de la Goutte d'Or ou dans le vingtième arrondissement, deux des quartiers les plus "musulmans" de Paris, disons du lundi matin au dimanche soir. Les magasins y sont toujours ouverts. C'est tout juste si l'une ou l'autre boutique ferme le vendredi en début d'après-midi, pour la grande prière. Sinon, les musulmans, en tout cas les commerçants maghrébins, sont bien moins obnubilés par la religion que leurs confrères juifs. Et ne parlons pas du 15 août : cette fête catholique débile qui n'est relatée dans aucun texte  ; et pourtant, sur la base d'un dogme foireux (je défie quiconque de me dénicher une référence à l'Assomption de la Vierge dans les Évangiles !), la France entière se trouve paralysée.

J'inviterais volontiers Marine Le Pen et quelques politicards à visiter la cafétéria d'un foyer Sonacotra. Vous savez ? Ces foyers de travailleurs africains peuplés à 95 % de musulmans. Allez donc dans la cafétéria d'un de ces foyers et mettez-vous dans un coin pour observer les gens. Vous serez surpris par le nombre de consommateurs de... bière !

Autre chose ? Savez-vous quelle est la boisson préférée des habitants du Sahel africain ? C'est le dolo, une sorte de bière à base de mil et exclusivement brassée par les femmes. De la bière. De l'alcool !

Quant aux Comorres, cet archipel peuplé à 90 % de musulmans, on y découvre une bien étrange tradition, celle du banga : à l'adolescence, le garçon se fait aider par des amis pour bâtir une petite case derrière la maison familiale, une case dans laquelle il va pouvoir vivre comme un grand, en y recevant qui il veut, des filles, par exemple. Tout ça en terre d'Islam !

J'invite, donc, Marine Le Pen et quelques autres à cesser de fantasmer bêtement sur l'Islam, ou alors, à se faire sérieusement instruire sur le caractère extrêmement plastique de cette religion, surtout dans sa version sunnite - sans clergé, donc sans maître à penser ni directeur de conscience -, qui continue de prospérer un peu partout dans le monde, contrairement au christianisme, qui semble avoir mangé son pain blanc. Il faut dire que les missionnaires se font vieux et ont le plus grand mal à trouver des successeurs, tandis que l'Islam sunnite n'a que faire de missionnaires.

En guise de conclusion, je ne résiste pas au plaisir de vous  présenter ce prospectus déniché quelque part, dans la banlieue parisienne, comme preuve qu'un jour, les Chinois domineront le monde. Rendez-vous compte : tandis que des politicards sans imagination glosent sur la viande halal, et que des municipalités s'infligent un manque à gagner en refusant de servir des repas halal dans leurs cantines scolaires, un traiteur chinois a tout compris, lui, dans cette banlieue hébergeant une grosse population musulmane. Comment faire pour capter cette importante population qui, en temps ordinaire, ne mange jamais "chinois" ? Ben, c'est tout simple !




Et voilà le travail ! Des nems et des rouleaux de printemps halal, il fallait y penser ! Par parenthèse, l'immense territoire qu'est la Chine compte, on s'en doute, de fortes minorités musulmanes !



(1) On en reparlera, de cette collusion. Ou plutôt non, on en parle maintenant. On a eu le halal, avec Le Pen, Sarkozy et ses larbins, plus le vote étranger pour les mêmes, ou à peu près. Et là on se dit que ces gens n'ont pas trop envie des voix des musulmans, voire des Français d'origine étrangère. Ça fait quelques millions quand même. Pulsion suicidaire ? Du coup, on pense que ça serait tout bénef pour la gauche. Ouais ! Si l'on oublie Manuel Valls, qui voulait un peu plus de blancos sur les marchés de sa ville d'Evry, et qui aura beaucoup de mal aux prochaines législatives voire pour conserver son fauteuil de maire d'Evry. Mais bon, Valls n'était qu'une exception dans le Landerneau de gauche. C'est en tout cas ce que d'aucuns croyaient. Parce qu'il y a eu l'absence de réaction voire la connivence de cette même gauche avec la droite, depuis la loi liberticide sur les signes religieux à l'école de 2004, jusqu'à une nième loi, toute récente, sur le voile, sans oublier la bénédiction accordée par la gauche française à l'agression coloniale en Libye, sous couvert d'ingérence humanitaire. Et puis, cerise sur le gâteau, on a eu droit à ça  :

À quelques semaines d'échéances électorales importantes, il faut croire qu'il y avait urgence ! Comme il faut croire que cette sénatrice radicale de gauche a agi en "freelance", sans avoir été instrumentalisée par quiconque. Du coup, il s'avère qu'à gauche, aussi, on ne veut pas du vote musulman, qui doit faire peur ; car unis, ces millions d'électeurs auraient les moyens de faire battre n'importe qui. Alors autant faire en sorte qu'ils ne soient jamais unis, voire qu'ils se marginalisent tout seuls en se réfugiant dans l'abstention... Le moins qu'on puisse dire est que ce petit calcul s'est avéré payant jusqu'à présent - et ce n'est pas le très anecdotique "parti anti-sioniste" qui va changer quoi que ce soit en la matière !

Vous croyez sans doute impossible l'hypothèse d'une collusion entre gauche, droite et extrême-droite, moyennant la "collaboration" de certains musulmans eux-mêmes, histoire de mettre les "bougnoules" de France dans l'impossibilité de choisir un camp, d'où leur repli dans l'abstention, ce qui les marginaliserait automatiquement..., vous croyez donc une telle collusion impossible ?

Pour ma part, je m'en tiens à ce que je vois : entre le discours sur la viande halal, le vote des étrangers, la persécution des nounous musulmanes et le silence radio de certains "harkis" de la communauté musulmane, je vois bien que les musulmans de France se trouvent repoussés vers l'abstention. C'est un fait !



P.S.


1. Autre conversation, cette fois avec une mère de famille (des avocats à la Cour, quartier de l'Avenue Kléber, à Paris).
- Au fait, il mange où à midi (par "il", j'entends un jeune de 12/13 ans, qui préparait sa "Bar Mitzvah") ?
- Comment ça, "il mange où" ?
- Ben, comme il ne rentre pas à midi, il faut bien qu'il mange quelque part !
- Ben, au collège !
- Vous voulez dire à la cantine ?

Les yeux de cette mère lançaient des éclairs. Ah, le salaud, devait-elle penser dans sa Ford intérieure (la formule est de Frédéric Dard/San Antonio) ; il m'a eue ! Il faut dire que dans cette famille, tellement juive et si peu pratiquante (si, si, ça existe !), l'essentiel des conversations à table concernaient Israël. Et c'est comme cela que j'ai découvert à quel point des gens de gauche, je veux dire des Français de gauche, pouvaient adhérer, dès lors qu'il s'agit d'Israël, aux thèses les plus infectes du Likoud, voire des colons et autres nazillons installés en Cis-Jordanie ou dans le Golan syrien. C'est dire si j'étais mort de rire en tirant les vers du nez de cette mère, contrainte de m'avouer que son fils chéri mangeait - même pas casher - à la cantine du collège !


2. Lu sur le site lenouvelobs.fr

Pigeon Maurice a posté le 4-03-2012 à 09:33
La dernière fois qu'ils ont mangé halal



3. Trouvez-moi donc quelque chose d'aussi sexy dans l'univers (prude et tristounet) judéo-chrétien ! 











lundi 5 mars 2012

Nicolas S., le président des riches et une histoire de langue qui fourche


"Si c'était à refaire, je ne referais... ne reviendrais pas dans ce restaurant puisque que ça été vraiment le feuilleton", a déclaré Nicolas Sarkozy en bafouillant lors d'un entretien sur France 2. Cet épisode lui a valu de nombreuses critiques et le sobriquet de "président des riches".
C'est en ces termes que le site de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur rapporte l'incroyable numéro de langue fourchue livré par l'encore président de la République française en direct à la télévision.

Bien entendu, le pataquès est consultable un peu partout, grâce à l'Internet, ce qui me permet de m'inscrire en faux par rapport au compte-rendu du Nouvel Observateur, qui a bien curieusement édulcoré le propos d'origine (N. Touati se débrouille mieux sur la vidéo sus-mentionnée.).

Voici, à la syllabe près, ce que l'encore président de la République française a déclaré, lorsque son intervieweur lui a demandé pourquoi il était si difficile d'évoquer cette escapade vespérale dans un restaurant chic, si peu après avoir été élu président (1) :

"Bien sûr, si je, euh, fran, franchement, si c'était à, à refaire, je ne re, je ne reparti, re, reviendrais pas dans, dans ce, ce restaurant, parce que ça a été vraiment le, le, le feuilleton."

Télévision Française, France 2, 22 février 2012, journal de 20 heures, interview David Pujadas. 


En français, on dit : "toute honte bue..."

Les experts en éthologie humaine auront noté le regard constamment baissé, qui ne fixe jamais l'interlocuteur, pas même les chers téléspectateurs (auquel cas, on se serait  ostensiblement tourné vers la caméra !). Il faut dire que, loin de leurs spin-doctors, certains politiciens ont juste l'air de ce qu'ils sont : des marionnettes désemparées. 




(1) Je dois avouer qu'après avoir enregistré l'extrait incriminé du Journal télévisé de France 2, la succession de dérapages et de glissades phonétiques est tellement impressionnante que, sur le moment, l'on a du mal à suivre le cheminement tortueux du discours ("Mais qu'est-ce qu'il raconte ?!?"). Ci-dessous, l'original de ma transcription, après moult auditions du passage...



lundi 20 février 2012

Nicolas S.: une certaine idée de la France ?

Comme un message subliminal !


Bien des observateurs ont découvert que l'affiche officielle du président français sortant pour la prochaine élection présidentielle avait des airs de réminiscence avec une certaine affiche de François Mitterrand, lui-même président sortant.




Avis de spécialistes :

En 2012, le candidat sortant semble donc avoir eu «une grande inspiration Mitterrandienne», explique Christian Delporte, historien spécialiste des médias. «C'est le même type de composition, de teintes de couleurs... Ce n'est pas d'une grande originalité. Mais c'est une image qui correspond bien à celle d'un Président sortant.» Avec notamment cet impératif d'incarner le pays, «d'où l'utilisation du mot France dans le slogan». Ou encore ce positionnement de profil, censé montrer «sa vision, une direction». C’est une façon d'«incarner la France», explique Arnaud Mercier.

(...)

Quelques détails différents cependant. « Notamment la mer, qui représente le mouvement », remarque Philippe J.Maarek. D'après ce professeur à l'université Paris Est, auteur du livre Communication et marketing de l'homme politique, « l'idée semblait être, ici, de vouloir mettre en avant le dynamisme du candidat ». Et marquer ainsi sa différence avec le candidat PS, «souvent qualifié de “mou” par l'équipe de campagne du candidat UMP.»

(...)

Donc, si j'ai bien lu, la mer (même d'huile ?!) exprimerait l'idée de mouvement..., une façon d'incarner la France...

La France ? Mais quelle France ?

Mitterrand aussi voulait incarner la France. Et comme on peut le voir, sur l'affiche reproduite plus haut, sa France est représentée par un bleu profond, qui n'est rien d'autre que le bleu du drapeau, lequel drapeau ne doit pas être détourné par les candidats. Donc Mitterrand renonce au bleu-blanc-rouge, mais son affiche suggère fortement que l'objet bleu sur sa gauche est bel et bien un pan du drapeau français. Message subliminal, donc.

Et l'autre, l'imitateur ?

Ben, il fait appel à une mer d'huile, censée représenter la France.



Parce que vous voyez la France sur cette image ?

Cet horizon nu et dégagé, ce serait la France ?

Étrange tout de même, ce sentiment de viduité ?

Reprenons une fameuse affiche de Mitterrand, première manière, soit en 1981. 



Bien entendu, il n'y a pas écrit "France" sur l'affiche, mais on voit bien que c'est la France qui est évoquée ici, et pas n'importe laquelle : la France des pays, des terroirs, des villages et des clochers.

Et voici la France de l'autre :


Un espace vide, tout à fait en phase avec le discours de notre bonimenteur : des phrases, et des phrases, et encore des phrases, pour masquer cette impression de viduité qui se dégage de sa personne et de son discours. Il faut dire que l'homme semble devenu amnésique, puisqu'il a déjà totalement oublié toutes ses promesses d'il y a cinq ans : vous vous souvenez ? : "travailler plus gagner plus", "plus un seul SDF en France", "nettoyer les banlieues au Kärcher", "le sauvetage de l'usine Arcelor-Mittal à Gandrange", etc., toutes promesses dont la réalisation se fait toujours attendre. 

Une France vide, comme zappée, effacée, gommée...  

Comme un message subliminal ! 

vendredi 17 février 2012

Un envoyé très spécial, des envoyés très spéciaux. Quand Laurent Fabius s'offre une escapade au Gabon



Question : mais que diable est allé chercher Laurent Fabius au Gabon ?

Je tombe, l'autre jour, sur cette "web-info" (il arrive souvent que des informations circulent sur l'Internet, après avoir été totalement zappées par les grands médias.) ; il y est question d'une récente visite du... "chargé de mission à l'international" du candidat socialiste à l'élection présidentielle.



Bonne question : porteur de mallettes ou cette visite cache-t-elle autre chose de plus ou moins inavouable ? Et qu'attendent les grands médias français pour questionner Fabius sur son escapade gabonaise, je pense notamment à Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1, qui a dû recevoir Fabius autour de 877 fois, non, je me trompe : 878 !?

Comme preuve du statut plus que privilégié de Laurent Fabius, le politicien français le plus souvent invité chez Elkabbach (à vue de nez), ses dernières visites chez cet interviewer datent des 19 janvier 2012, 30 janvier 2012 et 7 février 2012, pour ne retenir que les trois derniers passages.


Lien

mardi 14 février 2012

Du Monde au JDD en passant par le Figaro : le triomphe posthume de Josef Goebbels



Il fallait s'y attendre : depuis quelque temps, les articles manipulateurs concoctés par de petits émules de Goebbels fleurissent ici ou là, visant à préparer l'opinion publique sur le caractère inévitable de frappes "israéliennes" sur l'Iran, on se demande bien pourquoi. Mais il faut croire que, pour tous les petits épigones de Goebbels, le "peuple élu" aurait le droit de bombarder qui il veut, quand il veut.

Et le droit international dans tout ça ? Quel droit international ? 

Les échantillons qui suivent ne sont nullement exhaustifs, puisque sur les ondes de diverses radios voire télévisions, les experts en propagande pro-israélienne ne sont pas en reste (cf. notamment France Info-Intox, le 14 février 2012, 19h30, avec Olivier Delagarde et Fabienne Sintès depuis Washington). (1)





Petit problème : il semble que les rédac'-chefs de ces journaux aient juste oublié un petit détail, à savoir la mention selon laquelle les articles en question avaient bel et bien été traduits de l'hébreu, en l'occurrence par les services ad hoc du ministère israélien de la propagande !

Oubli réparé par mes soins !

À propos de droit international : prenez un abruti quelconque, affublez-le du titre de "Spécialiste des questions militaires et de la prolifération des armes nucléaires, chercheur au Centre des études de sécurité à l'IFRI" (Institut français des relations internationales).


Pour mémoire, "relations internationales" ne veut pas dire "droit international" !

De fait, il n'y a dans cette "expertise" de notre pseudo-spécialiste aucune référence au droit international, lequel s'apprend en FAC de droit dès la première année ! Et qu'apprend-on en première année de droit, s'agissant de droit international ?

On y apprend notamment ceci, que les États sont souverains avec comme première conséquence que leurs frontières sont inviolables ! Ce qui devrait avoir une conséquence évidente : si les frontières de l'Etat iranien ne sont pas inviolables, alors celles de l'Etat israélien non plus !

Ce qui n'empêche pas notre abruti et soi-disant expert en relations internationales de débiter, sans rire, qu'"Israël dispose des moyens requis en termes de supériorité aérienne... et d'un savoir-faire quasi unique..." (sic)

Par savoir-faire quasi unique, notre soi-disant expert évoque sans doute les destructions de routes, d'habitations, d'écoles, hôpitaux... en Palestine ou dans le Liban Sud...





Et de fait, de droit international, pas la moindre trace, par exemple les multiples violations d'espaces aériens que supposerait une agression de l'Iran par la marionnette des Américains au Proche-Orient, violations qui ne viendraient qu'aggraver un véritable crime contre le droit international.

Autre détail croustillant, la disparition pure et simple des territoires palestiniens de la carte...


... comme indice supplémentaire que, même en France, le ministère israélien de la propagande est parfaitement secondé par moult larbins se faisant passer pour des journalistes !


(1) À propos de la Syrie, un petit échantillon de contre-information sur France-Info-Intox : "En Syrie, les chars de Bachar El-Assad continuent de bombarder les foules qui contestent le régime à Homs, mais aussi à Alep. C'est nouveau !". Dixit le "journaliste" Franck Noblès le 11 février 2012, 9h38 ; rebelote à 9h45 et là, j'ai zappé. Je suppose que le dénommé Franck Noblès a répété son couplet imbécile toute la journée ! Encore un qui a dû recevoir son diplôme de "journaliste" dans une pochette surprise !

Pour information, la veille, il n'y a eu aucun bombardement à Alep, mais un attentat à la voiture piégée. Mais tout le monde sait que lorsqu'un engin explosif détonne quelque part, c'est la faute au gouvernement en place... On pense, par exemple, aux attentats meurtriers survenus en Israël, ou aux Etats-Unis, par exemple à Oklahoma City, ou en France, dans le RER parisien... 

Pour preuve, à la suite d'une série d'attentats du début janvier  2012, voici ce qu'on a pu entendre sur France-Info-Intox : "L'opposition syrienne accuse le gouvernement d'organiser ces attentats pour détourner l'attention..." (Valérie Crova depuis Beyrouth, le 7 janvier 2012, 9h05).

Crétins de "journalistes" !


Liens :  01 -  02 

vendredi 3 février 2012

France. Présidentielle 2007. Memento

À propos d'une "victoire imperdable" : retour sur l'idée que les socialistes français se font de la confraternité et de la solidarité entre camarades...

Mai 2007. Ségolène Royal perd l'élection présidentielle avec 47 % contre 53 % pour son adversaire de droite, alors même qu'en 2002, le candidat socialiste, Lionel Jospin, n'avait pas pu se qualifier pour le second tour. La suite ? Contrairement à ce qui s'est passé le 21 avril 2002, après la déroute de Jospin et sa défection théâtrale au beau milieu d'une bataille politique (les élections législatives à venir devant encore décider du camp qui gouvernerait la France pendant cinq ans), en 2007, les Français vont avoir droit à une petite flopée d'ouvrages en forme de pamphlets émanant du propre camp de Ségolène Royal, ainsi que rapporté par Le Monde.







Source : lemonde.fr

mercredi 1 février 2012

Z comme Z... Éloge de la complexité

Entendu ce matin du 1er février 2012 sur l'antenne de la radio parisienne RTL. Matinale de Vincent Parizot. Editorial de Eric Zemmour.



Parizot

Alors, la Ligue Arabe a imploré, hier, les Nations Unies à sortir de leur inaction face, je cite : "à la machine à tuer du régime syrien qui aurait fait au moins cinq mille morts depuis mars dernier.". L'ONU quand même tente d'agir, avec une résolution qui est appuyée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ; elle prévoit la mise à l'écart du président Bachar el-assad mais voilà, Moscou, qui est un allié traditionnel de Damas traîne les pieds.

Zemmour

Oui. Chez les Assad, on est tyran de père en fils ; bouchers héréditaires ; on massacre en gros. Au départ timoré et modeste, le fils Bachar se révèle le digne successeur de son père. Alors, les Français, les Américains, les Anglais, la Ligue arabe, tous les intellectuels humanitaristes français et occidentaux exigent son départ, mais seuls les Russes bloquent la machine onusienne qui a déjà fait la peau de Kadhafi. Les Russes pensent bien sûr à leurs intérêts et à conserver leur dernier allié dans la région. Il se pourrait aussi que leur position ne soit pas dénuée de tout fondement rationnel. Car la situation a très vite évolué en Syrie. La révolte contre un pouvoir tyrannique s'est muée en guerre civile. Assad a distribué des armes dans les régions où dominent les Allaouites, ces chiites dont est issue sa famille.  Les islamistes ont pris la direction de la révolution. Ils veulent prendre leur revanche sur le père Assad, qui avait, en 1982, bombardé la ville de Hama où ils s'étaient révoltés. A l'époque, les Islamistes, après avoir assassiné le président égyptien Sadate, voulaient faire subir le même sort à son homologue syrien. La Syrie est aujourd'hui le théâtre sanglant de l'affrontement millénaire sanglant entre une minorité de chiites, mais qui tient l'appareil d'Etat et l'armée, et une majorité sunnite, qui donnerait, en cas d'élection, la majorité aux islamistes, comme elle l'a déjà fait en Egypte, en Tunisie. Derrière les combattants s'affrontent aussi leurs alliés : l'Iran pour les Chiites, l'Arabie saoudite et l'Egypte pour les sunnites.

Parizot. Le tableau que vous dressez (…) est évidemment bien plus compliqué que le schéma classique d'une révolution dans laquelle un peuple se soulève contre un tyran.

Zemmour : Eh oui, les printemps arabes ont ébranlé un monde figé, congelé par les dictatures. Elles [les révolutions] ont libéré, ressuscité les haines ancestrales ; c'est le paradoxe de la tyrannie : elle réprime la liberté mais assure la paix civile. La révolution se fait au nom de cette liberté mais entraîne souvent le chaos et le déchaînement des passions. En Egypte, les Coptes sont plus que jamais persécutés. En Tunisie la foule crie : "à mort les Juifs !", la Libye est au bord de la guerre tribale. En Syrie, les minorités chrétienne et druze sont dans le collimateur des islamistes. Pour l'instant, elles sont protégées par l'armée ; elles peuvent encore pratiquer librement leur religion ; elles seront massacrées en cas de chute du clan Assad. C'est le syndrome Saddam Hussein. Quand le tyran irakien fut renversé par les soldats américains, la démocratie s'installa, la guerre civile aussi, entre chiites et sunnites, et les chrétiens furent tués ou poussés à l'exode. Les néo-conservateurs américains de George Bush avaient seulement oublié un détail : la démocratie suppose l'existence de citoyens rationnels et suffisamment détachés de leur appartenance ethnique et religieuse. Si les réflexes communautaires prennent le dessus, la loi de la majorité devient celle de massacrer la minorité. C'est ce qui s'est passé en Irak ; c'est ce qui se passera demain en Syrie, dès qu'Assad tombera. Une fois encore, les bien-pensants occidentaux, tous les démocrates, les humanistes... auront joué aux apprentis-sorciers ; il y a encore pire qu'un ordre injuste : le désordre !

Fin de citation



Je me suis permis de transcrire cet édito in extenso, tant je l'ai trouvé excellent, en tout cas, bien plus subtil et plus nuancé que tout ce que j'ai pu entendre comme âneries sur les ondes voire lire ici ou là. Bon, soyons honnête, depuis la dernière boucherie onusienne en Libye, j'ai quasiment cessé de lire les journaux. Mais je rassure tous les autres médias : ma consommation de journaux télévisés ou radiodiffusés a été divisée par cent voire deux cents. Le fait est qu'on s'en passe très bien !

Ce qui est marrant, c'est que j'ai été de ceux qui sont tombés à bras raccourcis sur Eric Zemmour après sa sortie télévisée sur les noirs et les arabes responsables du trafic de drogue en France, sortie qui lui a valu quelques ennuis judiciaires. Les familiers de ce blog se souviennent de ma réplique à Mathieu Aron, de France Infos, sur les suites judiciaires probables de ce dossier, telles que je les pressentais à l'époque. 

Voilà qui devrait convaincre le plus grand nombre de mon absence de tout sectarisme. Le fait est que je suis un auditeur attentif des chroniques matinales de Zemmour, non pas par malice ni avec des intentions malveillantes, mais tout simplement parce que - hormis cet impair télévisé, survenu dans le cadre d'une émission mal foutue, du type bla-bla mondain, ce qui devrait lui valoir quelques circonstances atténuantes (à Zemmour, pas à l'émission d'Ardisson !) - je trouve ses papiers en général bien plus charpentés, plus subtils voire plus intelligents que la prose de la plupart de ses confrères, je pense notamment à ces deux dinosaures aux analyses bien approximatives que sont Alexandre Adler (Europe 1) et Bernard Guetta (France Inter).

Ça vous en bouche un coin, n'est-ce pas ?




N.B.

1. Et comme pour donner raison à Zemmour, ne voilà-t-il pas qu'en Égypte, le jour même, un banal match de football à Port Saïd se transforme en une infâme boucherie du fait de la plus pure connerie que l'on puisse imaginer ?


2. Penser à signaler à Zemmour que les Anglais sont les habitants de cette région du sud de la Grande-Bretagne qu'on appelle Angleterre, et dont la principale ville est Londres. Depuis, par paresse intellectuelle, on a pris la mauvaise habitude d'assimiler le tout à la partie ou l'inverse (en rhétorique, on parle de synecdoque ; ex. un troupeau de trois cents têtes, ou encore : cent voiles cinglaient vers la Mer des Sargasses.). Donc, ici, plutôt qu'Anglais, il vaudrait mieux dire Britanniques, ce substantif/adjectif (cf. les Îles britanniques) étant lui-même une approximation, dès lors que l'État concerné est le Royaume Uni (United Kingdom), lequel inclut l'Irlande du Nord, alors même que la République d'Irlande (du Sud) fait bien partie des Îles Britanniques mais pas du Royaume Uni !



mercredi 11 janvier 2012

France 2007-2012 : le gouvernement par le verbe



Le haut-parleur 
(en anglais : The loudspeaker)
 (en allemand : Der Lautsprecher)

Rendez-vous compte : en élisant leur président, au printemps de 2007, les Français ne se doutaient certainement pas qu'ils votaient pour un haut-parleur, qui allait passer le clair de son temps à aligner discours sur discours devant micros et caméras, totalisant certainement plus de temps de parlotte à lui tout seul que tous ses précécesseurs de la Cinquième République, voire plus que tous les autres dirigeants de l'Europe communautaire (27 pays) réunis !

Ci-dessous trois captures d'écran faites tout à fait par hasard.





Le but de toutes ces interventions, on s'en serait douté, consiste essentiellement à occuper les médias, lesquels ne se privent pas de se mettre au garde-à-vous, y compris durant de longs quarts d'heure en direct, comme sur la toute première  image !

Du reste, ceux que ça intéresse devraient se rendre sur le site Internet de l'Elysée, où ils pourront visualiser le nombre de déplacements effectués en France, par exemple entre le 20 septembre 2010 et le 26 octobre 2010. Il suffit, pour ce faire, de taper le mot "déplacement" dans la fenêtre idoine.

Résultat des courses : dix déplacements et autant de discours entre le 20 septembre et le 26 octobre 2010, soit autour de deux déplacements par semaine ; avec le cortège des accompagnateurs, forces de sécurité, consommation de carburant, pollution, paralysie de quartiers entiers des villes visitées, etc. Bref, une présidence ruineuse pour un pays (soi-disant) en crise !

   

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mercredi 4 janvier 2012

Nicolas S. ou l'inexorable déconfiture du bonapartisme français et du judéo-christianisme

Question : comment certaines personnes peuvent-elles se regarder dans une glace sans avoir envie de vomir ?

Réponse : un début d'explication se trouve ci-dessous, ou quand le cynisme le dispute à l'indécence !




"Le président Bachar al-Assad doit quitter le pouvoir (...) Ses massacres suscitent (...) l'écoeurement et la révolte."

Ceux que ça intéresse liront avec profit la parabole évangélique sur le pharisien, et le publicain, texte (les Évangiles) que le pauvre homme [celui qui se permet de donner des leçons de bienséance à Assad, malgré le lourd passé de la France en matière de liquidations massives (1)] figurant plus haut ne doit pas avoir souvent lu, et que les images qui suivent illustrent amplement.













(1) À ceux qui ne connaissent pas le passé génocidaire de la France coloniale, je conseille une petite recherche sur Internet à propos de Sétif et Guelma (Algérie), Thiaroye (Sénégal), Madagascar, les Algériens et la Nouvelle Calédonie, Louise Michel, le Cameroun (De Gaulle et Pierre Messmer) pour m'en tenir à ces exemples.


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dimanche 1 janvier 2012

Nicolas S.: une déconfiture française

Nicolas S.: une certaine idée de l'incompétence en politique.



Nicolas S.: une certaine idée de la décadence française.


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