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mardi 5 février 2019

Réflexion sur l'histoire des hommes et ses étranges raccourcis


Cette fois, ce sera une véritable histoire (presque) sans paroles : mais il me faut quand même présenter les images qui vont suivre...

Question : selon vous, qu'y a-t-il de commun entre Anders Behring Breivik,  l'ignoble tueur en série d'adolescents norvégiens, le dictateur congolais Denis Sassou-Nguesso et Juan Guaidó, le très insipide et (néanmoins) sémillant éphèbe vénézuélien que certains "grands de ce monde" prétendent adouber comme président de son pays, le tout dans la plus parfaite violation de la Charte des Nations Unies (fondée sur le principe de non-ingérence), mais aussi dans le plus parfait mépris du droit constitutionnel vénézuélien ? (1)

Ce que les trois personnages cités ont en commun ? Je l'ai découvert tout à fait par hasard (tout récemment pour le vénézuélien, totalement inconnu au bataillon il y a encore une paire de semaines !) grâce à l'Internet, cet extraordinaire réseau mondial qui est en train de sonner le glas de la presse dite (mais pour combien de temps encore ?!) "mainstream".

La suite en trois images, sans commentaires...





Citation :
Source
























(1) CitationLa France considère que le président du Parlement vénézuélien Juan Guaido "a la légitimité pour organiser des élections" présidentielles, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, après l'expiration d'un ultimatum européen au président Nicolas Maduro. (source)

Vous savez quoi ? Il faut croire qu'on peut être ministre des Affaires étrangères d'un "grand" pays tout en ayant séché les cours d'ECJS au collège ! L'E.C.J.S. (pour ceux qui ne connaissent pas la France), c'est l'Education Civique Juridique et Sociale, discipline par laquelle on initie - ce que j'ai fait dans une vie antérieure - les élèves aux rudiments du droit constitutionnel, administratif, civil, pénal, voire communautaire (européen).

Et l'on enseigne, précisément, à ces petites têtes blondes, brunes et autres le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs, ainsi que cet autre principe fondamental en démocratie, qui veut que l'on ne soit pas juge et partie. Ce qui veut dire qu'un candidat présumé à une élection ne puisse pas en être l'organisateur, sauf dans le cerveau bien embrumé d'un vieux notable ex-socialiste, capable de proférer en public les pires conneries, comme celle citée plus haut (cf. pensez donc : même des républiques bananières, diamantifères, pétrolières... comme le Gabon des Bongo, le Congo de Sassou Nguesso ou le Zaïre des Kabila... disposent désormais de commissions électorales indépendantes chargées d'organiser et superviser les scrutins !). 

Moralité : plaignons ce grand pays qu'est la France de devoir se farcir un personnel politique aussi médiocre ! (*)


Lecture (sachant que ce qui est vrai d'un continent peut être aisément extrapolé sur un autre..., une certaine "mondialisation" étant passée par-là !) 
(...) Les loges maçonniques rassemblent le gotha de la mafia africaine. Leur première clientèle est ce qu’on appelle « les chefs d’Etats africains ». Puis, il y a les « ministres », les hauts cadres administratifs ou les hauts fonctionnaires, ensuite les « hommes d’affaires », les écrivains, les fameux intellectuels africains…etc. On retrouve dans ces réseaux aussi bien des tyrans africains au pouvoir que nombre de leurs "opposants" comme ceux-ci aiment se faire appeler. « Frères » en coulisse et derrière les rideaux ; "opposants" en public. Et avec ces petits jeux, ces "opposants-frères" appellent au "changement", à "l'alternance", au "soulèvement populaire". La stratégie de ces loges est de posséder ce qui est, par renversement de valeurs, appelé « les élites africaines », c’est-à-dire les représentants locaux du système colonial. C'est par le biais de ce conglomérat du crime et "cadres coloniaux", que ces fameuses sociétés secrètes exercent efficacement leur influence et créent des conditions optimales d’investissements, c’est-à-dire les conditions du pillage en faveur de leurs membres métropolitains, hommes d'affaires.  (source)

(*) Dans la rubrique "Rions un peu !" ou "Les arroseurs arrosés", je suppose que vous êtes au courant des protestations véhémentes des autorités françaises contre l'"ingérence inadmissible" (Mort de rire !) qu'auraient commise les Italiens Salvini et Di Maio à propos des Gilets Jaunes... (source


Liens :  01 -  02 - 03  -  04  -  05 - 06


lundi 15 octobre 2018

Comme une histoire sans paroles : à propos de Mahmoud Hams, distingué par le Prix Bayeux des reporters de guerre


Les familiers de ce blog savent que son auteur est du genre peu bavard, en tout cas, peu expansif !

Et, cette fois-ci encore, ça va être assez court : l'image qui suit illustrait déjà un article paru sur ce blog il y a quelques semaines. Je l'avais dénichée tout à fait par hasard sur le net ; et voilà que je découvre le nom de son auteur : le photographe palestinien Mahmoud Hams, récemment primé par le jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre.

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Que dire de cette image, qui ne frise la redondance inutile, la photo étant incroyablement explicite ? Le fils de pasteur que je suis ne peut que donner un petit conseil à ce pauvre Benjamin Mileikovsky, ci-devant premier ministre de l'Etat israélien : en effet, tout porte à croire que l'épisode qui voit le minuscule David (l'Hébreu) terrasser l'immense Goliath (le Philistin) n'ait été qu'un lamentable "fake" (le propre des mythes et des légendes étant leur caractère éminemment malléable, pour ne pas dire manipulable !) (1), ce que cette photo nous démontre amplement. Rendez-vous compte : trois, quatre..., cinq mille ans plus tard, une énorme machine de guerre - "le peuple élu de Dieu" ! -  copieusement équipée par les Etats-Unis, avec l'assentiment tacite d'une "communauté internationale" devenue sourde et mal-entendante, s'avère incapable de venir à bout d'un petit peuple de résistants désarmés, faméliques et estropiés !

Celui qu'on voit là doit être un survivant de la première Intifada... Ils lui ont tiré dessus à  balles réelles, mais ils ne l'ont pas tué !

Entre nous, un tel instinct de résistance, ça ne vous donne pas la chair de poule ? 

Ah oui, j'ai failli oublier, mon conseil à B. Mileikovsky : "Laissez tomber ; vous ne vivrez pas assez longtemps pour venir à bout de la résistance des Philistins, surtout depuis que votre Dieu semble vous avoir fait faux bond, ce qui va finir par devenir une fâcheuse habitude de sa part !" (2)


(1) Que ceux que la chose intéresse prennent le temps de bien lire l'épisode biblique en question (cf. la confrontation entre David et Goliath)...; je dis BIEN LIRE..., et là, ils devraient se rendre à l'évidence : cet épisode met face à face un envahisseur et un résistant (à l'envahisseur) qui ne fait que défendre sa terre. (1 Samuel 17:1-18:4)  

(2) La colère de l'Éternel s'enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu'à l'anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de l'Éternel. (Nombres 32:13)


By the way

1. Question : quel rapport y a-t-il entre la photographie de Mahmoud Hams et le reportage de guerre ? Veut-on nous faire croire qu'il y a une guerre entre cet homme cloué dans un fauteuil roulant et ceux qui l'ont mutilé naguère en lui tirant dessus ? Parce que vous appelez ça une GUERRE ?????

2. Soit dit en passant, on parie combien que Benjamin Mileikovsky n'a pas dû lire la Bible bien souvent ni avec toute l'application nécessaire, ce type (mais il n'est pas le seul dans ce cas...) n'étant pas plus juif qu'une bouteille de coca-cola ?!

3. Si Benjamin Mileikovsky n'a pas dû souvent lire les textes sacrés du judaïsme, c'est probablement par pure superstition, en pensant notamment à son illustre devancier, Ariel Scheinermann (1928-2014), grand massacreur de Palestiniens (cf. Sabra et Chatila), fervent promoteur de la colonisation juive en Palestine, et qui a fini, bardé de tuyaux, sur un lit d'hôpital, durant un long coma de huit années. Tout bon croyant (je n'en fais pas partie, bien que fils de pasteur !) y verrait une punition divine !

Autres lectures : 

Aussi l'Éternel s'est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. -Il n'est resté que la seule tribu de Juda. (2 Rois 17:18)

Avant Josias, il n'y eut point de roi qui, comme lui, revînt à l'Éternel de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse; et après lui, il n'en a point paru de semblable. Toutefois l'Éternel ne se désista point de l'ardeur de sa grande colère dont il était enflammé contre Juda, à cause de tout ce qu'avait fait Manassé pour l'irriter. Et l'Éternel dit: J'ôterai aussi Juda de devant ma face comme j'ai ôté Israël, et je rejetterai cette ville de Jérusalem que j'avais choisie, et la maison de laquelle j'avais dit: Là sera mon nom. (2 Rois 23:25-27)

Cela dit, et pour être tout à fait honnête, les sautes d'humeur du "Dieu des Hébreux", telles que relatées dans les "Saintes Ecritures", devraient être fortement nuancées, ainsi que l'explique très bien et avec force érudition Laurent Guyénot, lorsqu'il avance, entre autres choses, ceci :

Dans la Bible, le destin du peuple juif est lié exclusivement à l’obéissance aux lois et aux ordres de Yahvé, de sorte que chaque revers de fortune d’Israël est expliqué par une rupture de contrat de la part du peuple, et sert à renforcer la soumission du peuple. Lorsqu’un autre peuple s’en prend aux Hébreux, ce n’est jamais présenté comme une réaction aux torts que les Hébreux lui ont fait, mais comme la conséquence de l’infidélité du peuple envers Yahvé. La culpabilité envers Yahvé absorbe donc toute capacité des Juifs à se remettre en question en tenant compte des griefs des Gentils. Si le peuple juif a péché, c’est envers Dieu, jamais envers les autres peuples. Et s’il a péché envers Dieu, ce n’est jamais en maltraitant ses voisins, mais au contraire en sympathisant avec eux, en « s’assimilant ». Ce sont des « vauriens » qui « se vendirent pour faire le mal » et méritent la mort, ceux qui disent : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent, car depuis que nous nous sommes séparés d’elles, bien des maux nous sont advenus » (1Maccabées 1,11). (Source)

mardi 20 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 2/5


Petit retour en arrière : depuis quelques mois, l'armée régulière syrienne a entrepris de crever l'abcès que constitue ladite "enclave rebelle" située en Ghouta orientale, soit à quelques encablures de la capitale Damas.

Il faut croire qu'il y a des dirigeants, notamment en Occident, qui trouveraient normal que des obus de mortier tombent régulièrement sur les faubourgs de leur capitale, disons Londres, Washington, voire... Paris, ce qui nous a valu ce genre d'intervention :

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Et voilà nos "grands" dirigeants occidentaux obsédés par la volonté - sournoise ou sincère, c'est selon ; pour notre part, nous n'avons pas oublié la formule "to protect civilians" brandie lors du vote de la résolution 1973 qui allait conduire à la destruction de centaines de milliers de vies humaines en Libye, ce qui nous a rendus fort méfiants ! - de voler au secours des populations (civiles) suppliciées en Ghouta orientale par l'"ignoble dictateur Bachar el-Assad" ! 

Et il semble que notre méfiance fût justifiée : en effet, grâce à des médias honnêtes et performants, à l'instar de ce bon RT (vous savez ? Russia Today, que d'aucuns veulent faire passer pour un medium complotiste, simplement parce qu'il fait du bon boulot dont eux-mêmes sont incapables), voici une série de reportages fort édifiants que l'on doit à Wafaa Shabrouni, depuis la Ghouta précisément.

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"La population est bombardée ; les Etats-Unis restent muets..." ; bien évidemment, ce journaliste "complotiste" exagère ! En fait, il aurait pu ajouter la France, le Royaume-Uni, l'Union Européenne, l'ONU..., toutes autorités sourdes et muettes dont le silence assourdissant fut dénoncé par Serguei Lavrov.

Tiens, justement, regardez l'info apparue ce soir-là, sous la photo du ministre russe, info confirmée par des images de la télévision syrienne :

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Cette fois, le doute n'est plus permis : il y  avait bien des mercenaires non syriens, encore baptisés "djihadistes", au milieu des "rebelles" de la Ghouta orientale.

Ceux-là ont choisi l'exfiltration, sur la base de la trêve suggérée par le Conseil de Sécurité, mais aux conditions imposées par le régime de Damas. Et l'on peut raisonnablement supposer qu'aucun de ces hommes en cours d'évacuation vers Idlib ne parle l'arabe, ou alors avec un fort accent exotique permettant d'en déduire leur origine extra-syrienne, toutes choses que la presse "meanstream" persiste à passer sous silence.

Et s'il n'y avait que ça... 

C'est encore RT qui nous livre un autre visage de la réalité en Ghouta orientale, avec l'histoire poignante de ces deux bambins sortis sains et saufs de l'enfer, après avoir perdu leurs parents en cours de route sous le feu nourri des "rebelles".

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"Avec nos parents, nous avons essayé de nous échapper, lorsque des hommes (entendez des "rebelles" chers à nos "grands" médias "libres") se sont mis à nous tirer dessus. Nos parents nous ont dit alors de courir et nous les avons perdus de vue."

Le frère et la sœur sont ainsi parvenus sains et saufs dans un secteur contrôlé par l'armée régulière ; et tout au long de ce sauvetage, on pouvait entendre les détonations des armes à feu en provenance du camp "rebelle", toutes choses n'ayant pas empêché certains de nos "grands" dirigeants occidentaux de se noyer dans leurs propres immondices en laissant entendre que c'est le régime de Bachar el-Assad qui menacerait la trêve décidée par le Conseil de Sécurité.

Quand je vous disais que les masques étaient en train de tomber ! 

Tiens, juste pour rire, entendez : tout est de la faute du régime...



Autre chose ? Voyez ce que le grand quotidien parisien Le Monde dit des forces en présence dans la Ghouta :



   

jeudi 15 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 1/5


Ce blog s'intitule "Com' ils disent" et il se trouve qu'entre autres formations, j'ai appris le métier d'enseignant. Et comme, par ailleurs, la majorité de mes lecteurs habitent hors de France, notamment dans des pays non francophones, il me semble utile, de temps à autre, d'endosser la blouse du pédagogue.

Parlons de sémantique du français : je me suis amusé (!) à puiser dans mes archives récentes les captures d'écran qui suivent (issues de chaînes de télévision françaises  ; cf.: une chaîne de télévision, des chaînes de télévision...) :   


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Entre nous, vous n'êtes pas intrigués par quelque chose d'étrange ? 

Vous ne voyez pas ce qu'il y a d'étrange dans ce qui précède ?

Peut-être y verrez-vous plus clair si je traduis le tout premier texte en anglais :

Syria. In the rebel stronghold of Eastern Ghouta the raids of the Syrian regime killed in seven days five hundred civilians, including one hundred and twenty-one children (NGO).

Alors, vous y voyez plus clair ? Le fait est que, quelle que soit la langue utilisée, le problème reste le même !

Devant une classe de collégiens, voire de lycéens, je procéderais ainsi : d'abord, je condense le message en une poignée de mots-clés ; j'en vois quatre : rebelle(s) - raids - victimes - civils. Prenons-les dans cet ordre :

- rebelle(s) : on nous parle, en effet, tantôt d'un fief, tantôt d'une enclave... rebelle. Or, un "rebelle", ce n'est pas un simple opposant, mais quelqu'un qui a choisi de s'exprimer par le biais des armes. C'est, donc, un combattant, j'allais dire "armé" mais ce serait un malheureux pléonasme.

Donc, nous avons des hommes - et peut-être aussi des femmes - en armes, et ces armes sont censées tirer sur des gens, et faire des victimes !

- raid(s) : il nous est dit, ici, qu'il s'agit de raids du régime ; sous -entendu : "les autres, entendez les 'rebelles', ne conduisent aucun raid" !

- victime(s) : bien évidemment, aux yeux de nos "informateurs", ce sont les raids du régime et eux seuls qui sont à l'origine des centaines de victimes (par parenthèse : comptabilise-t-on les morts et les blessés ou seulement les morts ? Nul ne le sait !). Ce qui revient à dire que les armes des rebelles ne sont pas actionnées ? On ne sait pas ! En tout cas, c'est loin d'être clair. Toujours est-il que les "rebelles" ne font aucune victime, à moins que...

- civil(e)s : avez-vous remarqué qu'il n'est question, ici, que de victimes "civiles", toutes affectées par les raids du seul régime ? Autrement dit, les bombes et les obus balancés par les forces du régime ne tuent que des civils !

Si j'ai bien compris :

1. les armes des rebelles ne tirent aucune balle...
2. les bombes du régime évitent de tomber sur la tête des rebelles, ne s'abattant que sur des civils...

En anglais, on dirait : Isn't it incredible?

Vous comprenez maintenant pourquoi j'étais tellement intrigué tout à l'heure ?

Le fait est que les informations qui précèdent sont fournies aux "grands" médias par une officine (cf. la mention 'ONG') baptisée "OSDH" (Office Syrien des Droits de l'Homme), mais peut-être devrait-on dire "Office Syrien de la Désinformation Hasardeuse", un obscur groupuscule basé au... Royaume-Uni et qui, par conséquent, dresse ses statistiques hasardeuses à quelque 5000 km de distance, réussissant à comptabiliser les victimes "civiles" et jamais les victimes "militaires" provoquées par le régime, tout en étant étrangement discret sur les dégâts générés par les armements des "rebelles".

En fait, de deux choses l'une :

- ou bien les statistiques concernant les victimes "civiles" sont exactes, et l'on ne peut que s'interroger sur la dissimulation par l'OSDH du nombre de victimes "non civiles", en clair, dans les rangs des "rebelles"...

- ou bien ce sont toutes les statistiques fournies par l'OSDH qui sont fausses et relèvent de l'escroquerie.

Dans le premier cas, l'OSDH travaille visiblement pour le compte des "rebelles", s'appliquant à considérer leurs pertes éventuelles comme un secret militaire à ne pas divulguer à l'ennemi (le régime).

Dans le second cas, l'OSDH balance des chiffres imaginaires et n'est qu'une officine de désinformation et de propagande, dont le programme manifeste consiste à apitoyer l'opinion publique sur le sort de ces malheureux civils suppliciés par la seule armée de Bachar-el-Assad.

Dans un cas comme dans l'autre, cette officine s'est manifestement et totalement disqualifiée.

Le problème, c'est de voir que les élucubrations de l'OSDH sont relayées par la grande presse sans la moindre vérification ni la moindre distance critique, de même que c'est sur la base des balivernes colportées par ladite officine que d'aucuns ont choisi de fonder leur diplomatie dans la région, à l'exemple du ministre français cité plus bas :

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Visiblement, le ministre russe des Affaires Étrangères disposait d'informations ayant échappé à son confrère français, lequel semblait considérer que seul le régime syrien faisait obstacle à la trêve réclamée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Et ne voilà-t-il pas que l'on apprend, toujours des mêmes médias "mainstream", qu'il n'y avait pas que des "rebelles" dans la Ghouta !!!!!

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"Expulser les jihadistes en contrepartie de la trêve"..., non mais, sans blague !

C'était donc ça : il y avait bel et bien des "jihadistes" au milieu des "rebelles", et l'on se demande comment les seconds vont s'y prendre pour évincer les premiers (puissamment équipés par des puissances étrangères), mais, surtout, on s'interroge sur les manigances de ce monsieur Le Drian !

Question : Jean-Yves Le Drian était-il au courant de la présence, dans la Ghouta, de mercenaires (les soi-disant "jihadistes" étant, dans leur quasi-totalité, des mercenaires non concernés par l'éventuelle guerre civile syrienne) ? Dans la négative, le ministre français et l'ensemble de son gouvernement se couvrent de ridicule ; dans l'affirmative, on est en présence d'une tentative délibérée de protéger des criminels !

Question subséquente : en insistant si lourdement -moyennant moult déplacements à l'étranger, notamment à Moscou et Téhéran - pour obtenir un cessez-le-feu de la part du seul régime syrien, le ministre français entendait-il sauver des civils innocents ou plutôt offrir une porte de sortie à tout un tas de mercenaires, notamment étrangers, rhabillés en "rebelles" ? 

Tout le monde se rappelle l'insistance lourde avec laquelle un autre ministre des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault, a tenté d'obtenir, lui aussi, un cessez-le-feu à Alep, avant que l'on n'apprenne que, là encore, les fameux rebelles n'étaient que des mercenaires opérant sous la bannière de l'Etat dit Islamique !

Le fait est que, malgré la découverte du pot-aux-roses, à savoir la présence dans la Ghouta de diverses franchises d'Al Qaeda et de Daech, la presse "mainstream" continue d'user des mots-clés répertoriés plus haut : "rebelles, raids du régime, victimes, civils".

Ceux-là croient que nous n'avons qu'eux comme sources d'information ! 

Pauvres imbéciles !

Ironie du sort : pendant que d'aucuns volent au secours des barbouzes officiant dans la Ghouta, des soldats français tombent régulièrement dans le Sahel, victimes des mêmes "rebelles" !

Reviens De Gaulle, ils sont devenus fous !!!!!!




vendredi 1 décembre 2017

Dans notre rubrique "Les actualités auxquelles vous avez échappé..."


Les visiteurs assidus de ce blog connaissent le peu de considération que m'inspirent les médias dits "mainstream", que je m'évertue à qualifier de "meanstream" (de l'anglais 'mean' : grossier, vulgaire).

Cet ostracisme, que j'assume totalement, se trouve régulièrement renforcé par le constat que, décidément, nos grands journaleux et grandes journaleuses, soit ne travaillent pas beaucoup, soit sont vraiment nuls ! Voyez mes papiers sur Ségolène Royal à Cuba, et le fait que, depuis, nous savons de source sûre (une barbouze cubaine stipendiée par la CIA) que, pour l'essentiel, la mauvaise réputation de Cuba en matière de "droits de l'Homme" fut basée sur des  manipulations et une désinformation orchestrées par le régime états-unien, allié de la mafia américano-sicilienne ! (Lecture).

Et dire qu'il suffisait de s'informer un peu !

Cette fois-ci, il s'agit d'un domaine tout aussi pitoyablement couvert par nos "grands" moyens d'information : l'occupation israélienne en Palestine.  

Ce qui suit est une relation (du verbe "relater", pour les non francophones) sur le vote d'une résolution onusienne complètement passée sous silence par nos "grands et petits" médias, article paru sur le site iranien "presstv". 

Je me suis contenté de traduire cet article (in extenso) pour les lecteurs francophones.

/.../ 

L'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré nulle toute mesure israélienne visant à exercer sa juridiction sur Jérusalem-Al Qods, quelques jours avant que le président américain Donald Trump ne décide de transférer l'ambassade américaine dans la ville occupée. Lors d’une rare manifestation d'unité contre le régime de Tel-Aviv, 151 pays ont voté, ce jeudi, l’adoption d’une résolution dénonçant Israël comme "puissance occupante" de Jérusalem-Al Qods, une ville sainte pour les musulmans, les chrétiens et les juifs.

"Toute mesure prise par Israël, la puissance occupante, pour imposer ses lois, sa juridiction et son administration à la ville sainte de Jérusalem est illégale et donc nulle et non avenue, et partant, n'a aucune validité", peut-on lire dans la résolution.    

Les membres de l'ONU ont également exhorté Tel Aviv à "respecter le statu quo historique sur les lieux saints de Jérusalem, y compris le Haram al-Sharif, en paroles et en pratique", référence faite à une colline de Jérusalem-al-Qods sur laquelle la mosquée est située. 

Israël revendique l'intégralité de Jérusalem-Al Qods comme sa "capitale", tandis que les Palestiniens veulent que sa partie orientale soit la capitale d'un futur Etat pour eux-mêmes.  

La ville a connu des tensions depuis 2015, lorsque l'armée israélienne a imposé des restrictions sur l'entrée des fidèles palestiniens dans la mosquée al-Aqsa - le troisième site le plus sacré de l'islam.  

Depuis lors, plus de 300 Palestiniens ont perdu la vie du fait des soldats israéliens.  

L'année dernière, il a été rapporté qu'Israël avait omis sur des cartes de la ville d'importants sites sacrés musulmans et chrétiens, ainsi que des zones entières de la région, tout en mettant en évidence des dizaines de sites d'une importance historique douteuse.  

Seuls cinq pays - les États-Unis, le Canada, les Îles Marshall, la Micronésie et Nauru - se sont opposés à la résolution de jeudi à l'ONU, qui a également été rejetée par le représentant israélien. Neuf pays se sont également abstenus. 

Délocalisation de l'ambassade américaine 

La ferme déclaration de l'ONU est intervenue quelques jours avant que Trump ne se décide à déménager l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. 

Depuis que le Congrès américain a décidé, en 1995, que l'ambassade devait être transférée de Tel Aviv, les présidents successifs ont reporté cette difficile décision à plus stard. La loi contient une clause qui permet au président de renouveler, tous les six mois, une renonciation à la décision. 

Trump a signé sa première échéance en juin, conformément à une de ses promesses majeures, à la grande satisfaction d’Israël. 

Le vice-président américain Mike Pence a déclaré, plus tôt cette semaine, que Trump réfléchissait à "quand et comment" déplacer l'ambassade américaine.

Le gouvernement israélien oublie (systématiquement) de mentionner les lieux saints musulmans et chrétiens sur ce qu'il appelle la carte de la vieille ville de (Jérusalem)Al Qods