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lundi 29 janvier 2024

Retour sur une polémique autour de Serguei Lavrov évoquant la judéité d'Adolf Hitler

Ce texte a été initialement édité sur Twitter le 2 mai 2022. Révision en cours.


S. Lavrov devrait présenter des excuses ? Et à qui ? À Israël ? Parce qu'Israël présente souvent des excuses ? J'ai vu #Lavrov en TT, avec plus de 43 Ktweets, et j'ai jeté un œil. Chers amis ashkénazes - je m'adresse aux locuteurs du yiddish ; j'en ai quelques-uns, si ! si !

Je vais encore vous fournir la preuve que ce n'est pas le nombre de followers/disciples, de "retweets" et autres "likes" qui fait l'intérêt d'un compte sur #Twitter, mais la capacité à être factuel, adossée à un peu de culture générale. Le fait est que S. Lavrov a raison !

'Yiddish' est bien une déclinaison du Hochdeutsch 'Jüdisch'. Non ? Prenez la porte > 'Tür' en allemand, qui donne 'tir' en yiddish. De même que 'grün' (vert) > 'grinn', 'kühl' (froid, adj.) > 'kil', etc. Ce qui explique que le Hochdeutsch 'Hüttler' donne 'Hittler' en Yiddish.

Hitler est bien un patronyme yiddish et je défie quiconque d'oser venir ici, ou ailleurs, soutenir le contraire ! En ce qui me concerne, ça fait des années que je ne me pose plus la question, sinon celle des ascendants d'Hitler, ce dernier n'ayant fait qu'hériter du patronyme du beau-père de son père. Sinon, la relation du patronyme Hittler/#Hitler à la communauté ashkénaze trouve un début de confirmation grâce à une tombe repérée dans un ancien cimetière juif de #Bucarest. Le défunt (juif donc !) s'appelait Adolf... HITTLER !

https://twitter.com/ossamaneh/status/1521184605256232960/photo/1

On résume ? Il faudra bien, qu'un jour, Israël et autres groupes de pression cessent de se croire dépositaires exclusifs de LA vérité historique ! Par parenthèse, on parle de la "Haavara" ? Le "grand" public sait-il que l'espionne préférée d'Hitler, qu'il appelait "Meine liebe Prinzessin", la dénommée Stephanie von Hohenlohe, née Richter, était juive ? Nazie et juive ! On l'aperçoit ici, assise devant Hitler et à la droite de Madga Goebbels. Et que dire d'un des grands amours d'Hitler, une petite juive blonde prénommée Rosa ? Sinon, il y avait des 

https://twitter.com/ossamaneh/status/1521459776537907200/photo/1

officiers supérieurs juifs dans la Wehrmacht, des tortionnaires juifs dans les camps ! Cf. À #Yadvashem, on peut (pouvait) voir un dessin comme celui visible ici : une scène de tabassage, à ceci près que le bourreau et sa victime portaient, l'un et l'autre, une étoile jaune.
 
Précisions utiles : la mère d'Adolf Hitler est morte d'un cancer. Son médecin traitant était un certain E. Bloch. Quant au jeune artiste-peintre que fut A.H., ses premiers sponsors furent essentiellement des Juifs. C'est qu'entre A.H. et les Juifs, vous ne savez pas tout !
 
On ne perd pas les bonnes habitudes ! 
 
Lectures utiles >>


Texte originel > https://twitter.com/ossamaneh/status/1521184582040793088

mercredi 20 février 2019

Gilets jaunes, colère noire et volée de bois vert #12.2


Épisode §12.2. Remembering Rabbi Farhi...

Le prix de haute tartuferie me paraît revenir sans conteste à ceux qui, dans la presse et dans la Chambre, déclament contre le péril clérical et la dictature militaire, tout en donnant libre carrière à ces puissances contre le méprisable sémite avec qui l'aryanisme aristocratique n'a rien à faire (Clémenceau, Iniquité, 1899, p. 261).

Citations :
"Les injures antisémites dont il a fait l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes." Emmanuel Macron a vivement réagi, samedi 16 février, après les insultes dont le philosophe Alain Finkielkraut a été victime, à Paris, lors du le 14e samedi de mobilisation des "gilets jaunes".  
Les images ont été tournées par Yahoo Actualités, boulevard du Montparnasse, dans le 14e arrondissement de la capitale. "Sale sioniste de merde !", "dégage", ont hurlé des manifestants. "Nique ta mère", lance un autre, tandis que des personnes crient "Palestine". Dans le brouhaha, on entend d'autres insultes proférées qui ressemblent à "sale juif". 

"Espèce de raciste, t'es un haineux, tu vas mourir, tu vas aller en enfer, espèce de sioniste", a crié un manifestant. "Il est venu exprès pour nous provoquer", a affirmé un autre. Le philosophe n'a pas répliqué et s'est éloigné. Dans une interview au Figaro samedi matin, il s'est montré critique vis-à-vis du mouvement, estimant que "les différents leaders de cette révolte protéiforme (...) sont devenus les stars du petit écran. Cette promotion leur est montée à la tête et l'arrogance a changé de camp."  
"Méthodes fascistes d’intimidation"
"Une honte absolue. Des méthodes fascistes d’intimidation", a réagi la Licra sur Twitter. Le philosophe a également reçu, sur le même réseau social, le soutien de ses confrères. "Total soutien à Alain Finkielkraut, et surtout : totale admiration pour le calme qu'il a su garder face à cette pisse mentale", a écrit Raphaël Enthoven. 
De son côté, Bernard-Henri Lévy a condamné des "nazillons". "Puisse cette scène hallucinante pulvériser les derniers restes de l’impunité médiatique dont jouissaient les gilets jaunes", a-t-il ajouté. 
"Déferlement de haine à l'état pur"
"La haine à l’état brut dans les rues de Paris", a écrit le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. Et de conclure : "Ceux qui insultent ont le visage découvert. J’espère qu’ils seront identifiés, poursuivis et lourdement condamnés." 
"Un déferlement de haine à l’état pur que seule l’intervention de la police a interrompu, a écrit le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE." 
"Fils d’émigrés polonais devenu académicien français, Alain Finkielkraut n’est pas seulement un homme de lettres éminent mais le symbole de ce que la République permet à chacun", a également écrit Emmanuel Macron sur Twitter. 
Auprès du Journal du Dimanche, Alain Finkielkraut dit avoir "ressenti une haine absolue". Mais le philosophe raconte avoir été rassuré par la présence de policiers : "J'aurais eu peur s'il n'y avait pas eu les forces de l'ordre, heureusement qu'ils étaient là." L'académicien souligne que tous les manifestants n'étaient pas agressifs. Il précise que l'un d'eux a salué son travail et qu'un autre lui a proposé de revêtir un gilet jaune et de rejoindre le cortège. 
Dans un autre entretien, cette fois au Parisien, il a expliqué qu'il n'allait pas porter plainte : "ça pourrait en valoir la peine mais ce ne sera sans doute pas la dernière fois que cela m’arrive. Il ne faut pas trop en faire non plus, j’ai l’impression que beaucoup de gens ont été plus traumatisés que moi et que les images leur ont fait plus peur qu’à moi."

Il faut croire que certains de nos contemporains ont la mémoire courte, pour avoir oublié, par exemple, l'incroyable affabulation que l'on doit à un... rabbin, prétendument agressé par un quidam lui ayant crié "Allahu akbar" !
Trois mois après le coup de couteau qui a blessé le rabbin Gabriel Fahri dans sa synagogue du XIe arrondissement de Paris, "la version de l'automutilation" est désormais "une hypothèse prise au sérieux" par les enquêteurs, a affirmé France-2 mardi soir.  
Le rabbin a assuré qu'il avait été poignardé le 3 janvier par un homme casqué dans les locaux de sa synagogue, après avoir reçu auparavant des menaces de mort. Quelques jours plus tard, sa voiture avait été incendiée.
La rumeur devient hypothèse
Mais selon la chaîne, les enquêteurs "s'éloignent progressivement de la première lecture des faits -tentative d'assassinat et menaces de mort réitérées". "Dans les couloirs du palais de justice de Paris, la version de l'automutilation n'est plus une rumeur mais une hypothèse prise au sérieux." 
Selon les informations citées dans un reportage diffusé dans le journal de 20 heures, le couteau utilisé pour blesser le rabbin, "provient de la cuisine de la synagogue", et une contre-expertise médicale qualifie le coup de couteau d"'hésitant", ce qui irait à l'encontre de la thèse de l'agression.
Un "acte odieux"
Après la publication en janvier d'articles mettant en doute la réalité de son agression, le rabbin avait déjà démenti des "rumeurs" qui ne reposent "sur aucun élément probant".  
L'agression du rabbin avait soulevé une vive émotion dans la classe politique. Le président Jacques Chirac avait dénoncé un "acte odieux" tandis que nombre d'hommes politiques, dont quatre anciens Premiers ministres et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, étaient venus lui manifester leur soutien lors d'une cérémonie de prières. 
Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire contre X pour "tentative d'assassinat, menaces de mort et dégradations de biens" pour élucider cette affaire. (source

On lira à ce propos une édifiante compilation d'affabulations en tous genres survenues en France ces dernières années (2016). Observons, par parenthèse, qu'aucun "Arabe", ni même "gentile" (cf. Dieudonné en Martinique)  n'a jamais prétendu, à tort, avoir été agressé par un individu de confession juive ! (source)

Quant aux événements survenus lors de l'épisode XIV des Gilets Jaunes, laissons faire les enquêteurs...

Et si je peux me permettre une observation, disons que la main qui a apposé les mentions "Juden" (pluriel de "Jude", ce qui, en soit, n'est pas une insulte, à ceci près que la judéité des personnes visées n'est inscrite nulle part sur la devanture du magasin, du moins, pas à ma connaissance !) et "Guten Tag" (en respectant la majuscule sur le substantif 'Tag', de même que l'accusatif, ainsi qu'il sied à la syntaxe quand on dit "Bonjour !" en allemand) sur la vitrine de telle épicerie, appartenait à quelqu'un de familiarisé avec l'allemand... ou le yiddish



Du coup, compte tenu des paragraphes précédents, j'imagine que les enquêteurs n'éliminent pas du tout la piste de l'"insider" ! Mais, wait and see!

Et à part ça ?

À part ça, deux images fortes sont à retenir de cette 14ème déambulation urbaine des Gilets Jaunes, 'rapport à' quelques énergumènes excités, voire dangereux : l'agression contre Ingrid Levavasseur et l'assaut délibéré mené contre un fourgon de police.

⧫ Qu'Ingrid Levavasseur ait commis l'une ou l'autre erreur d'appréciation en se précipitant, un peu inconsidérément, dans la création d'une liste pour les élections européennes, je l'ai écrit ici, sans toutefois chercher à l'accabler, tant je me mettais un peu à sa place. Du reste, elle a eu l'intelligence d'admettre son erreur, et je n'en attendais pas moins de la part d'une des personnes détentrices d'un ciboulot au sein des G.J.


Mais que, précisément, une escouade de gros bras, dont le cerveau semble localisé dans leurs seuls biscotos, s'en prennent à cette (une !) femme, au nom de je ne sais quelles valeurs bidons, voilà qui serait de nature à me faire rééditer mes imprécations du début du mouvement, après le saccage de l'Arc de Triomphe !

Et c'est ici que j'aurais aimé voir les animateurs de ce mouvement manifester un peu plus de solidarité avec l'un(e) des leurs. En tout cas, moi, j'aurais pris publiquement position contre les malabars au faible Q.I. que l'on aperçoit plus haut, et dont la véhémence ne peut que nuire à un mouvement originellement pacifique et visiblement populaire. Mais peut-être ces gros bras ne sont-ils là que pour contribuer à faire discréditer le mouvement, allez  savoir ?! 

⧫ Quant à l'attaque de ce fourgon de police à Lyon, comment ne pas féliciter ce gradé, à qui l'on doit des images incroyables, et grâce à qui l'équipage a évité une réelle catastrophe : on imagine ce qui aurait pu arriver si, d'aventure, la jeune stagiaire, perdant ses moyens, avait embouti un véhicule en stationnement, livrant les occupants du fourgon à l'ivresse de ces barbares qui se croient dans un jeu vidéo !




Source
Par parenthèse, je n'arrive pas à comprendre que la hiérarchie policière ait pu faire preuve d'autant de légèreté en lançant un véhicule isolé au milieu d'une foule d'excités !

Re-parenthèse : j'espère vivement - mais je n'en suis pas si sûr - que, parmi les hautes autorités de ce pays, obnubilées par l'anti-machin-truc-tisme, il s'est trouvé quelqu'un pour prendre des nouvelles des deux fonctionnaires de police, dont j'espère également qu'ils ont bénéficié (vont bénéficier) de l'assistance psychologique requise, en ces temps de disette budgétaire !

By the way, soit dit en passant, je pense que, si j'étais un Gilet Jaune, je me rendrais incessamment, dans le cadre d'une délégation tout à fait pacifique, soit dans trois jours, au prochain Salon de l'Agriculture, histoire de nouer des contacts avec ces Gilets Jaunes dans l'âme que sont les agriculteurs, et aussi histoire de savoir pourquoi ce grand lobby syndical qu'est la FNSEA n'a rien fait, en plus de quarante ans (cf. le premier choc pétrolier) pour promouvoir les agro-carburants en France - principale puissance agricole de l'Union européenne, quand on pense que la Guyane se trouve juste à côté du Brésil, référence mondiale en la matière ! - notamment les agro-diesels, ce qui aurait permis à la France d'être moins dépendante du pétrole et de réduire sensiblement le prix du fioul végétal tant dans les cuves de chauffage que dans les réservoirs des automobilistes, une problématique que j'ai déjà soulevée dans les premiers articles de la présente série !


Lectures :  01  -  02  -  03  -  04


P.S. Mercredi 20 février 2019, ai-je la berlue ou France Info-Intox a-t-il révélé au public le nom (Benjamin W.) du "principal suspect" dans l'affaire des insultes publiques contre le pseudo-philosophe Finkielkraut, le tout assorti de sa profession (détenteur d'un magasin de téléphones portables) à Mulhouse ? Dans la série "Bonjour la présomption de culpabilité" !!!!!! Ah, les cons ! (source)