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samedi 16 mai 2020

Retour sur le pseudo État islamique et l'imposture Daesh


Et dire que pendant ce temps, la presse 'mean'stream se taît ! (1)

Vous savez quoi ? Ou la chose est vraie, ou elle est fausse, et dans un cas comme dans l'autre, il va bien falloir que quelqu'un s'explique.

Il se trouve que je fais partie de ces gens qui n'ont jamais cru en l'existence d'un État islamique, dont quiconque de moyennement sensé savait qu'il ne s'agissait que de marionnettes pilotées depuis l'étranger et copieusement stipendiées, militairement et financièrement, au moins à partir de la campagne criminelle du syndicat mafieux baptisé OTAN, entendez OCAN (Organisation Criminelle de l'Atlantique Nord), en Libye (2011).

Et, fort logiquement, je ne crois pas plus à la consistance de ces soi-disant "djihadistes" officiant dans le Sahel africain, des marionnettes capables d'ouvrir 'x' fronts simultanés sur des milliers de kilomètres de distance (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad, Nigeria, Cameroun, Centrafrique, voire Côte d'Ivoire...). 

Le fait est que l'histoire nous a montré que les insurrections dites 'nationales de libération' (cf. ANC, FLN, Frelimo, MPLA, Tupamaros, Farc, Sandinistes, Sentier Lumineux, Front Islamique du Salut, ETA, IRA, RAF, Brigades Rouges, Action Directe, etc.) se sont toujours déployées sur un terrain strictement national (Afrique du Sud, Algérie, Angola, Mozambique, Nicaragua, Uruguay, Colombie, Pays Basque, Irlande du Nord, Allemagne, Italie, France...) en se servant des pays riverains comme de zones de repli au sein desquelles il s'agissait de se tenir à carreau (sans bouger le petit doigt !).

De fait, aucun des mouvements révolutionnaires armés évoqués plus haut ne s'est jamais permis de se faire des ennemis dans les pays voisins ! Comment Cesare Battisti, activiste italien, aurait-il pu faire le mort pendant tant d'années en France, si d'aventure les Brigades Rouges avaient commis le moindre attentat, en France ?

Et le fait que Boko Haram, par exemple, s'en prenne simultanément aux armées du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et d'ailleurs montre qu'il s'agit de tout sauf d'une simple insurrection (locale) nigériane. Ces gens ont de gros moyens, sont renseignés (par qui ?) sur la position des troupes gouvernementales de 5, 6 pays !, et disposent de véhicules 4x4 "made in Japan" dont il serait facile de savoir "qui a signé le chèque" !

Et, comme pour confirmer ma théorie, voilà que les masques tombent, en Syrie par exemple, comme cela nous est révélé par un article du site iranien PressTV.

Et comme je l'annonçais plus haut, ou bien la chose est vraie, ou elle est fausse. Or, pour l'heure, c'est "motus et bouche cousue" du côté de la soi-disant "grande presse" ! 

Ci-dessous, ma traduction de l'article de Press TV annoncé plus haut. 

Des terroristes affiliés à Daech avouent leur coopération avec les forces américaines sur le site syrien d'Al-Tanf

Un certain nombre d'activistes récemment capturés et appartenant au groupe terroriste et takfiriste (baptisé) Daesh, ont avoué avoir étroitement coopéré avec les forces militaires américaines stationnées sur la base d'al-Tanf dans la province syrienne centrale de Homs, pour mener divers actes de terreur et de sabotage.

Au cours des aveux diffusés sur une chaîne de télévision publique syrienne jeudi soir, trois extrémistes - identifiés comme Salah Jaber al-Zaher, Ali Salim Yahya et Amer Abd al-Ghafar Nemah, mais mieux connus par leurs noms de guerre, à savoir Abu Abd al-Rahman al -Salafi, Abu al-Bara'a al-Homsi et Abu Sawan, ont révélé qu'ils avaient été chargés par les forces américaines de viser les troupes du gouvernement syrien dans et autour de l'ancienne ville de Palmyre, la base aérienne militaire de Tiyas - également connue sous le nom de Base aérienne T-4 -, les champs de gaz Shaer ainsi que les puits de pétrole situés à proximité, comme l'a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.

"Un jour, un proche collaborateur de notre commandant Hassan Alqam al-Jazrawi est venu vers moi et m'a dit qu'il était en contact avec les Américains à la base d'al-Tanf. L'homme, dont le nom était Hassan al-Wali, a ajouté qu'il était nécessaire de cibler Palmyre et la base aérienne T4, et que les forces américaines nous fourniraient des lance-roquettes et des mitrailleuses, en plus du soutien financier, des voitures et de tout ce dont nous avions besoin.".

"Il a ajouté que les Américains lanceraient également des avions de reconnaissance pour surveiller les mouvements des soldats de l'armée syrienne dans la région de Palmyre et nous informer de leurs activités", a déclaré l'un des terroristes.

Les militants, qui ont été récemment arrêtés lors d'une opération de sécurité dans le désert de Syrie, ont ensuite souligné l'existence d'une coordination entre leurs commandants et ceux de la soi-disant Armée des commandos révolutionnaires.

À un autre stade de leurs aveux, les Takfiris ont abordé les négociations entre leurs dirigeants et de hauts responsables des(dites) Forces démocratiques syriennes (SDF) parrainées par les États-Unis et dirigées par les Kurdes.

L'un des terroristes a déclaré qu'il y avait eu de tels pourparlers entre les deux parties une fois à Raqqah, l'ancienne capitale de facto de Daesh.

"Il y avait une coordination pour toutes les opérations que nous avons menées. Avec l'assentiment des Américains, nous avons déménagé de Raqqa à Dayr al-Zawr. Nous avions la protection de trois véhicules Cougar (mobilité d'infanterie) et de deux Hummers, qui appartenaient aux forces américaines et nous accompagnaient. Des hélicoptères de combat ont également volé au-dessus de Dayr al-Zawr", a-t-il déclaré.

Concernant les sources du soutien financier et logistique, les terroristes ont expliqué que leurs maîtres coordonnaient les affaires chaque mois via la base d'al-Tanf.

"Ils se rendaient à la base tous les mois et apportaient environ trois cargaisons de nourriture, de munitions et d'armes, dont la plupart étaient fabriquées aux États-Unis… Nous avions l'habitude de nous approvisionner à la base. Chaque fois que l'un de nous était blessé, nous l'emmenions là-bas pour un traitement. La base d'Al-Tanf était un refuge pour nous. Nous y allions chaque fois que l'armée syrienne assiégeait une région, y attendions plusieurs semaines et recevions de la nourriture ainsi que les premiers soins.", ont déclaré les membres de Daesh capturés.

Les États-Unis forment des militants anti-Damas à la base d'al-Tanf, située près des frontières de la Syrie avec l'Irak et la Jordanie.
Washington a unilatéralement déclaré une "zone de non-conflit" de 55 kilomètres autour des installations, et a fréquemment menacé de viser les forces syriennes dans la zone.

Source


N.B. Je suppose que vous attendez un commentaire à ce qui précède ? Quand je pense que, dans le Sahel africain, des soldats de l'OTAN, venus soi-disant lutter contre le terrorisme islamiste, tombent régulièrement sous les balles de soi-disant "djihadistes", alors même que c'est ce même OTAN qui leur a fourni les armes dès 2011, tout en soutenant d'autres pseudo-djihadistes en Syrie et en Irak, je pense que la logique de la situation voudrait que l'Afrique se débarrasse définitivement des pompiers-pyromanes étrangers qui l'occupent actuellement. En clair les armées de l'OTAN/OCAN n'ont (plus) rien à faire en Afrique !

(1) Mean : (de l'anglais) en français : vulgaire, méchant, vicieux, épouvantable.


Lectures utiles : 01 - 02 - 03 - 04 - 05

 

vendredi 27 mars 2020

Lu dans la presse : mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

Sémantique de la mésinformation

Avertissement : j'ai rédigé le texte qui va suivre, basé sur la traduction d'un article tiré de PressTV, avant de découvrir un autre article sur le même site et sur le même sujet, article que je vous invite à découvrir avant de consulter mon propre texte (traduction + commentaires auxquels je n'ai rien modifié). Si vous lisez l'anglais, ou alors savez vous servir d'un traducteur en ligne, alors vous allez trouver cet article bien plus intéressant que mes propres réflexions, car basé sur les cogitations de rien moins que d'un docteur (PhD) de l'Université de Cambridge, ce que je serai peut-être un jour si j'ai assez d'argent et un peu de temps !!! Il y est question du fameux "nouveau coronavirus" et des interrogations que tout sujet disposant d'un minimum de culture scientifique ne peut pas ne pas se poser. By the way, l'auteur de l'article est un peu comme moi : trop sûr de sa dextérité dactylographique pour se relire avant 'mise en ligne'. J'espère simplement que, comme moi, il 'mettra à jour' quelques coquilles [cf. the disease started from a market a seafood market (...), that  the novel coronavirus]   (Source)


Je suppose que ces images entrent dans la catégorie "Fake news", à en croire quelques crétins !

Ce qui suit aurait fort bien pu être rangé dans la série "Sémantique de la désinformation" ou "Sémantique de la contre-désinformation", à ceci près que c'est le genre d'article que bien des "hauts-parleurs" classeraient volontiers dans la rubrique "Fake news", à l'instar des critiques adressées naguère aux  sujets (j'en fais partie) ayant eu l'outrecuidance de mettre en doute la totalité de la doxa officielle (états-unienne) sur les attentats de septembre 2001.

Le fait est que, face aux incohérences criantes invalidant bien des aspects de la thèse officielle concernant lesdits attentats, une meute hurlante n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de taxer les sceptiques de "complotisme", néologisme imbécile dès lors que ses inventeurs entendent renverser la charge de la preuve !

Et quand ils n'ont pas d'argument à faire valoir, ils usent généralement d'un autre artifice : le black-out, comme dans l'affaire - pendante - des lanceurs d'alerte qui, au sein même de l'OIAC (Organisation Internationale contre l'usage des armes chimiques), entendent dénoncer la manipulation, par leur propre employeur, des rapports concernant une présumée attaque chimique intervenue sur la Douma, quartier de Damas. Là-dessus, c'est motus et bouche cousue, malgré l'insistance des lanceurs d'alertes en question. On en reparlera sans doute ailleurs.

Pour l'heure, voilà que je tombe, sur le site iranien PressTV, sur un article s'interrogeant sur les éventuels parrains ou inventeurs de la pandémie de coronavirus actuellement en cours. Détail intéressant : l'auteur de l'article n'est ni iranien, ni chinois, ni russe..., juste américain des États-Unis.

De son papier, dont je vous livre ma traduction, je retiendrais volontiers cette assertion : "Les États-Unis ont (déjà) été pris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens.".


Mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

La question de savoir si les poulets rentrent chez eux pour se remettre sur leur perchoir a été posée par Malcolm X. Et c'était peu de temps après l'assassinat de JFK. Malcolm X suggérait que les mêmes forces que les États-Unis avaient déployées pour tenter d'assassiner Fidel Castro, entre autres, pourraient avoir agi en retour sous la forme d'un retour de flamme, et tué le président Kennedy.

Et, bien sûr que nous savons qu'il y a une certaine part de vérité là-dedans. Aujourd'hui, nous savons que les mêmes escadrons d'assassins de la CIA qui tentèrent sans succès de tuer Castro étaient en fait impliqués dans le meurtre du président Kennedy. Les mots de Malcolm X étaient donc assez prémonitoires. Cela s'applique-t-il maintenant à la situation actuelle des coronavirus, qui voit les États-Unis sur le point de devenir l'épicentre mondial de la pandémie de COVID-19, à en croire l'Organisation Mondiale de la Santé ?

Je pense que oui, car il existe des preuves circonstancielles considérables que cette pandémie de COVID-19 soit une arme biologique que l'on a déployée contre la Chine et l'Iran, et qui ait rebondi contre ses créateurs. Les experts en matière de guerre biologique disent tous que, traditionnellement, les stratèges dans ce domaine sont toujours sceptiques à l'égard du recours à la guerre biologique précisément parce qu'elle a cette tendance à rebondir et à créer un retour de flamme.

Les virus mutent, même si vous créez un type de virus spécifique à une ethnie, ce qui peut avoir été le cas ici. Les États-Unis ont été surpris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens. Mais le problème est que les armes génétiques spécifiques mutent. Le virus cherche constamment à trouver une meilleure façon d'infecter un groupe plus large de personnes.

Comment la Chine a-t-elle sauvé des millions de personnes menacées de mort des suites d'un coronavirus ?

La Chine a agi de manière extrêmement rapide et très proactive et avec transparence, réussissant à sauver des millions de personnes menacées de mort en raison de l'épidémie de coronavirus, explique Dennis Etler.

C'est ainsi que le virus s'attaquera généralement à des personnes qui n'étaient peut-être pas ses cibles initiales, et c'est peut-être ce qui s'est produit ici. Le gouvernement chinois le dit. Le gouvernement chinois a presque officiellement accusé les États-Unis de déployer une arme biologique.

Les médias russes l'admettent aussi comme étant un récit plausible. C'est ce qui se serait effectivement produit, selon les grands médias russes. Et en Iran, les principaux dirigeants, y compris le chef de la défense civile, voire le guide suprême lui-même, ont largement fait allusion à la même hypothèse. Nous n'en connaissons pas les détails avec certitude, nous ne sommes même pas sûrs que cette hypothèse soit correcte, mais nous devons percer le mystère.

Et à ce stade, nous n'avons tout simplement pas assez d'informations sur le coronavirus et sur les programmes d'armes biologiques. Nous savons que les États-Unis ont de très mauvais antécédents d'utilisation des armes biologiques contre des populations.

Les États-Unis ont largué plus de 100 000 bombes bactériologiques sur Pyongyang, en Corée du Nord pendant la guerre de Corée, comme cela est expliqué dans le livre de Dave Chaddock - This Must Be the Place [Comment les États-Unis ont utilisé des armes bactériologiques pendant la guerre de Corée et l'ont nié depuis]. Ils ont eu recours à un programme japonais de guerre bactériologique ayant causé des choses horribles en Chine et en Corée pendant la Seconde Guerre mondiale, et ils ont embauché les experts qui l'avaient mis au point, et ils en ont fait la base du programme américain de guerre bactériologique.

Les États-Unis ont également attaqué à plusieurs reprises Cuba avec des armes biologiques. Ils avaient en fait un plan visant à neutraliser toute la population cubaine et à en tuer au moins 20% en prélude à une invasion militaire du pays, avec des troupes, bien sûr, protégées par des vaccins et des masques lors de leur intrusion. Et le projet aurait très bien pu être validé ; cela aurait été fait si le président Kennedy ne l'avait pas arrêté.

Nous avons donc de mauvais précédents historiques. Nous avons toutes sortes de preuves circonstancielles sur la possibilité que cela soit bien une attaque biologique qui a fait l'objet d'un retour de flammes, et qui est devenue incontrôlable et affecte maintenant le pays même qui était probablement derrière l'agression. Mais nous devons savoir si tout cela est vrai.

Nous avons besoin d'une enquête internationale à grande échelle. Si nous avions eu ce genre d'enquête après le 11 septembre 2001, nous vivrions dans un monde bien meilleur aujourd'hui. Malheureusement, les mêmes néoconservateurs qui étaient derrière le 11 septembre sont très probablement également à l'origine de l'épidémie de coronavirus. Il est temps d'enquêter, de découvrir la vérité et de poursuivre les coupables.

Kevin Barrett est un écrivain, journaliste et animateur de radio américain titulaire d'un doctorat en études islamiques et arabes. Il a rédigé cet article pour le site Web PressTV. 


Un commentaire ?

Je pense qu'il serait excessif de prétendre que l'État chinois ait réagi avec célérité et transparence, puisqu'il a quand même fallu la mort d'un jeune lanceur d'alerte, médecin lui-même, pour que les autorités chinoises se réveillent enfin. Sinon, les accusations de K. Barrett sont suffisamment graves pour susciter le débat, or, là, rien ; silence radio ! Wait and see...

By the way, soit dit en passant, fort de ma petite culture scientifique ('x' années d'études de la biologie moléculaire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg), je puis affirmer qu'il n'y a pas d'exemple de "nouvelle pathologie" (cf. un 'nouveau virus') apparue "ex nihilo" (du néant) sans une intervention humaine. Pour mémoire : une pneumonie "atypique" en Espagne, les enfants victimes du  talc Morhange, d'autres enfants victimes du thalidomide, la crise de folie collective de Pont-Saint-Esprit, les effets de Tchernobyl, l'épandage de mercure à Minamata et, selon toute certitude, le SIDA, ce syndrome dont on peut dater avec précision l'apparition, ce qui n'existe dans aucune pathologie "naturelle" (cf. peste, choléra, apoplexie/AVC, syphilis, blennorragie, paludisme, malaria, typhus-typhoïde, tuberculose; fièvre jaune..., des maladies qui ont traversé les siècles en changeant parfois de nom) !

Et, là-dessus, je mets quiconque au défi de me citer une maladie "neuve" (= inconnue auparavant) qui n'aurait pas été le fait d'un accident ou d'un acte de malveillance voire criminel.  

J'entends d'ici l'objection : "Mais monsieur, 'coronavirus' est le nom d'une famille de virus qui n'a rien de neuve et, par ailleurs, l'origine animale semble confirmée !".

Ouais ! On nous parle du pangolin, importé en Chine, notamment d'Afrique. Dans ces conditions, qu'on m'explique comment un animal sauvage braconné en Afrique n'y a produit aucune épidémie, Ebola n'ayant aucun rapport avec le pangolin ! (1)

Cela dit, évitons de recourir aux mêmes vieilles méthodes que nous condamnions plus haut, à commencer par le renversement de la charge de la preuve (cf. Il incombe à celui qui allègue un fait d'en apporter la preuve.). Il se trouve que je ne suis pas l'auteur de l'article ci-dessus. Je me contente d'énoncer quelques évidences sur la manière dont les maladies naissent. Observons que le virus de la grippe a trouvé son vaccin, même s'il mute tous les ans. Pour l'heure, on attend encore un vaccin pour le Sida, et mon petit doigt me dit qu'il va se faire attendre encore longtemps, à l'instar du vaccin contre ce "nouveau" coronavirus... 


(1) Comme je ne suis pas complètement idiot, j'entends d'ici une autre objection : "Mais monsieur, Ebola, le SRAS, la grippe H1N1, ces histoires de pandémies provoquées par la promiscuité homme-animal (sauvage), vous en faites quoi ?". J'en pense que ça "matche" totalement avec ma théorie : j'ai dit "origine accidentelle ou intentionnelle (= criminelle)". La Chine qui interdit désormais les animaux sauvages sur ses marchés, c'est une mesure de bon sens. Il reste aux Africains d'arrêter d'alimenter leurs marchés avec du singe et autres bestioles braconnées, dont l'état sanitaire n'est pas vérifiable. Il n'empêche que si vous êtes des criminels désireux de produire des armes biologiques, la meilleure façon de dissimuler vos projets ne consisterait-elle pas à utiliser des organismes pré-existants ?! Quant à la manipulation génétique, Monsanto, par exemple, la pratique très bien avec ses OGM ! Monsanto, vous savez ? Les inventeurs de l'agent orange, balancé par piscines entières au-dessus de la jungle vietnamienne et laotienne...


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Tenez, lisez donc ça : A former American counter-terrorism specialist and military intelligence officer of the CIA has said that the “Coronavirus did not occur naturally through mutation but rather was produced in a laboratory, possibly as a biological warfare agent.”  (Source)

Autre chose ? Lisez les thèses de quelques idéologues du "complotisme" (où l'on ne démontre jamais rien, se contentant de jeter l'anathème sur les auteurs d'avis critiques ou sceptiques, attitude bien peu scientifique !).

Citation : L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a-t-elle falsifié son rapport sur l’attaque chimique de Douma, en Syrie ? Selon WikiLeaks, des éléments de l’enquête auraient été injustement rejetés du rapport final. L’organisation de Julian Assange a publié des documents internes divulgués par deux prétendus « lanceurs d’alerte ». Un sujet complexe sur lequel il est facile de semer la confusion

Un sujet complexe, mais eux, ils ont déjà tout compris, au point de ranger les sceptiques dans la case "théorie du complot" (cf. deux prétendus lanceurs d'alertes). Questions : qui finance la nébuleuse "Conspiracywatch" ? On parie que la CIA n'est pas très loin ? (Source)


Citation 01

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux États-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. (...) C'est une petite ville de banlieue, à 18 km au sud-est de Tel-Aviv. Lorsque Israël décide, quatre ans après sa fondation, en 1952, de se doter d’un centre de recherches sur les armes chimiques et biologiques, Ness-Ziona n’est encore qu’un gros bourg de quatre mille habitants. Aujourd’hui, c’est un faubourg, avec trente mille résidents. En 1998, inquiet pour la santé de ses concitoyens, le maire s’est opposé à l’agrandissement du complexe. Sans succès. Le complexe est placé depuis toujours sous le contrôle direct du premier ministre. Que fabrique-t-on derrière les hauts murs parsemés de projecteurs et de censeurs électroniques qui cernent l’endroit ? Mystère.  » Au moins quarante-trois types d’armements non conventionnels, des virus aux toxines de champignons en passant par les bactéries et les poisons de synthèse « , affirmait une enquête du Nouvel Observateur en janvier 1994.  (Source)


Citation 02

Professeur à la faculté de médecine de Sorbonne Université, chercheur et chef du service de parasitologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux avait révélé que le camp des casques bleus népalais déployés en Haïti après le séisme de 2010 était bien la source de l’épidémie de choléra qui avait ravagé l’île moins d’un an après, faisant 10 000 morts. Il avait aussi proposé une approche de la lutte communautaire par des équipes d’intervention rapide, ce qui a permis d’éliminer ce fléau. Face à l’épidémie de Covid-19 en France, cet épidémiologiste de terrain plaide pour une approche ciblée sur les cas et l’application de mesures de suivi étroit des contacts. (Source)

samedi 14 septembre 2019

Sémantique de la désinformation #14


Épisode §14. On imagine les supporters de Juán Guaido sautant au plafond !

En tout cas, rien de tel que des sauts de cabri ou de kangourou pour se remuscler les abdos !

Parce que, si la nouvelle se confirme, alors j'en connais un certain nombre, qui doivent sauter au plafond en ce moment-même !

Par parenthèse, Charlie Hebdo est un hebdomadaire satirique français qui, dans une version antérieure, je veux dire du temps où ce journal était encore digne d'être lu, avait une rubrique baptisée "Les couvertures auxquelles vous avez échappé cette semaine" (1).

On aurait pu reprendre la formule ici, avec ce scoop dont je n'ai entendu parler nulle part dans la presse française.

Citation : Juán Guaido may have some explaining to do. Photos have emerged depicting the Venezuelan opposition leader with gang members, confirmed by Colombian police to be leaders in the violent drug trafficking outfit, Los Rastrojos.
The photos first appeared in a tweet on Friday, shared by Wilfredo Canizares of the Fundacion Progresar (Progress Foundation), a Colombian NGO. They depict the US-sponsored “interim president” of Venezuela Juan Guaido posing chummily with two known drug lords, known under the aliases “The Brother,” and “The Minor.” (Source)
Traduction : Juán Guaido va probablement devoir fournir quelques explications. Des photos sont apparues, montrant le chef de l'opposition vénézuélienne en compagnie de membres de gangs, dont la police colombienne a confirmé qu’il s’agissait des leaders d’une violente organisation de trafic de drogue baptisée Los Rastrojos.
Les photos étaient apparues pour la première fois dans un tweet, ce vendredi, partagé par Wilfredo Canizares de la Fundacion Progresar (Fondation Progress), une ONG colombienne. Y figurent le "président par intérim" du Venezuela, parrainé par les États-Unis, Juán Guaido, en train de poser complaisamment avec deux fameux barons de la drogue  connus sous les sobriquets de "Le Frère" et "Le Cadet".


Pour mémoire, Juán Guaido est cette marionnette vénézuélienne insipide, sur laquelle je me suis déjà exprimé un certain nombre de fois ici même, et qui a reçu le soutien franc et massif d'un certain nombre de dirigeants étrangers bien imprudents, dont j'imagine qu'en ce moment-même, ils doivent se sentir bien à l'étroit dans leurs souliers.
Quant à notre bien discrète "grande presse", elle vient simplement nous confirmer ce que nous savions déjà : finalement, la forme la plus commode de la désinformation, c'est l'omerta : le motus et bouche cousue !  


(1) J'entends d'ici les hurlements indignés : "Mais monsieur, vous semblez faire fi de l'odieux attentat dont ce journal a été la victime !". J'entends bien, et je m'associe aux clameurs indignées suscitées par cet attentat. Il se trouve que j'ai toujours tenu Cabu pour le plus grand caricaturiste (mondial) depuis Daumier, que, par ailleurs, je me suis longtemps demandé ce que le génial Cabu faisait encore dans ce journal. Il se trouve aussi que j'ai été pétrifié par la nouvelle de cette chose que j'ai du mal à nommer. Toujours est-il que j'ai aussi lu le salutaire réquisitoire - arrivant un peu tard - délivré par  l'historique Delfeil de Ton (L'Obs) contre la dérive entamée depuis un certain temps par la direction de Charlie, dérive expliquant que j'aie cessé de lire ce torchon après les départs de Cavanna, Willem, Delfeil de Ton, Gébé... Croire que le fonds de commerce de l'islamophobie bête et méchante, initié par de mauvaises caricatures danoises, allait suffire pour tirer un mauvais journal de la mouise s'est avéré contre-productif, et ce, de la plus cruelle des manières !

Par parenthèse, voici ce qu'on peut lire sur l'attentat dans Wikipédia : "En novembre 2011, le siège du journal est endommagé par un incendie criminel. Le , un attentat perpétré par les frères Kouachi tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire." Et là, je défie quiconque d'oser désigner formellement les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo, les frères Kouachi étant, à l'époque, de simples suspects, suspects liquidés dans le cadre d'une double exécution extrajudiciaire. Suspects, c'est-à-dire présumés innocents, ce qu'ils restent depuis leur exécution, et ce, de manière définitive !


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mercredi 31 mai 2017

Réflexions sur la soi-disant 'théorie du complot' §1

Vous savez quoi ?

À en croire la rumeur, ce serait le terrible dictateur nord-coréen, Kim Jong-Un, qui aurait trucidé son demi-frère, Nam, en Malaisie, en le faisant empoisonner dans un aéroport par deux femmes armées d'un poison aux effets dévastateurs.

Vous savez aussi ce qu'on raconte partout, je veux dire dans les milieux bien sous tous rapports ? La Russie aurait fait espionner Hillary Clinton, dans le but de peser sur les élections américaines, de même qu'elle interviendrait copieusement dans les affaires intérieures d'autres Etats, via des hackers très bien organisés.

Ce qu'il y a d'amusant avec de nombreuses rumeurs, c'est que leurs auteurs et exploitants sont les premiers à récuser tout un tas d'autres "rumeurs", rapidement vilipendées et dégradées sous le terme collectif de "complotisme" ou sous le label "théorie du complot", laissant sous-entendre que leurs auteurs [les auteurs des dernières rumeurs, pas les premiers !] ne seraient qu'affabulateurs et colporteurs de ragots sans fondement.

Ce qui fait que tous ceux, par exemple qui, comme moi, n'adhèrent pas entièrement à la thèse "officielle" (je veux dire aux thèses, au pluriel !) concernant les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis sont forcément des complotistes ; tout le contraire de ceux qui voient la main de Moscou derrière la moindre attaque informatique par des hackers, ainsi que l'observait un auteur du site Russia Today à propos de toute une flopée de complots récemment attribués à la Russie.

Erreur en-deçà, vérité au-delà, ou l'inverse !

Tout le monde sait, par exemple, que les frères Kennedy (John F. K. et Robert) n'ont jamais été assassinés ; pas plus qu'Abraham Lincoln, pas plus que l'on a tiré sur Ronald Reagan et le pape Jean-Paul II, pas plus que le Congo de Lumumba, l'Iran de Mossadegh ou le Chili d'Allende n'ont fait l'objet de la moindre ingérence étrangère, etc., pour n'évoquer que ces quelques élucubrations complotistes. 

De même que Fidel Castro, vous savez ? le fameux dictateur bien imprudemment défendu par Ségolène Royal [cf. la série d'articles que j'ai consacrés à la question sur ce blog], n'a jamais fait l'objet de la moindre tentative d'assassinat par la C.I.A. !

Il se trouve que, justement, une barbouze cubaine autrefois stipendiée par la C.I.A. se met à table, et son récit ne manque pas de sel !



On y apprend, entre autres choses, comment des barbares particulièrement cyniques - quel pléonasme ! - ont délibérément incité de braves familles cubaines à se débarrasser de leurs enfants, le tout dans le seul et unique but de déstabiliser un pays souverain !

Du coup, on se prend à penser que, si ça se trouve, le Nord-coréen Kim Jong-Un, tellement vilipendé par ceux-là mêmes qui se sont acharnés contre Fidel Castro, n'est pas forcément un si mauvais dirigeant pour son pays !

Et j'irai même plus loin : qu'est-ce qui nous dit, après tout, que cet attentat en Malaisie n'a pas été une opération "sous fausse bannière" (en anglais 'false flag'), dûment montée par des gens [disons les dirigeants d'un pays !] mal intentionnées, dans l'unique but de tenter de discréditer un peu plus le dirigeant nord-coréen, à la manière de ce qui fut fait avec Saddam Hussein ou Mouammar El-Khadafi ?

J'ai trouvé cet intéressant texte en ligne et le reproduis in extenso ci-dessous, avant qu'il ne disparaisse du site concerné.

Miami (AFP) - Un ancien espion de la CIA d'origine cubaine a dédié sa vie à tenter d'assassiner Fidel Castro et à déstabiliser le régime communiste, mais Antonio Veciana affirme aujourd'hui que cette vie fut une "histoire d'échecs" même s'il ne regrette rien. 
"J'étais un improbable terroriste", raconte-t-il dans son livre "Trained to Kill" (formé pour tuer) co-écrit avec le journaliste Carlos Harrison. "J'étais maigrichon, asthmatique et rongé par l'incertitude".
L'ancien espion âgé aujourd'hui de 88 ans, assis à côté de son déambulateur dans le salon de sa fille à Miami, s'explique: "Ce que j'ai fait c'est ce que les terroristes font. C'est juste que ce n'était pas appelé comme tel". 
Le livre narre dans le détail comment l'agent de la CIA David Atlee Phillips --connu sous l'alias "Bishop" (évêque)-- l'a recruté en 1959 et l'a formé à La Havane dans le but de tuer Fidel Castro, mort l'an dernier de causes naturelles.
"Bishop m'a invité à déjeuner", se rappelle-t-il. "C'était facile, il n'avait pas besoin de me convaincre des dangers du communisme à Cuba".
 
- Rumeurs - 
Comptable à la Banque nationale de Cuba, M. Veciana a appris à se rendre invisible, à comploter, à ne plus avoir de scrupules et à se méfier. 
"Au départ l'idée était de déstabiliser" le régime, explique-t-il. "Dans les pays qui sont déstabilisés, les gens croient aux rumeurs". 
"C'était mon boulot: lancer ces rumeurs". 
La première d'entre elles fut un projet de loi qui prévoyait que le gouvernement cubain enlève aux parents la garde légale de leurs enfants. 
Cette fausse information a permis l'envoi, par leurs parents, de quelque 14.000 enfants aux Etats-Unis dans un exode connu sous le nom d'"opération Peter Pan". 
"Beaucoup de parents ont ensuite revu leurs enfants, mais d'autres n'ont pas pu les revoir parce qu'ils sont morts ou parce qu'ils ne pouvaient pas quitter le pays", selon M. Veciana. 
De 1960 à 1962, les parents déposaient leurs enfants dans des locaux de l'Eglise catholique. Ces mineurs non accompagnés étaient ensuite accueillis dans des camps en Floride. 
M. Veciana dit ne pas regretter d'avoir séparé ces enfants de leurs parents. 
"C'était peut-être irresponsable, mais je faisais cela par conviction", explique-t-il. "A l'époque j'étais convaincu que ce que je faisais était bien, donc je le referais". 
- Groupe para-militaire - 
M. Veciana a fui aux Etats-Unis en 1961 après une attaque ratée contre Castro qui aurait facilement mené les autorités cubaines jusqu'à lui. 
Quand il a été contacté par Bishop à Miami, M. Veciana a fondé un groupe para-militaire anti-Castro nommé "Alpha 66" qui, pendant les années 60 et 70, a mené des attaques de type commando contre le régime castriste. 
"Ces attaques nourrissaient l'espoir, et quand la presse en parlait c'était l'euphorie -- les gens avaient encore l'espoir de pouvoir gagner la bataille", raconte M. Veciana. 
Il reconnaît cependant que les succès et l'ampleur des attaques étaient "toujours exagérés". 
Comme beaucoup de Cubano-Américains de son âge, M. Veciana en veut au président John F. Kennedy qu'il accuse d'avoir "trahi" les exilés cubains en retirant l'armée américaine de l'opération anti-castriste de la Baie des cochons à Cuba en 1961, qui fut un échec. 
Il prétend aussi avoir vu Bishop rencontrer Lee Harvey Oswald trois mois avant l'assassinat de JFK au Texas en 1963. Oswald étant considéré comme le meurtrier de l'ex-président. 
- 'Comme un raté' - 
Une dernière tentative de tuer Castro à Santiago du Chili a échoué et M. Veciana a abandonné des années plus tard toute tentative d'attenter à la vie du dirigeant cubain. 
Il a aussi mis fin à ses actions pour discréditer Ernesto "Che" Guevara après sa mort en 1967 en Bolivie. Le révolutionnaire argentin est devenu à l'inverse une icône de la gauche. 
"J'essaie vraiment de ne pas trop y penser, parce mon histoire est une histoire d'échecs", estime M. Veciana. "Quand vous échouez par différentes circonstances vous pensez que vous n'avez pas fait la bonne chose, mais surtout vous vous sentez comme un raté". 
En 1979, après avoir plusieurs fois tenté de se suicider, Veciana a finalement jeté l'éponge de l'espionnage et du métier de tueur à gages. 
"Ma vie secrète est finie" sont les derniers mots de son livre. (Source)

mercredi 14 décembre 2016

Ségolène Royal ou la fascinante trajectoire d'une femelle Alpha - Episode 3

"Il y a beaucoup de désinformation..." (Ségolène Royal)

Laquelle ne croyait pas si bien dire ! Retour sur une incroyable 'manip'...

Donc, dans ce beau pays qu'est la France, initiatrice, paraît-il, des droits de l'Homme et du Citoyen, mais où l'on pratique les exécutions extrajudiciaires à tire-larigot (cf. Kelkal, Merah, Kouachi et Kouachi, Coulibaly, Abaoud et j'en passe !) voilà que le Landerneau parisien s'émeut de déclarations de Ségolène Royal improvisant une petite conférence de presse devant des journalistes, en marge des funérailles de Fidel Castro. 

Comme je n'ai aucune confiance dans les compte-rendus "journalistiques", mon premier réflexe a été de mettre la main sur les déclarations réelles de la ministre.  Je m'en suis, donc, allé sur l'Internet, où je suis tom, entre autres choses, sur ce qui suit.


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Et là, on aperçoit des micros, avec des sigles permettant plus ou moins d'identifier les médias concernés, et l'on consulte leurs sites respectifs. Je retiendrai notamment les plus aisément identifiables sur l'image : RTL, BFMTV, France24...

  • Radio RTL ("première radio de France", sic.)
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Transcription du fichier (audio) 
... Les informations, Céline Landreau.… Le leader cubain sera enterré… Mais en France, ce sont les propos de S. R. qui font polémique ; la numéro 3 du gouvernement a salué hier un monument … et rejeté les accusations de violation des droits de l’Homme.
« Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas … ce n’est pas le cas./Voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi à faire en  sorte qu’il y ait une sécurité remarquable qu’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui, aujourd’hui, donnent des leçons de droits de l’Homme. ».  Ségolène Royal au micro de Brice Dugénie. 


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à peine arrivée, Ségolène Royal livre sa vision du régime cubain : « Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais on ne va pas, certains… ce n’est pas le cas ! » Des propos qui font polémique car le père de la révolution cubaine était aussi un dictateur : plus de cinquante ans de règne avec une répression systématique de toute opposition ; des centaines de prisonniers politiques dont certains exécutés ; beaucoup ont fui le pays. Cuba a été condamné à plusieurs reprises par la Commission de Droits de l’Homme de l’ONU. Selon les associations humanitaires, les arrestations arbitraires continuent encore aujourd’hui. Ce matin, François Bayrou a tenu à condamner les propos de…
Observons, en passant, que les seules archives dénichées par France24 sur Cuba concernent la "dictature" de Castro, étant entendu que ce fut la seule et unique dictature connue par Cuba, l'île ayant été, avant ladite dictature, un havre de paix et de félicité, ou alors c'est moi qui ai mauvais esprit.


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 « Bien sûr que c’est la place de la France ; d’abord la Révolution ici s’est inspirée de la Révolution Française, donc, c’est le même message que nous allons porter, c’est le même message qui est cette histoire, qui a secoué finalement le joug d’une occupation extérieure qui ne correspondait pas aux valeurs de Cuba. Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leurs vies, leur destin. » (25 secondes)



Hier, au milieu des cérémonies d’hommage qui rassemblaient des dizaines de milliers de Cubains, S. R. a salué la mémoire d’un monument de l’Histoire, allant, vous allez l’entendre, jusqu’à rejeter les accusations de violations des droits de l’Homme : "Quand on demande des listes de prisonniers politiques, il n’y en a pas. Ben fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là, on pourra faire quelque chose. Ce n’est pas le cas. Et moi je considère qu’il y a beaucoup de désinformation. La réalité est là : aujourd’hui, on est passé de 100.000 visiteurs à plus de quatre millions de touristes ; donc, si c’était la répression que certains prétendent voir, il n’y aurait pas quatre millions de touristes ici à Cuba. Je crois que si l’on voit autant de ferveur populaire c’est parce qu’il y a aussi la reconnaissance de cette dignité de résistance à la domination extérieure." 

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Une poignée de secondes, par-ci, par-là... Et quand vous avez une archive assez longue, disons autour de deux minutes quarante secondes, comme sur TF1/LCI, vous découvrez qu'en fait, le sujet commence à 2'15 sur un total de 2'37 et que (voyez le lien ci-dessus), les déclarations de Ségolène Royal ont été extirpées du sujet !

Je poursuis mes investigations, en m'appliquant à transcrire, in extenso (heureusement que je tape plutôt vite à "la machine" !), le contenu "audio" des vidéos visionnées.

Mais où avais-je donc la tête ? Bien évidemment, il y a notre AFP, Agence France Presse, référence de tous les médias en langue française. Je jette, donc, un oeil sur leur site et découvre ceci, au bas de la page d'accueil :

L’Agence France-Presse (AFP) est une agence de
presse mondiale fournissant une information rapide, vérifiée et
complète en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie sur les
événements qui font l’actualité internationale. Des guerres et
conflits à la politique, au sport, au spectacle jusqu’aux grands
développements en matière de santé, de sciences ou de technologie.

... une information rapide, vérifiée et complète, en vidéo, texte, photo...  Voilà qui est formidable !

Mais voilà que le moteur de recherche me mène sur ce qui est censé être la couverture de l'"affaire Royal" sur le site de l'AFP : 
 
En clair : la page consacrée à Ségolène Royal sur le site de l'AFP est tout bonnement introuvable.

Qu'à cela ne tienne, je vais voir sur Youtube et Dailymotion, où il y a forcément des vidéos.


 Résultat des courses : une quarantaine de secondes par-ci, par-là, et surtout, rien que des commentaires de commentaires, dans le style : "Ségolène Royal se fait tacler par...".

Dans ces conditions, je me dis qu'il va falloir que je m'y prenne autrement, en jouant les compilateurs. Je décide, par conséquent, de joindre tous les bouts de déclarations éparses de la ministre, pour tenter d'en tirer quelque chose de potable.

C’est un monument de l’Histoire, Fidel
Castro ; c’est une présence qui marque un témoignage à son
égard, à l’égard de l’Histoire et des valeurs qu’il a
représentées, et en particulier la résistance à l’occupation
extérieure, et puis de grandes politiques qu’il a conduites dès
qu’il est arrivé aux responsabilités, notamment sur l’éducation,
sur la santé…

Catherine Gentile (…). Il faut rappeler qu’il (Castro) a échappé à plus de 600 complots visant à l’assassiner… [Catherine Gentile de Canecaude (TF1) ; et dans ce domaine, il faut reconnaître que c’est la CIA qui a eu le plus d’imagination puisqu’elle a même essayé de fabriquer un coquillage explosif ou des cigares empoisonnés pour le tuer, mais finalement, le révolutionnaire Castro est mort tranquillement dans son lit à l’âge de 90 ans. Alors pour lui rendre un dernier hommage, ici à Santiago, berceau de la révolution, il y a très peu d’Européens, mais parmi eux Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie française, que nous avons pu rencontrer, hier soir, et qui a rendu un hommage très appuyé au dirigeant castriste… 
Ségolène Royal. C’est un monument de l’Histoire, Fidel Castro. Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires ; mais on ne va pas, certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’Homme, alors qu'on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas ! Ben, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques et à ce moment-là, on pourra faire quelque chose. Ce n’est pas le cas, et moi je considère qu’il y a beaucoup de désinformation, parce que ça ne correspond pas effectivement au modèle que les Etats-Unis, à l’époque, ont voulu imposer à Cuba.    
La journaliste en studio (Anne-Claire Coudray) : « Et rappelons que, selon Amnesty International, plus de 8600 opposants au régime cubain ont été arrêtés pour motifs politiques cette année. »

Magazine Le Point
La ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal, a salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, "un monument de l'histoire", rejetant les accusations de violations des droits de l'Homme à son encontre. "C'est un monument de l'histoire, d'abord, Fidel Castro" et "c'est le symbole d'une amitié très profonde entre Cuba et la France", a-t-elle déclaré à des journalistes français peu après son arrivée à Cuba où elle devait assister samedi soir à une cérémonie d'hommage au "Comandante", puis à ses funérailles en cercle plus restreint dimanche. (...) Mme Royal, numéro trois du gouvernement français, est la seule membre d'un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l'occasion de la semaine de deuil national consacrée à l'ex-président cubain, décédé le 25 novembre à 90 ans. 
"Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu'il y a eue pendant la Révolution française", a-t-elle estimé.  
Interrogée sur les violations des droits de l'homme reprochées par l'ONU et l'opposition au régime cubain, Ségolène Royal a souligné au contraire l'existence sur l'île d'"une liberté religieuse" et d'"une liberté de conscience". 
"Ecoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j'observe c'est que jamais les relations diplomatiques n'ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais", a-t-elle dit.  
"Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas. Et bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose", a-t-elle ajouté.  
"Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange", a-t-elle ajouté, estimant que "la France n'a pas à donner de leçon" à Cuba. 
"Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'Homme", a-t-elle conclu. [04/12/2016 08:13:25 -  Santiago de Cuba (Cuba) (AFP) -  © 2016 AFP]
Où l'on retrouve une technique journalistique classique, consistant à noyer les déclarations d'une personne dans une présentation éminemment discutable, même si le verbatim est affublé des guillemets d'usage ! Mais bon, c'est toujours mieux que rien. Par parenthèse, tout cela est siglé "AFP" !

Autre trouvaille intéressante, émanant, elle aussi, de la presse écrite et non d'un organe audiovisuel :

« C’est un monument de l’histoire, d’abord, Fidel Castro » et « c’est le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France »

« Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eue pendant la Révolution française »

« Ecoutez, il y a beaucoup de désinformation, ce que j’observe c’est que jamais les relations diplomatiques n’ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais » « Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas. Eh bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose ».

« Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange ».

« La France n’a pas à donner de leçon » à Cuba. « Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu’il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd’hui des leçons de droits de l’Homme ».
Voilà que tout ça commence à prendre forme, me dis-je dans ma Ford intérieure (copyright Frédéric Dard/San Antonio) !

J'ai, donc, entrepris de reconstituer ce qui aurait pu être la déclaration de Ségolène Royal devant des journalistes, l'autre soir, à Cuba, conscient du fait que la présence des questions des journalistes aurait considérablement facilité la reconstitution. Mais bon...

Voici, donc, ce qu'en substance, Ségolène Royal aurait déclaré :

C’est un monument de l’Histoire, Fidel Castro ; c’est une présence qui marque un témoignage à son égard, à l’égard de l’Histoire et des valeurs qu’il a représentées, et en particulier la résistance à l’occupation extérieure, et puis de grandes politiques qu’il a conduites dès qu’il est arrivé aux responsabilités, notamment sur l’éducation, sur la santé. (…)

Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eue pendant la Révolution française. (…)

Ce que j’observe c’est que jamais les relations diplomatiques n’ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais. Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’Homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas. Eh bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose. Ce n’est pas le cas, et moi je considère qu’il y a beaucoup de désinformation, parce que ça ne correspond pas effectivement au modèle que les États-Unis, à l’époque, ont voulu imposer à Cuba. (...) Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange... et constater qu'il existe sur l'île une liberté religieuse ainsi qu'une liberté de conscience. (...) 

La réalité est là : aujourd’hui, on est passé de cent mille visiteurs à plus de quatre millions de touristes ; donc  si c’était la répression que certains prétendent voir, il n’y aurait pas quatre millions de touristes ici à Cuba. Je crois que si l’on voit autant de ferveur populaire, c’est parce qu’il y a aussi la reconnaissance de cette dignité de résistance à la domination extérieure.

La France n’a pas à donner de leçon à Cuba. Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu’il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd’hui des leçons de droits de l’Homme. (...)
 
Conclusion provisoire : même si ce qui précède n'est pas l'exacte reproduction des déclarations de Ségolène Royal, il renferme néanmoins l'essentiel des propos de la ministre. Et là, je ne résiste pas au plaisir de me livrer à un petit exercice d'explication de texte comme j'en pratiquais en classe de Troisième, je veux dire à la portée d'un bon candidat au brevet des collèges.

Pour commencer, je me suis focalisé sur certaines occurrences, terme défini par le dictionnaire comme étant l'apparition d'un fait linguistique, grammatical ou lexical dans un corpus ; en anglais, on dit "to occur" : survenir.

J'avoue que, dans les fichiers 'audio' diffusés sur les sites Internet des médias évoqués, mon attention a été attirée par deux mentions : Castro, Cuba, raison pour laquelle, sur la reconstitution figurant ci-dessus, j'ai mis ces deux mentions (et leurs synonymes éventuels : l'île, pays insulaire) en rouge et en bleu.

Le fait est que Ségolène Royal ne s'est pas contentée de parler de Fidel Castro, mais a également consacré son intervention au pays (insulaire) qu'est Cuba ; or, voilà que, dans la totalité des résumés et commentaires que nous avons pu consulter dans la presse, il n'a été question que d'une chose :

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Vous avez compris ? Non ?!

Dans le compte-rendu des déclarations de Ségolène Royal que je reproduis ci-dessus, Castro est mentionné deux fois ; le reste du temps, Ségolène Royal rend hommage aux Cubains et à Cuba (total : sept mentions), et c'est ce qu'un certain nombre de cuistres et d'"illettrés diplômés" appellent "un hommage appuyé" à un dictateur ? 

Par ailleurs, Ségolène Royal déclare également ceci :
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N'est-ce pas, précisément, ce qu'on appelle un propos nuancé ?

La nuance, terme ô combien délicat à manier ! Le dictionnaire nous la présente comme correspondant à "chacun des degrés, des tons différents d'une même couleur, ou chacun des degrés intermédiaires entre deux couleurs : Les mille nuances du soleil couchant. Chacun des degrés différents des sons, des parfums, des saveurs : Les nuances d'un morceau de musique."

Mais il faut croire que la maîtrise de la langue française est, décidément, un exercice devenu trop difficile aux yeux de certains cuistres... On comprend mieux pourquoi il leur fallait, mordicus, triturer et saucissonner les propos de la ministre !

Question du/de la mauvais(e) journaliste au/à la politicard(e) décrépit(e) : "que pensez-vous des déclarations de Ségolène Royal à Cuba ?".
 

Et dire que Jack Lang (que l'âge a probablement rendu sourd ou mal-entendant, ou tout simplement sénile) se targue d'être agrégé de droit public ! À ne pas confondre, certes, avec l'agrégation de grammaire ! Mais je m'égare : j'affirmais, plus haut, que cette petite dissertation était du niveau d'un(e) bon(ne) candidat(e) au brevet des collèges.

Précisément, j'en vois, moi, tous les jours, des candidat(e)s au brevet des collèges  !