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vendredi 23 septembre 2016

Hillary Clinton et son double : le mensonge dans la peau ! Hillary and her double: Mrs Clinton living a lie!


Vous savez quoi ?

À peine s'était-elle réfugiée chez sa fille, à la suite d'un gros coup de fatigue, suivi du diagnostic d'une pneumonie, qu'Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des Etats-Unis, s'en allait caresser une petite fille (au risque de lui refiler ses microbes) et saluer le public dans la rue, le tout visant à attester de son excellente santé retrouvée.

Le problème de Madame Clinton est qu'elle n'est qu'un dinosaure de la politique qui fonctionne encore sous le logiciel autrefois conçu par Josef Goebbels ! Ce qui lui a fait ignorer la puissance de feu de l'Internet et la capacité des internautes de se lancer immédiatement dans des analyses et recoupements autour du moindre fait suspect, ainsi qu'ils l'ont brillamment démontré après le 11 septembre 2001.

Ce qui nous a donné, notamment, de bien intéressantes images, à l'instar de ce qui suit :

clinton_hillary_fake_double_sosie_doppelgänger_trump_lie_mensonge_escroquerie_usa_election_campaign_propaganda_goebbels

Voilà une image qui a fait le tour du monde "internautique". Comme on peut le voir, les différences sont notables. Commençons par le visage : bien évidemment, sans un rapprochement entre les deux images, on ne se rend pas immédiatement compte, sauf à connaître par coeur la morphologie de Mme Clinton. Mais la simple juxtaposition des deux personnages ne laisse aucun doute sur la supercherie : si la vraie Clinton est à droite (en bleu), alors la Clinton (en noir) censée sortir de l'appartement de sa fille est un clone, ou un double, ou un sosie, comme vous voulez. Le fait est qu'elle a un visage bien plus jeune que la candidate démocrate, de même qu'il y a eu préméditation, la comédienne en noir s'étant mise à la disposition de Clinton depuis un certain temps auparavant, ce qui explique la rapidité de la mise en scène, et ce, malgré l'urgence de la situation.

Mais il y a plus : comme le suggèrent plein d'internautes, il y aurait eu dans l'appartement de Chelsea un équipement de liposuccion, à en croire la perte spectaculaire de poids affichée par la Clinton en noir.

Pour rendre les choses encore plus visibles, je me suis amusé à équiper les deux personnages d'une même (double) flèche rouge.

clinton_hillary_fake_double_sosie_doppelgänger_trump_lie_mensonge_escroquerie_usa_election_campaign_propaganda_goebbels

Étonnant non !?

Le plus incroyable, depuis ce "fake", c'est le silence radio de la grande presse, devant un mensonge aussi grossier, réalisé par rien moins qu'une candidate à la présidence de quoi déjà ? ... la plus grande démocratie du monde ?

Quelque chose me dit que cette histoire de sosie a dû jeter de la consternation au sein du clan démocrate américain, lequel n'a pas dû prévoir de plan "B" consistant à remplacer au pied levé une candidate devenue brusquement terriblement sulfureuse !

Par parenthèse, en prévision des débats contradictoires prévus à la télévision entre Trump et Clinton, comment Donald Trump peut-il être certain de l'identité de l'adversaire qu'il aura en face de lui ? 

Question subsidiaire : comment Trump va-t-il s'y prendre pour s'assurer de la véritable identité de son adversaire ?

Wait and see! 






lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.






jeudi 14 juin 2012

Avec les compliments du Docteur Goebbels


Josef Goebbels, ministre de la propagande d'Adolf Hitler, est mort par suicide aux côtés de toute sa famille - dont cinq adorables fillettes et un garçonnet -, un jour de mai 1945.

Mercredi 12 juin 2012, 23h37. France InfoMireille Lemaresquier : "... Le rapport publié par l'ONU est accablant pour les autorités syriennes... Le rapport dénonce surtout... l'utilisation d'enfants comme boucliers humains.".

Je dois vous avouer qu'à chaque fois que j'entends un bulletin d'informations sur France InterFrance InfoFrance CultureFrance Intox..., je dresse instinctivement l'oreille. Question d'habitude ! Mais bon. Il y a aussi la presse écrite. Mais comme, depuis la croisade en Libye, je ne la lis plus du tout, je suis allé voir sur Internet. Résultat des courses..., et la liste n'est pas exhaustive... (Lire la suite...)

mardi 14 février 2012

Du Monde au JDD en passant par le Figaro : le triomphe posthume de Josef Goebbels



Il fallait s'y attendre : depuis quelque temps, les articles manipulateurs concoctés par de petits émules de Goebbels fleurissent ici ou là, visant à préparer l'opinion publique sur le caractère inévitable de frappes "israéliennes" sur l'Iran, on se demande bien pourquoi. Mais il faut croire que, pour tous les petits épigones de Goebbels, le "peuple élu" aurait le droit de bombarder qui il veut, quand il veut.

Et le droit international dans tout ça ? Quel droit international ? 

Les échantillons qui suivent ne sont nullement exhaustifs, puisque sur les ondes de diverses radios voire télévisions, les experts en propagande pro-israélienne ne sont pas en reste (cf. notamment France Info-Intox, le 14 février 2012, 19h30, avec Olivier Delagarde et Fabienne Sintès depuis Washington). (1)





Petit problème : il semble que les rédac'-chefs de ces journaux aient juste oublié un petit détail, à savoir la mention selon laquelle les articles en question avaient bel et bien été traduits de l'hébreu, en l'occurrence par les services ad hoc du ministère israélien de la propagande !

Oubli réparé par mes soins !

À propos de droit international : prenez un abruti quelconque, affublez-le du titre de "Spécialiste des questions militaires et de la prolifération des armes nucléaires, chercheur au Centre des études de sécurité à l'IFRI" (Institut français des relations internationales).


Pour mémoire, "relations internationales" ne veut pas dire "droit international" !

De fait, il n'y a dans cette "expertise" de notre pseudo-spécialiste aucune référence au droit international, lequel s'apprend en FAC de droit dès la première année ! Et qu'apprend-on en première année de droit, s'agissant de droit international ?

On y apprend notamment ceci, que les États sont souverains avec comme première conséquence que leurs frontières sont inviolables ! Ce qui devrait avoir une conséquence évidente : si les frontières de l'Etat iranien ne sont pas inviolables, alors celles de l'Etat israélien non plus !

Ce qui n'empêche pas notre abruti et soi-disant expert en relations internationales de débiter, sans rire, qu'"Israël dispose des moyens requis en termes de supériorité aérienne... et d'un savoir-faire quasi unique..." (sic)

Par savoir-faire quasi unique, notre soi-disant expert évoque sans doute les destructions de routes, d'habitations, d'écoles, hôpitaux... en Palestine ou dans le Liban Sud...





Et de fait, de droit international, pas la moindre trace, par exemple les multiples violations d'espaces aériens que supposerait une agression de l'Iran par la marionnette des Américains au Proche-Orient, violations qui ne viendraient qu'aggraver un véritable crime contre le droit international.

Autre détail croustillant, la disparition pure et simple des territoires palestiniens de la carte...


... comme indice supplémentaire que, même en France, le ministère israélien de la propagande est parfaitement secondé par moult larbins se faisant passer pour des journalistes !


(1) À propos de la Syrie, un petit échantillon de contre-information sur France-Info-Intox : "En Syrie, les chars de Bachar El-Assad continuent de bombarder les foules qui contestent le régime à Homs, mais aussi à Alep. C'est nouveau !". Dixit le "journaliste" Franck Noblès le 11 février 2012, 9h38 ; rebelote à 9h45 et là, j'ai zappé. Je suppose que le dénommé Franck Noblès a répété son couplet imbécile toute la journée ! Encore un qui a dû recevoir son diplôme de "journaliste" dans une pochette surprise !

Pour information, la veille, il n'y a eu aucun bombardement à Alep, mais un attentat à la voiture piégée. Mais tout le monde sait que lorsqu'un engin explosif détonne quelque part, c'est la faute au gouvernement en place... On pense, par exemple, aux attentats meurtriers survenus en Israël, ou aux Etats-Unis, par exemple à Oklahoma City, ou en France, dans le RER parisien... 

Pour preuve, à la suite d'une série d'attentats du début janvier  2012, voici ce qu'on a pu entendre sur France-Info-Intox : "L'opposition syrienne accuse le gouvernement d'organiser ces attentats pour détourner l'attention..." (Valérie Crova depuis Beyrouth, le 7 janvier 2012, 9h05).

Crétins de "journalistes" !


Liens :  01 -  02 

samedi 29 octobre 2011

La mort de Kadhafi ? Lettre ouverte à la Direction Générale de l'Agence France Presse

Monsieur/Madame le Directeur Général de l'AFP

Je vais être bref : c'est à partir d'une photo publiée par vos services que s'est construite l'information selon laquelle Muammar Al Kadhafi, le leader libyen, aurait été tué à Syrte.


Cette image, la voici.



Je vous encourage à soumettre cette image à une sérieuse expertise ou, le cas échéant, à consulter l'analyse que je lui consacre sur un de mes blogs : foreign-affairs-world-policy.

Après quoi, vous pourrez toujours vous faire hara-kiri (1).

Pour dire les choses franchement, je ne vous félicite pas ! (2)

r_wora


(1) Elément constitutif du code d'honneur des samouraïs. Par parenthèse, en japonais, "samouraï" pourrait se traduire par "celui qui a des couilles". 

(2) En voyant où en sont rendus les journalistes de la presse dite libre en matière de désinformation, c'est Josef Goebbels qui doit se tordre de rire dans sa tombe !

jeudi 20 octobre 2011

Gaddafi dead! You know what? Obama and his puppets managed to play it like Frankenstein! Vous savez quoi ? Obama et ses supplétifs se prennent pour Frankenstein !

Ils vous ont dit que Kadhafi était mort ?

Et vous, comme des idiots, vous les avez crus, sans même réfléchir, comme pour l'avion de ligne qui aurait percuté le Pentagone ou pour l'immeuble WTC (World Trade Center) 7 qui s'est effondré sans avoir "croisé" le moindre avion !?!?

Alors, regardez cette image et réfléchissez !




La suite... More...

samedi 8 octobre 2011

Libye : quand les émules de Goebbels se prennent pour des journalistes. L'exemple de l'AFP

Lu dans liberation.fr (je n'achète plus aucun journal, pas même après la mort de Steve Jobs sauf occasion rarissime !), un papier signé AFP (tiens Monsieur Mathieu est en vacances ?, pour ceux qui ont lu ma précédente analyse sur un papier de Libération, quotidien français) cité in extenso.

Ceux qui ont déjà lu mes précédentes analyses de texte savent désormais comment procéder pour lire un article de presse entre les lignes. Cette fois, c'est vous qui allez analyser le texte. Je me suis contenté (!) de mettre quelques passages en exergue, mais vous n'êtes nullement obligé(e)s d'en tenir compte (!). Juste une chose, tout de même : qui rédige l'article et à partir de quelles sources ? Reste la question de la justification de la campagne de Libye : qui se résume en trois sigles : ONU, OTAN, 1973.

Et maintenant, c'est à vous.


SYRTE (Libye) (AFP) - Les forces du nouveau régime libyen ont progressé samedi dans Syrte au prix de combats féroces et de lourdes pertes, resserrant inexorablement l'étau autour des derniers partisans du régime déchu.

"Les dernières batailles sont toujours les plus terribles", a estimé le président du Conseil national de transition (CNT, ex-rébellion), Moustapha Abdeljalil, qui a reconnu que les combats à Syrte, à 360 kilomètres à l'est de la capitale libyenne, étaient "féroces".

"Nos combattants, encore aujourd'hui, ont affaire à des tireurs embusqués postés sur des points hauts à Syrte", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Tripoli avec les ministres de la Défense italien et britannique.

C'est à la chute de l'ensemble de la région de Syrte, théâtre de combats violents depuis le 15 septembre, que le CNT compte proclamer la "libération" du pays. Outre Syrte, seul le bastion assiégé de Bani Walid au sud-est de Tripoli résiste encore.

En deux jours, les combats à Syrte ont fait 18 morts et près de 300 blessés dans les rangs des pro-CNT, selon Hassan Umran, médecin dans un hôpital de campagne à 50 km de la ville côtière où les forces du CNT ont lancé une "grosse opération" pour tenter de venir à bout de la résistance de leurs adversaires.

Elles ont progressé dans le centre-ville et autour de plusieurs zones stratégiques où les hommes restés fidèles au leader déchu Mouammar Kadhafi se sont retranchés.

Les pro-CNT sont parvenus à prendre le contrôle d'un important axe routier reliant le centre-ville au Centre de conférences Ouagadougou et à l'université, plus au sud. Ce Centre, vaste rectangle de béton en forme de blockhaus où se tenaient des sommets africains, et l'université sont des objectifs importants et font l'objet depuis des jours d'âpres combats de rue et à l'arme lourde.

"Nous nous sommes emparés de l'avenue. Nous contrôlons toute la route", a affirmé à un journaliste de l'AFP Naji Mismari, commandant CNT dont les hommes se trouvent désormais à moins d'un 1 km du Centre de conférences.

"Il y a des morts partout dans les maisons, nous avons libéré 17 familles coincées par les combats", a-t-il ajouté.

Plusieurs bâtiments autour du Centre sont également passés sous contrôle des ex-rebelles, a indiqué depuis Misrata le conseil militaire du CNT, parmi lesquels un vaste complexe de 700 logements en construction, d'où opéraient de nombreux tireurs embusqués pour ralentir la progression des anti-Kadhafi.

"Les snipers se trouvent désormais dans des bâtiments en hauteur, plus loin à l'intérieur de la ville", a déclaré un combattant pro-CNT au milieu des villas de luxe dévastées et criblées de balles.

La veille, les forces du CNT ont lancé une vaste offensive coordonnée depuis l'ouest, le sud et l'est, pour acculer les forces pro-Kadhafi vers la mer, avec le soutien aérien de l'Otan.

Mais à mesure que l'étau se resserre, les tirs fratricides augmentent. A plusieurs reprises vendredi, des combattants ont reçu l'ordre d'arrêter de tirer car ils touchaient d'autres pro-CNT quelques kilomètres plus loin.

Sur le plan humanitaire, la situation des civils reste critique. Selon la Croix-Rouge internationale, "plusieurs milliers de civils sont toujours bloqués dans Syrte" et seuls quelques médecins sont présents à l'hôpital Ibn Sina, le principal de la ville, pour soigner les blessés.

"En raison des combats, la plupart des patients ont été déplacés vers les couloirs et l'hôpital est plein de civils, dont de nombreuses femmes avec des enfants en bas âge", a déclaré Cordula Wolfisberg, médecin de la Croix-Rouge qui a pu pénétrer dans l'hôpital jeudi.

Plus au sud, à Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté à 170 kilomètres au sud-est de Tripoli, les pro-Kadhafi opposaient eux aussi une résistance opiniâtre, que les pro-CNT tentaient à nouveau de contourner en négociant avec les tribus de la ville.

"Nous avons demandé une réunion afin de pouvoir entrer à Bani Walid sans combat, mais s'il n'y a pas d'accord, nous n'aurons d'autre choix que d'attaquer", a déclaré un commandant sur le front. Des milliers d'habitants ont fui Bani Walid depuis plusieurs semaines et l'exode se poursuit.

© 2011 AFP


Autre lecture (lemonde.fr) :

Syrte (Libye), envoyée spéciale - Soutenus par des tirs d'artillerie lourde et les bombardiers de l'OTAN, les brigades révolutionnaires libyennes sont maintenant engagées dans des combats urbains dont l'intensité peut se mesurer au nombre de cartouches de tous calibres qui recouvrent le sol. Reprenant à leur compte les paroles, devenues légendaires, d'un des derniers discours de Mouammar Kadhafi, les pick-up chargés de civils-soldats ont entrepris, mardi 5 octobre, de traquer l'ennemi zenga zenga, "ruelle après ruelle", dar dar, "maison après maison"...


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lundi 3 octobre 2011

Libye : quand les émules de Goebbels s'essaient à la désinformation. L'exemple de Métro-France



Dans la rubrique "L"oeil était dans la tombe et regardait Caïn" (Victor Hugo), certains représentants de la presse des temps anciens (la presse écrite ne devient populaire qu'au 19ème siècle !) seraient-ils brusquement saisis de scrupules devant l'équipée génocidaire de l'ONU-OTAN sur les civils libyens, en violation flagrante de leur propre résolution 1973 ? Toujours est-il que voilà que, tout d'un coup, l'on use de vocables ignorés jusque là, s'agissant des victimes des bombardements : Syrte, ville martyre... Fichtre ! Diantre ! 


Le problème avec certains journalistes - je n'ai pas dit "tous" ! -, c'est leur faible appétance pour la sémantique. Prenez le vocable "martyr". Il se trouve que l'on ne se martyrise jamais soi-même ; il faut, donc, que quelqu'un d'autre soit impliqué dans l'acte de martyriser. Vous avez donc compris que, selon le quotidien international et gratuit Métro, en tout cas dans sa version française, la population de Syrte est la victime de quelqu'un qui la martyrise. Mais qui ?

Jugez-en vous-mêmes...

Là encore, comme dans un exemple récent, je vous invite à repérer les occurrences de l'acronyme OTAN et dans quelles circonstances elles apparaissent ; ne parlons même pas d'un rappel à la résolution 1973, vous vous souvenez ?, to protect civilianspour protéger les civils

Je vous livre, ci-dessous, le texte intégral de l'article en question, avec des chiffres entre parenthèses qui vont appeler des commentaires.


Syrte, ville martyre en Libye 

Les habitants de Syrte sont dans une situation "désespérée" (1). La Croix-Rouge en Libye tire la sonnette d'alarme (2) après plus de deux semaines de siège imposé à cette ville de 70 000 habitants par les forces du Conseil national de transition (CNT) (3), qui a demandé aux civils de partir (4). Hier, les combats se poursuivaient pour prendre ce fief du dictateur déchu où les pro-Kadhafi résistent farouchement.

Hichem Khadhraoui, représentant du Comité international de la Croix-Rouge (5), a affirmé que des blessés et des malades ne pouvaient pas rejoindre l'hôpital à cause des combats et des bombardements de l'Otan (6). "Plusieurs roquettes ont touché l'édifice pendant que nous y étions", a-t-il déclaré, déplorant "des tirs aveugles" de roquettes et de mitrailleuses. L'origine de ces tirs n'a toutefois pas pu être établie (7), a-t-il précisé. 

Selon la Croix-Rouge, les assiégés meurent car ils sont privés des soins de base (8) à cause du "manque d'oxygène et de carburant pour le générateur". L'hôpital (9) est en outre privé d'eau. La situation pourrait durer car le CNT (10) mise sur les conséquences du siège pour venir à bout de la résistance. Selon le commandant du conseil militaire, les pro-Kadhafi à Syrte ont dit "à la radio qu'ils n'avaient plus d'électricité et qu'ils étaient à court de nourriture et de munitions."


Commentaires :

01. situation "désespérée" : j'ai bien aimé les guillemets ! Ça s'appelle du discours indirect...

02. la Croix Rouge en Libye tire la sonnette d'alarme : la Croix Rouge en Libye ? Il ne faut rien exagérer ! Voilà des mois que cette agression s'éternise, et l'on n'avait pas entendu un seul représentant de la Croix Rouge sur la question. L'Otan a couvert la Libye de bombes, et ce n'est que maintenant, à Syrte, qu'on découvre qu'il existe une Croix Rouge Internationale ! Où était-elle planquée ? C'est ce qui s'appelle un silence complice et qui vous expliquera pourquoi l'avenir de ce type d'organisation en Afrique est plus que compromis (voyez tout le mal qu'ils se donnent en Somalie, où les va-t-en guerre ne veulent pas d'eux, malgré la famine !).

03. siège imposé par le CNT : décidément ! Les petits écrivailleurs de la presse ex-"main stream" ne semblent pas bien informés. Le CNT n'impose rien en Libye. C'est l'ONU-OTAN qui bombarde, le CNT n'étant composé que de supplétifs, et les supplétifs ne décident de rien ! Mais bon, il faut bien répercuter les ordres des services officiels et des préposés à la propagande, en faisant croire aux rares gogos que l'ONU-OTAN n'est impliqué dans aucune guerre. Parce qu'evidemment, on a oublié jusqu'aux clauses de la résolution 1973, qui n'est citée... nulle part. 

04. qui a demandé aux civils de partir : précisément : il était originellement question de "protéger les civils" ! Pour mémoire, demander voire contraindre par les armes, la famine ou les privations des gens de quitter leur domicile, ça a été largement pratiqué en France, par exemple, entre 1940 et 1944, par la Gestapo et ses sous-fifres de la milice pétainiste. Ça s'appelle une DÉPORTATION ! Donc, en lisant entre les lignes, vous avez compris que l'ONU-OTAN et leurs harkis pratiquent en Libye la déportation des populations civiles, pour vider des villes entières de leurs habitants légitimes et historiques, chose que même HITLER n'a  pratiquée nulle part dans une telle ampleur (en France occupée, les nazis s'installaient dans les villes et vivaient parmi les habitants, allant même jusqu'à se mettre en ménage avec des femmes du coin, ce qui a conduit à plus de 200.000 naissances !) ! En Libye, sous occupation ONU-OTAN, en revanche, on NETTOIE des localités entières. Voyez Tawurga, dont on ignore le sort de la population d'origine, et dont la Croix Rouge, Amnesty International, Human Rights Watch et l'ensemble des média  se moquent éperdument.

05. le représentant du comité... de la Croix Rouge a affirmé : on est toujours dans le discours indirect. Vous avez compris que l'organe de presse concerné ne s'était livré à aucun reportage sur place. Ce papier a fort bien pu être rédigé par une personne conduisant une interview au téléphone depuis le fin fond da la Nouvelle Zélande, par exemple, ou encore à la manière de la fonctionnaire Marine Olivesi, qui parle de Syrte sur France 24 ou France Infos depuis... Misrata !

06. blessés et malades ne pouvaient pas rejoindre l'hôpital à cause des combats et des bombardements de l'Otan... Ça pour un scoop : l'OTAN bombarde ! Et il y a des blessés et des malades. Question : blessés par qui ? On s'en doute un peu et même beaucoup. Enfin, on a quand même droit à des curiosités...

07. l'origine des tirs n'a toutefois pas pu être établie... Ça alors ! Parce que, dire que l'OTAN bombarde veut dire que les obus ou les bombes tombent d'en haut, non ? Donc, pour ces projetiles-là, l'origine est connue ! 

08. les assiégés meurent car ils sont privés des soins de base... Re-ça alors ! Les assiégés meurent car... ils sont privés des soins de base ! Vous avez compris la phrase ? Syrte abrite plus de 70.000 habitants. Ces habitants-là sont assiégés par l'ONU-OTAN et leurs supplétifs du CNT. On nous dit que l'OTAN bombarde. Or, une bombe, ça tue ! Et voilà qu'on nous dit que les assiégés meurent, non pas en premier lieu du fait des bombes mais simplement parce qu'ils sont privés des soins de base. Et pourquoi auraient-ils besoin de soins de base, en clair, de se faire soigner ? Veut-on nous faire croire qu'il y a ici 70.000 personnes qui auraient besoin de soins ? Les habitants de Syrte seraient donc tous malades ?

09. l'hôpital est en outre privé d'eau... Ah, mais voilà l'explication : l'hôpital ! Et comme entendu tantôt sur une radio française, le représentant de la Croix Rouge a estimé urgent de livrer un générateur électrique à l'hôpital de Syrte. Les assiégés dont il est question et qui auraient besoin d'eau sont ceux qui, blessés ou malades, se trouvent à l'hôpital. Il n'est pas question ici des dizaines à centaines de milliers d'assiégés qui continuent de crouler sous les bombes de l'ONU-OTAN ! Vous avez compris que le travail de la Croix Rouge ne consistait nullement à dénoncer des crimes de guerre contre des populations civiles, par le biais des bombardements, combinés au siège en vue d'affamer et d'assoiffer des civils ? Voyez la suite.

10. le CNT mise sur les conséquences du siège pour venir à bout de la résistance : après l'injonction adressée aux civils de quitter leurs habitations, dans un processus de nettoyage démographique, on reconnaît ouvertement recourir à la famine pour atteindre les civils, et ce, dans le plus parfait mépris de la résolution 1973. Et que fait la Croix Rouge ? Elle regarde ailleurs, en direction de l'hôpital !

Ça n'empêche quand même pas le gros titre : "Ville martyre en Libye". Pourquoi Syrte et pas Tawurgha ? Zlitan ? Majar ? On ne sait pas ! Mais bon, il y a ce gros titre auquel on ne nous avait pas habitués, qui laisse entendre que même chez les larbins, l'horreur de cette guerre immonde commence à faire vomir certains. Et voilà que leur mauvaise conscience commence à les titiller, et qu'ils sentent bien qu'ils sont allés trop loin dans la flagornerie.

Mais il y a autre chose : Syrte, ville martyre en Libye...

J'expliquais plus haut qu'on ne peut être que le martyre de quelqu'un. Par ailleurs, on ne peut être martyre par accident ; il faut qu'il y ait une volonté de martyriser sa victime, une volonté forcément maléfique, criminelle ; et c'est cela que le titre suggère. Mais il y a plus : ville martyre... en Libye ! Intéressant, car juste derrière "martyr", on a "Libye", comme pour suggérer que Syrte est martyre au sein d'autres martyrs sur l'ensemble de l'espace libyen.

Syrte, martyre, dans une Libye martyre...

Voilà ce qu'il faudrait comprendre de ce titre. Après des mois de soumission à la propagande de l'ONU-OTAN, certaines voix commencent sérieusement à flancher, ce qui nous fait penser au "no he visto una guerra más sucia" que j'évoquais ailleurs, à propos d'un papier lu dans El País.

Cette guerre est sale, immonde, inhumaine et contraire au droit international. Et là, on voit que le bel édifice de l'omerta et de la désinformation commence à se lézarder, parce que les mafieux qui dirigent le monde ont juste sous-estimé le poids de la (mauvaise) conscience chez beaucoup de gens. Voyez le nombre extraordinairement élevé des suicides parmi les vétérans de nombreuses guerres (Vietnam, Irak, Afghanistan), victimes du PTSD (post traumatic stress disorder). 


P.S. Tiens, by the way, lisez donc ce qui suit : il s'agit de la Croix Rouge, que l'ONU-OTAN et leurs supplétifs du CNT empêcheraient d'accéder aux assiégés de Syrte... C'est Hitler qui doit se tordre de rire dans sa tombe !

lundi 26 septembre 2011

Quand la presse "ancienne manière" se déshonore en Libye : l'exemple du petit quotidien français "Libération"

Dans la rubrique "Et si Goebbels et MacLuhan avaient connu l'Internet ?"


À propos des quatre âges des média (un médium, des média):

  • 1er âge : radio trottoir, le tam-tam africain et le téléphone arabe ;
  • 2ème âge : la presse écrite, née en Europe grâce à Gutenberg et popularisée au 19ème siècle ;
  • 3ème âge : radio et télévision, nées au 20ème siècle ;
  • 4ème âge : le médium par excellence du 21ème siècle : l'Internet et l'avènement de la démocratie directe.

Pour l'essentiel, presse écrite, radio et télévision sont donc de vieux média inventés au cours des siècles derniers ; c'est dire le retard à l'allumage face à un outil aussi performant que l'Internet, notamment en matière de propagande.

Prenez ce petit quotidien français qu'est Libération, créé sous l'égide de Jean-Paul Sartre (pauvre Sartre !) et souvent mis sous perfusion financière. Combien d'acheteurs quotidiens ? Je doute qu'ils atteignent les 300.000 ! 

Mais il faut croire que Libération a décidé de perdre les derniers lecteurs qui lui restaient !

Pour ma part, je me suis offert un exemplaire de ce journal, le premier que j'achète en près de six mois (!) - moi qui n'achète quasiment plus aucun journal ! -, par pure curiosité, et j'y ai déniché ce papier sur Sebha, signé Luc Mathieu. Il y est question  - comme dans 98 % de ce qu'on appelle, stupidemement et à tort, la presse "main stream", dès lors qu'elle n'a plus rien de "main" - d'une victoire des rebelles, je veux dire des "révolutionnaires" du CNT.

Ai-je besoin de vous dire que j'ai trouvé cet article affligeant,  stupide et mensonger, comme rédigé par un émule de Goebbels ? Et pour vous en convaincre, j'ai choisi d'en faire une petite analyse, comme on le faisait autrefois à l'école. Les chiffres entre parenthèses sont de mon fait et appellent des commentaires, que je livrerai plus tard.

Ce papier aurait pu être rédigé par des officiers traitants chargés de la propagande près de l'OTAN. Mais peut-être l'a-t-il été effectivement, Luc Mathieu n'étant que le pseudonyme d'un agent des services spéciaux...! À titre de comparaison, je livre ci-dessous une traduction de la situation à Sebha telle que rapportée par une source installée en Libye.

Donc, commentaires à suivre... À titre préliminaire, je vous invite à bien lire le texte de monsieur Mathieu, et à dénombrer les occurrences du mot "OTAN" (Organisation 'militaire' du Traité de l'Atlantique Nord)!


Sebha, prise précieuse pour la rébellion

LIBYE Cette conquête (1) dans le sud du pays libère des forces pour arracher les derniers bastions kadhafistes (2).

La bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine (3). Alors que les rebelles ne parviennent toujours pas à prendre les bastions kadhafistes de Bani Walid et de Syrte, ils se sont emparés hier (4), sans difficulté, de la grande ville du sud libyen, à 700 kilomètres de la capitale Tripoli. "Nous contrôlons la totalité de Sebha. Tout le monde, y compris ceux qui supportaient Kadhafi, a rejoint la révolution", a déclaré Abdelmajid Seif Ennasr, représentant du Conseil national de transition (CNT) (5). Selon lui, seuls "quelques individus, ici et là, refusent de se rendre. Les révolutionnaires (6) tiennent désormais le centre ville (7), après s'être emparés, mardi, de l'aéroport et de la principale caserne de la région. D'après Mohamed Wardugu (8), porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes ont été capturés. Environ 300 mercenaires auraient réussi à s'enfuir.

Refuge. Cette victoire (9) revêt avant tout un intérêt stratégique : perdue au milieu du désert (10), la ville est le principal point de passage pour accéder aux zones frontalières du Niger. C'est par là que, dernièrement, sont passés les dignitaires du régime, dont Saadi, l'un des fils de Muammar al-Kadhafi, pour rejoindre Niamey, la capitale nigérienne.

Ville symbolique du pouvoir libyen - Kadhafi y avait lancé en 1977 la Jamahiriya, l'"état (11) des masses"-, Sebha aurait aussi servi de refuge pour des responsables chassés de la capitale. "Nous avons des informations sûres selon lesquelles Abdallah al-Senoussi [ancien chef des services secrets, aujourd'hui visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ndlr] se cache dans la région. Il y a organisé très récemment des funérailles pour sa mère", expliquait, il y a une semaine à Tripoli, le "colonel" Bashir el-Hadi Awidat, chef de la katiba ("brigade") de Sebha. Des sources rebelles affirment aussi que Kadhafi se trouverait dans les zones désertiques au sud de la ville. Sur le plan économique, la prise de Sebha donne aux rebelles (12) le contrôle de larges champs pétrolifères (représentant 15 % des réserves libyennes) et d'importantes nappes phréatiques permettant de sécuriser l'approvisionnement en eau du pays.

Snipers. Surtout, au niveau militaire, les révolutionnaires peuvent désormais concentrer leurs forces sur les deux derniers principaux bastions kadhafistes (13). Bani Walid, à 180 kilomètres au sud de Tripoli, continuait, hier, de résister. Les rebelles y restent désorganisés, les combattants originaires de la ville réclamant de mener seuls les assauts tandis que le CNT tente une solution négociée. Syrte, où des snipers bloquent les tentatives d'avancée, à 450 kilomètres de la capitale, résiste également toujours aux (14) révolutionnaires. Au moins 45 combattants y ont été tués et plus de 200 blessés depuis jeudi dernier.

LUC MATHIEU



Sebha, telle que décrite sur le site leonorenlibia (26 septembre 2011)

Actuellement, Sabha est devenue une ville fantôme car quand l’OTAN a commencé à lancer des missiles sur la ville, suivis par les hélicoptères, la plupart des gens sont partis vers d'autres lieux où ils avaient de la famille et où ils pouvaient se réfugier. En ce moment, il n’y a à Sabha ni femmes ni enfants.

Les rebelles armés venus de Tripoli et du Nord sont arrivés à Sabha protégés par les bombardements de l'Otan, mais la plupart sont déjà retournés à Tripoli et ils ont déclaré ne plus vouloir redescendre dans le sud.

On voit des véhicules incendiés, des cadavres. Mais maintenant, dans la journée, les choses sont apparemment calmes ; quelques magasins sont ouverts, avec certains aliments de base comme le lait, l'eau en bouteille, du savon. 

On voit beaucoup de drapeaux tricolores dans certains secteurs et des drapeaux verts dans d'autres.

L'OTAN a bombardé toutes les entreprises et usines de Sebha, tous les édifices gouvernementaux, les universités et les collèges, par exemple l’usine de plastique ou le grand garage automobile.

Ils ont bombardé des zones d’habitation. Ces zones deviennent très dangereuses et du coup, les gens les désertent.

Ils ont tout volé, même le matériel de l’entreprise Caterpillar. Ils sont allés jusqu’à dérober les choses les plus étonnantes comme le camion des pompiers dont ils ont refait la peinture et sont partis avec. 

Ils entrent dans les hôtels  et volent et détruisent tout à l'intérieur.

Ils sont entrés dans la demeure du leader libyen et de sa famille et l’ont vidée.

Le gouvernement a installé des fermes sur des terres arrachées au désert où l’on produit des légumes et de la viande que la population peut se procurer à un prix modique. Ils sont entrés dans les fermes du gouvernement et ont dérobé des véhicules, des machines, des pompes à eau. Même les animaux ont été tués et ils ont vendu la viande aux habitants.

Ils ont volé des appareils d’arrosage particulièrement sophitiqués et comme preuve de leur perversion extrême, ils ont incendié les semences destinées à l'agriculture. 

Ils sont entrés dans le bureau des passeports et ont brûlé toutes les archives au point que l’on ne pourrait pas dire aujourd’hui qui est libyen ou non.

Ils ont mis le feu aux bureaux de la police où l’on archivait les cartes grises de manière à ce qu’il n’y ait aucune trace de la propriété des véhicules volés.

On avait entrepris de construire à Sabha un nouveau quartier destiné aux grandes entreprises et à leurs machines et productions, comme les toilettes, les planchers, les robinets et ainsi de suite. Il y avait tout particulièrement une société indienne qui avait entrepris la construction de 6000 maisons qu’elle avait presque terminées. Du matériel avait été entreposé dans des réserves et tout a été volé.

Ils ont mis en place une mafia du vol. C'est une mafia soutenue par quelques traîtres de Sabha même.

Toutes ces informations, directement fournies par des témoins oculaires, nous laissent à penser qu'il y a un plan clair visant à la destruction totale du pays.

Depuis les airs, l’organisation armée qu’est l’OTAN bombarde tous les bâtiments qui peuvent être des usines, des antennes de communication, des postes de haute tension et ainsi de suite. Et au sol, ils volent, tuent et détruisent.

S'il y avait un seul moyen de communication pour témoigner de la vérité sur ce qui se passe ici, le monde saurait qu’on est en train de dévaster un pays et d’y réaliser un véritable génocide.

Les rebelles arrivent dans les villes et tandis qu'ils volent, tuent et que les bombes détruisent, ils s’en vont en disant aux gens qu'ils leur apportent la liberté, qu’ils leur donneront beaucoup d'argent, qu'il y aura de la liberté pour la presse et ainsi de suite. Et pendant qu’ils racontent cela, ils tuent, coupent tous les moyens de communication pour que les gens ne puissent pas témoigner ni communiquer entre eux. Inutile d’évoquer la moindre contradiction entre les paroles et les actes. Les Libyens voient bien ce qui se passe et ont comme exemple la ville de Benghazi qui, depuis des mois, s’est transformée en ville fantôme.

Ils parlent de liberté mais ne font que tuer, menacer ou enfermer.

Ils parlent de démocratie et volent, tuent tous ceux qui soutiennent le gouvernement de Libye. Où est le respect pour les idées et pour l'opposition ? 


Commentaires : entre nous, la simple juxtaposition des papiers de Luc Mathieu et de Leonor se passe presque de commentaires, non ? Et comme avec la presse écrite, nous avons affaire à un médium plutôt lourdingue, et gageons que M. Mathieu aurait le plus grand mal à ré-écrire le même papier deux jours plus tard quand on sait que les tribus touareg sont en train de s'organiser à partir de tout le Sahara (Mali, Niger, Algérie, etc.) pour prêter main forte aux frères libyens. Ce qui va justifier les observations qui suivent :

(01) cette conquête : quelle conquête ? Les harkis de Benghazi ont-il seulement conquis une seule ville en Libye ? 

(02) les derniers bastions kadhafistes : visiblement, notre écrivailleur aimerait nous faire croire que le CNT contrôlerait l'ensemble du territoire libyen, un territoire grand comme trois fois l'Afghanistan, alors que les Américains et leurs supplétifs en Afghanistan ont le plus grand mal à venir à bout des Talibans ! Vous n'êtes pas morts de rire en lisant de telles conneries ?

(03) la bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine : un journaliste honnête aurait précisé que les bombardements de la coalition des envahisseurs ont duré autour d'une semaine !

(04) ils se sont emparés hier, sans difficulté : sans commentaires !

(05) Nous contrôlons la totalité de Sebha : juste risible ! Vous aurez quand même remarqué que l'essentiel de l'information provient des harkis du CNT, dont le "journaliste" se contente d'être le porte-parole !

(06) les révolutionnaires : ah ! Ce serait donc une "révolution" !

(07) tiennent désormais le centre ville : comme à l'item (05) : ce sont eux qui le disent ! Mais voyez ce même item 05, où il est question du contrôle de la totalité de la ville !

(08) d'après Mohamed Wardugu, porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes (…) capturés... Le journaliste porte-parole du CNT n'a visiblement pas cherché à vérifier que des soldats "loyalistes" aient bien été faits prisonniers, et non pas simplement exécutés. M. Mathieu n'est pas curieux, à moins qu'il ait écrit son papier sans aller sur place !

(09) cette victoire revêt avant tout un intérêt stratégique. Pour la "victoire", nous savons qu'il n'en est rien. Quant à la stratégie, voyez l'item suivant.

(10) perdue au milieu du désert : justement, étrange stratégie de la coalition occidentale que d'amener ses harkis ici, si loin de leurs bases, sans ravitaillement ni soutien logistique, en pleine terre bédouine, où les tribus du coin n'auraient aucun mal à les encercler. Rappelons que les harkis de Benghazi sont des citadins, pas des gens du désert.

(11) la Jamahiriya, l'"état des masses" : il semble bien qu'il eût fallu écrire ici : État et non pas état !

(12) la prise de Sebha donne aux rebelles le contrôle de larges champs pétrolifères… d'importantes nappes phréatiques : la prise de Sebha... Ça se passe presque de commentaires ! Quant aux champs pétrolifères et aux nappes phréatiques, tout le monde sait qu'ils se trouvent en terres tribales, ce que M. Mathieu ne doit pas trop bien comprendre.

(13) les deux derniers principaux bastions kadhafistes : ça s'appelle une redondance (voir item 02) ; autant dire qu'on tourne en rond !

(14) résiste également toujours aux révolutionnaires : revoilà la dénomination "révolutionnaires", alors même qu'à l'item 12, ce ne sont que des rebelles. Mais dites donc, on pensait que le CNT était désormais le pouvoir légal en Libye. Alors, rebelles contre qui ?

Question : vous pariez combien que ce mauvais papier, signé Luc Mathieu, n'a pas été rédigé par un journaliste, mais par un vulgaire écrivailleur préposé à la fabrication de fausses informations auprès des services de la propagande de l'ONU-OTAN ?

Autre chose...

Source : leonorenlibia