UNE BOMBE !
Vous devez connaître le sens de l'expression "Né(e) avant la honte.". Elle devrait s'appliquer totalement à l'actuelle présidente de la Cour Internationale de Justice à la Haye, l'Ougandaise Julia Sebutinde, connue pour son alignement aveugle pro-israélien. En somme, un de ces innombrables sujets africains frappés d'une profonde amnésie leur faisant oublier par quelles atrocités et humiliations leurs propres ancêtres sont passés. Ce qui suit est ma traduction d'un papier de Zachary Foster pour le site Palestine Nexus.
Relecture en cours
La juge Sebutinde de la CIJ a voté contre toutes les mesures d’urgence émises à la suite de l’affaire de génocide de l’Afrique du Sud contre Israël.
La présidente en exercice de la Cour internationale de justice, Julia Sebutinde, a plagié de grandes parties de son avis dissident sur les "Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est".
Rappelons qu'en janvier 2024, la juge Sebutinde a été la seule des 17 juges du panel à voter contre les six mesures conservatoires dans l'affaire de génocide intentée par l'Afrique du Sud contre Israël, y compris l'ordre selon lequel Israël devait "prendre toutes les mesures en son pouvoir" pour prévenir les actes de génocide à Gaza.
C'est toutefois dans son avis de 36 pages sur le statut juridique de l'occupation israélienne, publié en juillet 2024, qu'elle a plagié de nombreux passages, y compris des paragraphes entiers. L'avis juridique comprend également de longues discussions historiques dans lesquelles elle s'est trompée sur des faits fondamentaux et a déformé le passé. En fait, plutôt que de citer des historiens et de leur accorder le crédit de leur travail dans ses notes de bas de page, Mme Sebutinde a plagié des propagandistes, eux-mêmes partisans, intéressés non pas par la rectification de l'histoire mais par la défense de la cause sioniste.
En résumé, la juge Sebutinde n'a aucune honte à présenter le travail d'autrui comme étant le sien. Cela fait d'elle une personne malhonnête, à qui l'on ne devrait pas faire confiance pour statuer sur quoi que ce soit, et encore moins sur le droit international au sein de la plus haute juridiction du monde.
Voici 9 des cas les plus flagrants de plagiat :
I. La bibliothèque virtuelle (en ligne) juive
Sebutinde a plagié de nombreux passages du site : "The Jewish Virtual Library", géré par Mitchell G. Bard et Or Shaked, deux personnes qui ont des décennies d'expertise dans la déformation de l'histoire pour présenter Israël sous un jour positif.
1. Sebutinde : "Avant la création de la "Palestine mandataire britannique", les Arabes palestiniens se considéraient comme ayant une identité commune avec les Arabes de la sous-région, et ce, jusqu'au XXe siècle".
1. Bibliothèque virtuelle juive : "Avant la partition, les Arabes palestiniens ne se considéraient pas comme ayant une identité distincte.
2. Sebutinde : "Lorsque l'éminent historien arabo-américain, le professeur Philip Hitti, a témoigné contre la partition de la Palestine mandataire devant le Comité anglo-américain en 1946, il a fait remarquer qu'"Il n'y a pas de 'Palestine' dans l'histoire, absolument pas".
2. Bibliothèque virtuelle juive : Lorsque l'éminent historien arabo-américain, le professeur Philip Hitti, de l'université de Princeton, a témoigné contre la partition devant le Comité anglo-américain en 1946, il a déclaré : "Il n'existe pas de 'Palestine' dans l'histoire, absolument pas.".
3. Sebutinde : "En 1937, un dirigeant arabe local, Auni Bey Abdul-Hadi, a déclaré à la Commission Peel, qui a finalement suggéré la partition de la Palestine : "Il n'existe pas de pays tel que la Palestine ! La "Palestine" est un terme inventé par les sionistes ! Il n'y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles.
3. Bibliothèque virtuelle juive : En 1937, un dirigeant arabe local, Auni Bey Abdul-Hadi, a déclaré à la Commission Peel, qui a finalement suggéré la partition de la Palestine : "Il n'y a pas de pays tel que la Palestine ! "Il n'existe pas de pays tel que la Palestine ! La "Palestine" est un terme inventé par les sionistes ! Il n'y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles".
4. Sebutinde : "Le premier congrès palestino-arabe, qui s'est réuni à Jérusalem du 27 janvier au 10 février 1919 pour choisir les représentants palestiniens à la Conférence de paix de Paris, a adopté une résolution dans laquelle il considérait, entre autres, que la Palestine faisait partie intégrante de la Syrie arabe."
4. Bibliothèque virtuelle juive : "Lorsque le premier
congrès des associations islamo-chrétiennes s'est réuni à Jérusalem en février
1919 pour choisir les représentants palestiniens à la Conférence de paix de
Paris, la résolution suivante a été adoptée : Nous considérons la Palestine
comme faisant partie de la Syrie arabe, car elle n'en a jamais été séparée à
aucun moment."
II. Prager U
Sebuntinde a également plagié les propos de Prager U, une autre organisation possèdant des décennies d'expertise non pas en histoire, mais en déformation de l'histoire pour présenter Israël sous un jour favorable.
5. Sebutinde : "Le gouvernement britannique a offert aux Arabes palestiniens 80 % de la Palestine mandataire (Transjordanie) et aux Juifs les 20 % restants (Palestine) dans le cadre d'une proposition de partage largement en faveur des premiers. Malgré la taille minuscule de l'État qu'ils proposaient, les Juifs ont voté en faveur de cette offre, mais les Arabes l'ont rejetée et ont repris leur violente rébellion contre le mandat britannique".
5. Prager U : "Les Britanniques leur ont offert 80 % du territoire contesté ; les Juifs, les 20 % restants. Pourtant, malgré la taille minuscule de l'État qu'ils proposaient, les Juifs ont voté en faveur de cette offre. Mais les Arabes l'ont rejetée et ont repris leur violente rébellion."
6. Sebutinde : "Le Premier ministre israélien Ehud Barak
a rencontré à Camp David le président de l'Organisation de libération de la
Palestine (OLP), Yasser Arafat, en 2000, pour conclure un nouveau plan
prévoyant deux États. Barak a proposé à Arafat un État palestinien sur
l'ensemble de la bande de Gaza et 94 % de la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est
comme capitale. Le dirigeant palestinien a catégoriquement rejeté cette offre.
Selon les termes du président américain Bill Clinton, "Arafat est resté 14
jours ici et a dit non à tout". Au lieu de cela, les Palestiniens ont
lancé une vague sanglante d'attentats suicides qui ont tué plus de mille Israéliens
et en ont mutilé des milliers d'autres, dans des autobus, des salles de mariage
et des pizzerias".
6. Prager U : "En 2000, le Premier ministre israélien Ehud Barak a rencontré à Camp David le président de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, pour conclure un nouveau plan à deux États. Barak a proposé à Arafat un État palestinien sur l'ensemble de la bande de Gaza et 94 % de la Cisjordanie, avec Jérusalem-Est comme capitale. Mais le leader palestinien a rejeté cette offre. Selon les termes du président américain Bill Clinton, Arafat a été "ici pendant 14 jours et a dit 'non' à tout". Au lieu de cela, les Palestiniens ont lancé une vague sanglante d'attentats suicides qui ont tué plus de mille Israéliens et en ont mutilé des milliers d'autres - dans des bus, des salles de mariage et des pizzerias".
III. Douglas J. Feith
Sebutinde a également plagié un article de blog de Douglas J. Feith publié en 2021 par l'Institut Hudson, un groupe de réflexion conservateur. Feith n'est pas un historien, mais un va-t-en-guerre qui a occupé le poste de sous-secrétaire à la défense durant l'administration du président George W. Bush de 2001 à 2005, où il a contribué à orienter la stratégie de deux des guerres les plus désastreuses de l'histoire des États-Unis, les guerres d'Afghanistan et d'Irak.
7. Sebutinde : ""Palestine" s'applique vaguement à une région qui, pendant les 400 ans qui ont précédé la Première Guerre mondiale, faisait partie de l'empire ottoman".
7. Douglas J. Feith : "La "Palestine" s'applique vaguement à une région qui, pendant les 400 ans qui ont précédé la Première Guerre mondiale, faisait partie de l'empire ottoman".
8. Sebutinde : "En 135 de notre ère, après avoir maté
la deuxième insurrection juive de la province de Judée ou Juda, les Romains ont
rebaptisé cette province "Syria Palaestina" (ou "Palestinian
Syria"). Les Romains ont agi ainsi pour punir les "Y'hudim"
(population juive) et pour effacer le lien entre eux et leur province (connue
en hébreu sous le nom de Y'hudah). Le nom "Palaestina" était utilisé
en relation avec le peuple connu sous le nom de Philistins et présent le long
de la côte méditerranéenne".
8. Douglas J. Feith : "En 135 de notre ère, après avoir maté la deuxième insurrection de la province de Judée, les Romains ont rebaptisé la province "Syrie Palaestina", c'est-à-dire "Syrie palestinienne". Ils le firent avec ressentiment, comme une punition, pour effacer le lien entre les Juifs (en hébreu, Y'hudim et en latin Judaei) et la province (dont le nom hébreu était Y'hudah). La "Palaestina" désignait les Philistins, dont la base était située sur la côte méditerranéenne".
9. Sebutinde : "La frontière nord est le résultat de négociations anglo-françaises en 1923. Celle du sud a été fixée par des traités conclus au milieu des années 1920 entre la Grande-Bretagne et la nouvelle nation d'Arabie saoudite. La frontière entre le mandat de Palestine et le mandat de Mésopotamie (Irak) n'avait pas d'importance immédiate, étant donné qu'elle se situait au milieu d'un désert inhabité et que la Grande-Bretagne contrôlait les deux côtés. Cette ligne a finalement été fixée par un échange de lettres en 1932".
9.Douglas J. Feith : "La frontière nord est le fruit de
négociations anglo-françaises en 1923. Celle du sud a été fixée par des traités conclus au milieu
des années 1920 entre la Grande-Bretagne et la nouvelle nation d'Arabie
saoudite. La frontière entre la Palestine mandataire et la Mésopotamie
mandataire n'avait pas d'importance immédiate, étant donné qu'elle se trouvait
au milieu d'un désert inhabité et que la Grande-Bretagne contrôlait les deux
côtés. Cette ligne a finalement été fixée par un échange de lettres en
1932".
Julia Sebutinde
"L'histoire décrite ci-dessus est renforcée par les
preuves archéologiques récentes obtenues grâce à l'étude systématique de tous
les vestiges du passé du pays ⎯ de la préhistoire à la fin de la domination
ottomane - qui révèlent clairement le lien historique entre le peuple juif et
la Terre d'Israël, mettant à jour les vestiges de son patrimoine culturel dans
son pays d'origine. Ces vestiges visibles, enfouis dans le sol, constituent le
lien physique entre le passé, le présent et l'avenir du peuple juif dans cette
partie du monde".
Mission israélienne auprès de l'ONU (Genève)
"L'archéologie en Israël implique l'étude systématique de tous les vestiges du passé du pays - de la préhistoire à la fin de la domination ottomane. La profusion de vestiges matériels témoigne des nombreuses cultures qui ont laissé leur empreinte sur la Terre.
Surtout, la recherche archéologique révèle clairement le lien historique entre le peuple juif, la Bible et la Terre d'Israël, en mettant au jour les vestiges de l'héritage culturel du peuple juif dans sa patrie. Ces vestiges visibles, enfouis dans le sol, constituent le lien physique entre le passé, le présent et l'avenir du peuple juif dans son pays".Sebutinde
«16. Third rejection in 1967: Twenty years later, in what is known as the “Six-Day War” (...)
The Israeli Government was split over what to do with this new territory. Half of the Government wanted to return the West Bank to Jordan and Gaza to Egypt in exchange for peace. The other half wanted to give that territory to the region’s Arabs, who had begun referring to themselves as the Palestinians, in the hope that they would ultimately build their own State there. Neither initiative got very far. A few months later, the Arab League met in Sudan and issued its “Three-Nos”: no peace with Israel, no recognition of Israel, no negotiations with Israel. Again, the two-State solution was flatly rejected by these Arab States.
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Ikenna Emewu
«Rejection number three.
20 years later, in 1967, (...) known as the Six-Day War (...)
The government split over what to do with this new territory. Half wanted to return the West Bank to Jordan and Gaza to Egypt in exchange for peace. The other half wanted to give it to the region’s Arabs, who had begun referring to themselves as the Palestinians, in the hope that they would ultimately build their own state there.
Neither initiative got very far. A few months later, the Arab League met in Sudan and issued its infamous three-NOs, no peace with Israel, no recognition of Israel, no negotiations with Israel. Again, a two-state solution was dismissed by the Arabs.»